Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Flottille Soumoud | 15 autres Tunisiens libérés par Israël, en route pour Tunis

Les quinze militants tunisiens, qui étaient détenus par Israël, après l’interception, jeudi dernier, des membres de la flottille Soumoud pour la levée du blocus contre Gaza, sont arrivés, ce matin, mardi 7 octobre 2025, en Jordanie, à travers le poste frontalier du Roi Hussein. Ils sont en route vers la Tunisie.

Il s’agit de Sirine Gherairi, Fidaa Othmani, Mouheb Snoussi, Mazen Abdellaoui, Louay Cherni, Khalil Lahbibi, Achref Khouja, Jihed Ferjani, Nabil Chennoufi, Mohamed Amine Hamzaoui, Yassine Gaïdi, Wael Naouar, Ghassen Henchiri et Mohamed Ali.

Ils devront rentrer bientôt à Tunis et s’ajouteront aux 10 autres membres tunisiens de la flottille arrivés à l’aéroport de Tunis-Carthage avant-hier par avion via la Turquie.

D’autres militants d’Algérie, du Maroc, du Koweït, de Libye, de Jordanie, du Pakistan, du Bahreïn, de Turquie et d’Oman ont également été transférés à la frontière jordanienne. 

I. B.

L’article Flottille Soumoud | 15 autres Tunisiens libérés par Israël, en route pour Tunis est apparu en premier sur Kapitalis.

Les activistes tunisiens de la Flottille Soumoud arrivent en Jordanie

Les quatorze participants tunisiens de la Flottille Soumoud, interceptée par la marine israélienne alors qu’elle tentait de briser le blocus de Gaza, sont arrivés ce mardi matin en Jordanie, après plusieurs jours de détention.

Selon le comité juridique de soutien à la Flottille mondiale pour Gaza (Global Sumud Flotilla), les autorités jordaniennes ont reçu, via le poste frontalier du pont du roi Hussein, le dernier groupe de participants tunisiens, en présence de représentants diplomatiques tunisiens.

La délégation, composée de 14 citoyens tunisiens, comprend : Syrine Ghrairi, Fidaa Othmani, Mouheb Snoussi, Mazen Abdellaoui, Louay Cherni, Khalil Habibi, Achref Khaouja, Jihad Ferjani, Nabil Chennoufi, Mohamed Amine Hamzaoui, Yassine Gaidi, Wael Naouar, Ghassan Henchiri et Mohamed Ali.

Le même convoi a également permis la libération et le transfert de participants venus d’Algérie, du Maroc, du Koweït, de Libye, de Jordanie, du Pakistan, de Bahreïn, de Turquie et du Sultanat d’Oman.

Mauvais traitements, violences physiques et psychologiques

Le comité juridique a salué la résistance et la fermeté des participants de différentes nationalités face à ce qu’il a qualifié de « crime d’enlèvement en eaux internationales », imputé aux autorités israéliennes.

Les passagers de la flottille ont, selon le communiqué, subi de mauvais traitements et des violences physiques et psychologiques durant leur détention dans la prison de Ketziot, l’un des centres pénitentiaires les plus durs du pays.

Le comité a également rendu hommage aux avocats de l’association Adalah, qui ont assuré le suivi juridique de l’affaire malgré le manque de moyens et les restrictions imposées par les autorités israéliennes. Leur travail, souligne le communiqué, a permis d’obtenir des informations précises sur la situation des détenus et de garantir leur transfert en toute sécurité vers la Jordanie.

Le rapatriement en Tunisie des activistes tunisiens, est prévu pour aujourd’hui, mardi 7 octobre. Depuis, les arrestations, détentions et rapatriements s’effectuent par vagues successives : dix Tunisiens ont déjà été rapatriés dimanche à Tunis-Carthage.

L’article Les activistes tunisiens de la Flottille Soumoud arrivent en Jordanie est apparu en premier sur webdo.

Soumoud | Quinze Tunisiens seront rapatriés via la Jordanie ce mardi

Le comité juridique de soutien à la flottille Al-Soumoud annonce le rapatriement, prévu demain, de 15 Tunisiens parmi ceux qui sont encore détenus en Israël.

