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Tunisie – Algérie | Rumeurs insidieuses et inquiétudes légitimes  

La commémoration de l’évacuation de Bizerte par les forces françaises le 15 octobre 1963 est chahutée cette année par des rumeurs qui circulent au sujet d’un prétendu accord sécuritaire avec l’Algérie qui, faute d’un débat national ou une communication officielle sur ses motifs, modalités et objectifs, donnent à certains l’opportunité de semer un sentiment d’appréhension et d’amertume.

Elyes Kasri *

Certains vont jusqu’à inciter insidieusement à une assimilation de cet accord sécuritaire au traité du Bardo du 15 mai 1881 imposé par la France et qui a abouti à une colonisation et une répression dures qui ont duré trois quarts de siècle et fait des dizaines de milliers de martyrs tunisiens.

De nombreux observateurs reprochent aux relations tuniso-algériennes depuis le départ de Bourguiba et de Ben Ali un caractère considéré déséquilibré comme si le principal bénéficiaire de la pseudo révolution de la liberté et de la dignité était un pays voisin dont les autorités semblent vouer une aversion pathologique à toute velléité démocratique sur leur sol et dans leur voisinage.

Il serait tragique qu’en plus de la dégradation socio-économique et du recul de sa stature internationale, la Tunisie devienne, comme certains en Tunisie et en Algérie veulent le faire croire, l’appendice d’un régime voisin contesté à l’intérieur pour de bonnes raisons apparemment et à l’extérieur pour ce qui est considéré comme des velléités déstabilisatrices et hégémoniques.

Certaines rumeurs insidieuses, que le bon sens rejette avec vigueur et effroi, annoncent le prochain stationnement permanent en Tunisie de de soldats et sécuritaires algériens à partir du 20 octobre 2025.

Espérons vivement qu’il ne s’agit que d’une fake news à démentir officiellement et dans les faits.

* Ancien ambassadeur.

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Kaïs Saïed préside la commémoration du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, mercredi 15 octobre 2025, au Cimetière des Martyrs de Bizerte, la cérémonie commémorative du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation.

À son arrivée, le chef de l’État a passé en revue un détachement des trois armées et salué le drapeau au son de l’hymne national.

À cette occasion, il a déposé une gerbe de fleurs devant le monument commémoratif du Cimetière des Martyrs et a récité la Fatiha à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la patrie.

Le président a également serré la main à un groupe d’anciens résistants et militants de la région présents à la cérémonie officielle.

Par la suite, en sa qualité de chef suprême des forces armées, il s’est rendu à la Place du Martyr Commandant Mohamed Béjaoui, dont il avait ordonné la réhabilitation lors de sa visite du 15 octobre 2024.

Lire aussi : Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

Cette réhabilitation a permis d’éliminer les installations anarchiques aux alentours et d’ériger un monument à la mémoire du héros.

Le président a récité la Fatiha à la mémoire du commandant Béjaoui, l’un des héros de la bataille de Bizerte. Ce dernier avait choisi de rester dans la ville pour poursuivre le combat jusqu’à ce qu’il soit mortellement touché le 21 juillet 1961, alors qu’il menait ses hommes au front.

Le président Saïed s’est également rendu, au carrefour Hassan Nouri près du quartier Echaârafa à Bizerte-ville, devant le monument dédié à l’officier martyr Hédi Ouali, tombé lui aussi lors de la bataille de l’évacuation.

Il a récité la Fatiha à la mémoire de ce jeune officier de l’armée nationale, tombé le 22 juillet 1961 à l’âge de 25 ans, alors qu’il défendait la souveraineté  nationale.

Au cours de sa visite, le chef de l’État a également pris connaissance de l’avancement des travaux de réhabilitation et de modernisation du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital de Bizerte, un projet d’un coût total de 16 millions de dinars.

Les travaux concernent notamment l’installation d’équipements modernes, les interventions techniques liées aux structures de génie civil, à la climatisation et aux réseaux électriques, ainsi que l’aménagement du sous-sol de l’établissement.

