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La Somocer sauve ses fonds propres par une réévaluation foncière

La Somocer a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire le 24 octobre 2025, à laquelle les comptes de l’exercice 2024 seront soumis. Le projet des résolutions montre une lourde perte en 2024, de l’ordre de 28,822 MTND. Pour rappel, au premier semestre, les pertes se sont élevées à 14,697 MTND.  Le solde du compte résultats reportés passera ainsi à -35,505 MTND. Au niveau consolidé, le résultat est également déficitaire de 48,575 MTND.

Parmi les résolutions phares, il y a le vote d’un rapport d’expertise judiciaire qui a réévalué un terrain de 179 877 m² (6 titres fonciers) à 33,009 MTND. La plus-value dégagée, de 32,169 MTND, sera inscrite au compte «réserve spéciale de réévaluation». Cela permettra d’apporter une bouffée d’oxygène aux fonds propres de la société. 

Les actionnaires seront appelés à voter le renouvellement des mandats de cinq administrateurs, à savoir Abdelmajid Aoudni, Riadh Jaidane, Yassine Laamouri (représentant de la société Agrimed), Walid Ammous (représentant de la société AB Corporation) et Saba Abdennadher. Ces mandats arriveront à échéance à l’issue de l’Assemblée générale annuelle appelée à statuer sur l’exercice 2027.

Sur le marché, le titre affiche un rendement de 17,07% depuis le début de l’année. La Somocer est toujours en proie à des difficultés opérationnelles et financières depuis 2022. La société supporte des charges financières importantes et des problèmes de recouvrement, les clients affichant des retards de paiement importants par rapport aux échéanciers contractuels.

De plus, les importations illégales de matériaux de construction à bas prix, en provenance notamment de l’Inde, ont entraîné une baisse significative des prix de vente sur le marché local. Dans ces conditions, la reprise n’est pas aussi facile en dépit d’un plan d’action 2024-2027, basé entre autres sur la diversification des produits, des marchés et des sources de financement. Pour ceux qui croient aux histoires de recovery, c’est un titre à détenir sur le long terme.

 

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Tuninvest-Sicar dope ses revenus grâce aux dividendes

Tuninvest-Sicar a inauguré la publication des indicateurs d’activité du troisième trimestre 2025. Le gestionnaire d’actifs a réalisé des revenus de 2,573 MTND au cours du dernier trimestre, portant son chiffre d’affaires cumulé depuis le début de l’année à 2,879 MTND, contre 1,060 MTND à la même période en 2024.

Cette progression est principalement attribuable à une distribution de dividendes plus généreuse de la part des sociétés figurant dans son portefeuille de participations, pour un montant total de 2,547 MTND. Par ailleurs, les placements ont généré 0,331 MTND depuis le début de l’exercice.

La société maintient une stratégie de gestion passive, marquée par l’absence de nouvelles approbations ou d’investissements. Son portefeuille d’investissements s’élève actuellement à 4,518 MDT, répartis sur huit projets.

Tuninvest-Sicar reste toujours confrontée à un différend fiscal datant de la vérification de 2008, ayant conduit à la perte de ses avantages fiscaux. Aucun jugement définitif n’a encore été rendu par la Cour de cassation dans cette affaire. Ce contentieux constitue le principal frein à une reprise active de ses opérations et contraint la société à maintenir une gestion prudente et passive.

Sur le marché, le titre affiche un rendement impressionnant de 35,89% depuis le début de l’année. En dépit des questions fiscales persistantes, le fonds a maintenu une politique de distribution stable, versant 0,500 TND par action au titre de chacun des trois derniers exercices. Les actionnaires pourraient être significativement récompensés le jour où ces contentieux seront définitivement résolus.

 

 

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Trump ajoute des droits de douane de 100% aux importations chinoises

Le président Donald Trump a déclaré hier que les États-Unis allaient imposer de nouveaux droits de douane de 100% sur les importations en provenance de Chine, en plus de tout tarif que celle-ci paie actuellement. Il a ajouté que les États-Unis mettraient en place des contrôles à l’exportation sur tous les logiciels critiques.

Cette annonce est intervenue en représailles aux nouveaux contrôles que la Chine a imposés sur l’exportation de terres rares provenant de son territoire. Le ministère chinois du Commerce a déclaré qu’à partir du 1er décembre 2025, les entités étrangères devront disposer d’une licence pour exporter des produits contenant plus de 0,1% de terres rares provenant de Chine, ou fabriqués à l’aide de technologies chinoises d’extraction, de raffinage, de fabrication d’aimants ou de recyclage.

Environ 70% de l’approvisionnement mondial en terres rares provient du géant asiatique. Ces minéraux sont essentiels aux industries de haute technologie, y compris l’automobile, la défense et les semi-conducteurs. Trump est allé plus loin, en laissant entendre qu’il annulerait une rencontre prévue avec le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud, en raison des nouveaux contrôles mis en place.

