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EMPLOI : repenser la gouvernance du travail et préparer les talents à l’ère de l’IA

Parce que le nouveau code du travail promulgué cette année représente un enjeu crucial pour le marché tunisien de l’emploi et parce que la tendance mondiale est au développement du marché du travail vers de nouveaux métiers dominés par la data et l’intelligence artificielle, keejob a choisi d’en faire les axes principaux des 5ème journées de l’emploi qui se tiennent les 3 et 4 octobre au siège de l’UTICA.

S’agissant du nouveau code de l’emploi, “Nous estimons, déclare Maher Ben Salem, CEO de Keejob qu’il serait pertinent d’en rediscuter devant un parterre de professionnels, de DRH pour voir s’il y a moyen de rectifier le tir pour plus d’adaptabilité avec les réalités du marché de l’emploi et faire des propositions aux décideurs politiques allant dans ce sens”.

La réforme du code du travail touche directement des centaines de milliers de travailleurs et de jeunes en quête d’emploi. Elle a suscité de nombreuses controverses entre syndicats, employeurs et pouvoirs publics et plus que tout, elle a eu un impact économique notable.

“En interdisant certaines formes de contrat comme l’intérim, la loi réduit la flexibilité des entreprises, ce qui peut décourager l’embauche et aggraver le chômage”

Le nouveau code du travail est la parfaite illustration du décalage entre régulation et réalité économique, et permet de mettre en lumière la question de la gouvernance du marché de l’emploi en Tunisie.

Le deuxième axe des journées de l’emploi initie le débat sur les nouveaux métiers en présence des jeunes demandeurs d’emploi.

Les métiers liés à l’intelligence artificielle (IAUX), à la science des données (Data Scientist, Data Analyst), à l’impression 3D, aux nouveaux matériaux, et au développement durable représentent un enjeu d’avenir. La tendance mondiale est à la transformation des métiers par l’automatisation et l’IA, un phénomène global, auquel la Tunisie ne peut échapper.

“Nous nous retrouvons aujourd’hui face à défi éducatif important : le pays souffre d’un décalage entre la formation universitaire et les besoins réels du marché (ex. analyse de données, IA, compétences numériques), même si la création d’un institut supérieur dédié à l’enseignement de tout ce qui touche à l’intelligence artificielle représente une avancée notable” indique Maher Ben Salem.

L’IA crée de nouveaux emplois (analyse de données, maintenance intelligente, cybersécurité), qui peuvent devenir des niches d’excellence pour la Tunisie, ce qui offre des opportunités économiques importantes. Anticiper les mutations du marché de l’emploi est vital pour la Tunisie pour ne pas aggraver le chômage des diplômés et pour rendre les talents tunisiens compétitifs à l’international. “Par ce thème, nous avons voulu souligner la nécessité d’adapter la formation et l’accompagnement des jeunes à un monde du travail en mutation rapide”.

Le nouveau code du travail incarne les blocages structurels actuels. Les nouveaux métiers liés à l’IA incarnent les perspectives. Deux thèmes qui offrent un équilibre entre critique du présent et projection vers l’avenir pour des journées de l’emploi ancrées dans l’actualité et tournées vers la prospective.

A.B.A

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