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Stratégie 2026/2030 – Education : Noureddine Nouri dévoile le futur de l’école tunisienne

Mardi 14 octobre 2025, Noureddine Nouri, ministre de l’Education, a dévoilé, lors d’une séance plénière organisée en présence du président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali, les grandes lignes du nouveau plan stratégique de son ministère pour la période 2026-2030.

Tout d’abord, il a indiqué que le document a été finalisé afin de constituer une « référence nationale globale » qui redéfinirait l’avenir de l’école tunisienne sur des bases scientifiques et participatives.

M. Nouri a expliqué que ce plan s’inscrit dans le contexte de « défis structurels » auxquels le système éducatif reste confronté. Et ce, malgré les progrès réalisés en matière de gratuité de l’enseignement et d’augmentation des taux de scolarisation. Il estime que la détérioration de la qualité de l’enseignement, la persistance des disparités régionales et l’augmentation des taux d’abandon scolaire constituent des motivations principales pour une réforme radicale. Laquelle anticipe l’avenir et redonne à l’école son rôle dans la formation des générations futures.

En outre, le ministre a souligné que le plan stratégique a été élaboré selon une approche garantissant la participation des différents acteurs des conseils locaux et régionaux et des directions centrales. Et ce, conformément aux orientations du plan de développement national 2026-2030.

Il a indiqué que les étapes de l’élaboration du plan ont consisté à évaluer les réalisations de la période précédente (2021-2025), à identifier les problèmes structurels et à anticiper les changements éducatifs et technologiques à venir. Puis à formuler la vision, les priorités et les principaux programmes. Les conseils locaux et régionaux ont proposé des projets éducatifs répondant aux besoins des citoyens, reflétant ainsi, selon ses dires, « l’orientation sociale de l’État et sa volonté de parvenir à l’équité régionale ».

Le ministre de l’Éducation a indiqué que le ministère avait reçu 419 projets éducatifs répartis entre les créations, les extensions, les travaux d’entretien et de réaménagement, dont 5 projets achevés et 51 en cours de réalisation, tandis que 177 projets ont été inscrits au budget de l’année 2026 et 186 ont été programmés pour une période ultérieure.

Il a révélé à cet égard les cinq principaux objectifs du plan, à savoir :

  • Réaliser une amélioration qualitative de l’éducation;
  • Renforcer l’innovation;
  • Consolider l’équité et l’égalité des chances entre les différentes catégories et parties prenantes;
  • Développer les performances de l’administration éducative;
  • Et améliorer la gouvernance.

Tout en soulignant que la réalisation de ces objectifs repose sur quatre piliers fondamentaux, qui sont : des établissements éducatifs attractifs et sûrs; des programmes éducatifs renouvelés; des ressources humaines qualifiées; et une administration éducative bien organisée.

Avec TAP

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ONU-Habitat, BTE et FTED lancent une initiative verte pour Kerkennah

Un protocole d’accord a été signé, le lundi 13 octobre 2025, entre le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) Tunisie, la Fédération Tunisienne de l’Environnement et du Développement (FTED) et la Banque de Tunisie et des Emirats (BTE). Et ce, dans l’objectif de promouvoir un développement urbain local durable, résilient et inclusif à travers l’innovation sociale et la valorisation du capital naturel, culturel et humain de l’archipel de Kerkennah.

Ce partenariat est le fruit d’une collaboration initiée dans le cadre du projet Résilience climatique et inclusion à Kerkennah, intitulé SOUMOUD, et mis en œuvre par ONU-Habitat Tunisie avec le soutien de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID).

 

Lire aussi : Un mémorandum d’entente sera signé, mardi 31 octobre, entre ONU- Habitat et la municipalité de Tunis

 

L’initiative vise à renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique, à travers des actions concrètes basées sur la nature et co-construites avec les habitants. La signature du protocole d’accord marque une étape structurante, en réunissant des partenaires publics, privés et associatifs engagés dans le développement urbain durable du territoire, dans le cadre de la mise en œuvre de l’ODD 11 pour la Tunisie.

L’archipel de Kerkennah constitue une zone sensible et un « hotspot », non seulement en Tunisie mais également dans toute la région de la Méditerranée. Il fait partie des zones les plus affectées par les impacts des changements climatiques. Cet archipel, riche par ses caractéristiques naturelles variées et sa biodiversité terrestre et marine, subit aujourd’hui d’importantes et graves perturbations climatiques susceptibles de menacer ces atouts précieux. Cette situation se répercute négativement sur la vie des habitants, tant sur le plan économique que social.

Création de synergies

Il devient dès lors indispensable pour tous les acteurs locaux, en particulier les résidents de l’île, d’adopter de nouveaux comportements tenant compte de ces risques émergents, afin de renforcer l’adaptation et la résilience face aux changements climatiques. L’appui et l’assistance de l’ONU-HABITAT Tunisie et de la BTE pour soutenir l’initiative de la FTED entrent dans ce cadre.

L’approche adoptée repose sur la création de synergies entre les acteurs locaux, les institutions publiques, la société civile et le secteur privé, avec une attention particulière portée à l’inclusion des groupes les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les personnes migrantes et les pêcheurs traditionnels. Ensemble, les partenaires ambitionnent de faire de Kerkennah un laboratoire d’innovation territoriale, capable d’inspirer d’autres villes et îles de la Méditerranée.

ONU-Habitat œuvre à promouvoir des villes et des communautés durables, inclusives et résilientes. En Tunisie, ONU-Habitat accompagne les acteurs nationaux et locaux dans la planification urbaine, la gestion des risques climatiques et la promotion de l’inclusion sociale. À travers le projet SOUMOUD, l’organisation soutient la municipalité de Kerkennah dans la mise en œuvre de solutions durables adaptées aux spécificités locales, tout en veillant à ce qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte.

La BTE, par sa participation à cet accord, affirme sa volonté d’intégrer la finance responsable et verte dans son modèle économique, en appuyant les initiatives locales génératrices d’impact positif sur les plans social, économique et environnemental. Son implication illustre le rôle essentiel du secteur privé dans la transition écologique et dans la dynamisation des territoires.

