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Afrique : l’économie circulaire pourrait générer 546 milliards de dollars et 11 millions d’emplois d’ici 2030

La réunion annuelle de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (AAEC) a ouvert ses travaux, mardi, à Addis-Abeba, sous le thème “Alignement continental pour la transformation vers l’économie circulaire en Afrique”.

Organisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette rencontre rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des représentants de gouvernements africains, d’organisations régionales, des acteurs du secteur privé, des investisseurs ainsi que des partenaires régionaux et internationaux du développement.

Cette réunion vise à instaurer une approche continentale “cohésive” en matière d’économie circulaire en alignant et harmonisant les initiatives et politiques nationales déjà existantes mais souvent fragmentées, a déclaré Charles Nyandiga, responsable des affaires environnementales au PNUD, à l’ouverture des travaux.

Selon lui, cette fragmentation limite la capacité des pays africains à accéder à des marchés régionaux intégrés et à réaliser des économies d’échelle. Ce conclave, a-t-il dit, constitue une occasion privilégiée pour discuter des moyens à même de mobiliser les financements nécessaires et identifier les opportunités d’investissement afin d’accélérer la transition vers un modèle d’économie circulaire en Afrique.

Pour Bonmwa Fwangkwal, responsable de programme au sein de l’AAEC, cette rencontre favorisera la coopération Sud-Sud, permettant aux pays membres de partager leurs expériences, de mettre en avant des partenariats impactantes et de collaborer pour promouvoir des solutions d’économie circulaire à travers le continent.

Harmoniser les politiques avec le plan d’action continental pour l’économie circulaire 

Cette réunion, a-t-elle dit, entend harmoniser les politiques et les priorités nationales avec le Plan d’action continental pour l’économie circulaire (CEAP) pour 2024-2034, récemment lancé par la Commission de l’Union africain, avec pour objectif de transformer les économies africaines vers un modèle plus durable, en réduisant les déchets et en réutilisant les ressources.
Ce plan constitue une feuille de route continentale pour la promotion de solutions d’économie circulaire, en mettant l’accent sur l’importance de l’intégration régionale et de la collaboration multipartite.

Bonmwa Fwangkwal a appelé à une adhésion plus large des pays africains, y compris de la Tunisie, à l’Alliance, qui ne regroupe encore que 21 des 54 pays du continent.

Créée en 2016, lors du Forum économique mondial sur l’Afrique à Kigali (Rwanda), l’Alliance africaine pour l’économie circulaire est une coalition dirigée par les gouvernements africains, fondée par le Rwanda, le Nigéria et l’Afrique du Sud, avec un Secrétariat basé à la Banque africaine de développement (BAD). Sa mission est de stimuler la transformation du continent vers un modèle économique circulaire générateur de croissance, d’emplois et d’effets positifs sur l’environnement, en développant l’écosystème africain de la circularité et en exploitant les opportunités offertes par ce modèle de développement.

L’alliance a identifié cinq domaines prioritaires, appelés les « 5 Paris Gagnants », dans lesquels l’économie circulaire peut générer d’importants bénéfices économiques, sociaux et environnementaux, à savoir les systèmes alimentaires, les emballages, l’environnement bâti, la mode et le textile, ainsi que l’électronique.

Selon la BAD, la transition vers l’économie circulaire pourrait générer 546 milliards de dollars d’opportunités de marché et créer 11 millions d’emplois en Afrique d’ici 2030.

Le secteur de la gestion des déchets, quant à lui, représente à lui seul une opportunité de marché estimée à 21,7 milliards de dollars en 2024 sur le continent, selon Research and Markets, une société spécialisée dans les études et analyses de marché à l’échelle mondiale.

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Année scolaire 2025-2026 : voici le calendrier des devoirs de contrôle et de synthèse en Tunisie

Le ministère de l’éducation a publié, ce lundi, une circulaire comportant le calendrier du contrôle continu pour les collèges et les lycées publics et privés au titre de l’année scolaire 2025-2026.

Selon la circulaire, adressée aux directeurs régionaux, aux inspecteurs de l’enseignement de base et du secondaire, ainsi qu’aux directeurs d’établissements scolaires, le calendrier du contrôle continu vise à renforcer l’efficacité du système, à évaluer les acquis des élèves, à corriger les lacunes et à consolider les apprentissages, tout en assurant le principe d’équité et d’égalité des chances.

Ainsi les devoirs de contrôle du premier trimestre devront être réalisés et corrigés avant le 22 novembre 2025 tandis que les devoirs de synthèse sont prévus du 1er au 13 décembre 2025 (semaine avant bloquée du 1er au 06 et semaine bloquée du 08 au 13 décembre 2025).

Par ailleurs, les devoirs de contrôle du deuxième trimestre devront être réalisés et corrigés avant le 14 février 2026 tandis que les devoirs de synthèse auront lieu du 23 février au 07 mars 2026 (semaine avant bloquée du 23 au 28 février et semaine bloquée du 02 au 07 mars 2026).