Les marchés devraient s’inquiéter de nouveau à l’ouverture lundi matin, et plus tôt pour les places financières asiatiques. Les indices américains ont clôturé hier en berne. Concrètement, les espoirs d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine viennent de s’envoler. De même, le prix du pétrole brut américain a chuté, les investisseurs craignant que l’augmentation des tarifs ne pèse sur la demande mondiale. À suivre.

 

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La Namibie dans l’impasse après l’abandon d’un mégaprojet d’ammoniac vert

Le fournisseur d’électricité allemand de l’énergie RWE a décidé de se retirer du mégaprojet d’ammoniac vert, Hyphen, en Namibie. Il s’agissait d’un investissement de 10 milliards de dollars. Pour le pays, et pour le continent, c’est un revers pour les ambitions de développement des énergies renouvelables.

RWE avait signé en 2022 un protocole d’accord préliminaire et non contraignant avec Hyphen pour acheter environ 300 000 tonnes d’ammoniac par an à partir de 2027.

Ce retrait illustre comment certaines entreprises reconsidèrent leurs paris coûteux sur des technologies émergentes.

C’est encore un momentum critique pour le pays, qui vient d’être rétrogradé au rang de pays à revenu intermédiaire inférieur, en raison de tensions budgétaires récentes. Pour se rattraper, le gouvernement s’est fixé un objectif de croissance ambitieux de 7%, reposant en grande partie sur l’hydrogène vert et les énergies renouvelables. Hyphen était au cœur de cette vision. L’une de ses promesses phares était la création d’emplois: 15 000 postes pendant la phase de construction et 3 000 emplois permanents, dans le cadre d’un plan plus large visant à créer 30 000 emplois verts d’ici à 2030.

Ce retrait est particulièrement dommageable. Sans un client principal comme RWE, la Namibie pourrait avoir plus de mal à attirer des financements, à sécuriser des contrats d’achat et à atteindre ses objectifs en matière d’énergie verte.

Le risque ne se limite pas à la perte d’emplois et de revenus, mais inclut aussi une perte de confiance des investisseurs dans la stratégie hydrogène du pays.

 

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Macron reconduit Lecornu, ou le risque d’un blocage de la France

Emmanuel Macron a (re)nommé, dans la soirée de vendredi 10 octobre 2025, Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Cette reconduction, après une démission au début de la semaine, porte l’espoir du président français que l’ex-ministre des Armées pourra obtenir suffisamment de soutien d’un Parlement profondément divisé pour faire adopter le budget de 2026.

 

Cependant, cette reconduction risque de raviver la colère de certains adversaires politiques de Macron (RN et LFI), qui estiment que la meilleure façon de sortir de la plus grave crise politique que le pays ait connue depuis des décennies était des élections législatives anticipées, voire sa démission.

 

Lire aussi: France – Premier gouvernement Lecornu : on prend (presque) les mêmes et on recommence

 

La tâche immédiate de Lecornu sera de présenter un budget à l’Assemblée nationale, et ce, dès lundi 13 octobre. Un nouvel effondrement du gouvernement augmenterait la probabilité que Macron convoque des élections anticipées, un scénario qui profiterait le plus aux extrêmes (droite et gauche).

 

Le prix est de 0,2% du PIB

La tourmente politique en France, qui a entamé la croissance et inquiété les marchés financiers, a été largement déclenchée par la décision de Macron l’année dernière de dissoudre l’Assemblée nationale et, par ricochet, de convoquer des élections législatives, un pari qui a donné un Parlement sans majorité, divisé entre trois blocs idéologiquement opposés.

 

La volonté du pays d’assainir ses finances, nécessitant des coupes budgétaires ou des hausses d’impôts sur lesquelles aucun parti ne peut s’entendre, n’a fait qu’aggraver le malaise. De même, les manœuvres des leaders politiques cherchant à succéder à Macron à l’élection présidentielle de 2027 ont fait que les calculs politiciens s’imposent.

 

Si l’Assemblée nationale ne parvient pas à trouver un terrain d’entente sur un budget dans le délai imparti, une législation d’urgence pourrait être nécessaire pour faire fonctionner le pays l’année prochaine sur la base du budget 2025.

 

La Banque de France a estimé que l’incertitude politique actuelle coûterait 0,2% de PIB à l’économie.

 

Un technocrate pour sauver le pays ?

Au cœur des récentes négociations budgétaires figuraient la volonté de la gauche d’abroger la réforme des retraites de 2023 de Macron – qui a relevé l’âge de la retraite -, et de taxer plus lourdement les riches. Ces demandes ont été difficiles à concilier avec celles des conservateurs, dont Macron a également besoin pour faire adopter un budget.

