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Exposition artistique à Dar Sébastian : Hanen Ben Amara mêle peinture, IA et réalité virtuelle

Le Centre Culturel International de Hammamet, Dar Al-Bahr pour la Culture et les Arts, organise l’exposition de l’artiste-plasticienne Hanen Ben Amara à la Galerie d’Art de Dar Sébastian du 11 au 24 octobre 2025, dans le cadre de sa nouvelle programmation pour la saison culturelle 2025/2026.

Cet événement constitue un rendez-vous artistique majeur, ouvert aux expériences plastiques tunisiennes contemporaines. Ben Amara y propose un parcours visuel qui allie l’authenticité de la formation académique à la modernité de la recherche artistique, transformant l’abstraction en un espace de découverte de l’invisible, indiquent les organisateurs.

Titulaire d’un Master en histoire et théorie de l’art et d’une formation en beaux-arts, Hanen Ben Amara a développé une approche esthétique qui repose sur la transformation de la couleur, de la matière et du geste en un langage visuel immersif. S’inspirant de l’expressionnisme abstrait et de l’abstraction lyrique, ses œuvres deviennent une forme d’« écriture visuelle » qui transmet les émotions, la mémoire et la spiritualité. Elle y trouve un équilibre subtil entre maîtrise et libération, entre l’élan émotionnel et la quête intellectuelle.

Cette exposition marque une nouvelle étape dans le parcours de l’artiste, ouvrant des horizons sur un dialogue entre l’art traditionnel et les techniques numériques. Elle intègre notamment l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle dans sa pratique picturale. L’objectif n’est pas de dévaloriser la peinture, mais de l’étendre et de l’enrichir, d’amplifier la dynamique du mouvement dans la toile et d’élargir l’horizon de l’abstraction pour qu’elle devienne un pont reliant le tangible à l’immatériel.

À travers cette orientation, l’exposition offre au public une expérience à la fois sensorielle et intellectuelle. L’abstraction se métamorphose en un espace contemporain de réflexion sur la place de l’artiste face aux mutations technologiques actuelles, et en une invitation à reconsidérer notre rapport à l’image et au monde.

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Exposition « Mer de Sicile et Tunisie » : Pêcheurs de Trapani et lumières de Mahdia

Le rideau tombe aujourd’hui sur l’exposition « Mer de Sicile et Tunisie d’une côte à l’autre ». Organisée par les associations Didon & Énée et I Colori della Vita, cette exposition vit son dernier jour au Centre culturel Sainte-Croix et mettra prochainement le cap sur d’autres destinations en Tunisie et en Sicile. Soutenue par l’Institut culturel italien de Tunis et par les villes de Tunis et de Trapani, cette rencontre de dix photographes permet de découvrir des sensations méditerranéennes ainsi que des paysages et des visages des deux rives, entre la Sicile et la Tunisie qui sont si proches par l’histoire et la géographie.

Au-delà de la production de cette exposition majeure qui a également impliqué plusieurs mécènes, il importe de relever les nuances de chaque série de photographies qui se veulent des trames narratives, de véritables récits qui racontent la fluidité de la mer et aussi les reflets des deux rives.

Sept photographes italiens entre deux rives et l’éternité

Arturo Safina parvient en six clichés en noir et blanc, à saisir les travaux et les jours de pêcheurs qui à Trapani reviennent au port avec leurs prises et chaque jour reproduisent des gestes immémoriaux. Entre tendresse du regard et précision des cadrages, Safina restitue la vérité profonde d’instants où la fatigue le dispute à la joie, sur le fond immuable du port.

Maria Luisa Faraci promène pour sa part son objectif sur les rivages de Trapani et ses alentours. Entre pénombre et plein soleil, elle capture le grain ocre des forteresses et des phares et sait s’attarder sur les chapelets de barques amarrées au port et les lumières de la ville qui scintillent au loin.

Paolo Rizzo avoue un lien ancestral avec la Tunisie dont il longe les côtes et observe attentivement plages et rochers. Ses récits photographiques sont aussi suggestifs qu’une nouvelle ou un poème et laissent la voie ouverte à des lectures ouvertes. L’une des images les plus iconiques de cette exposition représente des barques en papier voguant sur les rainures d’un rocher, entre les replis de la pierre qui deviennent des vagues. En couleurs et toutes en contrastes entre le bleu, le sable et le couchant, les photos de Rizzo recèlent un peu de l’âme du paysage et aussi la mémoire d’un enfant qui a choisi depuis dix ans le retour en Tunisie.

