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La forte baisse des réserves en eau dans les barrages tunisiens inquiète l’OTE

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’est établi à 27,4 % au 10 octobre 2025. Les réserves globales d’eau retenues dans les barrages sont de l’ordre de 649,328 millions de m³ d’eau, d’après l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Par région, le taux de remplissage a atteint 32,1% pour les barrages du nord, 9,5% pour les barrages du centre et 17,3% pour les barrages du Cap Bon.

Réagissant aux données de l’ONAGRI, l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a fait état, sur sa page sur les réseaux sociaux, d’une baisse significative des réserves en eau dans les barrages tunisiens par rapport aux mois précédents, en raison de l’augmentation du rythme des prélèvements, qui a atteint 1,450 million de m³ le 9 octobre 2025 ainsi que de l’évaporation d’environ 0,311 million de m³ d’eau le même jour.

Cette baisse reflète la pression continue exercée sur les ressources en eau, a encore fait remarquer l’Observatoire tunisien de l’eau.

Il est à noter que le taux de remplissage des barrages tunisiens était d’environ 28% au 3 octobre 2025, soit 661,695 millions de m³, contre 21,6 % (507,392 millions de m³) au cours de la même période en 2024.

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Accès à l’eau : Environ 230 alertes citoyennes enregistrées en septembre 2025

Environ 229 alertes citoyennes liées à des problèmes d’accès à l’eau ont été recensées par l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE), en septembre 2025.

L’observatoire a indiqué que son site www.watchwater.tn a recueilli environ 193 alertes pour coupures d’eau non annoncées et 10 alertes des mouvements de protestation revendiquant le droit à l’eau, 23 alertes liées à des fuites d’eau et 3 alertes liées la qualité de l’eau distribuée.

Le gouvernorat de Ben Arous arrive en tête des gouvernorats concernés par ces alertes, avec 28 signalements. Il est suivi par le gouvernorat de Gabès (23 alertes) ainsi que les gouvernorats de Monastir(17 alertes), Bizerte (16 alertes), Le Kef (15 alertes) et Sousse (15 alertes).

L’Observatoire tunisien de l’eau est un projet associatif créé, en 2016, par l’association « Nomad 08 » pour défendre le droit d’accès à l’eau pour Tous.

Son rôle est d’influencer les politiques et les pratiques, et de suivre l’application des engagements nationaux et internationaux de toutes les parties prenantes du secteur, en vue d’améliorer les conditions d’accès des communautés rurales et urbaines aux services d’eau et d’assainissement.

Avec TAP

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Kasserine: Point de vente de la viande d’agneau à des prix raisonnables

Kasserine: Point de vente de la viande d’agneau à des prix raisonnables

Un point de vente de la viande d’agneau réfrigéré au prix de 38 dinars et 900 millimes le kilogramme, a été aménagé dans l’un des espaces commerciaux au centre-ville de Kasserine. L’opération est supervisée par les équipes de contrôle économique, a indiqué à l’Agence TAP, le directeur régional du commerce à Kasserine, Mabrouk Abbada, soulignant […]

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L’Égypte accuse l’Éthiopie d’être « imprudente » avec le barrage sur le Nil

L’Égypte a accusé l’Éthiopie de « gestion imprudente » du Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil, alléguant que ses opérations aggravent les inondations et mettent en danger des vies au Soudan et en Égypte.

Le ministère égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation indique, dans un communiqué, que les actions d’Addis-Abeba violaient le droit international et reflétaient un « manque de transparence et de responsabilité ».

Le ministère a lié les récentes inondations au Soudan et les risques potentiels pour le territoire égyptien à des opérations de barrage « illégales » menées sans coordination. Les assurances répétées de l’Éthiopie selon lesquelles elle ne causerait aucun dommage étaient fausses et constituaient « une exploitation politique de l’eau au détriment de la vie ».

Rejet des accusations égyptiennes

Pour sa part, le ministère éthiopien de l’Eau et de l’Énergie a rejeté ces accusations comme étant « malveillantes et sans fondement », affirmant que les affirmations du Caire étaient « truffées de mensonges et de fausses déclarations ».