En marge de cette visite, le président a rencontré plusieurs habitants de la région et a écouté leurs préoccupations.

Y ont été présents, le ministre de la Défense nationale Khaled Sehili, le gouverneur de Bizerte Salem Ben Yaâcoub, la secrétaire générale chargée de la gestion de la municipalité de Bizerte, Imen Zawawi, ainsi que de hauts cadres militaires et administratifs.

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Fête de l’Évacuation : l’ARP appelle à s’inspirer des luttes nationales pour la libération

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a appelé, mercredi 15 octobre 2025, à « s’inspirer des luttes et des sacrifices des martyrs de Tunisie et des dirigeants du mouvement national pour que la Tunisie jouisse de sa liberté et de son indépendance ».

Dans un communiqué publié à l’occasion du 62e anniversaire de la Fête de l’Évacuation, l’ARP affirme qu’elle demeurera « à l’avant-garde » de la concrétisation de ces principes au regard « des défis », appelant à une « coopération constructive et fructueuse » entre les différentes institutions de l’État.

L’Assemblée a aussi souligné que l’attachement à ces objectifs « constitue la meilleure garantie pour restaurer la confiance », afin de poursuivre l’édification, préserver la dignité et l’immunité du pays, défendre sa souveraineté et servir l’intérêt du peuple et ses aspirations.

« La Fête de l’Évacuation commémorée le 15 octobre 1963, date du départ du dernier soldat français de Bizerte, constitue un jalon majeur du combat national qui a conduit à l’indépendance après des années de résistance », lit-on de même source.

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Le CNRD appelle à « l’esprit de l’Évacuation » pour bâtir l’avenir du pays

Le Conseil national des régions et des districts  (CNRD) a appelé, mercredi 15 octobre, dans une déclaration publiée à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’Évacuation, à « s’inspirer de l’épopée de l’Évacuation, symbole de l’unité et du sacrifice, pour relever les défis liés au développement ».

« Le processus du 25 juillet s’inscrit dans cet esprit de libération et poursuit la bataille pour la construction nationale, fondée sur la souveraineté et la justice sociale, consolidant un État fort et indépendant », a-t-il ajouté.

Le CNRD appelle à continuer les efforts pour une nation prospère, en mémoire des sacrifices des martyrs.

Il a par ailleurs tenu à rendre hommage à cet événement historique qui « marque l’unité du peuple face à la colonisation ainsi que sa foi inébranlable dans le droit de la Tunisie à la liberté, à la dignité et à la pleine souveraineté ».

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Fête de l’évacuation : accès gratuit aux musées et sites archéologiques ce 15 octobre

Fête de l’évacuation : accès gratuit aux musées et sites archéologiques ce 15 octobre

L’accès aux sites, monuments et musées qui dépendent de l’Agence de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) est gratuit ce mercredi le 15 Octobre 2025 à l’occasion de la fête de l’évacuation. Il est possible de connaître la liste des musées, des sites archéologiques et des monuments historiques ouverts sur le […]

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Il y a 62 ans, le dernier soldat français quittait le territoire tunisien 

La Tunisie célèbre, mercredi 15 octobre 2025, le 62e anniversaire de la Fête de l’Évacuation. L’évènement commémore le départ du dernier soldat français du territoire tunisien, le 15 octobre 1963, après un combat acharné contre la colonisation.

Il marque une consécration de l’épopée du combat du mouvement nationaliste depuis le début du 20e siècle, en passant par la Déclaration de l’Indépendance du 20 mars 1956, jusqu’à la libération complète du territoire national en 1963.

 

Lire aussi: Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

 

Cette journée est gravée dans la mémoire collective comme symbole de la souveraineté nationale et de la liberté de décision des Tunisiens.

Des cérémonies officielles et populaires sont organisées à cette occasion, précédées d’un cortège officiel dans la ville de Bizerte, sous la conduite du président de la République, en présence de nombreuses personnalités nationales et des familles de martyrs et de résistants.

