Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tony Blair, le Paul Bremer de Gaza

Le plan sur l’avenir de la bande de Gaza dévoilé lundi 29 septembre 2025 à la Maison-Blanche par le président américain Donald Trump en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est en réalité un plan concocté par deux sulfureux personnages en l’occurrence Tonny Blair, ancien Premier ministre britannique et destructeur de l’Irak avec Georges W. Bush, et Jared Kushner, gendre du président américain, son conseiller pour le Moyen-Orient lors de son premier mandat et ultra-sioniste devant l’Éternel ! Le plan prévoit de faire de Blair l’administrateur du territoire palestinien pendant plusieurs années. Le temps passe mais la vision colonialiste occidentale ne semble pas avoir pris une ride. 

Imed Bahri

Dans le Guardian, Josh Paul, ancien conseiller à la sécurité nationale auprès de l’Autorité provisoire de la coalition en Irak et ancien conseiller pour la sécurité auprès du coordinateur américain pour la sécurité d’Israël et des Territoires palestiniens – et qui est aujourd’hui à la tête du groupe de défense New Politics basé à Washington – a consacré une analyse au plan très décrié.

Une greffe d’un organe étranger  

Josh Paul affirme que le plan Kushner-Blair pour Gaza est une atrocité sur le plan moral et une catastrophe sur le plan politique. Il ajoute que «l’aventure néocoloniale de Jared Kushner et Tony Blair» s’apparente à une greffe d’un organe étranger au corps que l’organisme rejetterait.

Il est revenu sur son expérience en 2003 au lendemain de la chute de Saddam Husseïn. Dès son premier jour à Bagdad, après la fin des tirs de mortier, il s’est rendu à son bureau du Palais républicain et il a commencé sa première mission : rédiger une nouvelle politique pour la police irakienne.

Paul connaissait peu la police et l’Irak mais il fait partie de l’Autorité provisoire de la coalition –imposée par le gouvernement américain après la guerre – mais sa hiérarchie lui a dit que cette politique était ce dont l’Irak avait besoin. 

Cinq ans plus tard, il s’est retrouvé assis dans une luxueuse suite d’hôtel à Jérusalem tandis que Tony Blair, l’un des architectes de la guerre en Irak et jusqu’à aujourd’hui envoyé spécial du Quartet pour le processus de paix israélo-palestinien, vantait la croissance économique observée dans la ville palestinienne de Jénine. Après avoir passé une grande partie de la journée précédente à négocier les nombreux points de contrôle militaires israéliens séparant les rues poussiéreuses de Jénine de l’hôtel cinq étoiles German Colony où ils étaient, Josh Paul ne parvenait pas à concilier l’impression de Blair avec ce qu’il avait vu.

Paul semble désabusé de la vison occidentale pour le monde arabe qui n’a pas évolué en deux décennies. «Et pourtant, nous voici de nouveau, en 2025, à parler d’un gouvernement d’occupation occidental imposé à une région du Moyen-Orient, dirigé par Blair, avec les mêmes vieilles visions de prospérité économique déconnectées de la réalité et des droits des peuples. Cela ne fonctionnera pas, et il ne faut pas s’y fier», écrit-il. 

L’auteur fait part de ses remarques qui prouvent que le plan Kushner-Blair ne peut pas réussir.

Tout d’abord, et c’est le plus important, se pose la question de la légitimité et de l’appropriation de la population locale. L’autodétermination n’est pas simplement un droit garanti par la Charte des Nations Unies, c’est avant tout le désir fondamental de tous les peuples de prendre en main leur propre destin et de construire leurs propres sociétés.

Un projet colonial sans lendemain

Imposer un régime étranger, un projet colonial qui a longtemps exploité les richesses en étouffant les libertés, n’est tout simplement pas une voie viable vers une politique stable. Ce projet manque intrinsèquement de soutien ou d’adhésion populaire et est incapable d’une compréhension suffisamment nuancée et approfondie de la culture et des dynamiques locales.

L’auteur estime qu’un gouvernement dirigé par Blair à Gaza serait comparable au gouvernement américain en Irak : une greffe ratée, rejetée par le corps et entraînant un cercle vicieux de violence et d’escalade, totalement évitable et sans aucun intérêt pour personne. Sauf que personne ne s’en soucie. Jared Kushner, partenaire de Blair dans ce projet, est, à l’instar du négociateur en chef des États-Unis Steve Witkoff et de Donald Trump lui-même, un promoteur immobilier dans l’âme.