 

Macron a proposé aux partis politiques de reporter d’un an, à 2028, le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans. La concession a été qualifiée d’insuffisante.

 

Selon plusieurs sources, la solution serait un gouvernement de technocrates, sans ambitions présidentielles. Mais bien que, sur le papier, un tel gouvernement puisse cocher de nombreuses cases, il existe une raison essentielle pour laquelle cela a peu de chances de fonctionner en France : l’opinion publique.

 

Les Français sont connus pour être profondément, et parfois passionnément, politiques. Et avec les décisions difficiles à prendre pour faire adopter le budget 2026 et ramener le déficit du pays à environ 3% du PIB, il s’agit peut-être de l’un des moments les plus politiques que le pays ait connus ces dernières années.

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Tunisie – Pourquoi le pouvoir d’achat s’est-il effrité ?

Alors que l’inflation est en train de baisser, les Tunisiens ont un autre sentiment : elle est en train de flamber. Les deux affirmations ne sont pas antinomiques. Elles sont correctes.

Les prix continuent de grimper mais à un rythme moins élevé que celui de l’année dernière (2024). De plus, les produits de base, auxquels on touche quotidiennement, ont évolué à un rythme plus rapide que la moyenne, notamment l’alimentaire, le loyer, le textile, les services médicaux et le loisir.

Tous les citoyens, indépendamment de leurs revenus, ne cachent plus leur souffrance face à un coût de vie exorbitant. Alors que le chèque offrait un relais de financement, sa disparition a fait plus de mal aux ménages aisés que ceux à revenu faible et moyen.

Lire aussi: Ridha Chkoundali : malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat du Tunisien s’effondre

Et comme les chiffres ne mentent pas, nous avons consulté les séries raccordées retraçant l’évolution des prix, ayant 2010 comme année de base, ainsi que les comptes de la nation, pour voir la perte effective de pouvoir d’achat.

 

Par rapport à 2010, le coût de la vie a été multiplié par 2,39x, ce qui est déjà énorme. En même temps, les salaires et traitements bruts servis en Tunisie ont augmenté de 2,3x, donc quasiment le même rythme. Toutefois en net, nous sommes convaincus que la progression est bien inférieure car les cotisations sociales et les taxes ont accéléré sur la période.

 

Par rapport à 2010, le coût de la vie a été multiplié par 2,39x, ce qui est déjà énorme. En même temps, les salaires et traitements bruts servis en Tunisie ont augmenté de 2,3x, donc quasiment le même rythme. Toutefois en net, nous sommes convaincus que la progression est bien inférieure car les cotisations sociales et les taxes ont accéléré sur la période.

Nous avons ainsi procédé au calcul des revenus nets des cotisations sociales et de la masse des impôts sur le revenu. La masse est passée de 16 390,7 MDT en 2010 à 33 012,7 MDT en 2024, soit un ratio de 2x.

Une partie du problème provient donc d’une croissance de revenus effectifs moins rapide que celle des prix. Mais ce n’est pas tout, car nous avons un autre mal, celui de la réduction de la production, et c’est encore plus grave.

 

Si nous voulons une vie meilleure et moins chère, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Il faut des politiques publiques focalisées sur l’amélioration de la production. Et nous devons travailler plus.

 

Conclusion : si nous voulons une vie meilleure et moins chère, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Il faut des politiques publiques focalisées sur l’amélioration de la production. Et nous devons travailler plus.

A bon entendeur, salut !

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Les monnaies digitales s’imposent comme une catégorie d’actifs

Les prix du Bitcoin et des principales monnaies digitales sont en train de s’envoler, touchant des pics historiques. Pour ceux qui ne le savent pas, une unité du Bitcoin s’échange à l’équivalent de 358 603 Tnd à la rédaction de ces lignes. Les investisseurs se tournent massivement vers cette catégorie d’actifs en anticipation d’une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale prévue plus tard ce mois-ci.

Les marchés anticipent une baisse de 25 points de base des taux d’intérêt lors de la réunion de la Réserve fédérale du 29 octobre. Des données sur l’emploi plus faibles que prévu ont alimenté les spéculations selon lesquelles les décideurs poursuivront l’assouplissement des conditions monétaires. Les chiffres du secteur privé ont révélé une baisse inattendue de 32 000 emplois, alors que les analystes s’attendaient à une hausse de 50 000. De plus, le shutdown gouvernemental en cours empêche la publication du rapport officiel sur les emplois non agricoles de septembre.

Le mouvement haussier est également alimenté par l’accélération de l’adoption institutionnelle, notamment via les allocations de trésorerie, ainsi que les performances historiques qui renforcent ces sentiments.

Certains investisseurs peuvent encaisser leurs gains, provoquant un recul temporaire. Si cette montée repose trop sur l’espoir d’une baisse de taux ou d’événements politiques incertains, il y a un risque que le marché surréagisse à court terme.

