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Tunisie : Vers une révolution numérique de la santé publique

À la veille du World Bio Summit 2025 à Séoul, le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, et sa collègue sud-coréenne, Jeong Eun-Kyeong, ont scellé un partenariat stratégique. Télé‑médecine, intelligence artificielle et chirurgie robotique figurent au cœur d’un plan ambitieux pour moderniser la santé publique tunisienne.

En marge de la 4ᵉ édition du World Bio Summit, prévue le 17 septembre, la rencontre a été l’occasion de renforcer les liens bilatéraux et de poser les bases de projets communs : hôpital numérique, médecine de précision, échange de compétences médicales et ingénierie, ainsi que coopération dans les industries pharmaceutiques et biotechnologiques.

Révolution numérique de la santé publique tunisienne

Le ministre Ferjani a insisté sur la dimension stratégique de cette collaboration : la Tunisie souhaite placer la technologie au service des citoyens, tout en s’ouvrant aux innovations sud-coréennes dans le domaine de la santé.

Ce partenariat illustre la volonté tunisienne de moderniser son système de santé grâce à l’innovation et à la coopération internationale. Selon Ferjani, les premiers projets concrets, notamment en télémédecine et chirurgie robotique, pourraient voir le jour dans un avenir proche, ouvrant la voie à une révolution numérique de la santé publique tunisienne.

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18 000 à 24 000 AVC par an : La Tunisie lance sa riposte

Vendredi 12 septembre 2025, le ministère de la Santé a officiellement lancé le plan national de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC), visant à réduire les décès et les handicaps liés à cette pathologie.

Chaque année, la Tunisie enregistre entre 18 000 et 24 000 cas d’AVC, ce qui en fait la première cause de handicap acquis et l’une des principales causes de mortalité. Le ministère souligne l’urgence de renforcer la prise en charge et de garantir des soins accessibles et équitables sur tout le territoire.

Trois piliers pour améliorer la prise en charge

Le plan repose sur trois axes principaux :

  • Équité territoriale : assurer les mêmes opportunités de traitement dans toutes les régions du pays.
  • Télémédecine et hôpital virtuel : intégrer les technologies numériques pour faciliter le diagnostic et le suivi des patients.
  • Mobilisation des compétences médicales : renforcer les capacités des professionnels de santé pour améliorer la qualité des services.

Une collaboration avec l’Union européenne

Le ministère a organisé, en partenariat avec l’Union européenne via le programme « Santé Azziza », un atelier réunissant experts, nationaux et internationaux, pour la mise en œuvre du plan. L’initiative vise à positionner la Tunisie comme un modèle de référence en matière de prise en charge des AVC.

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Médicaments en Tunisie : Le ministère de la Santé dément toute privation de soins

Après la circulation de fausses informations et de vidéos anciennes liées au secteur de la santé et du médicament, le ministère de la Santé a publié un communiqué de clarification ce mercredi 27 août 2025. Il affirme que la stratégie nationale du médicament vise à garantir la disponibilité des traitements et à en rationaliser l’usage, et non à priver les patients de soins.

Rumeurs sur les réseaux sociaux

Ces derniers jours, des rumeurs et vidéos anciennes ont circulé sur les réseaux sociaux, laissant entendre que les patients risquaient d’être privés de certains médicaments.

En réponse, le ministère de la Santé a publié un communiqué de clarification. Il précise que son message du 24 août 2025, relatif au système national du médicament, a été mal interprété et utilisé à des fins allant à l’opposé de son objectif initial.

La stratégie nationale du médicament

Le ministère rappelle que :

La politique nationale en matière de médicaments repose sur trois priorités à savoir, assurer la pérennité du stock stratégique, afin d’éviter toute rupture ; encourager la prescription des médicaments enregistrés et génériques, pour maîtriser les coûts et garantir l’efficacité ; et garantir l’accès des patients à tous les traitements essentiels, sans exception.