La FTED est un réseau associatif national œuvrant pour la préservation de l’environnement et la promotion du développement durable en harmonie avec les droits humains et les conventions internationales. Elle promeut la coopération entre les associations environnementales, renforce leurs capacités à travers une approche participative, et encourage une meilleure intégration des questions environnementales dans les politiques publiques.

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Tunisie – 400 MDT mobilisés pour la réhabilitation des écoles 

Le ministère de l’Éducation a mobilisé une enveloppe de 400 millions de dinars (MD) pour la réhabilitation des établissements scolaires, écoles et autres, et l’amélioration de leurs infrastructures. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, lors de la séance plénière se tenant mardi 14 octobre, en présence du président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali.

Noureddine Nouri a précisé que ces crédits ont été mobilisés pour la réalisation de projets de construction, d’entretien et d’équipement des écoles, dans différentes régions. Et ce, dans le but d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’assurer la sécurité des élèves.

Dans le détail, il s’agit de la création de 17 nouveaux établissements (huit écoles primaires, sept collèges et un lycée). Ainsi que la construction de 66 espaces préparatoires et la réhabilitation de 325 établissements scolaires. Sans oublier l’installation de 71 salles de classe préfabriquées et la construction de 106 nouvelles clôtures jusqu’à la fin du mois de septembre dernier.

Mais ce n’est pas tout puisque des systèmes de surveillance numérique ont également été installés dans 500 établissements. L’objectif étant de renforcer la sécurité au sein des écoles.

Le ministre a indiqué que le programme spécifique d’interventions d’urgence lancé en mai 2025 avait atteint un stade avancé. Avec 134 interventions effectives sur le terrain dans 20 délégations régionales, dont 106 interventions de démolition et de reconstruction de clôtures pour un coût de 10,7 millions de dinars. Tandis que 300 interventions sont en cours de finalisation et 129 en cours d’appel d’offres estimés à un montant de 13 millions de dinars. Auxquelles s’ajoutent 72 interventions en cours d’étude estimées à 8 millions de dinars.

Collaboration avec le ministère du Transport

Par ailleurs, le ministre a mentionné la poursuite du partenariat avec le ministère du Transport. Et ce, pour fournir des bus scolaires, surtout dans les zones rurales. En plus de la numérisation des services de transport et du suivi de l’approvisionnement en eau potable dans tous les établissements scolaires.

En ce qui concerne les équipements, M. Nouri a indiqué que le département a fourni à tous les collèges et lycées des laboratoires informatiques mobiles et sophistiqués. Ils comprennent 2 260 laboratoires, 29 380 ordinateurs et 2 260 projecteurs; ainsi que 17 550 ordinateurs de bureau, 4 600 photocopieurs et 4 500 projecteurs numériques supplémentaires. En outre, 85 000 tables doubles ont été achetées pour équiper plus de 700 salles de classe et 1 500 nouveaux laboratoires pédagogiques pour les écoles primaires.

Régularisation de 24 000 professeurs suppléants

Sur le plan social, M. Nouri a annoncé la régularisation de la situation d’environ 24 000 professeurs suppléants, agents d’encadrement scolaire et des assistants de laboratoires. Et ce, dans le cadre de la décision présidentielle visant à mettre fin à la précarité de l’emploi.

Le ministre a estimé que la rentrée scolaire de cette année a été réussie et calme malgré les défis. Les établissements d’enseignement ayant accueilli 2 625 434 élèves répartis entre les cycles : préparatoire (61 000); primaire (1 161 638); collège (570 655); et lycée (532 150). Tous encadrés par près de 160 000 enseignants dans 6 164 établissements scolaires.

Enfin, il souligne que ces chiffres reflètent un véritable changement dans l’approche de l’État en matière d’investissement dans l’éducation. Grâce à la construction d’écoles modernes et sûres, qui incarnent le principe de l’égalité des chances et répondent aux aspirations des générations futures.

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Madagascar : le président dissout l’Assemblée nationale au moment où celle-ci s’apprêtait à le destituer 

Andry Rajoelina, le président malgache, vient d’opérer une contre-offensive politico-juridique; et ce, en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale. C’est ce qu’il ressort d’un poste publié sur la page Facebook de la République de Madagascar, mardi 14 octobre 2025.

Il s’agit d’un décret « portant dissolution de l’Assemblée nationale » de Madagascar. Alors que les parlementaires se réunissaient pour entamer le processus de destitution d’Andry Rajoelina pour abandon de poste, lit-on sur le site de RFI.

Le chef de l’État de la grande île, rappelons-le, avait écarté lundi 13 octobre toute démission. Tout en appelant à « respecter la Constitution », ajoute la radio française.

« En actant la dissolution de l’Assemblée nationale, Andry Rajoelina coupe totalement l’herbe sous le pied aux députés qui étaient en train d’entamer la procédure de sa destitution. Ce choix s’impose pour rétablir l’ordre au sein de notre Nation et renforcer la démocratie », poursuit la même source.

A cet égard, notons que tout a commencé avec des manifestations ce qu’on a appelé la « Gen Z », d’abord à Tana la capitale, puis dans plusieurs provinces du pays. En réponse à ces mouvements, Andry Rajoelina a dans un premier temps renvoyé le Premier ministre et le gouvernement. Mais cela n’a pas suffit à calmer la situation. Ensuite, il a nommé un nouveau PM et procédé à plusieurs autres nominations au sein des services sécuritaires, comme la gendarmerie, la police et l’armée.

Aux dernières, nous apprenons que l’Assemblée a effectivement destitué le président Andry Rajoelina

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Impact sur l’emploi en Afrique : la nouvelle stratégie de la BM

La Banque mondiale revoit sa stratégie en Afrique. Désormais, l’impact sur l’emploi devient un critère central dans l’évaluation de ses projets. Qu’il s’agisse de santé, d’éducation, d’énergie ou de numérique, tous les programmes seront jugés à l’aune de leur capacité à créer des emplois durables et améliorer les moyens de subsistance.