Les facteurs sous-jacents à cette montée sont plus solides qu’en 2017 ou 2021. Ils reposent davantage sur l’adoption institutionnelle et un contexte macro favorable. Désormais, pour la diaspora, c’est une classe d’actifs à laquelle il faut sérieusement penser.

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Quel prix pour l’huile d’olive cette année?

À l’approche du coup d’envoi de la saison oléicole, l’ensemble des acteurs du secteur se prépare, y compris les établissements bancaires. Un acteur de référence s’organise également: les raffineries d’huile d’olive.

Selon la Chambre syndicale des propriétaires de raffineries d’huile d’olive, le tarif de raffinage passe désormais à 0,250 Tnd par kilogramme. Cette révision tarifaire s’explique par la hausse significative des charges opérationnelles, notamment les coûts de l’électricité, de la main-d’œuvre et des pièces de rechange. Sans cette augmentation, la viabilité financière du secteur serait compromise.

Cette décision ajoute une incertitude supplémentaire quant au prix auquel les Tunisiens pourront acheter leur huile cette année. Bien que les cours internationaux ne semblent pas devoir flamber par rapport à la campagne précédente, les contraintes locales, elles, s’intensifient.

On observe une hausse en cascade des seuils de rentabilité. Les agriculteurs supportent de lourdes charges pour l’entretien des plantations et ne peuvent plus compter uniquement sur la pluviométrie. Les raffineries, de leur côté, investissent dans de nouvelles technologies pour rendre la production conforme aux standards d’exportation. Quant aux industriels, ils doivent faire face à une pression fiscale et sociale croissante. À cela s’ajoutent des frais financiers de plus en plus importants.

Pour rappel, la baisse des prix de l’huile d’olive a contribué à une réduction de l’inflation de 44 points de base cette année. Une reprise à la hausse des prix pourrait donc entraîner des conséquences économiques plus importantes qu’on ne le pense, notamment sur le pouvoir d’achat des ménages et l’évolution globale de l’indice des prix.

 

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La Tunisie rembourse ses dettes extérieures 2025 : le vrai du faux

L’information concernant un paiement intégral de la dette par la Tunisie a circulé cet après-midi du mercredi 8 octobre. Selon les chiffres disponibles, cette affirmation est fausse.

 

Pour aboutir à cette proportion de 125%, notre agence de presse (TAP) s’est basée sur une dette extérieure de 8 469 MDT.

 

Toutefois, il s’agit du principal de la dette auquel il faut ajouter 1 924 MDT d’intérêts. Le service réel s’élève à 10 393 MDT.

 

Mais il faut bien préciser un élément : l’essentiel de la dette a été effectivement remboursé. Selon la liste des principaux rendez-vous, il nous reste au moins une tranche du crédit FMI (programme 2016-2019) pour 25,6 millions de dollars, et une quatrième et dernière tranche d’un financement obtenu après de l’Afreximbank de 64,5 MDT.

 

En tout, il nous reste l’équivalent de quelque 300 à 400 MDT à honorer cette année. Autrement dit, c’est donc plutôt le cap de 90% qui a été dépassé, pas celui de 100%.

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Les échanges sur le marché actions de la BVMT dépassent le cap du 1,5 milliard de dinars

La Bourse de Tunis est en train de signer l’un des meilleurs exercices des dernières années. Outre un Tunindex qui dépasse les attentes, il y a une dynamique dans les échanges. C’est encore plus important pour un marché, car les investisseurs attribuent une plus grande importance à la liquidité qu’à la performance globale.

Hier, le volume des capitaux traités sur la cote de la Bourse a dépassé le seuil des 1 500 MTND. Par rapport à la même date en 2024, il y a une hausse de 24,9%. À noter que les transactions de blocs ont totalisé 322,6 MTND.

La dynamique est locale. Les clients Tunisiens Libres ont assuré 71% des achats (1 065,4 MTND) et environ 76% des ventes (1 138,7 MTND). Les véhicules d’épargne collective sont des acheteurs nets, avec des acquisitions de 222,6 MTND contre des cessions de 158,6 MTND depuis le début de l’année.

Les étrangers ont nettement amélioré leur présence, auparavant timide. Leurs achats s’élèvent désormais à 57,9 MTND, après deux bons mois de juillet et septembre.

Nous insistons toujours sur le fait que le marché actions tunisien a du potentiel. Même s’il a une petite capitalisation par rapport aux marchés de la région, il est très varié du point de vue sectoriel et les sociétés ont de réelles perspectives de croissance. Il suffit d’améliorer encore la qualité de la gouvernance, au niveau des entreprises, et de respecter les délais de publication de l’information financière pour que l’attractivité du marché soit automatiquement rehaussée. Puis c’est la qualité de la croissance de l’ensemble de l’économie qui sera décisive et elle finira par arriver. Il faut donc être prêt.