Pour étayer leurs dires, des responsables éthiopiens ont cité, samedi 4 octobre, des données datant de plusieurs décennies. Lesquelles montrent que les débits de pointe d’août et de septembre, avant la construction du barrage de la GERD, dépassaient souvent les 800 millions de mètres cubes par jour. À titre de comparaison, les débits sortants du barrage de la GERD cette année ont atteint en moyenne 155 millions de mètres cubes en août et 472 millions en septembre, preuve, selon eux, que le barrage avait réduit les inondations.

Ce nouveau conflit fait suite à la récente inauguration par l’Éthiopie du GERD, désormais le plus grand projet hydroélectrique d’Afrique, d’une capacité de 5,15 gigawatts. Addis-Abeba considère ce barrage comme essentiel pour élargir l’accès à l’électricité du deuxième pays africain le plus peuplé, où près de la moitié de la population reste privée d’électricité. L’Égypte et le Soudan craignent qu’il ne perturbe les flux d’eau, notamment en période de sécheresse.

L’Égypte a averti qu’une réduction de seulement 2 % de ses réserves en eau du Nil pourrait entraîner la perte d’environ 80 000 hectares de terres agricoles. Ce qui constituerait une grave menace pour la sécurité alimentaire du pays. Le Soudan a exprimé des craintes similaires.

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Démission de Lecornu | La France en panne

Sébastien Lecornu n’aura tenu que quelques jours à Matignon. Ce lundi 6 octobre 2025, le Premier ministre français a présenté sa démission au président Emmanuel Macron, qui l’a aussitôt acceptée. Une démission aussi rapide qu’inédite, motivée, selon ses propres mots, par «des conditions non réunies pour gouverner».

Djamal Guettala 

Derrière la formule prudente se cache un constat implacable : la France traverse une impasse politique majeure, où l’exercice du pouvoir devient impossible sans majorité, sans confiance et sans vision partagée.

La composition du gouvernement Lecornu, annoncée la veille, n’aura convaincu personne. Majoritairement formée d’anciens ministres macronistes et de quelques figures issues de la droite modérée, elle a été immédiatement perçue comme une simple reconduction du système existant. À peine nommé à l’Intérieur, Bruno Retailleau a dénoncé sur le réseau X un exécutif «sans la rupture promise» et a convoqué un comité d’urgence des Républicains.

L’opposition, quant à elle, n’a pas laissé le temps au gouvernement de respirer. Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) a exigé l’examen «immédiat» d’une motion de destitution d’Emmanuel Macron, tandis que Jordan Bardella (Rassemblement national) appelait à la dissolution de l’Assemblée nationale. En quelques heures, le nouveau Premier ministre s’est retrouvé encerclé, sans appui ni marge de manœuvre.

L’épuisement du macronisme

Cette démission ne relève pas du hasard. Elle s’inscrit dans la continuité d’un second quinquennat marqué par la perte de repères et d’autorité. Depuis les législatives de 2022, Emmanuel Macron gouverne sans majorité absolue, obligé de chercher des alliances fragiles pour faire passer chaque texte. Lecornu, loyal et consensuel, devait incarner un compromis entre la droite républicaine et le centre. Mais son gouvernement est mort-né, victime d’un rejet politique global et d’une défiance institutionnelle profonde.

L’usure du pouvoir présidentiel, l’absence de projet lisible et la saturation du débat public ont créé un climat où gouverner devient un exercice périlleux, sinon vain. La démission de Lecornu n’est donc pas un simple épisode : elle symbolise la fin d’un cycle.

Une Ve République en crise

Le système semi-présidentiel français, longtemps vanté pour sa stabilité, montre aujourd’hui ses limites. L’équilibre entre l’exécutif et le législatif s’est rompu, transformant chaque Premier ministre en fusible d’une présidence affaiblie. Lecornu, en quittant Matignon après quelques jours, ne fait qu’illustrer cette dérive institutionnelle : un pouvoir exécutif centralisé mais sans assise parlementaire, et un Parlement fragmenté au point de rendre toute gouvernance durable impossible.