Célébrer cet événement est ainsi l’occasion de se souvenir des sacrifices des anciennes générations, de renouveler l’engagement à préserver l’Indépendance, de renforcer l’esprit citoyen et d’œuvrer à la construction d’une Tunisie prospère.

La « Bataille d’Évacuation » restera un événement profondément ancré dans la mémoire des Tunisiens.

Le 19 juillet 1961, des affrontements armés éclatèrent entre les forces coloniales françaises stationnées près de Bizerte et l’armée tunisienne, soutenue par des milliers de citoyens volontaires.

Ces affrontements se sont poursuivis jusqu’au 22 juillet 1961, date de la publication de la résolution n° 164 du Conseil de sécurité des Nations unies, appelant à un cessez-le-feu.

Après la cessation des hostilités, des négociations politiques ont eu lieu, aboutissant au retrait de l’armée française de son dernier bastion dans la ville de Bizerte le 15 octobre 1963.

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Bizerte : Kaïs Saïed commémore le 62ᵉ anniversaire de la fête de l’Evacuation

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, ce mercredi 15 octobre 2025 à Bizerte, le cérémonial marquant le 62ᵉ anniversaire de l’évacuation des troupes françaises de Tunisie. La journée a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs, la lecture de la Fatiha au cimetière des martyrs et des rencontres avec les citoyens de la ville.

La commémoration de l’« Évacuation » rappelle le départ du dernier soldat français de Bizerte, survenu le 15 octobre 1963, symbolisant la fin de l’ère coloniale en Tunisie. À cette occasion, le président Saïed a également signé un décret d’amnistie portant sur 1125 détenus, permettant la libération immédiate de 364 prisonniers et accordant la libération conditionnelle à 1035 autres.

Dans le cadre de sa visite, le président Saïed a effectué une tournée dans le centre-ville de Bizerte, où il a rencontré les habitants et écouté leurs préoccupations.

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La Tunisie célébre la fête de l’Évacuation

La Tunisie célébre la fête de l’Évacuation

La Tunisie célèbre ce mercredi 15 octobre, le 62 ème anniversaire de la fête de l’évacuation. L’évènement commémore le départ du dernier soldat français du territoire tunisien le 15 octobre 1963 après un combat acharné contre la colonisation. Il marque une consécration de l’épopée du combat du mouvement nationaliste depuis le début du 20ème siècle […]

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Fête de l’Évacuation : naissance d’un engagement patriote pour l’avenir

En ce mercredi 15 octobre 2025, jour de la fête de l’Évacuation, le PDL, le mouvement HaK,  le parti social libéral ainsi que  la présence de l’ancien président de la République Mohamed Ennaceur et les acteurs de la société civile se sont réunis en cette journée historique. Et ce, pour s’engager ensemble autour d’une charte nationale commune définissant, entre autres, le rôle de l’action politique. Autour de laquelle une justice équitable et des slogans porteurs sont le reflet de la volonté active et de l’engagement concret et urgent, bien que risqué, de piloter les axes de la législation politique et sociale qui garantissent les fondements de l’unité nationale.

Voici le contenu de cet engagement patriote :

« La nation apaisée a décidé, en tant que composante fondamentale, de publier un document convenu, intitulé “Engagement national“, une initiative citoyenne basée sur les principes et les objectifs suivants : la souveraineté et l’indépendance de la décision nationale, rejetant toute forme de tutelle ou de dépendance à des puissances étrangères.

L’exercice effectif de cette souveraineté à travers l’élection de ses représentants au gouvernement, via des élections libres, honnêtes, transparentes, soumises à un contrôle judiciaire rigoureux.

Un système démocratique fondé sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, renforçant la pluralité et la rotation pacifique au pouvoir.

Un État neutralisant les forces armées dans la politique, garantissant la liberté de conscience, la séparation de la religion et de la politique, et rejetant toute discrimination nuisant à l’unité sociale.