Il s’agit là sans d’un important changement de paradigme mis en lumière dans un article récent de l’institution de Bretton Woods, qui s’appuie sur cinq études de cas en Zambie, Maroc, Madagascar, Côte d’Ivoire et Guinée-Bissau.

Objectif : démontrer, preuves à l’appui, que des réformes ciblées peuvent produire des résultats rapides et tangibles.

Zambie : des subventions qui changent des vies

En Zambie, par exemple, des programmes combinant transferts monétaires, formations professionnelles et mentorat ont permis une réduction de 30 % de l’extrême pauvreté parmi les femmes rurales, et une hausse spectaculaire de 80 % des revenus des micro-entreprises.

Résultat : une amélioration directe de l’autonomie économique et une montée en puissance de l’entrepreneuriat féminin, selon la BM.

Maroc : la santé comme levier d’emploi

Le Maroc, lui, transforme sa réforme de la couverture santé universelle en moteur d’emploi. En effet, en plus d’améliorer l’accès aux soins, la nouvelle gouvernance du secteur a généré de nouveaux postes pour les professionnels de santé et dynamisé l’investissement privé. Le pays illustre ainsi comment une politique sociale peut devenir un pilier économique, se félicite la Banque mondiale.

Madagascar : rigueur budgétaire et croissance inclusive

À Madagascar, la maîtrise de la dette publique a libéré des ressources pour des investissements dans les infrastructures, créant des milliers d’emplois dans le BTP et les services associés. La Banque mondiale y voit un exemple de bonne gestion macroéconomique tournée vers le développement inclusif. Cependant, ces investissements ne semblent pas avoir produit de bons résultats, comme le démontrent du reste les manifestations des jeunes et moins jeunes – la Gen Z – de la grande île.

Côte d’Ivoire : l’énergie comme accélérateur économique

Grâce au soutien de l’IFC (SFI en français) et de la MIGA, la Côte d’Ivoire a étendu son réseau électrique, générant à la fois des emplois directs dans la construction et des effets multiplicateurs sur l’ensemble de l’économie. L’accès fiable à l’électricité ouvre de nouvelles perspectives aux PME, aux ménages et à l’économie numérique.

Guinée-Bissau : le numérique comme outil d’inclusion

Enfin, en Guinée-Bissau, les investissements dans le numérique ont permis de tripler le taux de pénétration en quatre ans. Résultat : un essor de la finance mobile, di e-commerce et des emplois numériques, notamment dans les zones rurales jusque-là isolées.

Un tableau de bord pour responsabiliser tous les acteurs

Au cœur de cette nouvelle approche, le tableau de bord 2025 de la Banque mondiale mesure l’impact réel des projets sur l’emploi. L’institution de Bretton Woods ne veut plus seulement compter les emplois créés, mais s’assurer qu’ils soient décents, durables et inclusifs.

Pour les gouvernements africains, cela signifie prioriser les réformes structurelles (fiscales, éducatives, réglementaires). Pour le secteur privé, cela ouvre de nouvelles opportunités d’investissement, notamment dans l’économie verte et digitale. Pour les citoyens, enfin, cela doit se traduire par des améliorations concrètes de leur quotidien.

Un appel à l’action collective

La Banque mondiale le souligne : les réussites existent, mais restent fragmentaires. Les défis sont colossaux – inégalités persistantes, enfants sans compétences de base, recettes fiscales faibles dans une majorité de pays. Mais les solutions sont connues et les outils existent.

Le mot d’ordre est clair : chaque politique, chaque investissement, chaque réforme doit désormais répondre à une seule question essentielle : « Comment cela améliore-t-il les moyens de subsistance des populations ? »

Comme le résume Ajay Banga, président de la Banque mondiale : « Le travail n’est pas fait tant qu’il n’y a pas d’emplois ».

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Le nouveau décret-loi sur les transferts étudiants tunisiens à l’étranger entre en vigueur

Le décret-loi encadrant les transferts en devises pour les études et stages à l’étranger a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT) le 10 octobre 2025, actant son entrée en vigueur immédiate. Cette réforme vise à assouplir les démarches pour les étudiants tout en renforçant le contrôle des flux financiers sortants.

Le nouveau texte relève plusieurs plafonds : les frais d’installation passent de 4 000 à 6 000 dinars par an, et l’allocation de séjour est désormais fixée à 4 000 dinars par mois. Les frais de scolarité restent transférables sur présentation de justificatifs.

Le décret-loi élargit également le champ d’application aux stages académiques à l’étranger, jusqu’ici soumis à des autorisations particulières. Les transferts pourront s’effectuer via virement, chèque, carte internationale ou systèmes cash-to-cash agréés.

Autre nouveauté : les documents provisoires seront acceptés de manière transitoire, à condition d’être régularisés dans un délai de trois mois. En cas de refus de visa ou d’abandon d’études, les montants transférés devront être récupérés dans les 15 jours et rapatriés en dinars dans les 60 jours.

Un rôle renforcé pour les banques et bureaux de change

Les établissements bancaires, financiers et bureaux de change agréés deviennent des acteurs clés de ce dispositif. Ils auront pour mission de vérifier les pièces justificatives, faire respecter les plafonds, surveiller les dépassements et déclarer chaque mois les opérations à la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Selon plusieurs observateurs, la réussite de la réforme dépendra largement de la coordination entre les institutions financières et les autorités de régulation.

Entre souplesse et rigueur budgétaire

Le gouvernement cherche, à travers ce texte, à concilier facilitation de la mobilité étudiante et maîtrise des sorties de devises, dans un contexte économique où les réserves en devises restent sous pression.

La réforme a été globalement bien accueillie par les étudiants, les banques et les agences de transfert, qui saluent une démarche plus claire et adaptée aux réalités actuelles. Mais tous s’accordent sur un point : la mise en œuvre concrète devra être rapide et efficace pour tenir ses promesses.