L’idée même de majorité politique s’effrite. Et avec elle, la promesse gaullienne d’un État fort.

Et maintenant ?

Emmanuel Macron se retrouve face à un choix impossible : tenter une nouvelle nomination, au risque d’un troisième échec (après Michel Barnier et François Bayrou), ou dissoudre l’Assemblée nationale, avec la menace d’une victoire du Rassemblement national. Dans tous les cas, le président paraît piégé par le système qu’il incarne : un pouvoir sans souffle, qui ne convainc plus ni ses alliés ni ses adversaires.

En quelques jours, la démission de Sébastien Lecornu est devenue plus qu’un fait politique : le miroir d’une France en panne de direction, où le mot «gouverner» ne renvoie plus à l’action, mais à l’impuissance.

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Trafic de cocaïne | Un réseau démantelé à l’Ariana

La police a démantelé, lundi 29 septembre 2025, un réseau de trafic de cocaïne opérant dans différents quartiers de l’Ariana au nord de Tunis.

Selon les informations relayées ce soir par Mosaïque FM, qui cite une source sécuritaire, l’enquête a été menée par les agents de la brigade centrale de lutte contre le trafic de drogue d’El-Gorjani et plusieurs descentes ont été effectuées à l’Ariana.

Celles-ci ont permis d’arrêter les membres du réseau et de saisir un kilo de cocaïne, sachant que l’enquête se poursuit.

Y. N.

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Les barrages du Nord assurent 91% des réserves d’eau

Selon les données publiées samedi par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les réserves d’eau dans les barrages tunisiens s’élèvent à 669 millions de m³, soit un taux de remplissage de 28,3% à la date du 26 septembre 2025.

Cela représente une hausse de 27% par rapport à la même période de 2024, mais seulement de 9,1% par rapport à la moyenne des trois dernières années (612,8 millions m³).

Des apports hydriques modestes

Les barrages du Nord concentrent à eux seuls 91,6% des réserves en eau, soit environ 613 millions de m³, avec un taux de remplissage de 33,1%. À titre de comparaison, les barrages du centre affichent un faible taux de 9,9% (44,7 millions de m³), tandis que ceux du Cap-Bon atteignent 18,4% (11,3 millions de m³).

Pour la seule journée du 26 septembre, les apports en eau ont été évalués à 2,62 millions de m³, quasiment tous enregistrés dans les barrages du Nord. L’utilisation des ressources hydriques a été estimée à 1,36 million de m³ sur la même période.

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France : Une enseignante poignardée en classe par un élève de 14 ans

Une professeure de musique de 66 ans a été agressée au couteau, mercredi matin, par un adolescent de 14 ans dans une salle de classe du collège Robert-Schuman, au sud de Strasbourg. L’enseignante, blessée au visage, a été hospitalisée mais son pronostic vital n’est pas engagé. L’auteur présumé des faits, lui-même grièvement blessé après s’être porté des coups de couteau, a été interpellé par la gendarmerie.

L’agression est survenue en classe, devant d’autres élèves. Selon les premiers éléments de l’enquête, les motivations du jeune agresseur restent inconnues. L’établissement a été immédiatement évacué.

Le collégien a été maîtrisé par les gendarmes, qui lui ont prodigué les premiers soins. Il a été transporté en urgence absolue vers un hôpital. L’enseignante, blessée au visage, a également été prise en charge médicalement, mais ses jours ne sont pas en danger.

La ministre de l’Éducation nationale démissionnaire, Élisabeth Borne, a condamné « avec force » l’agression et annoncé sa venue sur place. Elle a confirmé l’activation d’une cellule d’urgence pour accompagner les élèves et le personnel. Des cellules psychologiques ont également été mises en place.