Kushner ne voit pas dans Gaza ni un lieu avec une culture florissante et dynamique ni l’histoire millénaire du territoire palestinien. Il y voit des projets immobiliers en lieu et place du territoire détruit et réduit à néant par Israël. Dans ce fantasme économique, la population et la politique de Gaza ne sont que des distractions par rapport aux opportunités de profit.

Face à la dévastation actuelle, de telles visions ne semblent pas dénuées d’attrait. Pourquoi parler d’une Gaza reconstruite pour et par les Palestiniens alors qu’une Riviera étincelante pourrait offrir à ces mêmes Palestiniens une part de la prospérité issue des villes inimaginables qui ont surgi du jour au lendemain sur les côtes du Moyen-Orient ? Cette proposition est concrétisée par l’insistance d’Israël à rejeter un État palestinien ou le contrôle palestinien sur Gaza et par sa prise de conscience, acquise récemment, que tout ce qu’il ne souhaite pas voir se produire dans la bande de Gaza assiégée est impossible.

Une atrocité morale et politique

Le monde n’a pas besoin de poursuivre un projet néocolonial bling-bling. Le plan arabe pour Gaza, mené par l’Égypte, offre une alternative claire : un gouvernement palestinien intérimaire technocratique menant au rétablissement d’un gouvernement palestinien démocratiquement élu, et une reconstruction de Gaza conçue, menée et mise en œuvre par le peuple palestinien. Cependant, cette approche ne maximisera pas le retour sur investissement à Gaza et empêchera Blair de passer du statut de simple conseiller politique à celui de dirigeant de la bande de Gaza.

L’histoire, même très récente, montre que la proposition Kushner-Blair est non seulement une atrocité morale mais aussi politique. Des milliers de Palestiniens restent ensevelis sous les décombres de Gaza, tandis que des milliers d’autres aspirent à sa reconstruction or on ne peut pas construire une riviera sur les ossements des morts ni une occupation sur les aspirations des vivants.

L’article Tony Blair, le Paul Bremer de Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

Un nouveau médicament pour traiter les premiers stades de l’Alzheimer

La présidente de l’Association Alzheimer Tunisie, Leïla Alouane, a annoncé qu’un médicament capable de traiter les premiers stades de la maladie d’Alzheimer pourrait voir le jour dans les prochaines années. Cette annonce intervient à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’Alzheimer, le 21 septembre.

Selon Leïla Alouane, ce futur médicament viserait à freiner la dégénérescence du cerveau responsable de la maladie. Elle rappelle que, bien que le diagnostic de l’Alzheimer se soit amélioré en Tunisie, il reste souvent tardif, avec des symptômes détectés parfois 10 à 20 ans après leur apparition. Les troubles de mémoire et les changements de comportement sont les premiers signes observés.

La situation en Tunisie

Aucun chiffre officiel n’existe sur le nombre exact de personnes atteintes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime toutefois à environ 80 000 le nombre de cas diagnostiqués dans le pays.

De son côté la présidente de l’Association tunisienne de lutte contre l’Alzheimer, Afef Hammami, a révélé que plus de 100.000 personnes sont directement touchées par la maladie en Tunisie.

Leïla Alouane insiste sur l’importance de la prévention, notamment via une alimentation saine, une activité physique régulière, une stimulation intellectuelle. Ces mesures contribuent à retarder l’apparition de la maladie et à améliorer la qualité de vie des personnes à risque.

L’article Un nouveau médicament pour traiter les premiers stades de l’Alzheimer est apparu en premier sur webdo.

Montée des eaux en Tunisie : Le Grand Tunis menacé d’ici 2100

L’expert en environnement et en climat Hamdi Hached a relayé une simulation d’Earth.org montrant l’impact de la montée des eaux en Tunisie à l’horizon 2100. Selon les scénarios, entre 1 et 3 mètres d’élévation du niveau de la mer pourraient toucher directement le littoral du Grand Tunis, avec des répercussions sur l’habitat, l’économie et l’environnement.

Des zones entières potentiellement exposées

Les données publiées indiquent que plusieurs localités du nord et du sud de la capitale seraient concernées. Au nord : Raoued, Gammarth-plage, La Marsa, mais aussi Kalaat El Andalous, Aousja et Zouaouine dans le gouvernorat de Bizerte. Au sud : Borj Cedria, Hammam Chatt et des quartiers entiers de la banlieue sud.