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Guinée, locomotive d’une croissance robuste africaine entre 2025 et 2027

Malgré un contexte économique mondial incertain, l’Afrique subsaharienne montre des signes de résilience impressionnants. Selon les dernières projections de la Banque mondiale, publiées dans le rapport Africa’s Pulse, la région devrait enregistrer une croissance économique accélérée au cours des prochaines années, avec une moyenne annuelle de 4,4 % pour 2026-2027, contre 3,5 % en 2024 et 3,8 % en 2025.

Toujours selon le rapport de la BM, ce sont particulièrement neuf pays africains qui se distinguent. Ils devraient afficher des taux de croissance supérieurs à 6 % chaque année, entre 2025 et 2027. Ce groupe dynamique inclut notamment la Guinée, l’Éthiopie, le Rwanda, le Bénin, l’Ouganda, Djibouti, le Niger, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire.

Grâce au projet Simandou, la Guinée sera la locomotive continentale

C’est la Guinée qui mènera la croissance africaine, portée par le gigantesque projet minier de Simandou. Ce projet, attendu depuis plus de 30 ans, propulsera le PIB guinéen à 7,5 % en 2025, 9,3 % en 2026, et jusqu’à 11,6 % en 2027. Et ce, grâce à l’exploitation de l’un des plus riches gisements de minerai de fer au monde. En effet, le site abrite plus de 8 milliards de tonnes de réserves à haute teneur. Avec un investissement de 21,5 milliards de dollars mobilisé par un consortium international (Rio Tinto, Chinalco, Baowu, Honqiao…).

L’infrastructure associée – dont un chemin de fer de 600 km et un port en eau profonde – permettra à la Guinée de devenir le premier producteur de fer en Afrique d’ici 2027, devant l’Afrique du Sud. À l’horizon 2030, le FMI anticipe une hausse du PIB guinéen de 26 % grâce à ce projet.

Les autres moteurs de croissance : diversification et investissements stratégiques

Éthiopie : l’économie du deuxième pays le plus peuplé du continent devrait croître à un rythme soutenu (7,2 % en 2025 ; 7,1 % en 2026 ; 7,7 % en 2027), grâce à l’agriculture, aux services, aux industries et au lancement du plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Rwanda : connu pour sa stabilité économique, le pays devrait poursuivre sa trajectoire ascendante avec une croissance autour de 7,4 % par an. Les secteurs des services, du numérique et du tourisme sont les principaux moteurs, malgré des fragilités liées à l’enclavement et aux chocs climatiques.

Bénin : avec des croissances de 7,3 % en 2025, puis 7 % les deux années suivantes, le Bénin tire parti de l’agriculture, de la transformation industrielle et de l’activité portuaire de Cotonou. L’inflation y reste maîtrisée, à environ 2 %, en dessous des standards régionaux.

Ouganda et Niger : ces pays profitent d’investissements dans le secteur des hydrocarbures, dopant leurs perspectives économiques.

Tanzanie et Côte d’Ivoire : ces deux économies continueront à bénéficier de leurs ressources naturelles (mines, agriculture) et d’un secteur des services en croissance.

Djibouti : grâce à sa position stratégique et au développement de ses infrastructures portuaires et logistiques, le pays maintiendra une croissance élevée.

Facteurs clés de la croissance et défis persistants

La Banque mondiale indique que la croissance africaine est portée par plusieurs facteurs favorables, dont l’amélioration des termes de l’échange, l’appréciation de certaines monnaies locales, le recul de l’inflation dans de nombreux pays, ou l’assouplissement des politiques monétaires, stimulant la consommation et l’investissement.

Toutefois, d’importantes incertitudes subsistent, telles que la vulnérabilité des finances publiques, l’impact des droits de douane américains, les chocs climatiques et défis logistiques dans certaines régions enclavées.

Le rapport de l’Institution de Betton Woods conclut en soulignant que l’Afrique subsaharienne s’impose comme l’une des régions les plus dynamiques du monde; malgré un environnement international instable. La combinaison de projets structurants, d’une diversification économique accrue et de politiques macroéconomiques plus efficaces pourrait transformer durablement les trajectoires de développement de nombreux pays du continent d’ici 2027.

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Le prix Nobel d’Economie attribué à un Français et deux Nord-américains

Le Français Philippe Aghion et les deux chercheurs nord-américains, Joel Mokyr et Peter Howitt, ont été récompensés du prix Nobel d’Economie 2025. Et ce, pour avoir expliqué « la croissance économique tirée par l’innovation ».

Le prix Nobel a été rendu public ce lundi 13 octobre par l’Académie des sciences à Stockholm (Suède).

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COTUNACE : 40 ans et toujours débout et fière !

Il y a 40 ans était créée la Compagnie tunisienne pour l’assurance du commerce extérieur (COTUNACE). À l’occasion de cet anniversaire, le management de la compagnie, avec à sa tête Nebgha Enneifer Driss, sa PDG, va célébrer ce moment historique; et ce, le vendredi 24 octobre 2025, à l’hôtel Four Seasons, à Gammarth.

Il s’agit d’une commémoration symbolique. Car ce sont surtout « quarante années de confiance et d’excellence au service de nos assurés et partenaires » de la compagnie COTUNACE, souligne Mme Enneifer.

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France : voici la liste du gouvernement Lecornu II

Il y a quelques minutes, le site franceinfo.fr a publié la liste du nouveau gouvernement Sébastien Lecornu.  Comme ont laissé entendre certains médias au cours de la journée de ce dimanche 12 octobre, plusieurs personnalités de la société civile et de la haute fonction publique font leur entrée au gouvernement. A commencer par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, nommé ministre de l’Intérieur, l’ancien patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou, au ministère du Travail, ou bien Monique Barbut, ancienne présidente du WWF, qui est chargée de la Transition écologique.

A noter au passage que les passations de pouvoir, prévues lundi, auront lieu sans la presse et sans discours, a précisé l’Elysée. Un premier Conseil des ministres aura lieu mardi à 10 heures.

« Le temps pressait pour composer une équipe gouvernementale, alors que le chef de l’Etat s’envole dans la nuit de dimanche à lundi pour l’Egypte. Le nouvel exécutif devra s’attaquer immédiatement à la construction d’un budget 2026 pour la France », écrit franceinfo.fr.