Une violence scolaire qui réveille de douloureux précédents

L’agression de Benfeld ravive le souvenir de plusieurs drames récents ayant endeuillé ou bouleversé l’école en France :

  • Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), octobre 2020 : le professeur d’histoire-géographie Samuel Paty est assassiné par un terroriste islamiste devant son collège.
  • Arras (Pas-de-Calais), octobre 2023 : le professeur de français Dominique Bernard est tué au couteau par un ancien élève radicalisé dans son lycée.
  • Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), février 2023 : une enseignante d’espagnol est poignardée en plein cours par un élève de 16 ans.
  • Caen (Calvados), janvier 2024 : un élève de 15 ans est gravement blessé au couteau par un camarade dans un lycée professionnel.

Ces épisodes illustrent la récurrence des violences graves en milieu scolaire français.

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Tunisie : Les barrages remplis à 28,7%, signe persistant de stress hydrique

Au 15 septembre 2025, les barrages tunisiens n’étaient remplis qu’à 28,7%, soit 679,6 millions de m³ d’eau stockée. Malgré une légère amélioration par rapport à la moyenne des trois dernières années, la Tunisie reste en situation de stress hydrique structurel, selon les données publiées par l’ONAGRI.

Des réserves concentrées au nord

La quasi-totalité des stocks d’eau reste concentrée dans les barrages du nord (91,9%), contre 6,3% pour le centre et seulement 1,8% pour le Cap-Bon. Les deux principaux barrages du pays affichent des niveaux préoccupants : Sidi Salem (23,3%) et Sidi el-Barrak (41,6%).

Des apports en forte baisse

Entre le 1er et le 15 septembre, les apports en eau aux barrages n’ont pas dépassé 7,7 millions de m³, soit une chute de 68% par rapport à 2024 et de plus de 80% par rapport à la moyenne historique. Le nord a reçu 75,3% de ces apports, loin devant le centre (23,4%) et le Cap-Bon (1,3%).

Une pénurie structurelle

Avec moins de 400 m³ d’eau douce disponible par habitant et par an, la Tunisie se situe bien en dessous du seuil de 1700 m³ défini par la FAO pour caractériser le stress hydrique. Cette situation met en évidence la vulnérabilité du pays face à la sécheresse, au changement climatique et à la forte dépendance de l’agriculture à l’irrigation.

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Tunisie : Accès à l’eau, inclusion, emploi… L’AFD engage 54,5 M€

L’Agence Française de Développement (AFD) a signé, vendredi à Tunis, une série de conventions de financement totalisant 54,5 millions d’euros. Ces accords visent trois axes stratégiques : l’accès à l’eau potable, l’inclusion économique des plus vulnérables et la formation professionnelle des jeunes.

Sécuriser l’accès à l’eau potable pour 6 millions de Tunisiens

La SONEDE bénéficiera de 42,5 M€ pour deux projets majeurs : renforcer le système d’adduction Cap Bon – Sahel – Sfax et sécuriser l’approvisionnement du Grand Tunis. Ces fonds financeront la construction de stations de traitement, de réservoirs et de conduites supplémentaires, garantissant un réseau plus fiable.

Près de la moitié de la population tunisienne devrait profiter directement de ces investissements, qui répondent aux enjeux critiques d’urbanisation et de préservation des ressources.

Inclusion économique des ménages vulnérables

Un appui budgétaire de 5 M€ est accordé au Ministère des Affaires sociales pour son programme d’autonomisation des catégories pauvres, à revenus limités et des personnes handicapées.

Ce financement permettra de doubler les capacités du dispositif, avec subventions et accompagnement pour créer des activités génératrices de revenus, ciblant particulièrement les régions marquées par la pauvreté et les migrations internes.

Formation et mobilité professionnelle des jeunes

Pour lutter contre un chômage des 15-24 ans qui atteint 37,7 %, l’AFD et le ministère français des Affaires étrangères lancent un projet de 7 M€. Deux centres pilotes – à Sousse et Grombalia – seront modernisés pour devenir des pôles d’excellence.