L’inscription effective des droits dans la loi et leur application à tous les citoyens sans distinction de quelque nature que ce soit, et l’ancrage d’un espace politique égalitaire.

Une politique économique visant à bâtir une économie dynamique, créatrice de richesse, et redistributrice équitablement, permettant le développement économique dans un contexte de compétition internationale économique et technologique.

La protection de la culture nationale, de l’identité enracinée dans sa diversité et son renouvellement, tout en encourageant le dialogue interculturel et la tolérance sans succomber à la standardisation globalisée.

Le respect des droits humains et l’engagement à éduquer les jeunes générations aux valeurs humaines, au développement de la pensée critique.

La garantie pleine et entière de la participation active des citoyens au débat politique et social sans ingérence partisane, préservant ainsi le système démocratique et la paix sociale. Un engagement professionnel, collectif et pluraliste à jouer un rôle responsable dans l’ancrage du processus démocratique.

La reconnaissance de la société civile comme acteur principal dans la gestion des affaires publiques, avec respect aux institutions de l’État.

Cet engagement vise à recourir uniquement à des moyens pacifiques, conformément à la constitution républicaine et civile, fondée sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs, assurant l’intégrité des élections par une organisation transparente, et permettant au représentant élu de gouverner en confiance.

Il garantit aussi le droit démocratique à l’opposition et la création d’organes constitutionnels autonomes capables de freiner les abus et de combattre la concentration des pouvoirs, renforçant transparence et responsabilité sans exception.

Il promeut le dialogue politique par des mécanismes juridiques adéquats, dont une loi d’amnistie générale au bénéfice des prisonniers civils, des prisonniers d’opinion et des exilés…

Il condamne toutes les mesures non constitutionnelles et la confiscation des droits et libertés qui contredisent les cadres nationaux et internationaux des droits humains, notamment les textes similaires au décret 117 de 2021 sur les mesures exceptionnelles.

Il réaffirme l’importance des institutions garantissant les droits, notamment la Cour constitutionnelle, le Conseil supérieur de la magistrature et les hautes autorités indépendantes assurant leur protection contre toute intervention. Il vise aussi à assurer un traitement judiciaire impartial et indépendant pour tous les justiciables.

L’engagement patriote soutient la relance économique et sociale, encourage l’investissement et la paix sociale par un programme urgent de réformes et un plan de redressement.

Cet “Engagement patriote“, expression d’une conscience collective, affronte ensemble les défis présents et futurs avec une volonté commune sincère, cherchant à asseoir des bases solides fondées sur la confiance mutuelle et le respect de la pluralité comme garantie du vivre-ensemble et de la sauvegarde des institutions démocratiques de l’État.

Il appelle à dépasser les divisions, le discours de haine et le regret nostalgique du passé qui ne bâtit pas l’avenir du pays.

Au contraire, nous pouvons transformer positivement cet héritage par une union des forces dynamiques, la courageuse prise de décision, une planification rigoureuse et la solidarité de toutes les forces vives pour développer le pays et renforcer sa position dans le monde par la réaffirmation de son identité auprès de ses filles et fils ».

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La Tunisie commémore le 62ème anniversaire de l’Evacuation

La Tunisie célèbre, ce mercredi 15 octobre 2025, le 62ᵉ anniversaire de l’évacuation de Bizerte, marquant le départ définitif du dernier soldat français du territoire national en 1963. Cette date symbolique, inscrite dans la mémoire collective, consacre l’achèvement du processus d’indépendance et la pleine souveraineté de l’État tunisien.

Bien que la Tunisie ait obtenu son indépendance le 20 mars 1956, les troupes françaises demeuraient stationnées sur une partie du territoire, notamment dans la base navale de Bizerte, un point stratégique pour la France dans le bassin méditerranéen.

Le chemin vers la libération totale s’est avéré long et douloureux. Le 8 février 1958, le bombardement du village de Sakiet Sidi Youssef par l’armée française, à la frontière tuniso-algérienne, a coûté la vie à des dizaines de civils tunisiens et algériens. Ce drame a profondément marqué l’opinion publique et poussé le gouvernement tunisien à accélérer les négociations pour le départ des forces étrangères.