Voici la composition du gouvernement, dans l’ordre protocolaire:

Sébastien Lecornu, Premier ministre

Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur

Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens Combattants

Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail et des Solidarités

Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature

Gérald Darmanin, garde des Sceaux, ministre de la Justice

Roland Lescure, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique

Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat

Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire

Edouard Geffray, ministre de l’Education nationale

Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères

Rachida Dati, ministre de la Culture

Stéphanie Rist, ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées

Naïma Moutchou, ministre des Outre-mer

Françoise Gatel, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation

Amélie de Montchalin, ministre de l’Action et des Comptes publics

Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace

Marina Ferrari, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative

Philippe Tabarot, ministre des Transports

Vincent Jeanbrun, ministre de la Ville et du Logement

Ministres délégués auprès du Premier ministre :

Laurent Panifous, chargé des Relations avec le Parlement

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations

Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur :

Marie-Pierre Vedrenne 

Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et des Anciens Combattants :

Alice Rufo

Ministres délégués auprès de la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature :

Catherine Chabaud, chargée de la Mer et de la Pêche

Mathieu Lefevre, chargé de la Transition écologique

Ministres délégués auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique :

Sébastien Martin, chargé de l’Industrie

Anne Le Hénanff, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique

Ministres délégués auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

Benjamin Haddad, chargé de l’Europe

Nicolas Forissier, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité

Eléonore Caroit, chargée de la Francophonie, des Partenariats internationaux et des Français de l’étranger

Ministre déléguée auprès de la ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées :

Charlotte Parmentier-Lecocq, chargée de l’Autonomie et des Personnes handicapées

Ministre délégué auprès de la ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation :

Michel Fournier, chargé de la Ruralité

Ministre délégué auprès de la ministre de l’Action et des Comptes publics :

David Amiel, chargé de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat.

 

Question à 44 milliards d’euros : ce gouvernement passera-t-il l’épreuve de l’Assemblée nationale? Rien n’est moins sûr. Mais qui sait.

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Mondialisation en crise : dettes, divisions commerciales et choc numérique

Rebeca Grynspan donnera une conférence de presse lundi 13 octobre, forcement très attendue, sur « la fragmentation du commerce mondial, le poids de la dette et les mutations numériques », et ce à l’occasion de la réunion des leaders économiques mondiaux à Genève.

Cette conférence de presse en direct sur le lien suivant : Conférence de presse avant la 16e session de la conférence sur le commerce et le développement- UN Web TV

Alors que l’économie mondiale connaît des changements tectoniques dans les domaines du commerce, de la finance et de la technologie, lit-on sur le site de la Cnuced, les dirigeants mondiaux de l’économie et du développement se réuniront à Genève ce mois-ci pour définir la voie à suivre face à l’incertitude et à la fragmentation croissantes.

À l’approche de la 16e session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED16), la secrétaire générale, Rebeca Grynspan, informera les journalistes sur la manière dont les pays peuvent faire face à une dette record, aux perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, à la volatilité des flux d’investissement et à l’accélération de la transformation numérique, explique l’organisme onusien.

Lire aussi : CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable

Organisée par la Suisse, la CNUCED 16 (du 20 au 23 octobre, Genève, Palais des Nations) réunira des ministres en charge du Commerce et des Finances, des dirigeants d’organisations internationales, des lauréats du prix Nobel et des économistes de renom afin d’explorer les moyens de rendre l’économie mondiale plus prévisible, plus inclusive et plus durable.

« Le développement n’est pas un luxe, c’est une nécessité », déclare Mme Grynspan. « Nous devons rétablir la confiance dans une économie qui fonctionne pour tous ».

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Campagne 2025-2026 : forte hausse des quantités de semences sélectionnées

Les quantités de semences sélectionnées collectées au titre  de la saison 2025-2026, ont enregistré une hausse remarquable par rapport à la saison précédente, pour atteindre environ 702 000 quintaux, selon un rapport sur l’évaluation de la campagne céréalière 2024-2025 et les préparatifs pour la campagne 2025-2026, publié par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

 Cette augmentation reflète les efforts déployés par tous les intervenants dans le système de production locale de semences de haute qualité, ajoute Onagri.

La production des semences pures est  estimée à 515 mille quintaux, contre 261 mille quintaux, au cours de la campagne précédente, soit une augmentation de 97,3 %.

En contrepartie, les besoins en semences pure s’élèvent à 573 000 quintaux et les besoins en orge à 127 000 quintaux.

Dans le cadre des préparatifs pour la campagne céréalière 2025-2026, et en tenant compte de la récurrence des saisons de sécheresse, des mesures importantes ont été prises afin de permettre aux agriculteurs d’acquérir les équipements de production.

Les prix des engrais chimiques de base ont été maintenus, conformément à ce qui a été décidé lors du conseil ministériel restreint du 20 mai 2025.

 Pour les superficies programmées pour la campagne céréalière 2025-2026, elles sont estimées à environ 1,145 million d’hectares. Ces superficies sont reparties entre les gouvernorats du nord-ouest avec 853 mille hectares et les gouvernorats du Centre et du Sud avec 291 mille hectares.

Les superficies consacrées  aux céréales programmées pour la saison 2025-2026, sont estimées à 77 mille hectares contre 80 mille hectares, au cours de la campagne précédente.

Pour le programme d’engrais pour la saison 2025-2026, il comporte une quantité totale de 289 mille tonnes d’engrais chimiques de base.

Le Groupe Chimique Tunisien s’est engagé à produire 150 000 tonnes d’ammonitrate à l’usine de Gabès, pendant la saison de distribution des engrais, et une quantité d’au moins 70 mille tonnes d’ammonitrate sera importée.

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L’Afrique, champion du commerce mondial

10 % de croissance commerciale sur un an. 8 % de hausse du commerce intra-régional au premier semestre 2025. Ce sont là des chiffres révélés par la CNUCED, qui contrastent bien évidemment avec « la stagnation des économies développées et confirment le rôle moteur des échanges Sud-Sud ».

