Une scène d’une rare violence a bouleversé la communauté éducative de Jendouba : une mère, désespérée par la mutation imposée de sa fille vers un autre lycée, a choisi de s’immoler par le feu devant l’établissement.

Le drame s’est produit après la décision du commissariat régional de l’éducation de répartir neuf élèves vers un autre établissement, invoquant la saturation des classes. Parmi eux, la fille de la victime. Refusant de céder, la mère avait multiplié les démarches et les suppliques pour maintenir sa fille au même lycée. En vain. Face à l’inflexibilité de l’administration, elle a transformé son désespoir en un acte irréversible, sous les yeux de témoins médusés.

« C’est un incident tragique », a déclaré Farid Faddaoui, secrétaire général de la section régionale de l’éducation secondaire, invité ce mardi sur les ondes de Mosaïque FM. Selon lui, la surcharge des classes a dicté la décision de transfert, mais rien ne laissait présager une réaction aussi extrême.

La mère, grièvement brûlée, a été transférée d’urgence à l’hôpital des grands brûlés de Ben Arous. Dans la région, l’émotion est vive : une protestation maternelle s’est transformée en drame national. L’affaire interroge autant sur la gestion administrative des établissements scolaires que sur la détresse silencieuse de familles prêtes à tout pour l’avenir de leurs enfants.

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Un drame s’est produit jeudi soir dans la localité d’El Amria, à Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine). Au cours d’une cérémonie de mariage, un tir accidentel à la carabine de chasse a blessé plusieurs personnes et causé la mort du marié, transformant la fête en tragédie.

Selon des témoins, un invité aurait fait usage de son fusil de chasse lors du cortège nuptial. Le tir, parti par erreur, a atteint plusieurs personnes. Le marié a été grièvement blessé et transporté d’urgence à l’hôpital régional de Ben Guerdane, où il a succombé à ses blessures, rapporte Mosaique fm.

L’incident a plongé les festivités dans la consternation, faisant basculer l’événement de la joie au deuil.

Le parquet de Médenine a immédiatement ordonné l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Le corps du défunt a été transféré à la morgue de l’hôpital régional pour autopsie.

Un tragique fil conducteur

Ce drame fait écho à un autre événement récent. Quelques jours plus tôt, le 28 juin 2025, le Festival de Sâf à Haouaria a été le théâtre d’un incident similaire, bien que distinct. Là-bas, une arme traditionnelle, une bandoqia, a explosé entre les mains d’un participant lors du défilé. L’accident a causé l’amputation de sa main et a également blessé grièvement une femme dans le public.

Ces deux tragédies soulignent le danger de l’utilisation d’armes à feu, qu’elles soient de chasse ou traditionnelles, lors de célébrations. Elles rappellent que ces moments de joie peuvent basculer en un instant, si la prudence et la sécurité ne sont pas au rendez-vous.

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