Objectifs :

  • former 1 800 apprenants en trois ans,
  • garantir un taux d’emploi de 100 % un an après la formation,
  • développer 10 nouvelles filières,
  • et accompagner 100 jeunes de retour de mobilité internationale.

Une coopération stratégique franco-tunisienne

« Ces financements n’ont de sens que par leur mise en œuvre effective », a rappelé Philippe Orliange, directeur exécutif de l’AFD, soulignant la volonté d’un partenariat centré sur les résultats.

De son côté, le ministre tunisien de l’Économie Samir Abdelhafidh a insisté sur « l’ampleur et la diversité » de cette coopération, jugée parfaitement alignée avec les priorités économiques et sociales de la Tunisie.

La cérémonie officielle de signature s’est tenue au Ministère de l’Économie et de la Planification, en présence de M. Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, de M. Abdelhamid Mnajja, PDG de la SONEDE, de M. Philippe Orliange, Directeur exécutif des Géographies de l’AFD ainsi que de SE Mme Anne Guéguen, Ambassadrice de France en Tunisie.

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Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

Mardi 2 septembre en plein centre-ville de Marseille, un homme armé de couteaux et d’une matraque a blessé au moins cinq personnes, dont une grièvement, avant d’être abattu par la police. Le suspect, un ressortissant tunisien, venait d’être expulsé de son hôtel.

Expulsé de son hôtel rue des Petites-Maries, l’homme est revenu peu après armé de deux couteaux et d’une matraque. Il a d’abord poignardé un colocataire au flanc – cette victime est la plus gravement touchée et a été hospitalisée en urgence absolue.

Il s’en est ensuite pris au gérant de l’hôtel, puis au fils de ce dernier qu’il a atteint dans le dos. Tous deux sont en urgence relative, leurs jours ne seraient pas en danger.

L’assaillant a poursuivi sa course dans un snack voisin, où il a tenté de s’en prendre au gérant et à des clients. Mis en fuite, il a poursuivi sa course, frappant des passants à la matraque. La police est intervenue rapidement et, face à son refus de se rendre, a ouvert le feu. L’assaillant est décédé malgré les tentatives de réanimation.

Enquête en cours

Le procureur de la République, Nicolas Bessone, a indiqué que le suspect avait « proféré un certain nombre de paroles », en cours de vérification. La police judiciaire de Marseille est saisie pour tentative d’homicide volontaire et homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité.

Le préfet de région, le maire de Marseille, la maire de secteur et l’adjoint à la sécurité se sont rendus sur place. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu dans la soirée.

Selon une source proche du dossier, le Parquet national antiterroriste (PNAT) observe la procédure mais ne s’est pas encore saisi de l’affaire. L’hypothèse terroriste reste « à l’étude ».

Un témoin présent au moment des faits a raconté que la police était intervenue « très vite » et avait tenté d’arrêter l’homme devant un fast-food avant qu’il ne tente d’attaquer un policier au couteau.

Profil de l’assaillant

Selon Le Figaro, l’homme se prénommait Abdelkader D., âgé de 35 ans. Il devait comparaître prochainement devant la justice pour provocation à la haine.

Bien que non fiché S, il était connu pour son instabilité psychologique : il avait été expulsé d’une mosquée pour des « propos agressifs » et faisait l’objet d’un suivi psychiatrique recommandé par le renseignement territorial.

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Eau en Tunisie : Les barrages à seulement 30,9% malgré une hausse des apports

Les réserves d’eau atteignent 731 millions de m³ au 25 août 2025, en progression par rapport à 2024. Mais la moyenne des trois dernières années reste hors d’atteinte, et les déséquilibres régionaux se creusent.

Des réserves en hausse mais encore insuffisantes

Au 25 août 2025, les barrages tunisiens affichent un taux de remplissage global de 30,9%, soit environ 731 millions de m³ d’eau stockés. C’est une amélioration de 32,3% par rapport à l’an dernier, mais le niveau reste inférieur de 9,5% à la moyenne triennale.