Selon Hamdi Hachad, cela représenterait près de 15% de la population du Grand Tunis, soit environ 200.000 habitants menacés par un risque d’inondation ou de déplacement.

L’impact ne se limiterait pas aux logements et infrastructures. Les écosystèmes côtiers, tels que le lac de Tunis et la sebkha d’Ariana, figurent parmi les zones fragiles. Les pertes économiques pourraient être significatives pour des secteurs comme le tourisme, l’immobilier et la pêche, tandis que des déplacements de populations depuis les zones littorales pourraient accentuer la pression sur les quartiers intérieurs.

Une tendance déjà visible sur les plages tunisiennes

Depuis plusieurs années, des phénomènes d’érosion et de recul du trait de côte sont observés sur différentes plages tunisiennes. Le changement climatique et la hausse des températures, qui accélèrent la fonte des glaces, jouent un rôle déterminant, mais l’urbanisation anarchique des littoraux contribue également à accentuer le problème.

L’article Montée des eaux en Tunisie : Le Grand Tunis menacé d’ici 2100 est apparu en premier sur webdo.

Forum Mondial de la Mer : La Déclaration de Bizerte 2025 pour un « avenir bleu et durable » en Méditerranée

La 8ᵉ édition du Forum Mondial de la Mer, tenue les 11 et 12 septembre 2025 à Bizerte sous le thème « De Nice à Bizerte : comment va la Méditerranée ? », a conclu avec un appel à unir les forces pour protéger et valoriser la Méditerranée face à ses multiples crises.

Une Méditerranée en danger

La mer Méditerranée est aujourd’hui confrontée à des menaces variées : biodiversité fragilisée, écosystèmes marins en déclin, pollution plastique, sonore, chimique et industrielle, réchauffement climatique, acidification des eaux, montée du niveau de la mer et phénomènes extrêmes. La surpêche et les conflits régionaux, notamment la situation à Gaza, accentuent également la pression sur ses ressources et les communautés côtières.

Gouvernance partagée et société civile

La Déclaration de Bizerte 2025 plaide pour une gouvernance inclusive et solidaire de la Méditerranée, en renforçant la coopération entre États, collectivités locales, ONG, acteurs économiques et scientifiques. La société civile sera impliquée via un forum permanent, et les initiatives existantes seront mises en réseau pour maximiser l’impact collectif.

Économie bleue durable et transition écologique

Les participants ont insisté sur le développement d’une économie bleue durable, incluant :

  • Pratiques de pêche durables et lutte contre la pêche illicite.
  • Réduction de toutes les formes de pollution à la source et promotion de l’économie circulaire.
  • Accélération de la transition vers les énergies renouvelables marines.
  • Protection et restauration des écosystèmes, avec l’objectif de 30 % d’aires marines protégées d’ici 2030.
  • Soutien aux initiatives menées par les femmes dans l’économie bleue.

Science, innovation et outils numériques

La Déclaration encourage la création d’un forum scientifique permanent pour coordonner la recherche et partager les connaissances, développer des solutions basées sur la nature et soutenir les technologies innovantes. Elle propose aussi :

  • La construction d’un jumeau numérique de la Méditerranée.
  • La centralisation des données d’observations spatiales et marines pour une meilleure prise de décision.
  • La création d’un baromètre « Starfish Méditerranée » pour évaluer régulièrement l’état des systèmes marins.
  • La mise en place d’une zone franche à Bizerte pour le traitement des plastiques et le développement de l’économie circulaire.

Transitions territoriales et sectorielles

La Déclaration appelle à accompagner les transitions des secteurs économiques (pêche, tourisme) vers des modèles durables, à favoriser l’innovation sociale et la création d’emplois verts dans les territoires côtiers, à améliorer la gestion des zones côtières grâce aux outils géographiques et à planifier des stratégies de résilience face à la sécheresse.

L’article Forum Mondial de la Mer : La Déclaration de Bizerte 2025 pour un « avenir bleu et durable » en Méditerranée est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Plus de 100.000 cas d’Alzheimer recensés, alerte sur un enjeu de santé publique

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, célébrée le 21 septembre, la présidente de l’Association tunisienne de lutte contre l’Alzheimer, Afef Hammami, a révélé que plus de 100.000 personnes sont directement touchées par la maladie en Tunisie. Un chiffre qui alourdit également le fardeau psychologique et social de centaines de milliers de proches.