Le communiqué souligne que la rationalisation de l’usage du médicament est une pratique scientifique reconnue dans tous les pays. Elle consiste à prescrire la bonne dose, pour la bonne durée, et dans la bonne indication, afin d’assurer l’efficacité du traitement.

Une mise au point face aux polémiques

Le ministère dément formellement que sa démarche vise à limiter l’accès des patients aux soins. Au contraire, il affirme que l’objectif est de sécuriser l’approvisionnement et de garantir la continuité de l’accès aux traitements, notamment dans un contexte de tensions sur les marchés mondiaux du médicament.

Enjeux

La question du médicament est sensible en Tunisie, où les pénuries ponctuelles ont souvent alimenté les inquiétudes des patients. Dans son communiqué, le ministère met en garde contre les fausses informations qui circulent, accusant certains acteurs de chercher à déstabiliser et perturber le travail en cours pour moderniser le système de santé et renforcer la disponibilité des traitements.

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Tunisie : Kais Saied plaide pour un nouveau cadre juridique pour les professionnels de santé

Le président Kais Saied a plaidé mardi 1er juillet 2025 pour l’instauration urgente d’un cadre juridique rénové, visant à garantir les droits, la dignité et la protection des médecins, du personnel paramédical et de l’ensemble des professionnels du secteur de la santé en Tunisie.

Recevant le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, au Palais de Carthage, le chef de l’État a rendu un vibrant hommage aux compétences médicales tunisiennes, largement reconnues à l’étranger. Il a déploré le paradoxe d’un pays qui « prête » ses talents au monde, tout en affrontant une crise économique profonde : « Alors, qui prête à qui ? », a-t-il lancé, soulignant l’injustice de voir la Tunisie exporter une richesse humaine sans en récolter les fruits.

Au cœur de cette rencontre, Kais Saied a rappelé que le droit à la santé constitue un droit humain fondamental et un principe constitutionnel. Il a appelé à des actions concrètes pour renforcer l’accès aux soins, en particulier dans les régions marginalisées, dans l’attente d’une réforme structurelle du système de santé publique.

Le président a également salué la mémoire de grandes figures de la médecine tunisienne, à l’instar de Habib Thameur, Ahmed Ben Miled – surnommé « le médecin des pauvres » – Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine. Il a exprimé son admiration pour les fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis, qui, dans les années 1960, avaient choisi de mettre leur savoir au service du pays.

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Violences à l’hôpital de Kasserine : Le service des urgences vandalisé, le personnel agressé

Le service des urgences de l’hôpital régional de Kasserine a été le théâtre d’un grave incident, samedi 29 juin 2025, marqué par des actes de violence perpétrés par des membres de la famille d’un patient décédé à la suite d’un accident de la route.

Selon un communiqué publié par le ministère de la Santé, les agresseurs se sont attaqués au personnel médical, paramédical et ouvrier présent dans le service, et ont saccagé la salle de réanimation, détruisant ses équipements et perturbant le fonctionnement du service dans un moment critique.

Le ministère a fermement condamné cette agression, qu’il considère comme une atteinte à la dignité des professionnels de santé, à l’intégrité des établissements hospitaliers, ainsi qu’au droit des citoyens à des soins sécurisés.

Dans son communiqué, le ministère a réaffirmé sa condamnation absolue de toutes les formes de violence au sein des structures de santé et a annoncé le renforcement des mesures de sécurité et de protection dans tous les services d’urgences et les établissements sensibles.

Il a également exprimé son soutien total aux équipes médicales, soulignant l’importance de leur rôle humanitaire et professionnel malgré les pressions et les défis quotidiens.

Le ministère a enfin lancé un appel à la mobilisation collective pour protéger les hôpitaux et respecter le travail du personnel soignant :

Cet incident s’inscrit dans un contexte plus large de recrudescence des agressions dans les établissements de santé tunisiens. Les syndicats et professionnels du secteur appellent depuis plusieurs mois à une politique de sécurité renforcée dans les hôpitaux, en particulier dans les services d’urgence.

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