Arrêtés après l’interception des navires de la flottilles, par l’armée israélienne en eaux internationales, 167 militants sont dans l’attente d’un retour dans leur pays d’origine, notamment l’Algérie, le Maroc, le Koweït, la Libye, la Jordanie, le Pakistan, Bahreïn, la Turquie …

Le rapatriement des 15 Tunisiens est prévue ce mardi 7 octobre via la Jordanie, annonce la même source sachant que le premier groupe composé de dix citoyens tunisiens est arrivé hier à Tunis via la Turquie.

Y. N.

L’article Soumoud | Quinze Tunisiens seront rapatriés via la Jordanie ce mardi est apparu en premier sur Kapitalis.

Que cache le «plan Trump-Blair-Kushner» pour Gaza ? 

La tribune ci-dessous analyse l’initiative de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui propose un plan pour l’après-guerre à Gaza. Ce «plan Trump-Blair-Kushner», présenté comme une solution technique et économique, sert en réalité de paravent politique pour un objectif plus large et plus controversé : la normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël, au détriment d’une résolution politique durable et juste du conflit israélo-palestinien. Et ce qui inquiète (et choque), ce ne sont pas les motivations d’Israël et des puissances occidentales qui les soutiennent, mais la prédisposition des Arabes à se laisser bercer d’illusions et rouler dans la farine.     

Naâmen Bouhamed *

I – Synthèse des éléments clés du «Plan Trump-Blair-Kushner»

1. Une approche économique et technocratique : le plan est centré sur un programme massif de reconstruction et de développement économique à Gaza, incluant des projets d’infrastructures, la création d’emplois et une aide internationale substantielle. Il est présenté comme un moyen de stabiliser le territoire et d’améliorer les conditions de vie des Palestiniens, objectifs nobles s’il en est, mais qui cachent des objectifs beaucoup moins avouables.

2. Un «gouvernement de compétences» (government of skills) : Blair propose la mise en place d’une administration palestinienne composée de technocrates et d’experts, plutôt que de représentants politiques. L’objectif affiché est de contourner le Hamas et l’Autorité Palestinienne, considérés comme corrompus ou inefficaces, pour assurer une gestion soi-disant «efficace» de la reconstruction. Il reste à savoir dans quel vivier on va puiser pour trouver les «compétences» en question. Et là, on peut compter sur la mauvaise foi des responsables occidentaux qui se sont toujours gourrés dans un pareil exercice, notamment en Afghanistan et en Iraq, où leurs choix étaient pour le moins malheureux.

3. Le rôle central de l’Arabie saoudite et des Émirats Arabes Unis, dont les bonnes dispositions à l’égard d’Israël et le mépris pour les intérêts des Palestiniens sont un secret de Polichinelle. Le plan prévoit un financement et une supervision majeurs des monarchies du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite, en coordination avec les États-Unis et Israël.

II – Les points problématiques du «Plan Trump-Blair-Kushner»

Dans le «Plan Blair», il y a plusieurs points problématiques qui méritent d’être relevés et soulignés.

1. L’écran de fumée de la normalisation saoudo-israélienne : le véritable enjeu n’est pas Gaza mais la conclusion d’un pacte stratégique entre l’Arabie saoudite et Israël. Le plan pour Gaza servirait de «monnaie d’échange» ou de «monnaie de singe»  ou de «couverture morale» pour que Riyad puisse justifier une normalisation avec Israël auprès de sa propre opinion publique, qui y est fortement opposée, surtout après le génocide à Gaza, et ce sans avoir obtenu la moindre concession significative sur la création d’un État palestinien viable.

2. La dépolitisation du conflit : en se focalisant sur l’économie et la gouvernance technique, le plan évacue délibérément les questions politiques fondamentales : les frontières d’Israël, le statut de Jérusalem, le droit au retour des réfugiés palestiniens et, surtout, la souveraineté palestinienne. Il s’agirait de «gérer» la population de Gaza sans lui accorder d’autodétermination réelle.