Une maladie en progression inquiétante

Médecin spécialiste en gériatrie, Afef Hammami a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, que ces statistiques traduisent une tendance préoccupante parmi les seniors en Tunisie. Elle appelle à considérer l’Alzheimer non seulement comme une pathologie médicale, mais aussi comme une question sociale et humaine urgente, nécessitant la mobilisation des institutions et de la société civile.

Une mobilisation numérique pour sensibiliser

Le centre spécialisé dans le diagnostic précoce et le suivi des troubles de la mémoire, AFA Enter, organisera dimanche 21 septembre une manifestation virtuelle. Celle-ci comprendra des interventions en direct avec des experts diffusées sur les réseaux sociaux.

Objectif : sensibiliser gratuitement le plus grand nombre, partager des informations claires sur les symptômes, l’importance du diagnostic précoce et les différences avec d’autres formes de démence. L’accent sera mis sur la qualité de vie des patients et sur le rôle crucial de l’accompagnement familial.

Un défi mondial aux répercussions locales

La campagne rappellera également que 55 millions de personnes sont atteintes de la maladie dans le monde, un chiffre qui pourrait grimper à 140 millions d’ici 2050. En Tunisie, les familles font face à des défis multiples : manque de structures spécialisées, tabous autour des troubles cognitifs, et pression financière et psychologique croissante.

Pour donner un visage humain à ces statistiques, l’événement intégrera des témoignages de familles tunisiennes vivant au quotidien avec un proche atteint.

Les experts insisteront aussi sur la prévention : alimentation équilibrée, activité physique régulière, exercices cognitifs, mais aussi contrôle des facteurs de risque comme l’hypertension et le diabète. Le public pourra poser directement ses questions aux spécialistes dans une logique d’échange et de vulgarisation.

L’article Tunisie : Plus de 100.000 cas d’Alzheimer recensés, alerte sur un enjeu de santé publique est apparu en premier sur webdo.

Reconnaissance de la Palestine : Starmer reporte l’annonce pour éviter un clash avec Trump

Le Premier ministre britannique devrait annoncer la reconnaissance officielle de l’État palestinien dès ce week-end, selon les médias britanniques. Il aurait repoussé l’annonce pour éviter une confrontation diplomatique directe avec Donald Trump, actuellement en visite au Royaume-Uni.

Sir Keir Starmer avait déjà indiqué qu’il reconnaîtrait la Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York si Israël ne respectait pas certaines conditions : cessez-le-feu, respect d’une solution à deux États et suspension de l’annexion de la Cisjordanie.

Mais, selon plusieurs sources, le Premier ministre a choisi de différer l’annonce officielle jusqu’au départ de Donald Trump, afin de ne pas brouiller la conférence de presse prévue avec le président américain jeudi.

Des tensions avec Washington

Donald Trump s’oppose fermement à toute reconnaissance immédiate de l’État palestinien, qu’il considère comme une « récompense au Hamas ». Le département d’État américain a dénoncé la démarche comme un « coup de pub » et même une « gifle au visage » des victimes des attaques du 7 octobre. En revanche, la France, l’Australie et le Canada envisagent d’adopter la même position que Londres à l’ONU.

La décision de Starmer s’inscrit dans un climat de forte pression interne : plusieurs députés travaillistes réclament depuis des mois une prise de position plus ferme face à la crise humanitaire à Gaza. À Londres, le maire Sadiq Khan a franchi un pas supplémentaire en qualifiant pour la première fois la situation de « génocide ».

Keir Starmer, tout en mettant en avant la priorité de l’aide humanitaire et de la libération des otages, a reconnu que « l’idée même d’une solution à deux États paraît aujourd’hui plus lointaine que jamais ».

L’article Reconnaissance de la Palestine : Starmer reporte l’annonce pour éviter un clash avec Trump est apparu en premier sur webdo.

Bizerte accueille le 8ᵉ Forum mondial de la Mer du 12 au 13 septembre 2025

La ville de Bizerte s’apprête à accueillir, du 12 au 13 septembre 2025, la 8ᵉ édition du Forum mondial de la Mer. Placée sous le thème « De Nice à Bizerte : Comment va la Méditerranée ? », cette rencontre internationale réunira chercheurs, décideurs, ONG et acteurs économiques pour dresser un état des lieux de la Méditerranée après la 3ᵉ Conférence Océan des Nations Unies tenue en juin dernier.