Pour la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), l’Afrique « démontre ainsi sa capacité à transformer l’intégration régionale en levier de prospérité; malgré les turbulences du commerce international », comme le rapporte afrik.com.

Dans son rapport publié ce mois-ci, la CNUCED place le continent africain parmi les champions du commerce international en 2025. Loin du commerce mondial qui fait face à l’incertitude politique et aux tensions géopolitiques, « l’Afrique émerge comme l’un des pôles de croissance les plus dynamiques », lit-on dans le rapport.

Plus précisément, le continent montre des « performances commerciales exceptionnelles pour les six premiers mois de l’année 2025, avec une croissance trimestrielle d’environ 6 % et une croissance en glissement annuel sur quatre trimestres de près de 10 %. Ce qui fait de l’Afrique « la région la plus performante au monde en termes de dynamique commerciale ».

Le commerce intra-africain n’est pas en reste

Toujours selon la CNUCED, un autre aspect très encourageant de cette performance réside dans la vigueur du commerce intra-africain. En effet, au deuxième trimestre 2025, les échanges intra-régionaux africains ont progressé de 9 % en glissement trimestriel et de 8 % sur une base annuelle. L’organisme onusien attribue ces progressions au fait que les initiatives d’intégration régionale, en particulier la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), commencent à porter leurs fruits.

En revanche, « cette dynamique intra-africaine contraste avec la performance des échanges avec l’extérieur », parce que les importations africaines ont augmenté de 8 % au deuxième trimestre; alors que les exportations sont restées stables à 0%. Mais il faut considérer ce mal pour bien, en ce sens que les zones économiques sont connues pour le développement important de leurs échanges commerciaux.

Pour sa part, « la performance africaine s’inscrit dans une tendance plus large qui voit les économies en développement soutenir la croissance du commerce mondial au deuxième trimestre 2025, appuyées par le commerce Sud-Sud. L’Afrique bénéficie ainsi de liens commerciaux renforcés avec d’autres régions en développement, notamment l’Asie de l’Est qui affiche également une croissance robuste », se félicite la CNUCED.

Quels sont les secteurs qui tirent la croissance africaine ?

L’analyse sectorielle détaillée du rapport de la CNUCED se concentre essentiellement sur les grandes économies. Mais des tendances mondiales peuvent offrir des opportunités pour le continent africain.

En premier lieu, il y a l’agriculture. Selon les données du rapport, le commerce agricole africain a progressé de 2 % au deuxième trimestre, tiré par les échanges de café (hausse de 15 %), thé et épices, considérés comme des produits dans lesquels plusieurs pays africains sont compétitifs.

Ensuite, les ressources naturelles. En dépit d’un repli de 2% au deuxième trimestre, dû notamment à la chute des prix des combustibles fossiles, ce secteur reste crucial pour de nombreuses économies africaines.

Enfin, le secteur manufacturier, qui a enregistré une croissance de 3% au deuxième trimestre et de 9 % sur l’année.

Nonobstant ces performances, très encourageantes du reste, l’Afrique fait face à plusieurs défis structurels. En effet, le rapport de la CNUCED souligne « des facteurs négatifs qui pèsent sur le commerce mondial et qui touchent également l’Afrique ». Et parmi ces facteurs dits négatifs, on cite l’incertitude persistante de la politique commerciale du président américain Donald Trump. Mais aussi les tensions géopolitiques continues et les conflits en cours, sans oublier la résurgence de politiques restrictives en réponse aux surcapacités mondiales.

Mais le rapport de la CNUCED dresse des perspectives positives pour le continent africain, à savoir : une croissance économique plus forte et un soutien monétaire accru; des retombées négatives limitées des politiques commerciales restrictives; la croissance du commerce des services; la résilience du système commercial multilatéral; et l’augmentation de la coopération commerciale, notamment entre économies en développement.

In fine, la CNUCED souligne que « la forte performance commerciale de l’Afrique au premier semestre 2025 représente une opportunité historique ». Le rapport invite toutefois les pays africains à « poursuivre leurs efforts d’intégration régionale, diversifier leurs économies au-delà des matières premières et renforcer leurs infrastructures commerciales ».

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Chokri Hammouda démis de son poste de PDG de la Pharmacie centrale de Tunisie

Le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) du 9 octobre 2025, Chokri Hammouda, président directeur général de la Pharmacie centrale de Tunisie, a été démis de ses fonction par le ministère de la Santé et remplacé à ce poste par Amel Fattoum.

A rappeler que Chokri Hammouda avait été nommé à ce poste le 19 décembre 2024.

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Le Nobel de la Paix pour la Vénézuélienne María Corina Machado

Déception sans doute à la Maison Blanche, le prix Nobel de la Paix a pris une autre direction que celle espérée et même voulue par Donald Trump.

Il y a quelques minutes, le prix Nobel de la Paix a été attribué à Oslo, ce vendredi 10 octobre 2025, au nez et à la barbe de Donald Trump, à la Vénézuélienne María Corina Machado.

Lire aussi : Nobel de la paix : voici huit concurrents qui pourraient priver Trump du prix

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Nobel de la paix : voici huit concurrents qui pourraient priver Trump du prix

Sauf grande surprise, le Nobel de la paix 2025, dont l’annonce aura lieu le vendredi 10 octobre à 0slo, ne sera pas décerné pas au président américain, Donald Trump, mais bien à ces dix concurrents.

 

Nos confrères de France 24 indiquent qu’il y a «… 338 concurrents en lice, dont 244 personnalités et 94 organisations, dont l’identité est gardée secrète ». Car, l’activisme diplomatique de Donald Trump a certes permis de résoudre “des conflits“, mais beaucoup d’analystes estiment «… ses contributions pour la paix restent limitées ».

 

Mais ce n’est pas tout. Le président-milliardaire, ne l’oublions pas qu’il a bombardé l’Iran, a menacé (et menace toujours) d’annexer le Groenland et de prendre le contrôle du canal de Panama. Pour parachever son obscure tâche, il a coupé l’aide à l’Afrique et expulse, manu militari des milliers migrants illégaux des États-Unis. Or, rappelle le média français, il s’agit d’« une vision difficilement compatible avec la défense de la fraternité entre les nations promue par le Nobel ».