Des apports hydriques en forte progression

Entre le 1er septembre 2024 et le 23 août 2025, les apports cumulés en eau ont atteint 980,3 millions de m³, en hausse de 49% par rapport à la même période de 2024. Toutefois, pour la seule journée du 25 août, les apports (0,39 million de m³) restent bien en deçà des prélèvements (2,03 millions de m³).

Le Nord accapare 92% des réserves

La répartition reste très déséquilibrée : les barrages du Nord sont remplis à 36,3% et concentrent 92% des ressources disponibles. En revanche, la situation est critique dans le Centre (9,9%) et préoccupante au Cap-Bon (21,2%).

Une pression croissante sur les ressources

Ces chiffres confirment que la Tunisie, confrontée à une sécheresse structurelle, dépend largement de la pluviométrie au Nord. La pression s’accentue sur la gestion durable de l’eau, alors que les besoins en irrigation et en consommation domestique ne cessent d’augmenter.

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Eau en Tunisie : un cocktail de risques entre pollution et contamination

La Tunisie est parmi les plus gros consommateurs d’eau en bouteille au monde. Cette tendance révèle une méfiance grandissante envers l’eau du robinet. Elle met aussi en lumière des failles dans la gestion des ressources hydriques. Par conséquent, la vente d’eau en camion-citerne, très répandue, soulève de sérieux doutes sanitaires.

Invité ce lundi 11 août sur les ondes de la radio nationale, le professeur Hamza Elfil, spécialiste en ressources hydriques, a expliqué la situation. Selon lui, même si l’eau est potable à la source, elle peut rapidement devenir impropre à la consommation. En effet, les conditions de transport et le manque d’entretien des citernes favorisent la contamination bactérienne. Pour cette raison, il recommande d’ajouter quelques gouttes de chlore ou d’eau de Javel avant de la boire.

De plus, un autre danger menace les consommateurs : les microplastiques. Une étude récente menée à la Faculté des sciences de Bizerte a détecté plus de 2 000 particules de microplastiques dans certains échantillons d’eau. Pour limiter leur ingestion, le professeur conseille d’installer des filtres adaptés sur les robinets. Il déconseille aussi d’acheter de l’eau embouteillée stockée en plein soleil, car cela accélère la dégradation des plastiques.

Enfin, l’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) intensifie les contrôles pour garantir la qualité de l’eau distribuée. Face à ces défis, il est crucial que consommateurs et autorités redoublent de vigilance pour préserver la santé publique.

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Tunisie : Viande d’agneau, les prix flambent au-delà de 60 dinars le kilo

Les prix de la viande d’agneau ont dépassé les 60 dinars le kilogramme, selon Ahmed Amiri, président de la chambre des bouchers, cité par les Actualités de la Radio Nationale.

Amiri attribue cette hausse des prix à une faible production ainsi qu’à des manipulations des chiffres en l’absence de contrôle, critiquant les déclarations affirmant une abondance de production durant la période de l’Aïd al-Adha.

Le porte-parole a exprimé leur désapprobation face à ces prix, qualifiant la cherté de « galopante », et a souligné que les intermédiaires (les spéculateurs) dominent le secteur de la viande rouge.

Ahmed Amiri a qualifié les prix de la viande rouge d’« irréalistes », rappelant que les problèmes dans ce secteur datent des années 2023-2024 et se poursuivent cette année en raison de l’absence d’évaluation et du manque de volonté de réforme.

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La Tunisie déclare la guerre aux bouteilles d’eau non-conformes

Les services de contrôle conjoints, en coordination avec l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, ont récemment saisi plus de 100 000 bouteilles d’eau minérale de différentes capacités, jugées non conformes aux normes en vigueur. L’information a été confirmée ce lundi 4 août 2025 par le président de l’Instance, Mohamed Rabhi.

Invité sur les ondes de la radio nationale, Rabhi a précisé que toutes les marques d’eau commercialisées sur le marché tunisien disposent bien d’un certificat sanitaire délivré par l’Instance, à la suite d’analyses en laboratoire. Il a néanmoins rappelé que l’eau embouteillée a une date de péremption à respecter.