Pour ce qui est du troisième trimestre, les élèves des 7e, 8e et 9e années de l’enseignement de base, ainsi que ceux des 1re, 2e et 3e années de l’enseignement secondaire passeront les devoirs de contrôle avant le 9 mai 2026 tandis que les devoirs de synthèse se dérouleront du 13 au 26 mai 2026 (semaine avant bloquée du 13 au 19 et semaine bloquée du 20 au 26 mai 2026.

Quant aux élèves de la 4e année de l’enseignement secondaire (baccalauréat), ils passeront les devoirs de contrôle avant le 2 mai 2026, tandis que les devoirs de synthèse se tiendront les 6, 7, 8, 11, 12 et 13 mai 2026.


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Afrique : un atelier à l’ONU pour renforcer les capacités des journalistes sur l’économie circulaire

Une dizaine de journalistes issus de différents pays africains dont la Tunisie participent, du 13 au 16 octobre, à un atelier de formation consacré à l’économie circulaire, organisé au siège des Nations unies, à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie.

L’objectif principal de cette formation est de renforcer les capacités des journalistes africains, afin qu’ils puissent couvrir de manière précise, attractive et constructive la transition du continent vers un modèle économique circulaire.

Au-delà du développement des compétences, l’atelier vise à valoriser les initiatives circulaires en Afrique, en montrant comment la circularité peut créer des emplois durables, renforcer la compétitivité des économies africaines et accroître leur résilience face aux défis climatiques.

Cette initiative est portée par le réseau international de journalistes africains spécialisés dans les questions environnementales, “Africa 21”, et mise en œuvre sur mandat de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (AAEC), dont le Secrétariat est basé au sein de la Banque africaine de développement (BAD). L’atelier bénéficie, également, du soutien de la Facilité pour l’économie circulaire de la BAD, et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

Amplifier la voix du continent sur l’économie circulaire 

Lors de l’ouverture de l’atelier, lundi, Bonmwa Fwangkwal, responsable de programme au sein de l’AAEC a souligné que la formation ambitionne de fournir aux participants des outils d’analyse et des cadres narratifs leur permettant de produire des récits centrés sur l’humain, tout en vulgarisant les opportunités offertes par l’économie circulaire auprès des décideurs, des investisseurs et du grand public.

De son côté, Charles Akol, responsable des affaires environnementales à la CEA, a appelé les journalistes à amplifier la voix du continent africain dans les débats mondiaux sur la circularité, en valorisant ses expériences et en reliant les réussites nationales aux priorités continentales.

Il les a également encouragés à placer l’économie circulaire au cœur du débat public et des politiques, afin de mobiliser le soutien des décideurs, des entreprises et des communautés.

À cet égard, il les a appelé à simplifier les concepts techniques et la terminologie liés à la circularité, pour les rendre accessibles à des publics divers.

Cet atelier se tient en marge des Assemblées générales de l’AAEC, qui réuniront, du 14 au 16 octobre à Addis-Abeba, institutions et partenaires autour d’une ambition commune : faire de l’économie circulaire un pilier de la future trajectoire de croissance de l’Afrique.

Créée en 2016 lors du Forum économique mondial, l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (AAEC) est une coalition dirigée par les gouvernements africains.

Comptant 21 pays membres, elle a mission est de stimuler la transformation du continent vers une économie circulaire génératrice de croissance, d’emplois et d’effets positifs sur l’environnement, en développant l’écosystème africain de la circularité et en tirant parti des opportunités offertes par ce modèle de développement.

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Tunisie : la FAO organise un atelier pour valoriser les boues résiduaires en agriculture durable

Les boues résiduaires, qui représentent à la fois un défi environnemental en raison des risques liés à leur stockage et à leur gestion et une opportunité majeure pour l’agriculture et l’économie circulaire, ont été au cœur d’un atelier national, organisé, lundi, par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Tunis.

La Tunisie qui face à une augmentation continue des boues résiduaires issues des stations d’épuration, intensifie ses efforts pour une gestion durable de ses ressources en eau et pour le développement d’une agriculture plus résiliente. Elle avance vers une valorisation durable des boues résiduaires, selon la FAO.

La valorisation de ces boues permettra d’améliorer la fertilité des sols, de réduire la dépendance aux engrais chimiques et de générer des retombées économiques durables pour les agriculteurs et les filières locales. Elle contribue également à renforcer la durabilité du secteur agricole, à accroître la résilience face aux changements climatiques et à promouvoir une gestion plus efficace et sécurisée des ressources en eau.

Des représentants de plusieurs institutions et organisations nationales et internationales et des structures relevant des ministères de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et de l’Environnement, ont pris part à l’atelier de la FAO.

Des responsables représentant les structures de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de la Santé et des représentants des agriculteurs (UTAP, GDA Sidi Amor – Borj Touil) ont aussi assisté à l’évènement.