 

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La Société tunisienne du sucre creuse encore ses pertes

Le sucre reste une production stratégique, pas seulement pour la consommation directe mais aussi pour des usages industriels. La fragilisation de la filière pose même des questions de souveraineté.

En Tunisie, les quelques industriels du secteur sont dans l’œil du cyclone. Ils sont incapables d’assurer l’exploitation. Les employés de la Société tunisienne du sucre ont lancé des mouvements de protestation depuis deux jours, réclamant leurs salaires et la régularisation de leurs situations professionnelles. Le gouvernement semble se pencher sérieusement sur le dossier et il a une vraie problématique à gérer.

Selon le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire, prévue pour le 14 octobre 2024, le résultat net 2020 s’est établi à -0,715 MTND. Ainsi, les résultats reportés passent à -52,263 MTND. Bien évidemment, et comme nous sommes en 2025, la situation serait encore plus difficile en 2024.

Une Assemblée générale extraordinaire sera tenue le même jour, et autorisera la continuité de l’exploitation. En fait, les fonds propres sont à -27,207 MTND, en dessous de la moitié du capital social. Les sources des difficultés sont connues. Les usines ont enregistré plusieurs arrêts, générant des pénuries récurrentes.

Mais la crise du secteur, contrairement à ce que pensent beaucoup, est mondiale. En Europe, les usines ferment les unes après les autres. Après un cycle haussier des prix entre 2021 et 2024, les prix ont commencé à baisser. Entre-temps, il y a eu une surproduction en Europe à la suite de la suppression des quotas en 2017. Une offre abondante, qui a pressé les prix, et des coûts de production plus élevés, notamment l’énergie, la main-d’œuvre et les engrais, ont causé de lourdes pertes pour les industriels.

Pour la Tunisie, il y a une capacité de production à valoriser. Nous pensons que la meilleure solution serait soit un plan de restructuration public, qui met sur la table des dizaines de millions de dinars, soit un partenariat public-privé, avec la mise en place d’un système de contrôle strict pour la production et la distribution.

 

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La BM s’attend à une croissance de 2,6 % pour la Tunisie en 2025

La Banque mondiale a relevé ses prévisions de croissance pour les économies de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à 2,8 % en 2025. Soit une légère augmentation par rapport à ses estimations publiées en juin dernier.

Cette révision est soutenue par la suppression progressive des réductions de l’offre de pétrole décidées par l’alliance OPEP+, ainsi que par une forte expansion des activités non pétrolières dans les pays du Golfe, offrant ainsi une double impulsion aux économies de la région.

La BM prévoit que l’activité économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord continuera de s’améliorer en 2026 pour atteindre une croissance d’environ 3,3 %. Toutefois, cela représente une baisse de 40 points de base par rapport à ses prévisions de la mi-année, qui avaient également fait l’objet d’une révision à la baisse du même ordre.

Les pays du Golfe accélèrent

Les pays du Golfe sont les principaux moteurs de la croissance régionale, en tête desquels l’Arabie saoudite, qui devrait enregistrer une croissance de 3,2 % en 2025, portée par une augmentation de la production pétrolière et une forte activité dans les secteurs non pétroliers, en particulier les services. Ces prévisions représentent une révision à la hausse de 0,4 % par rapport aux estimations de juin pour la plus grande économie arabe.

La croissance devrait s’accélérer au cours des deux années suivantes pour atteindre 4,3 % en 2026 et 4,4 % en 2027. Ce qui constitue toutefois une légère baisse par rapport aux prévisions précédentes.

Quant aux Émirats arabes unis, ils maintiendront un rythme de croissance stable à moyen terme, avec une expansion de leur économie de 4,8 % en 2025. Soit une révision à la hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes, grâce à des contributions notables des secteurs des services financiers, de la construction, du transport et de l’immobilier.

S’agissant de l’ensemble de la région du Golfe, la Banque mondiale a rehaussé ses prévisions de croissance économique de 20 points de base, pour atteindre 3,5 % en 2025, notant que la croissance devrait s’accélérer dans l’ensemble des pays de la région.

L’Egypte commence à voir le bout du tunnel

Pour l’Afrique, l’Egypte a bénéficié d’une vision optimiste. Le pays suit depuis l’année dernière un programme de réformes en accord avec le Fonds monétaire international.

La Banque prévoit une croissance de 4,5 % de l’économie égyptienne pour l’exercice budgétaire 2024-2025, qui s’est terminé en juin dernier — soit une hausse de 0,7 % par rapport aux prévisions précédentes.

