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Quelque 1 300 mouvements de protestation enregistrés au cours des trois derniers mois

Le nombre de mouvements sociaux recensés par l’Observatoire social tunisien, relevant du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), a augmenté au cours des mois de juillet, août et septembre 2025. Et ce, pour atteindre 1 316 mouvements de protestation; contre 752 mouvements au cours de la même période en 2024.

Dans un rapport publié jeudi 9 courant, l’Observatoire social tunisien indique que les mouvements sociaux ont connu une recrudescence, notamment au cours du mois de septembre. Ils s’élèvent à 635 mouvements; contre 323 en août et 357 mouvements en juillet.

Les formes de protestation se sont diversifiées au cours du troisième trimestre de l’année en cours. Avec plus de 82 % sur le terrain, réparties entre sit-in, grèves, grèves de la faim, barrages de routes, marches pacifiques, marches vers le palais présidentiel, journées de colère, port de brassards rouges et fermetures de lieux de travail.

Les ouvriers et les employés ont été les plus actifs dans les mouvements de protestation au cours des trois derniers mois, avec 403 actions, suivis par les syndicats (158 actions) et les militants (140 actions).

Le gouvernorat de Tunis a enregistré le plus grand nombre de mouvements de protestation avec 339 mouvements, suivi de ceux de Gafsa (150), de Gabès (138), de Nabeul (83) et de Kairouan (64).

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Tunisie: Plus de 1 300 mouvements de protestation recensés au cours des trois derniers mois

Tunisie: Plus de 1 300 mouvements de protestation recensés au cours des trois derniers mois

Le nombre de mouvements sociaux recensés par l’Observatoire social tunisien, relevant du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), a augmenté au cours des trois derniers mois (juillet, août et septembre 2025) pour atteindre 1 316 mouvements de protestation, contre 752 mouvements au cours de la même période en 2024. Dans un rapport publié […]

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Maroc : La colère de la jeunesse secoue le royaume

Depuis plusieurs jours, le Maroc vit au rythme d’un mouvement de contestation inédit, porté par sa jeunesse. De Casablanca à Marrakech, en passant par Rabat et de nombreuses petites villes, des milliers de jeunes descendent dans la rue pour dénoncer la dégradation des services publics, le chômage et les inégalités sociales.

La goutte d’eau est venue d’Agadir, où huit femmes sont mortes en accouchant dans un hôpital public. Un drame qui a révélé, aux yeux de l’opinion, la fragilité du système de santé. L’éducation est également dans le viseur des manifestants : manque d’enseignants, infrastructures vétustes et résultats médiocres nourrissent un sentiment d’abandon.

À ces crises sociales s’ajoute une frustration économique, notamment le chômage massif des jeunes diplômés, ainsi qu’une critique des choix budgétaires du gouvernement. Beaucoup s’indignent de voir l’État investir des milliards dans les stades et infrastructures en vue de la Coupe du monde 2030, alors que les services essentiels manquent cruellement de moyens.

Ces mobilisations se distinguent par leur spontanéité. Organisées via TikTok, Instagram ou Discord, elles sont menées par des collectifs comme GenZ 212. Le mouvement ne compte pas de leader identifié, ce qui le rend difficile à encadrer.

Les protestations, pacifiques au départ, ont parfois dégénéré en affrontements avec la police. À Inzegane, Tiznit et Oujda, des bâtiments publics et privés ont été incendiés, des véhicules brûlés et des barricades dressées. La police a riposté avec fermeté, multipliant les arrestations.

Réactions officielles et inquiétudes

Le gouvernement justifie ses choix économiques en mettant en avant la stratégie de développement et de visibilité internationale du Maroc. Le roi Mohammed VI, de son côté, a rappelé qu’il ne voulait pas d’un Maroc « à deux vitesses », où les fractures sociales s’élargissent entre riches et pauvres, villes et campagnes.

Mais sur le terrain, la colère ne faiblit pas. L’Association marocaine des droits humains (AMDH) dénonce des arrestations arbitraires et une répression qui risque d’attiser davantage la défiance des jeunes vis-à-vis des institutions.

Lire aussi : CAN 2025 au Maroc : Un e-visa exceptionnel imposé aux Tunisiens

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