Le Forum mondial de la Mer-Bizerte, premier événement international consacré à la mer dans le sillage de la Conférence Océan de l’ONU, a pour ambition de rassembler scientifiques, responsables politiques, institutions internationales, acteurs privés et représentants de la société civile.

Au cœur des échanges : la gouvernance maritime, l’économie bleue, la lutte contre la pollution et l’adaptation de la Méditerranée face au changement climatique.

Partenariats et initiatives annoncées

L’édition 2025 sera marquée par la signature d’un partenariat franco-tunisien dédié à la préservation des herbiers marins de Posidonie. Ce programme associera le WWF Afrique du Nord, l’Agence française de développement (AFD) et le ministère tunisien de l’Environnement.

Plusieurs présentations sont également prévues, notamment autour du Baromètre « Starfish », premier bulletin annuel sur l’état de santé de l’Océan, du Pacte européen et de l’Alliance des régions et des villes côtières.

Outre les conférences, le forum mettra en avant divers programmes européens et méditerranéens consacrés à l’économie bleue régénérative. Les participants découvriront aussi le documentaire WAO – Women Actions for the Ocean, qui met en lumière l’engagement des femmes pour la protection des océans.

De Nice à Bizerte

Cette 8ᵉ édition s’inscrit dans la continuité de la Conférence Océan des Nations Unies organisée à Nice en juin 2025. Elle ambitionne de traduire les grands engagements internationaux en actions concrètes à l’échelle méditerranéenne, dans une région fortement exposée aux effets du dérèglement climatique et aux pressions humaines.

Lire aussi :

L’article Bizerte accueille le 8ᵉ Forum mondial de la Mer du 12 au 13 septembre 2025 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Attention, ce poisson dangereux fait son apparition à Nabeul

La plage d’El Merayqeb à Menzel Temime, dans la région de Nabeul, a récemment été le théâtre de la présence d’un grand nombre de poissons-lapins toxiques, qui représentent un danger pour la vie humaine en cas de consommation.

Le 9 août, l’association environnementale de Menzel Temime a reçu un signalement de la part d’un détenteur de licence de pêche de loisir, confirmant la présence abondante de ce type de poisson sur la plage, a indiqué le président de l’association, Aymen Hammam.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, Hammam a précisé ce mardi que des travaux sont en cours pour identifier les zones où ce poisson apparaît dans la région du Cap Bon. Par ailleurs, un partenariat a été établi avec l’association « Tun Sea » afin de sensibiliser la population aux risques liés à la consommation de ce poisson, notamment après de nombreux appels de citoyens ignorant la dangerosité de cette espèce qui nuit à l’écosystème car elle est toxique et se reproduit rapidement.

De son côté, Mohamed Hammam, détenteur d’une licence de pêche récréative, a déclaré avoir été surpris ces derniers jours par la découverte d’une grande quantité de poissons-lapins, exprimant son inquiétude face à leur prolifération sur la plage d’El Merayqeb à Menzel Temime, ce qui menace les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

L’expert en biologie marine et président de l’association « Tun Sea », Yassine Ramzi Seghir, a expliqué, pour sa part, que la présence massive du poisson-lapin sur les côtes tunisiennes à cette période est prévisible, puisqu’il a déjà été observé en Libye et à Malte. L’augmentation des températures de la mer favorise son arrivée dans le bassin occidental de la Méditerranée. Il a mis en garde les pêcheurs, en particulier ceux pratiquant la pêche de loisir, contre la consommation de ce poisson toxique et les a invités à signaler immédiatement toute observation.

Un poisson dangereux dont la toxine ne disparaît pas à la cuisson

L’expert a souligné que le danger principal du poisson-lapin concerne sa consommation, car ses toxines ne peuvent être éliminées par la cuisson, ce qui peut entraîner la mort. Selon certains rapports, cette espèce aurait causé environ 20 décès dans les pays méditerranéens, en raison des toxines qu’elle sécrète, provoquant paralysie puis décès.

Il a ajouté que depuis plusieurs décennies, la Méditerranée connaît l’apparition d’espèces invasives telles que certains poissons, algues et plantes marines. Par exemple, le crabe bleu, qui est apparu en Tunisie, a été valorisé par les autorités à travers la création d’usines de transformation spécialisées, permettant son exportation hors du pays.