Ces perspectives positives s’expliquent par le fait que l’Égypte commence à récolter les premiers bénéfices des réformes convenues avec le FMI. Lesquelles incluent la libéralisation du taux de change, le renforcement de la discipline budgétaire par l’instauration de plafonds aux investissements publics et la rationalisation des subventions. Sur cette lancée, la croissance moyenne devrait atteindre 4,6 % jusqu’en 2026-2027.

2,6 % de croissance pour la Tunisie en 2025

En ce qui nous concerne, la Tunisie devrait enregistrer une croissance de 2,6 % en 2025, tirée par une reprise de la production agricole, notamment de l’huile d’olive et des céréales, ainsi que par une augmentation de l’activité dans le secteur de la construction. Toutefois, sur la période 2026–2027, la croissance devrait se modérer à une moyenne de 2,4 %, en raison d’un environnement de financement restreint. Elle serait de 2,5 % en 2026 et 2,2 % en 2027.

Le rapport a également estimé l’impact des droits de douanes américains sur nos exportations. Dans le scénario qui suppose l’application de droits de douane à la fois spécifiques aux pays et aux produits, la Tunisie pourrait voir ses exportations reculer de 0,5 %. Dans un scénario alternatif où les droits de douane spécifiques aux pays sont suspendus, mais où les tarifs sur certains produits, l’effet est négligeable.

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Trump distribuerait 1 000 dollars à chaque américain grâce aux droits de douane

Alors que l’économie mondiale cherche encore à quantifier l’impact des droits de douane américains, Donald Trump est passé à une seconde phase de son plan.

Le président américain, Donald Trump, envisagerait de redistribuer une partie des recettes issues des droits de douane aux citoyens. Chacun recevrait entre 1 000 et 2 000 dollars. L’initiative vise à renforcer le soutien populaire à ses politiques, d’une part, et à stimuler la consommation, d’autre part. Le shutdown actuel est en train de causer des pertes colossales à l’économie, estimées à 15 milliards de dollars par semaine de fermeture.

Les recettes douanières serviraient également à une autre vocation : un plan de sauvetage de 10 milliards de dollars au profit des agriculteurs. Le secteur fait face à des pressions économiques.

Un jeu à somme nulle au mieux

Les États-Unis s’attendent à récolter plus de 50 milliards de dollars par mois en recettes issues de ces droits de douane. Ce chiffre, avancé par le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, peut donner l’impression d’un triomphe budgétaire. Il s’agit de l’un des rares gouvernements dans le monde à pouvoir augmenter ses revenus sans relever les impôts.

Mais derrière ce chiffre impressionnant se cache une réalité économique bien plus complexe. En effet, les droits de douane ne sont pas de l’argent gratuit. Ce sont des taxes sur le commerce et leur coût se répercute dans l’ensemble de l’économie, pesant de manière disproportionnée sur les personnes mêmes qu’ils prétendent protéger.

In fine, les droits de douane ne sont pas supportés par les exportateurs étrangers ni par les grandes entreprises. Ils sont directement répercutés sur les consommateurs, sous la forme de hausses de prix.

Les analyses menées sur les droits de douane imposés durant le premier mandat de Trump (2017-2021) confirment cette réalité. Elles ont montré que le coût total des droits de douane à l’importation a été entièrement supporté par les consommateurs et les entreprises américaines, sans aucune baisse des prix pratiqués par les exportateurs étrangers.

Et si ce n’était qu’une illusion ?

L’illusion d’un gain pour les États-Unis grâce aux droits de douane repose sur l’hypothèse qu’il n’y aura pas de représailles de la part d’autres pays. Mais ce n’est pas le cas.

Les droits de douane peuvent effectivement réduire le déficit commercial américain et offrir un léger gain en matière de bien-être des consommateurs si les recettes générées permettent de diminuer les impôts sur le revenu. Mais il a été démontré que les mesures de rétorsion, en augmentant les prix de nombreux biens de consommation courante, annuleraient largement ces gains, rendant les ménages américains perdants finalement.

Les 1 000 ou 2 000 dollars envisagées ne combleraient qu’une partie de ces pertes.

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Le terme «chakchouka» fera son entrée dans Le Petit Robert 2026

Chaque année, le dictionnaire de référence de la langue française, Le Petit Robert, s’enrichit de mots nouveaux qui témoignent des évolutions de la société, des modes et des influences. En 2026, plusieurs termes d’origine étrangère feront leur entrée, parmi lesquels deux mots bien connus dans le monde francophone et issus du patrimoine culinaire maghrébin.

Le premier est «zaatar», qui désigne «1. nom donné à plusieurs plantes aromatiques de la famille des labiacées; 2. mélange d’épices et d’herbes séchées, généralement composé de zaatar, de graines de sésame torréfiées, de sumac et de sel, populaire dans la cuisine du Moyen-Orient».

Le second est «chakchouka» qui fait référence à une «préparation culinaire de légumes et d’œufs cuits à l’huile». Ce terme ne désigne pas une situation chaotique, bien qu’on l’entende parfois dans ce sens dans notre langage familier.