Juillet 1961 : la bataille de Bizerte

L’été 1961 restera gravé comme l’un des épisodes les plus sanglants de la jeune République. Du 19 au 22 juillet 1961, les forces françaises affrontent les volontaires tunisiens mobilisés autour de Bizerte. Malgré la détermination de ces derniers, la supériorité militaire française conduit à une issue tragique, avec un bilan lourd en pertes humaines, notamment parmi les civils.

Un cessez-le-feu est finalement proclamé le 23 juillet 1961, ouvrant la voie à un accord entre Tunis et Paris. Deux ans plus tard, le 15 octobre 1963, la France évacuait définitivement la base navale de Bizerte, tournant ainsi une page majeure de l’histoire coloniale tunisienne.

Une date de souveraineté et de mémoire

Chaque 15 octobre, la Tunisie rend hommage aux martyrs de Sakiet Sidi Youssef et de la bataille de Bizerte, symboles du combat pour la liberté et la dignité nationale. La commémoration, célébrée à travers tout le pays, rappelle la portée historique de cette conquête pacifique de la souveraineté, à la croisée de la diplomatie et du courage populaire.

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Bizerte, 62 ans après : les mémoires de la guerre

Le 15 octobre 2025, la Tunisie célèbre le 62e anniversaire de l’évacuation de Bizerte, un moment clé de son histoire. Cette date marque le départ du dernier soldat français du territoire tunisien en 1963, un événement lié à la crise de Bizerte de 1961, elle-même née des tensions persistantes depuis l’indépendance du pays en 1956.

La crise a éclaté à cause de la présence continue de la base navale française à Bizerte, un sujet sensible pour le président Habib Bourguiba, qui voulait régler rapidement cette situation. Au printemps 1961, il demanda à Charles de Gaulle de retirer les troupes françaises dans un délai d’un an. Cet ultimatum provoqua une détérioration des relations bilatérales, surtout au moment où la Tunisie soutenait les rebelles algériens.

Le 17 juillet 1961, le parti néo-destour, fondé par Bourguiba, instaura un blocus autour de la base. La France réagit en envoyant 700 soldats parachutistes, ce qui entraîna de violents combats. En réponse, la Tunisie rompit ses relations diplomatiques avec la France et porta l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

Lire aussi: Habib Bourguiba, un engagement et une vision qui ont marqué l’histoire du pays

Le 22 juillet, suite à une résolution de l’ONU, des négociations pour un cessez-le-feu furent lancées, avec l’implication du secrétaire d’État américain Dean Rusk. Le bilan humain fut lourd : environ 1 300 Tunisiens et 24 Français perdirent la vie. Finalement, la France évacua Bizerte le 15 octobre 1963, date désormais célébrée comme fête nationale.

Si cette évacuation fut un échec militaire pour la Tunisie, elle constitua une victoire diplomatique importante. Les habitants de Bizerte fêtèrent cet événement en envahissant le port et en chantant l’hymne national. Bahi Ladgham hissa alors le drapeau tunisien sur la base et déclare à Bourguiba : « Mission accomplie ».

L’écho de la guerre

Dans un monde marqué par les blessures indélébiles de la guerre, nombreux sont ceux qui ont un père ou un grand-père ou encore un arrière grand-père ayant vécu les souvenirs douloureux de cette évacuation tragique. Comment raconter véritablement l’horreur de la guerre ? À travers leurs paroles, ils mémorisent l’odeur de la mort qui imprègne les rues, le désespoir des âmes perdues et l’indifférence glaciale des puissants ». Ces souvenirs douloureux rappellent que derrière chaque chiffre se cache une vie, une histoire, une douleur souvent gardée secrète.

