Gabès : Vandalisme et saccage du siège régional du GCT
Le militant écologiste Firas Nasfi a affirmé, ce lundi, que les mouvements de protestation menés par les habitants de Gabès contre la dégradation alarmante de la situation environnementale « sont pacifiques et se poursuivront ». Il a néanmoins souligné que l’incident de tentative d’incendie et de saccage du siège régional du Groupe Chimique Tunisien reste « isolé et ne représente qu’une minorité parmi les protestataires ».
Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Nasfi a insisté sur la gravité de la pollution causée par les unités industrielles du complexe chimique, accusées d’émettre des gaz toxiques affectant directement la santé des riverains.
Selon lui, les habitants réclament l’arrêt immédiat des unités polluantes, leur démantèlement, ainsi que la reddition de comptes des responsables de ces émissions nocives.
Il a notamment évoqué la situation dramatique des habitants du quartier de Chatt Essalem, qui vivent au quotidien sous un air saturé de fumées chimiques, les empêchant de respirer un air pur. « Les équipements du complexe sont vétustes, en fin de vie, et ne permettent plus de contenir les fuites de gaz toxiques », a-t-il déploré.
Le militant a également dénoncé l’absence totale des autorités locales et régionales, aucune visite officielle n’ayant été enregistrée pour constater l’ampleur de la crise ou proposer des solutions concrètes.
Pour rappel, dans la nuit de samedi à dimanche, le siège régional du Groupe Chimique Tunisien à Gabès a été la cible d’actes de vandalisme, incluant incendie et destruction de matériel, en lien avec la montée de la colère populaire contre la pollution persistante.
Lire aussi: Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie
L’article Gabès : Vandalisme et saccage du siège régional du GCT est apparu en premier sur webdo.