Selon lui, les principales défaillances concernent les conditions de transport, de stockage et de présentation des produits. « L’eau doit être stockée dans un endroit propre, frais, bien ventilé et à l’abri des rayons du soleil », a-t-il insisté.

Le responsable a souligné que des infractions sont fréquemment constatées à ce niveau, compromettant la qualité des produits destinés à la consommation.

Les sanctions en cas de non-respect des normes peuvent être lourdes : saisie et destruction des produits, établissement de procès-verbaux, amendes substantielles, voire des peines de prison.

Cette campagne de saisie vise à renforcer la sécurité sanitaire des consommateurs tunisiens, surtout en période estivale où la consommation d’eau minérale augmente sensiblement.

Lire aussi : Tunisie – Sfax : 17 000 bouteilles d’eau saisies pour exposition au soleil

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Aéroport d’Enfidha : De l’eau potable produite à partir de l’air grâce à Kumulus

Depuis le jeudi 31 juillet 2025, l’aéroport international Enfidha-Hammamet utilise des dispositifs innovants capables de transformer l’humidité de l’air en eau potable. Cette initiative, portée par la start-up tunisienne Kumulus, vise à offrir une alternative écologique, économique et durable à la consommation d’eau en bouteille.

Ces générateurs atmosphériques fonctionnent sans être raccordés au réseau d’eau. Ils captent l’humidité ambiante, la filtrent, l’enrichissent en minéraux, puis la transforment en eau potable de haute qualité.

Chaque appareil peut produire en moyenne 30 litres d’eau par jour, permettant ainsi de réduire considérablement l’usage de plastique à usage unique, de diminuer les émissions de CO₂ liées au transport et à la distribution de l’eau, et d’assurer un approvisionnement constant en eau saine, minérale, certifiée et bénéfique pour la santé du personnel de l’aéroport.

Dans les prochains jours, la société TAV Tunisie prévoit d’équiper également l’aéroport international Monastir-Habib Bourguiba avec ces mêmes dispositifs, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale appliquée à tous les aéroports qu’elle exploite.

Il est à noter que Kumulus est une start-up tunisienne pionnière, ayant obtenu une reconnaissance internationale pour ses solutions innovantes de production d’eau à partir de l’air.

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SONEDE : Lancement d’un service SMS gratuit pour suivre ses factures d’eau

La SONEDE met en place un service de messages courts pour informer ses abonnés sur leurs factures et services. L’inscription se fait par SMS ou en ligne.

La Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) a annoncé, ce lundi 28 juillet 2025, le lancement officiel d’un nouveau service gratuit d’envoi de SMS.

Envoyer un message au 85004

Ce système permettra aux clients de recevoir des informations détaillées sur leurs factures de consommation d’eau potable ainsi que sur les services de l’entreprise.

Pour s’y inscrire, les abonnés doivent simplement envoyer un message au 85004 avec la mention ins suivie du numéro de contrat. Il est également possible de s’inscrire via le formulaire disponible sur sms.sonede.com.tn ou en remplissant un coupon dans les agences SONEDE.

En cas de désinscription, la procédure est similaire : envoyer des suivis du numéro de contrat au même numéro, ou passer par les mêmes plateformes.

Stratégie de modernisation

La SONEDE précise que ce service vise à faciliter la communication avec ses clients et à améliorer la transparence autour de la facturation et des prestations. Ce dispositif s’inscrit aussi dans une stratégie de modernisation de la relation client.

Face à une demande croissante d’accès rapide et direct aux informations de facturation, plusieurs entreprises publiques ont opté pour des services numériques interactifs. La SONEDE suit ainsi l’exemple de la STEG ou de la Poste Tunisienne, déjà engagées dans une démarche de digitalisation de leurs services.

Lire aussi :

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Grand-Tunis: Ni eau ni électricité en pleine vague de chaleur !