3. La marginalisation de l’Autorité Palestinienne et du peuple palestinien : la proposition d’un «gouvernement de compétences» peut être interprétée comme une tentative de court-circuitage des institutions palestiniennes existantes et de division des Palestiniens. Ce modèle risquerait de créer une administration sans légitimité populaire, totalement dépendante de l’aide extérieure et du bon vouloir d’Israël et de ses soutiens dans la région.

4- La pérennisation du statu quo : en liant la «stabilité» à des projets économiques tout en maintenant le contrôle israélien sur les frontières, la sécurité et les ressources, le plan pourrait en réalité renforcer l’occupation israélienne et la fragmentation des territoires palestiniens, y compris, bien sûr, en cisjordanie, plutôt que d’y mettre fin.

Le «plan Trump-Blair-Kushner» est un vrai faux plan de paix et un vrai cheval de Troie. Sous des apparences pragmatiques et humanitaires, il cacherait une manœuvre géopolitique visant à sceller une alliance entre Israël et l’Arabie saoudite, aux dépens des droits nationaux du peuple palestinien. Il s’inscrirait dans une logique de gestion du conflit plutôt que de sa résolution, en favorisant une «paix» imposée par les grandes puissances au lieu d’une paix négociée et juste.

* Middle East Business Consultant, président de Alwen International.

L’article Que cache le «plan Trump-Blair-Kushner» pour Gaza ?  est apparu en premier sur Kapitalis.

Les 25 Tunisiens de la flottille pour Gaza devraient être expulsés vers la Jordanie

Vingt-cinq ressortissants tunisiens figurent parmi les quelque 500 activistes de la Global Sumud Flotilla actuellement détenus en Israël après l’interception de leur convoi au large de Gaza. Ils comparaissent devant un tribunal spécial installé dans la prison de Saharonim, dans le désert du Néguev, où une décision d’expulsion collective est attendue.

Selon Me Nariman Shehade Zoabi, avocate du centre juridique Adalah, les activistes dont les pays entretiennent des relations diplomatiques avec Israël seront expulsés par voie aérienne. Les autres, dont les Tunisiens, devraient être transférés via la Jordanie. L’équipe juridique suit les audiences pour déterminer les conclusions exactes.

Les militants avaient été arrêtés mercredi dans les eaux internationales alors qu’ils tentaient de briser le blocus de Gaza. Les avocats de la défense qualifient cette opération de « crime de guerre manifeste ».

Mobilisation en Tunisie

La présence de 25 Tunisiens parmi les détenus a suscité une vive émotion. Jeudi soir, un sit-in s’est tenu devant l’ambassade des États-Unis à Tunis, tandis que des marches nocturnes de solidarité ont eu lieu dans plusieurs régions du pays. Des partis politiques, associations et organisations nationales ont exhorté les autorités à agir rapidement pour obtenir leur libération.

La Commission nationale de soutien à la résistance en Palestine a appelé, vendredi, les Tunisiens à participer à une marche nationale samedi 4 octobre à Tunis. Le départ est prévu à 15h à la Place du Passage, avant de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba.

Position officielle tunisienne

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu jeudi le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, pour examiner la situation. Il a insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts diplomatiques afin d’assurer le retour rapide des Tunisiens détenus.

L’équipe juridique d’« Adalah », en coordination avec des organisations internationales, affirme maintenir un contact permanent avec les familles des activistes arrêtés. Elle assure avoir activé tous les mécanismes possibles pour obtenir leur libération immédiate.

La flottille pour Gaza, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée, mercredi soir par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été interpellés par les autorités israéliennes, dont 25 citoyens tunisiens.

L’article Les 25 Tunisiens de la flottille pour Gaza devraient être expulsés vers la Jordanie est apparu en premier sur webdo.

Les analystes doutent de l’impact de la déclaration de Trump sur la Cisjordanie

L’annonce inattendue du président des États-Unis, Donald Trump, selon laquelle il « n’autorisera pas Israël à annexer la Cisjordanie occupée », a provoqué une onde de choc sur la scène diplomatique, suscitant des réactions allant de la prudence des analystes à la confrontation ouverte avec l’aile ultra-nationaliste du gouvernement israélien.