Le poisson-lapin (en anglais, rabbitfish) est un poisson marin appartenant à la famille des Siganidae. Voici quelques caractéristiques clés pour mieux comprendre ce poisson :

  • Apparence : Il a un corps ovale et comprimé latéralement, souvent avec des couleurs variées et parfois des motifs rayés ou tachetés. Son nom vient de sa tête un peu arrondie qui rappelle celle d’un lapin.
  • Habitat : On le trouve généralement dans les eaux chaudes tropicales et subtropicales, notamment dans la mer Méditerranée, l’océan Indien, et l’océan Pacifique. Avec le réchauffement des eaux, il colonise de plus en plus la Méditerranée.
  • Comportement : Le poisson-lapin est un herbivore qui se nourrit principalement d’algues.
  • Dangerosité : Ce poisson est toxique car il possède des épines venimeuses sur ses nageoires dorsales et anales. Ces épines peuvent injecter un poison dangereux pour l’homme, provoquant douleur intense, paralysie, et dans certains cas graves, la mort si le poison est ingéré. La cuisson ne détruit pas cette toxine, ce qui rend sa consommation très risquée.
  • Impact environnemental : Il est considéré comme une espèce invasive dans certaines régions, car il se reproduit rapidement et peut perturber les écosystèmes locaux.

L’article Tunisie : Attention, ce poisson dangereux fait son apparition à Nabeul est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Mer très agitée et courants marins, la baignade interdite ce lundi

L’ingénieur de l’Institut national de la météorologie, Sabhi Ben Ahmed, a affirmé ce lundi 4 août 2025 que la mer est très agitée aujourd’hui en raison de vents violents, rendant la baignade impossible.

Dans une déclaration à Mosaique FM, il a précisé qu’une dépression atmosphérique s’est installée depuis dimanche, générant de forts courants marins et des vagues croisées qui persistent encore ce lundi.

Selon Sabhi Ben Ahmed, une accalmie du vent est attendue à partir de mardi après-midi. Il appelle toutefois à la prudence lors de la baignade demain et insiste sur le respect des consignes de la protection civile.

En effet, les conditions météorologiques défavorables s’expliquent par un creux dépressionnaire apparu depuis dimanche, qui a généré des courants marins puissants et des vagues croisées.

Ce phénomène rend la mer particulièrement instable, notamment dans les zones exposées.

L’article Tunisie : Mer très agitée et courants marins, la baignade interdite ce lundi est apparu en premier sur webdo.

Méditerranée envahie ? Les méduses arrivent en masse, la Tunisie n’est pas épargnée

Depuis le début de l’été 2025, les alertes se multiplient sur l’ensemble du littoral méditerranéen : les méduses, en particulier la Pelagia noctiluca, également connue sous le nom de méduse mauve, prolifèrent massivement. Des plages de la Côte d’Azur à celles de la Turquie, en passant par les Baléares ou la Grèce, les signalements se multiplient. Et la Tunisie n’est pas épargnée.

Sur les réseaux sociaux tunisiens et dans certaines zones côtières comme Hammamet, Kelibia ou Mahdia, plusieurs baigneurs ont rapporté la présence visible, parfois abondante, de méduses dès le mois de juin. « On n’avait jamais vu autant de méduses à cette période de l’année », témoigne un habitué de la plage de Gammarth. Une présence perçue comme précoce, qui alimente des inquiétudes, notamment pour la sécurité des enfants et des touristes.

Un phénomène en pleine expansion en Méditerranée

D’après le réseau d’observation Meduseo, spécialisé dans le suivi en temps réel de ces créatures marines, l’arrivée des méduses en Méditerranée occidentale a été plus précoce et plus dense que les années précédentes. En Méditerranée orientale, la situation est encore plus préoccupante : la méduse invasive Rhopilema nomadica, originaire de la mer Rouge, a été observée dès février 2025 sur les côtes turques et israéliennes, entraînant parfois la fermeture de plages.

Cette prolifération des méduses n’est pas un hasard. Les spécialistes évoquent plusieurs facteurs convergents :

  • Le réchauffement des eaux, favorisé par le dérèglement climatique, crée un environnement idéal pour la reproduction des méduses.
  • La surpêche réduit le nombre de leurs prédateurs naturels, comme les thons ou les tortues.
  • La pollution, notamment les eaux riches en nutriments (engrais, rejets domestiques), stimule la croissance du plancton dont se nourrissent les méduses.

Autrement dit, l’activité humaine joue un rôle central dans ce déséquilibre écologique.

Quelles conséquences pour la Tunisie ?