En résumé, l’évacuation de Bizerte demeure une page essentielle de l’histoire tunisienne. Habib Bourguiba souhaitait que cet événement resta à jamais gravé dans la mémoire collective comme un symbole fort de l’indépendance nationale.

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Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“

Soixante-deux ans après l’évacuation de Bizerte, il est toujours utile de raconter la bravoure des militaires tunisiens qui se sont battus avec un courage inouï contre l’occupant français. Et le souvenir d’un commandant Béjaoui, mort les armes à la main.

Récit.

L’évacuation des troupes françaises de la base navale de Bizerte, il y a exactement soixante-deux ans (le 15 octobre 1963), ne peut nous faire oublier le rôle de premier plan joué par l’armée tunisienne. Et ce, seulement six ans après l’indépendance. En considérant que la guerre de Bizerte avait commencé en juillet 1961 et s’est poursuivie donc jusqu’au 15 octobre 1963. Avec évidemment un moment historique, lorsque des éléments de l’armée tunisienne ont déroulé le drapeau tunisien, hissé par le ministre de la Défense, Bahi Ladgham, et salué par la foule présente, chantant “Houmet el Hima“, à la « Pêcherie » de Bizerte.

 

 

Et il faut sans doute se placer dans le contexte de l’époque pour se souvenir effectivement que l’armée de la Tunisie indépendante venait de se constituer. Certaines sources indiquent qu’elle était composée de 20 000 hommes en 1961 (voir « Les habits neufs de l’armée tunisienne », Jeune Afrique, 13 juillet 1999).

Une armée qui a connu, en mai 1958 son baptême du feu à Remada, dans le sud tunisien. Et ce, en croisant le fer avec des troupes françaises qui sont venues poursuivre des combattants algériens. Les obligeant à une évacuation, un mois plus tard.

Une armée tunisienne qui, peu de temps avant le déclenchement de la guerre de Bizerte, venait d’intégrer des officiers fraîchement formés, ironie du sort, à l’Académie militaire de Saint-Cyr, en France, « la Promotion Bourguiba » (1956-1957). Et qui se sont battus avec un grand courage contre les forces coloniales. De nombreux témoignages retiennent le nom d’officiers tunisiens, qui ont fait partie de cette promotion.

 

Une armée tunisienne qui … venait d’intégrer des officiers fraichement formés à l’Académie militaire de Saint-Cyr, en France, « la Promotion Bourguiba » (1956-1957). Et qui se sont battus avec un grand courage contre les forces coloniales. De nombreux témoignages retiennent le nom d’officiers tunisiens, qui ont fait partie de cette promotion.

 

Des « documents confidentiels »

Certains sont des martyrs de ce combat contre l’occupant. Comme le commandant Mohamed Béjaoui, souvent cité dans les documents que l’on peut consulter. Mort au combat, le 21 juillet 1961, les armes à la main, « suite à une rafale de mitrailleuse tirée par un char français ».

L’histoire retiendra, à ce propos, son infini courage raconté par le professeur Saïd Mestiri, dans son livre « Le métier et la passion » (Arcs Editions, 1995). « Après une conduite, dont tout le monde s’était accordé à dire qu’elle était héroïque, il a été amené à hôpital, littéralement criblé de balles. Il en avait partout, dans le thorax, dans l’abdomen, dans le rachis et les membres. Choqué, presque moribond, il avait conservé … tenant serré contre lui et entre ses mains raidies, un vieux portefeuille tout bourré, non pas de papiers personnels ou de photos, mais de cartes d’état-major et de documents confidentiels. Il ne voulait surtout pas que cela tombe aux mains de l’ennemi ».

« Après une conduite, dont tout le monde s’était accordé à dire qu’elle était héroïque, il a été amené à hôpital, littéralement criblé de balles. Il en avait partout, dans le thorax, dans l’abdomen, dans le rachis et les membres. Choqué, presque moribond, il avait conservé … tenant serré contre lui et entre ses mains raidies, un vieux portefeuille tout bourré, non pas de papiers personnels ou de photos, mais de cartes d’état-major et de documents confidentiels. Il ne voulait surtout pas que cela tombe aux mains de l’ennemi ».