 

En résumé, il a imposé ou veut imposer la paix par les la force des armes.

 

Voici une liste de huit favoris au Prix Nobel de la paix 2025 qui sera décerné vendredi 10 octobre à Oslo en Norvège, selon France 24.

 

Les « Cellules d’intervention d’urgence » (ERR)

Les « Cellules d’intervention d’urgence » forment un réseau humanitaire opérant dans une structure décentralisée au Soudan. Dans ce pays ravagé depuis deux ans par une guerre meurtrière entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ces bénévoles viennent en aide à la population en fournissant une aide médicale, en gérant des cuisines communautaires ou en organisant des évacuations….

Volodymyr Zelensky

Surnommé « président courage et symbole européen de la résistance à l’invasion russe, le chef de l’État ukrainien est perçu comme un candidat crédible depuis au moins 2022… ». Au moment où les négociations de paix entre Kiev et Moscou initiées par Donald Trump semblent au point mort, estiment les experts, «… le choix de Volodymyr Zelensky  pourrait constituer un puissant message ».

 

 L’ONG Reporters sans frontières (RSF) 

« En 2021, le Comité Nobel avait choisi de mettre à l’honneur la défense d’une presse libre et indépendante en distinguant la journaliste philippine Maria Ressa, fondatrice du média d’investigation Rappler, et le directeur de publication du journal indépendant russe Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov, rappelle France 2024. Le courage des journalistes pourrait de nouveau être salué alors que la profession a connu une année noire en 2024, en particulier dans la bande de Gaza, avec plus de 210 journalistes tués dans l’enclave palestinienne en près de deux ans d’opération militaire d’Israël.

 

Mahrang Baloch

Militante des droits humains très connue du Pakistan et figure du mouvement de défense des Baloutches, elle « est mobilisée depuis des années contre les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires qui visent cette minorité ethnique au Baloutchistan, province située aux confins du Pakistan, de l’Iran et de l’Afghanistan. Un engagement qui lui vaut d’être emprisonnée depuis mars à Quetta, la capitale de la province… La trentenaire, chirurgienne de formation, pourrait ainsi devenir la deuxième Pakistanaise à obtenir le Nobel, onze ans après Malala Yousafzai, plus jeune lauréate du prix ».

 

La Cour pénale internationale (CPI)

Visée par des sanctions de Washington, en représailles au mandat d’arrêt délivré contre deux responsables israéliens, en l’occurrence le Premier ministre Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi qu’à des procédures engagées contre des soldats américains en Afghanistan, la Cour Pénale internationale (CPI) pourrait recevoir un soutien symbolique du Comité Nobel…

 

Ioulia Navalny

Veuve d’Alexei Navalny, opposant historique à Vladimir Poutine mort en février 2024 dans des conditions suspectes dans une colonie pénitentiaire du cercle polaire arctique, Ioulia Navalny a promis de poursuivre le combat de son mari. Dans ce cadre, elle a lancé, en juin 2024, une nouvelle chaîne de télévision baptisée « Future of Russia » et destinée à contrer la propagande du Kremlin. Alors, le prix Comité Nobel de la paix lui sera-t-il décerné, ce qui ne manquera de redonner un coup de projecteur à la société civile russe dans un contexte de répression accrue depuis le déclenchement de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022 ?

 

Chow Hang-tung

Avocate et défenseuse des droits humains, la militante Chow Hang-tung est l’une des principales figures de l’opposition au régime chinois à Hong Kong. Elle a été vice-présidente de l’Alliance de Hong Kong, un groupe prodémocratie qui organisait chaque année les veillées commémoratives du massacre de Tiananmen. En 2021, le groupe a annoncé sa dissolution face aux pressions exercées par Pékin. Emprisonnée depuis cette date, elle risque également jusqu’à dix ans de prison si elle est reconnue coupable d' »incitation à la subversion du pouvoir de l’État » en vertu de la loi sur la sécurité nationale.

 

Standing Together

Fondée en 2015, l’organisation pacifiste israélo-palestinienne “Standing Together“ compte 5 300 membres. Elle s’oppose à la colonisation dans les Territoires palestiniens et milite pour l’égalité entre les deux populations. Depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023, ses militants ont joué un rôle de premier plan dans l’opposition à la guerre à Gaza en multipliant les manifestations et les sit-in, ou encore en s’opposant aux blocages des camions d’aide humanitaire à destination de l’enclave palestinienne.

Verdict: vendredi 10 octobre 2025.

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L’écrivain hongrois Laszlo Krasznahorkai, lauréat du prix Nobel de Littérature 2025

L’Académie suédoise, ce jeudi 9 octobre, a décerné le prix Nobel de Littérature à l’écrivain et scénariste hongrois, Laszlo Krasznahorkai.

Laszlo Krasznahorkai, âgé de 71 ans, est à la fois romancier et scénariste. Son univers se situe entre le fantastique et le noir, rapporte RFI.

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Le Comité macroprudentiel rassure sur la solidité financière tunisienne

Le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières, créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la BCT, a tenu sa 11ème réunion au siège de la Banque centrale de Tunisie, le 6 octobre 2025.

Tous les membres du Comité étaient présents, à savoir le gouverneur de la BCT (en sa qualité de président dudit comité), la représentante du ministère des Finances, le président du Collège du Conseil du Marché Financier Délégué (CMF), la présidente du Comité Général des Assurances (CGA) et le directeur général de l’Autorité de Contrôle de la Microfinance (ACM).

Lors de cette réunion, le Comité a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique et financière. De même qu’il a examiné la situation du secteur bancaire et l’activité sur le marché financier et des secteurs des assurances et de la microfinance.

Dans un contexte marqué par des défis importants, notamment en lien avec l’évolution de la conjoncture internationale, le secteur bancaire a continué à consolider ses indicateurs prudentiels, se félicite un communiqué du comité. Ce dernier fait état d’un ratio de solvabilité moyen de 14,2 % et un ratio Tier 1 de 11,6 %, permettant la constitution d’une marge de fonds propres de 4 %.