Outre le risque de piqûres douloureuses, la présence massive de méduses peut impacter le tourisme balnéaire, déjà fragilisé par d’autres facteurs, et poser des problèmes à la pêche artisanale, lorsque les filets sont encombrés de méduses. Si les épisodes restent pour l’instant modérés en Tunisie, les scientifiques appellent à mieux surveiller la situation et à sensibiliser les citoyens.

L’article Méditerranée envahie ? Les méduses arrivent en masse, la Tunisie n’est pas épargnée est apparu en premier sur webdo.

La Tunisie veut renforcer la prise en charge des maladies neurologique

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré ce lundi 28 juillet 2025 les membres de l’associations Tunisienne de neurologie. Cette réunion marque le début d’un plan national pour améliorer la prise en charge des maladies neurologiques.

Le ministre a annoncé plusieurs mesures. Des unités spécialisées seront créées dans tout le pays pour traiter les AVC et la maladie d’Alzheimer. Le ministère prévoit aussi d’utiliser davantage la télémédecine et les technologies modernes. Les programmes de prévention seront renforcés.

Une commission nationale pour la santé cérébrale verra bientôt le jour. Elle rassemblera les acteurs publics et les associations. Son objectif : mieux coordonner les efforts, renforcer la formation du personnel médical et faire avancer les soins.

Le ministre a insisté sur la nécessité de poser un diagnostic rapide, surtout en cas d’AVC. Il souhaite aussi une meilleure prise en charge pour les patients atteints d’épilepsie, de sclérose en plaques ou de troubles neurologiques chez les enfants. Le numérique jouera un rôle clé dans ce dispositif.

L’article La Tunisie veut renforcer la prise en charge des maladies neurologique est apparu en premier sur webdo.

Hyundai Tunisie offre une première vague d’espoir à des enfants orphelins

Ils n’avaient jamais vu la mer. Pour une vingtaine d’enfants orphelins issus de régions défavorisées de l’intérieur du pays, cette semaine à Hammamet restera gravée comme une parenthèse enchantée.

Une première rencontre avec la mer

Du 15 au 22 juillet, ils participent à un séjour au Centre national de vacances pour enfants, dans le cadre d’une initiative conjointe entre Alpha Hyundai Motor, Tunis Sports University et l’Association Rose de l’Espoir.

Un projet humain

Cette action s’inscrit dans le programme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) d’Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque sud-coréenne en Tunisie. Organisé avec l’aval du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, le séjour regroupe 30 participants, dont une dizaine de mamans encadrantes, venus des quatre coins du pays.

Au programme : premiers bains de mer, initiation à la natation, activités ludiques et éducatives, mais surtout découverte et partage, dans un cadre sécurisé et bienveillant. Pour ces enfants suivis par l’Association Rose de l’Espoir – qui accompagne plus de 1 400 orphelins à travers les 24 gouvernorats du pays – ce séjour représente une ouverture sur le monde, un moment rare de répit et d’insouciance.

Des souvenirs durables, bien au-delà d’une simple sortie

« Ce n’est pas qu’un voyage à la mer, c’est un souvenir fondateur que nous voulons offrir à ces enfants », confie Mehdi Mahjoub, Directeur Général d’Alpha Hyundai Motor. Pour lui, la responsabilité sociale ne se limite pas à des discours : « Nous croyons que la performance d’une entreprise se mesure aussi à l’impact humain qu’elle génère autour d’elle. »

Une action parmi d’autres dans une stratégie solidaire

Cette opération s’ajoute à plusieurs initiatives solidaires portées par Hyundai Tunisie : la distribution de couffins alimentaires durant le mois de Ramadan, le programme « Un arbre planté pour chaque véhicule vendu », ou encore les caravanes médicales déployées dans les zones reculées.

Avec cette nouvelle action estivale, Alpha Hyundai Motor réaffirme son engagement pour une société plus solidaire, où chaque geste de partage est vu comme un levier d’inclusion et d’espoir.

L’article Hyundai Tunisie offre une première vague d’espoir à des enfants orphelins est apparu en premier sur webdo.

Fausse alerte : les plages tunisiennes au cœur d’une vague de rumeurs

Depuis quelques jours, un climat de peur gagne les estivants sur les plages tunisiennes. Vidéos alarmistes, messages vocaux non vérifiés et publications virales sur les réseaux sociaux évoquant des courants marins dangereux, des risques de tsunami ou encore un séisme sous-marin ont provoqué une véritable psychose collective, notamment après le décès tragique de la petite Mariem, récemment emportée par la mer.