 

Il faut dire que les forces armées coloniales n’y sont pas allées de main morte. Ainsi, « les autorités tunisiennes ont découvert, outre les corps calcinés au napalm, des corps les poignets liés, d’autres mutilés avec des inscriptions et des croix tracées sur le corps. D’autres exactions ont été signalées consistant en des vols et des braquages de citoyens par quelques éléments parachutistes » (voir « Le Véritable sens de la souveraineté (II et fin) », Le Temps du 16 octobre 2011).

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Chasse interdite ce 15 octobre à Bizerte et à l’Ariana

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé la suspension exceptionnelle de toute activité de chasse dans les gouvernorats de l’Ariana et de Bizerte.

Cette décision concerne la chasse terrestre, et ce, pour toute la journée de demain, mercredi 15 octobre 2025, journée de commémoration de la fête de l’Évacuation.

Notons que la fête de l’Évacuation est célébrée le 15 octobre de chaque année et marque la date du départ des dernières troupes françaises de la base militaire de Bizerte en 1963.

Y. N.

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Tunisie | Grâce présidentielle à l’occasion de la fête de l’Évacuation

Le chef de l’État Kaïs Saïed a accordé une grâce présidentielle au profit de 1125 détenus à l’occasion du 62e anniversaire de la fête de l’Évacuation (Aïd El-Jalaa), célébrée le 15 octobre de chaque année.

C’est ce qu’annonce un communiqué de la présidence ce mardi 14 octobre 2025, en précisant que cette grâce présidentielle permettra la libération de 364 détenus, alors que les autres bénéficieront d’une réduction de peine.

Il a par ailleurs été décidé, sur instructions du président, d’accorder la liberté conditionnelle à 1035 autres détenus.

Y. N.

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Tunisie – 15 octobre : ateliers et projections pour enfants à El Ksour à l’occasion de la fête de l’évacuation

A l’occasion de la commémoration de la 62ème fête de l’évacuation, le 15 octobre, le ministère des Affaires Culturelles a annoncé, la tenue d’une manifestation culturelle pour enfants qui aura lieu principalement à la bibliothèque publique enfantine El Ksour, au Kef.

Notons que le 15 octobre est un jour férié, en Tunisie, commémorant l’évacuation finale des dernières forces françaises de Bizerte, le 15 octobre 1963.

Placé sous la supervision du ministère des Affaires Culturelles et la délégation régionale aux Affaires Culturelles au Kef, cet évènement sera organisé par la maison de la culture El Ksour en partenariat avec l’école la bibliothèque publique enfantine et l’école primaire 02 mars 1934, d’El Ksour.

La célébration démarrera, à 7h45, par la cérémonie du salut au drapeau qui aura lieu à l’école primaire El Kosur.

L’ensemble de la programmation se déroulera à la bibliothèque enfantine de la région où sera notamment projeté un documentaire intitulé «la fête de l’évacuation, une glorieuse occasion». La projection sera suivie d’une séance débat.

La bibliothèque enfantine abritera, à partira de 9h30, trois ateliers dont le premier sera consacré à la confection du drapeau national et la carte de la république. La peinture libre sera au centre d’un atelier placé autour du thème “La fête de l’évacuation aux yeux de nos enfants”. Les chansons tunisiennes seront au coeur du troisième atelier.

La manifestation sera clôturée par une compétition culturelle et la remise des prix aux lauréats des travaux réalisés dans le cadre des ateliers précités.

La fête de l’évacuation, célébrée le 15 octobre, marque le départ des dernières troupes françaises de la base navale de Bizerte en 1963. Cette date symbolise la fin de l’époque coloniale et l’affirmation de la souveraineté nationale.

Le jour de l’évacuation est une fête nationale célébrée dans toute la Tunisie sachant que la célébration principale se déroule dans la ville de Bizerte et est supervisé par le Président de la république.

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