L’objectif est d’identifier des pistes pour le développement de projets durables et sécurisés, tout en mettant en avant des solutions concertées et multi-acteurs pour optimiser la gestion et la valorisation des boues résiduaires en Tunisie.

“L’ensemble de ces acteurs ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération et à promouvoir des solutions concertées pour une valorisation durable des boues résiduaires, au service d’une agriculture plus résiliente et d’un environnement plus sain”, lit-on dans un communiqué de l’organisation onusienne.

En Tunisie, loi relative à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et aliments pour animaux et le Décret n°2007-13 du 3 janvier 2007 fixent les conditions et les modalités de gestion des boues issues des ouvrages de traitement des eaux usées dans le domaine agricole. Ces boues doivent faire l’objet de mesures sanitaires appliquées aux eaux usées traités et réutilisées en agriculture. En 2023, toutes les analyses effectuées sur 13 échantillons de boues et 17 échantillons de sols, se sont avérées conformes à la norme en vigueur NT 106.20 relative aux matières fertilisantes, spécifiquement les boues issues du traitement des eaux usées urbaines.

Des projets de valorisation des boues ont été déjà réalisés en Tunisie, dont un projet de mise en place d’une installation de séchage solaire des boues pour une capacité de 150 000 m3 en vue de leur valorisation énergétique au profit des cimentiers.

Un autres projet baptisé “TRESOR” (Traitement des eaux usées et des boues résiduaires par filtres plantés et usage agricole durable), coordonné par l’INGREF et financé par la Coopération Transfrontalière IEV Italie Tunisie, a été mis en place durant la période 2019-2022. Son objectif est de réutiliser des eaux usées à travers un traitement naturel par filtres plantés pour permettre un usage agricole des effluents traités et l’utilisation des boues en agriculture.

Le projet a promu l’utilisation de solutions basées sur la nature (SBN) pour traiter les eaux usées et les boues d’épuration, favorisant une approche moins restrictive pour l’usage agricole.

Un autres projet a été également mis en place, celui de l’Évaluation de la Viabilité de l’Utilisation des Eaux Usées Traitées Salées et des Boues Résiduaires pour l’Irrigation des Agrumes sous Climat Méditerranéen Semi-Aride du Cap
Bon (EVITAR).

Ce projet porté par l’INGREF et financé par l’IRESA (2020-2024), vise à évaluer les risques environnementaux et sanitaires associés à l’irrigation des agrumes avec des eaux usées traitées (EUT) et l’utilisation de boues résiduaires en fustigation, une technique agricole qui combine la fertilisation et l’irrigation, consistant à injecter des engrais solubles dans l’eau d’irrigation.

 

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WhiteCycle à Pollutec : vers une économie circulaire du textile technique en Europe

Lors de la première journée du salon Pollutec, rendez-vous incontournable dédié aux solutions environnementales et aux innovations industrielles, Clémentine Devarenne, ingénieure chimiste, chargée de Projets & Innovation chez Axelera, a présenté le projet WhiteCycle. Une initiative européenne ambitieuse visant à transformer les déchets textiles complexes en nouvelles matières premières recyclées.

Clémentine Devarenne, partenaire du projet WhiteCycle, a présenté cette initiative dans le cadre du salon Pollutec. Il est financé par la Commission européenne. 

Elle rappelle, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, que ce projet, lancé en 2023 et prévu jusqu’en 2027, réunit 13 partenaires européens. Son objectif est de mettre en place une chaîne de valeur complète pour le recyclage des textiles complexes jusque-là incinérés ou enfouis.

Elle précise dans ce contexte que WhiteCycle s’intéresse notamment aux textiles techniques utilisés pour des applications spécifiques, comme les tuyaux, les pneus, les vestes de ski ou les doudounes. L’enjeu est de transformer ces déchets en polymères afin de produire à nouveau du textile, dans une logique d’économie circulaire visant à réduire le gaspillage et à préserver les ressources naturelles.

L’ambition du projet est de démontrer que toutes les étapes – du tri à la production de fil recyclé – peuvent être réalisées en Europe à grande échelle, ouvrant la voie à une future industrialisation du procédé. Si le projet est pour l’instant centré sur le marché européen, il pourrait, à terme, être adapté à d’autres régions comme l’Afrique ou l’Asie.

Clémentine Devarenne souligne la dynamique positive en Europe autour de l’économie circulaire, portée par des financements de la Commission européenne. Et ce, même si situer le continent en avance ou en retard reste difficile du fait de la diversité des thématiques.

À Pollutec, l’équipe présente les avancées du projet, avec des résultats de plus en plus nombreux à partager. Plus qu’une recherche de contrats, la participation au salon vise à faire connaître WhiteCycle, diffuser ses résultats et inspirer d’autres initiatives similaires dans le domaine du recyclage et de l’économie circulaire.

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