Tout est parti de la diffusion de fausses alertes circulant sur Facebook, TikTok , relayées à grande vitesse. Certains messages font état de « mouvements inhabituels de la mer », d’autres parlent d’une « alerte tsunami » imminente ou d’un séisme marin ressenti dans certaines zones du littoral, sans aucune confirmation des autorités. L’origine de ces rumeurs reste floue, mais leur impact est réel : baignades annulées, et un climat d’angoisse palpable, en particulier dans les zones côtières très fréquentées comme Hammamet, Kélibia ou Sousse.

Le drame de Mariem, déclencheur émotionnel

La mort de Mariem, une fillette emportée par les vagues alors qu’elle se baignait avec sa famille, a profondément bouleversé l’opinion publique. Ce drame a sans doute été le point de bascule émotionnel qui a intensifié les inquiétudes. Bien que de telles noyades surviennent chaque été, l’émotion suscitée par cette affaire a favorisé l’émergence d’un discours alarmiste et parfois irrationnel, nourri par les réseaux sociaux.


Face à cette montée de panique, les services de la protection civile, les garde-côtes et l’Institut national de météorologie ont formellement démenti toute alerte sismique ou tsunami en cours. Ils rappellent qu’aucun changement anormal n’a été enregistré dans les mouvements marins et que la mer Méditerranée reste, à ce jour, une zone à faible risque tsunami. La protection civile insiste toutefois sur l’importance de la vigilance, particulièrement lors des baignades en zones non surveillées, et appelle à ne pas relayer d’informations non vérifiées.


Il est essentiel de rappeler que la mer comporte des dangers réels, notamment en cas de forts courants, de changements météorologiques brusques ou de baignade hors zones autorisées. Mais ces dangers doivent être traités par la prévention, l’éducation et les secours, non par la peur et la rumeur. La multiplication des fausses informations n’aide ni à sauver des vies ni à sécuriser les estivants ; elle ne fait que nourrir l’anxiété collective et détourner l’attention des véritables enjeux.

L’article Fausse alerte : les plages tunisiennes au cœur d’une vague de rumeurs est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Le corps sans vie de la petite Mariem retrouvé en mer

Un responsable de la Garde maritime de Nabeul a indiqué que les équipes de recherche relevant de la zone de la Garde maritime de Kélibia ont retrouvé, vers 19h ce soir, le corps de la petite Mariem, dérivant au large de la mer au niveau de Beni Khiar, rapporte Mosaïque FM.

La même source a confirmé que les procédures de remise du corps à son père ont été entamées.

Il est à rappeler que l’ensemble des agents de la Garde maritime de Kélibia s’étaient mobilisés, avec toutes leurs unités, pour rechercher la fillette portée disparue depuis dimanche soir.

L’opération de recherche a été renforcée par la participation d’agents de la protection civile, de la marine nationale, ainsi que par l’appui d’un hélicoptère, sans oublier les efforts de plongeurs et de pêcheurs bénévoles.

L’article Tunisie : Le corps sans vie de la petite Mariem retrouvé en mer est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Course contre la montre à Kélibia pour retrouver une fillette disparue en mer

Les recherches se poursuivent ce lundi au large de Kélibia (gouvernorat de Nabeul) pour retrouver une fillette de trois ans portée disparue depuis samedi, alors qu’elle jouait sur une bouée gonflable emportée par les courants.

Une vaste opération de ratissage mobilise les unités de la Protection civile, de la Garde maritime et de la Marine nationale. Selon le porte-parole de la Protection civile, Moez Triaa, « tous les moyens nécessaires » ont été déployés pour localiser l’enfant. Des vedettes de secours, des plongeurs spécialisés, une unité d’appui tactique équipée d’un drone de reconnaissance, ainsi qu’un patrouilleur maritime participent aux recherches.

Les opérations s’étendent à l’ensemble du secteur côtier, appuyées par des équipes au sol et en mer, dans l’espoir de retrouver la fillette au plus vite.

La disparition de l’enfant, survenue samedi, avait été largement relayée sur les réseaux sociaux et par plusieurs médias. Selon les premiers témoignages, la fillette aurait été emportée au large alors qu’elle se trouvait sur une bouée gonflable.

L’article Tunisie : Course contre la montre à Kélibia pour retrouver une fillette disparue en mer est apparu en premier sur webdo.

❌