Soutenu par une dynamique positive des dépôts qui se sont accrus de 8,8 % à fin juin 2025 par rapport à la même période de 2024, le secteur a également maintenu une position de liquidité à des niveaux satisfaisants au cours du premier semestre de 2025.

En revanche, l’activité “crédit“ a enregistré un ralentissement au cours des huit premiers mois de 2025 avec un taux d’accroissement de 1,1 %, qui a concerné notamment les crédits au secteur privé et les crédits aux particuliers. Alors que la part des actifs non performants est passé à 15 % en juin 2025 contre 14,4 % en décembre 2024.

Le Tunindex se porte comme un charme

Concernant l’activité du marché financier (Bourse des valeurs mobilières de Tunis), l’indice TUNINDEX a affiché une performance positive de 24,6 % en septembre 2025 par rapport à son niveau à fin 2024.

Quant au volume des échanges sur la Cote de la Bourse, il s’est inscrit en hausse de 88 % par rapport à son niveau enregistré une année auparavant.

Pour leur part, les actifs nets des OPCVM ont totalisé un montant de 9,177 milliards de dinars en septembre 2025 contre un peu plus de 7 milliards de dinars à fin 2024. Ce qui correspond à une augmentation de 31 %.

Les émissions sur le marché primaire ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente tout en restant focalisées sur les émissions du Trésor.

Hausse continue du chiffre d’affaires des assurances

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024 avec une augmentation de 10,8 % pour atteindre 3,8 milliards de dinars et une évolution des placements pour s’établir à 9,9 milliards de dinars.

En outre, le secteur a poursuivi le processus de consolidation de ses ratios prudentiels sous le référentiel actuel avec des taux moyens de couverture de la marge de solvabilité et des provisions techniques respectivement de 307,3 % et 105,9 %.

La microfinance a touché 805 000 bénéficiaires

Pour sa part, le secteur de la microfinance a poursuivi sa contribution à l’effort national de promotion de l’inclusion financière avec près de 805 mille bénéficiaires des microcrédits et une hausse continue de l’encours des microfinancements à près de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025.

Parallèlement, le secteur a poursuivi la maîtrise du risque de crédit avec un taux du portefeuille à risque 30 jours qui s’est établi à 3,5 %.

Par ailleurs, le ratio de solvabilité consolidé des IMF SA s’est établi à 24,1 % en 2024.

Forte résilience de l’économie nationale

Les membres du Comité ont souligné la résilience dont a fait preuve l’économie nationale et le système financier et ont insisté sur la nécessité de consolider les prémices de reprise de la croissance économique observées au cours du premier semestre de l’année 2025 et de promouvoir l’investissement et l’épargne.

A l’issue de la réunion, les membres du Comité ont convenu de continuer les efforts en matière de coordination pour renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.

Maintien de l’approche prudente de couverture des risques

L’accent a été mis sur la nécessité de maintenir une approche prudente de couverture des risques et de consolider les fonds propres prudentiels à travers l’encadrement de la distribution de dividendes et le renforcement des règles de calcul des provisions collectives ainsi que de poursuivre les réformes réglementaires visant la convergence vers les standards internationaux, en tenant compte des spécificités du secteur financier tunisien.

Intégration du risque climatique dans la régulation et l’initiative du CMF

Le Comité a également réaffirmé son engagement à accompagner le secteur financier dans ses efforts en matière de promotion de la finance durable et dans l’adoption des meilleurs pratiques en matière de gouvernance et de gestion des risques climatiques. A cet égard, le Comité a passé en revue les initiatives des autorités de régulation en la matière et notamment la feuille de route actuellement en préparation par la BCT sur le verdissement du système financier et l’intégration de la dimension « risque climatique » dans la régulation et l’initiative du Conseil du Marché Financier relative au projet de décision générale concernant les obligations en matière de reporting ESG qui vise à mettre en place un cadre clair et harmonisé pour la publication d’informations ESG conformément aux meilleures pratiques internationales.

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La BM décaisse 7 milliards $ pour soutenir la transformation économique du Sénégal

Le Forum Invest in Senegal 2025 s’est déroulé les 7 et 8 octobre au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD). Avec un message fort : la Banque mondiale  confirme son rôle de catalyseur en faveur de la croissance économique et de l’investissement privé au Sénégal.

L’institution de Bretton Woods, à travers ses bras opérationnels, à savoir IFC, IDA et MIGA, a annoncé un engagement global de près de 7 milliards de dollars. Cette enveloppe, considérée comme stratégique, est destinée à appuyer des projets structurants, stimuler l’innovation, accélérer le développement de l’AgTech, et accompagner la Vision Sénégal 2050, rapporte le site sénégalais senego.com.

Par ailleurs, parmi les principales annonces, on retiendra l’agriculture en Afrique (AAAP), un chantier phare pour digitaliser l’agriculture, améliorer les rendements et booster la compétitivité du secteur.

– La signature d’un mandat de conseil entre l’IFC et l’ONAS (Office national de l’assainissement du Sénégal), visant à moderniser les infrastructures à travers un partenariat public-privé (PPP).

– L’octroi d’un prêt de l’IFC à la Banque Islamique du Sénégal (BIS), destiné à renforcer le financement des PME et à soutenir l’économie locale.

AgTech en vedette

Le 8 octobre a été consacré à la “Journée AgTech“, placée sous le signe de la technologie au service de l’agriculture. Dans ce cadre, start-up, investisseurs et partenaires internationaux se sont réunis pour explorer des solutions innovantes et favoriser les connexions entre les porteurs de projets et les bailleurs, indique encore le site senego.com.

In fine, avec cette nouvelle édition du FII, le Sénégal s’affirme comme un pôle d’attraction pour l’investissement international, en misant sur la modernisation, la transition numérique et une agriculture durable. La Banque mondiale, en ligne avec ses priorités pour l’Afrique, entend faire de ce forum une plateforme concrète de partenariats et de financements au service du développement.

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