Ces deux exemples illustrent que la langue française est loin d’être figée. L’influence de l’arabe est d’ailleurs bien documentée. Les estimations évoquent entre 500 et 800 mots d’usage courant qui ont une racine arabe.

Mais derrière les derniers ajouts, une réalité préoccupante se dessine. La plupart des mots intégrés récemment sont liés au champ de la gastronomie, du quotidien, voire du divertissement. En revanche, les contributions dans des domaines comme la science, la technologie ou l’innovation sont rares. Ces secteurs restent largement dominés par l’anglais qui s’impose comme la langue mondiale des avancées techniques et scientifiques. Ce déséquilibre lexical est loin d’être anodin.

 

 

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Un troisième trimestre solide pour les startups africaines

Le troisième quart de l’année 2025 était bon en termes de financements colletés par les startups technologiques africaines. Il est déjà à 1,1 milliard de dollars fin septembre, soit autant que le total de l’année 2024. Pour rappel, l’exercice écoulé n’a pas été particulièrement bon. Les fonds mobilisés ont été divisés par deux, par rapport à 2023 tandis que le nombre de startups financées a également diminué de plus de 50%. Il y avait une pénurie mondiale de capitaux qui continue d’ailleurs d’affecter le continent.

Selon DisruptAfrica, 343,2 millions de dollars sont récoltés au troisième trimestre. Le dynamisme de septembre a été réalisé grâce à la forte implication des investisseurs européens, devenus les plus actifs et inversant la tendance d’août dominée par les investisseurs américains. Il y a notamment des investissements réalisés par le britannique British International Investment, le norvégien Norfund, le français Partech et le chypriote Polymorphic. Cette tendance reflète un intérêt croissant et structurant des capitaux européens pour les marchés africains, notamment dans les secteurs à fort impact économique et environnemental.

Par ailleurs, le financement par dette a gagné en importance, témoignant d’une maturation de l’écosystème, avec des startups désormais capables d’accéder à du capital non dilutif.

En dépit d’un contexte compliqué, il y a un renouvellement de la confiance des investisseurs dans les écosystèmes technologiques africains. Un troisième trimestre complet laisse entrevoir un possible retour aux niveaux de financement record des années précédentes.

Les startups tunisiennes doivent s’orienter davantage vers les secteurs porteurs, notamment l’AgriTech, l’IA et la CleanTech pour attirer l’attention des bailleurs de fonds.

 

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L’UBCI émet une dette obligataire subordonnée de 60 Mtnd

L’UBCI a annoncé l’émission d’un emprunt obligataire subordonné de 60 Mtnd, et ce, par appel public à l’épargne «UBCI SUBORDONNE 2025-1».

Le conseil d’administration de la banque dispose d’une autorisation de l’Assemblée générale ordinaire tenue le 29 avril 2022, qui lui permet d’émettre jusqu’à 150 Mtnd sur une période de cinq ans.

Quatre catégories sont proposées, avec la même valeur nominale de 100 Tnd par titre de créance:

– Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant à partir de la première année au taux fixe de 9,30% (brut).

–  Catégorie B: durée 5 ans, amortissement annuel constant à partir de la première année au taux variable de TMM + 1,85% (brut).

–  Catégorie C: durée 7 ans, dont deux années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la troisième année au taux de 9,40% (brut).

– Catégorie D: durée 7 ans, dont deux années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la troisième année au taux variable de TMM + 1,95% (brut).

Les souscriptions à cet emprunt seront lancées le 16 octobre 2025 et seront clôturées, au plus tard, le 10 novembre. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de non-placement intégral de l’émission au 10/11/2025, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté. Nous pensons que l’opération serait couronnée de succès bien avant la date de clôture de l’opération.

Selon la banque, l’objectif de l’émission est de renforcer davantage ses fonds propres nets afin de soutenir son développement. La qualité de signature de la banque est incontestable et les investisseurs en fixed income doivent profiter des émissions à taux élevés, avant qu’elles ne deviennent une monnaie rare.

 

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La STIP annonce une perte de 7,933 Mtnd au titre de 2024

La Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale ordinaire (AGO) qui se tiendra le 14 octobre 2025. Elle statuera sur les états financiers de l’exercice 2024. Les comptes annuels n’ont pas été encore publiés et ils sont attendus à partir d’aujourd’hui.

Les résolutions de l’AGO montrent que l’exercice a été soldé par une perte de -7,933 Mtnd, contre un bénéfice de 0,613 Mtnd l’année dernière. Le premier semestre a déjà affiché une perte de 0,443 Mtnd, prouvant que la seconde moitié de 2024 était difficile.