Ce lundi 21 juillet 2025, les habitants de plusieurs quartiers du Grand Tunis enregistrent des coupures d’eau et d’électricité. Alors que le thermomètre dépasse allègrement les 45°C à l’ombre, c’est un véritable calvaire que vivent les citoyens, entre ventilateurs hors service, climatiseurs à l’arrêt, et robinets désespérément secs.

La SONEDE (Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux) a annoncé une perturbation majeure dans l’approvisionnement en eau potable, attribuée à une panne électrique soudaine survenue au niveau du transformateur principal de la station de pompage de Ghdir El Golla. Une panne qui, selon ses communiqués, est totalement indépendante de sa volonté.

Mais pendant que la SONEDE tente tant bien que mal de communiquer, la STEG (Société tunisienne de l’électricité et du gaz), elle, reste muette. Aucune explication officielle, aucune alerte, aucun calendrier de retour à la normale. Un silence qui ajoute à l’incompréhension et à la colère des citoyens.

Dans certains quartiers de La Soukra, Mnihla, El Mourouj ou encore Borj Louzir, les habitants s’organisent comme ils peuvent. Glacières, bouteilles d’eau stockées à l’avance — pour ceux qui ont eu la présence d’esprit — deviennent les outils de survie d’un quotidien paralysé par cette double coupure.

La STEG a-t-elle recouru au délestage ? il s’agit d’une mesure préventive ou d’urgence prise par les fournisseurs d’électricité pour soulager le réseau électrique en cas de déséquilibre entre l’offre (production) et la demande (consommation), notamment lors des périodes de canicule, de pic de consommation ou de panne majeure ?

Sur les réseaux sociaux, les messages affluent et plusieurs citoyens s’indignent alors que d’autres pointent du doigt le manque de coordination entre les deux sociétés publiques, censées garantir des services vitaux, surtout en période de pic de consommation.

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Tunisie : Les réserves des barrages en hausse, les apports restent préoccupants

Les réserves d’eau stockées dans les barrages tunisiens ont atteint 842,825 millions de mètres cubes (mm³) à la date du 18 juillet 2025, soit 35,6% de leur capacité totale, selon les dernières données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI). Ce chiffre représente une hausse de 29,5% par rapport à la même période de l’année dernière.

En comparaison avec la moyenne des trois dernières années, le niveau actuel affiche également une progression de 57,779 mm³, soit une augmentation de 7,3%, passant de 785,045 mm³ à 842,825 mm³.

Des disparités régionales importantes

Les barrages du Nord concentrent l’essentiel des ressources, avec 774,712 mm³ stockés, soit un taux de remplissage de 41,8%, contre 609,428 mm³ un an auparavant. En revanche, les barrages du Centre et du Cap-Bon affichent des niveaux nettement plus bas, avec des taux de 11,6% (52,344 mm³) et 25,5% (15,769 mm³), respectivement.

Certains barrages affichent cependant de bons niveaux de remplissage :

  • Mellegue : 59% (30,253 mm³)
  • El Barrak : 53% (152,554 mm³)
  • Sejnane : 44% (57,808 mm³)

Des apports très en deçà des moyennes

Malgré l’amélioration des réserves, les apports en eau restent très faibles. Entre le 1er septembre 2024 et le 17 juillet 2025, les apports cumulés ont atteint 969,846 mm³, soit une baisse de 800,366 mm³ par rapport à la moyenne de la période qui s’établit à 1770,212 mm³.

Pour la seule journée du 18 juillet, les barrages ont reçu 0,440 mm³ d’eau :

  • Nord : 0,418 mm³
  • Centre : 0,012 mm³
  • Cap-Bon : 0,007 mm³

Les utilisations et lâchers d’eau durant la même journée se sont élevés à 2,328 Mm³, répartis comme suit :

  • Nord : 2,054 mm³
  • Centre : 0,057 mm³
  • Cap-Bon : 0,067 mm³

Le lac Ichkeul a reçu, jusqu’au 18 juillet, 1,493 mm³ d’eau durant la saison en cours, contre 0,264 mm³ à la même période de l’année précédente, ce qui marque une amélioration notable.

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