Scepticisme et prudence chez les analystes

L’une des réactions les plus immédiates est un profond scepticisme quant à la mise en œuvre de cette menace, compte tenu de l’historique du président américain et de la relation passée entre les États-Unis et Israël.

  • Doute sur la concrétisation: Des analystes comme Mouin Rabbani ont qualifié la déclaration de « positive », mais ont immédiatement émis des doutes sur le fait que M. Trump « tiendrait ses promesses », notant qu’il est risqué d’accorder de la valeur aux paroles du leader américain. La question centrale est : quelles mesures concrètes les États-Unis prendraient-ils pour bloquer une annexion ?
  • Historique de l’impunité: L’analyste Elmasry a rappelé que Washington a souvent réprimandé Israël par le passé pour ses actions, avant de « laisser Israël faire ce qu’il veut », citant l’exemple de l’offensive de Rafah que l’administration précédente avait dit vouloir empêcher.
  • Une question « académique »: Pour certains experts, la question de l’annexion formelle est devenue en partie « académique », car « Israël exerce déjà un contrôle de facto sur la Cisjordanie » par le biais de son occupation militaire et de l’expansion continue des colonies.

Conflit ouvert avec l’extrême droite israélienne

La déclaration de M. Trump place son administration en « situation de collision » directe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et les membres d’extrême droite de son gouvernement.

Pression arabe et soutien international

La position de Donald Trump semble être le résultat direct d’une pression diplomatique intense, notamment de la part des dirigeants du monde arabe.

  • Exigences des dirigeants musulmans: Peu avant son annonce, M. Trump avait rencontré en marge de l’Assemblée générale de l’ONU les dirigeants de plusieurs États arabes et musulmans (Arabie saoudite, Qatar, Émirats arabes unis, Égypte, Jordanie, Turkiye, Indonésie et Pakistan). Ces derniers auraient « réclamé au président américain des garanties contre l’annexion » de la Cisjordanie.
  • Ligne rouge européenne: La position de M. Trump se rapproche de celle de la communauté internationale. L’entourage du président français Emmanuel Macron a d’ailleurs qualifié l’annexion de la Cisjordanie de « ligne rouge claire », soulignant qu’elle « compromettrait le plus gravement » la perspective d’une solution à deux États.
  • Contexte du Droit International: Cette prise de position intervient également après l’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de juillet 2024, qui a jugé les colonies israéliennes illégales et a exigé leur démantèlement.

La déclaration de Donald Trump marque un changement notable dans la rhétorique américaine, s’écartant du soutien inconditionnel que l’extrême droite israélienne espérait. Elle ouvre une période d’incertitude où la crédibilité du président sera jugée non pas sur ses mots, mais sur les actions qu’il entreprendra pour freiner les ambitions territoriales d’Israël.

Lire aussi: Washington Post : Un plan secret de Trump pour Gaza suscite l’indignation

L’article Les analystes doutent de l’impact de la déclaration de Trump sur la Cisjordanie est apparu en premier sur webdo.

La Tunisie et la Jordanie renforcent leur coopération sanitaire

Le ministre de la Santé, Dr Mustafa Farjani, a accueilli ce mercredi 20 août 2025 Abdullah Abu Roman, ambassadeur de Jordanie en Tunisie, accompagné d’une délégation.

Lors de leur rencontre, ils ont discuté de plusieurs domaines de coopération. Leurs échanges porteront sur les médicaments, les vaccins et les sérums. La collaboration inclura aussi les études cliniques et les essais de bioéquivalence. Les deux parties ont abordé le développement du tourisme de santé et la digitalisation du secteur sanitaire.

Un accord a été trouvé pour organiser prochainement la visite du ministre jordanien de la Santé, Ibrahim Baddour, à Tunis. Cette visite permettra de lancer concrètement les projets communs.

L’article La Tunisie et la Jordanie renforcent leur coopération sanitaire est apparu en premier sur webdo.

❌