Le résultat négatif sera affecté entre résultats reportés (-5,110 Mtnd) et amortissements différés (-2,823 Mtnd). Une Assemblée générale extraordinaire, qui se tiendra la même journée, statuera sur la continuité de l’exploitation de la société.

Les chiffres de 2025, issus des indicateurs d’activité trimestriels, montrent que les ventes sont restées stables, à 60,049 Mtnd. Il serait difficile de voir un changement radical dans sa situation financière. L’entreprise a plutôt besoin de miser sur l’export, car le marché local est fortement concurrentiel, avec des pneus provenant à travers les circuits parallèles. À notre avis, seul un contrôle ferme du marché permettra à la société d’équilibrer ses comptes. Autrement, il faudra une injection de fonds propres.

En parallèle, des investissements sont nécessaires, notamment dans la maîtrise des coûts de la production. Un système de trigénération a été mis en place, permettant la réduction de la facture énergétique.

Le cours de l’action reste sur une performance annuelle de 23,6%, mais dans un faible volume de transactions (0,173 Mtnd).

 

 

 

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Un autre record d’actif net pour les OPCVM

Un autre excellent mois pour la gestion collective. À la fin du troisième trimestre, l’actif net des OPCVM s’est élevé à 9 177,2 Mtnd, une progression de 169,6 Mtnd par rapport à fin août 2025.

Depuis le début de l’année, l’évolution est de 2 172,8 Mtnd, un record sur une période de 9 mois. La progression provient de tous les types de véhicules de placement: 1 975,4 Mtnd des OPCVM obligataires, 193,0 Mtnd de ceux mixtes et 4,5 Mtnd de ceux actions.

Les épargnants sont plus que jamais convaincus qu’une baisse du taux directeur par la BCT finira par venir et qu’il faut se préparer pour qu’une telle décision n’affecte pas leurs revenus de placement. Contrairement aux comptes à terme, les OPCVM investis en fixed income continueront d’offrir des rendements attractifs. Même si les réinvestissements sont à plus faibles taux qu’il y a une année, les performances resteront encore meilleures que tout autre produit financier. 

Nous conseillons toujours une approche équilibrée entre les deux types de placements. Il ne s’agit pas d’un «ou» exclusif, mais d’un «et» complémentaire. Une stratégie financière équilibrée doit intégrer une base sécurisée avec une épargne bancaire négociée si possible, tout en offrant un potentiel de croissance avec la gestion collective. La nature du véhicule dépend du degré d’aversion au risque de l’investisseur. Nous recommandons d’ouvrir les états financiers des OPCVM pour avoir une meilleure idée sur les projections des rendements et choisir la meilleure pondération. Cela prendra quelque temps, mais pourra vous faire gagner de précieux points de rendement.

 

 

 

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Sotuver: l’entrée d’un partenaire stratégique est sur la bonne voie

Le Conseil du marché financier est habitué à suivre l’évolution des événements annoncés par les sociétés de la Cote dans leurs communiqués de presse. Cette fois, il s’est intéressé à l’état d’avancement du projet d’ouverture du capital annoncé par la Sotuver le 14 mars 2025 au profit d’un partenaire stratégique. Pour rappel, les actionnaires de référence de la société ont accepté une offre non engageante de la part d’un important producteur international d’emballage en verre pour l’acquisition d’un bloc d’actions représentant la moitié de la participation actuelle desdits actionnaires de référence, soit environ 41% du capital social. Le communiqué avait signalé qu’à titre indicatif, et sur la base des comptes provisoires 2024, le prix de l’action coupon attaché 2024 sur lequel se ferait l’opération serait, sous réserve des ajustements résultant des audits d’acquisition de 13,480 Tnd l’action.

La société a précisé que la phase des audits d’acquisition est clôturée, et les documents contractuels de la transaction ont été élaborés et sont en phase avancée de négociation. De plus, et conformément à la réglementation, le dossier a été soumis début septembre au ministère du Commerce et du Développement des exportations. Étant donné notamment les délais d’examen du Conseil de la concurrence, il est attendu une signature de la documentation contractuelle d’ici la fin de l’année 2025. La société a bien précisé qu’aucun document engageant n’a été signé entre les parties à ce jour.

Ce communiqué renforcera la confiance dans la conclusion de cette opération, qui offrira de grandes possibilités de développement sur les marchés étrangers. La Sotuver est intéressée par l’export, qui offre de meilleures marges et absorbe un grand volume. En Bourse, le titre affiche un rendement annuel de 12,93%. Le cours s’échange actuellement à un prix plus élevé que la valorisation proposée. Les investisseurs croient à une rapide création de valeur. De plus, il y aura probablement une offre publique d’achat dès la réalisation de la transaction sur le bloc d’actions. Les actionnaires de référence se joindront à l’acquéreur dans le cadre d’une telle opération, en se portant acquéreurs de 50% des actions à acheter. À suivre.

 

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