Franco Scalia propose quant à lui une série de phares parsemés sur la côte de Trapani. Certes, il s’agit de photos d’architecture mais elles rendent à merveille les impressions de hauteur, de solitude et de permanence dans le paysage. Profil élancé des phares, entourés de toutes parts par la mer et dessinant le lointain sont au cœur de cette série où le noir et blanc sublime le béton et la pierre.

Pour Simona de Togni, une journée en mer est le prétexte idéal pour instaurer un univers marin où les pêcheurs, leurs mains remontant des filets, leur silhouette se détachant sur le large et leurs visages plongés dans le frétillement de l’eau vive. Entre Trapani et Favignana, ces photos de pêcheurs sont des hymnes muets et subtils au courage, à l’effort et à la patience légendaire des hommes qui se vouent à la mer.

Tonino Corso est à la recherche de l’héritage du photographe Luigi Ghirri. Il en abstrait des scènes à première vue banales, on ne peut plus ordinaires. Toutefois, chaque photo porte un récit, chaque reflet de lumière transcende un détail et représente la mer dans son immensité fluide ou peuplée de personnages assis qui scrutent le lointain ou avancent prudemment entre les rochers. Ce sont des noces lumineuses avec la mer, en contrepoint d’une mouette rieuse, qui instaurent à la perfection ce monde de Ghirri relu par Corso.

Matteo Garone raconte enfin en six photos sa rencontre avec Beji, un Robinson des plages qui dès son plus jeune âge, construit des barrages contre l’érosion. Ce jeune homme face au littoral, construisant des murs de pierres sèches, récupérant les rejets de la marée, respectueux de l’environnement, suscite l’admiration et exprime notre devoir collectif.

Exemplaire, Beji n’est physiquement présent que sur deux photos. Garone observe dans les autres clichés la bicoque où vit cet écologiste face à l’île Pilau et la marée plastique assassine qu’il jugule de ses mains.

Trois photographes tunisiens face à la mer et ses symboles

Mona Fkih Khouaja participe à l’exposition collective avec deux séries de photos. La première destinée à la technique ancestrale de la pêche du mulet sauteur et la deuxième à la charfia des pêcheurs de Kerkennah. Ces deux séries en noir et blanc documentent et esthétisent à la fois. C’est là le tour de force de Mona Fkih Khouaja qui donne à voir la beauté et la vérité, la mer souveraine et ses laboureurs. Dans la première série, portant blouses et chapeaux, seuls ou en groupe, sans visage et parfois comme une ombre, les pêcheurs sont aux prises avec la mer et leurs filets.

Dans la deuxième série, les claies de palmes semblent surgies du clair-obscur de l’aurore, comme baignant dans une mer de lait que traverse une barque solitaire. Entre plans larges et contre-plongée, la photographe récite une partition de lumière et sait isoler chaque syllabe volontairement floutée ou absolument précise.

Skander Zarrad instaure un dialogue symbolique admirablement illustré par une photo aérienne de Mahdia et du mythique Cap Africa. Ce dialogue entre Sicile et Tunisie est amplifié par la puissance des paysages saisis par le photographe et aussi grâce à des scènes intemporelles. L’envol d’une nuée de flamants au-dessus de la mer ou encore un pêcheur entouré de barques, assis devant des filets à démêler alors que l’enchevêtrement des mâts et des coques semble répondre à la complexité de la tâche du pêcheur : ce sont ces scènes complexes que Zarrad restitue dans de surprenants équilibres.

Enfin, Kaouther Khedija Khouini propose deux séries en couleurs et surtout en noir et blanc, à hauteur d’écume, entre mémoire salée et quotidien de Ghar El Melh et de Djerba. Véritable inventaire de l’embrassement du réel, la série conjugue le visage émouvant d’un pêcheur, une barque portant un prénom féminin, deux poissons et un couffin, une épave oubliée, des mains qui s’activent sur un établi improvisé ou encore une motocyclette devant un mur qu’on dirait corrodé par les embruns. Autant d’instants qui par le récit de la photographe deviennent des bribes d’éternité.

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Onze artistes de Serbie, Monténégro et Macédoine du nord exposent à Sousse

Depuis lundi 15 septembre, un collectif d’artistes de Serbie, du Monténégro et de Macédoine du nord expose à Sousse, une collection d’œuvres vives sous l’intitulé « Mediteraneo ».

Ce collectif est issu d’une colonie d’artistes nommée  » Kolut Mandic  » et fondée en 2000, il y a vingt-cinq ans, par Branka et Miloš Mandić, un couple serbe passionné d’art.

Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 15 septembre en présence de Son Excellence Dijana Ivancic, ambassadeur de Serbie en Tunisie.

Prenant la parole, l’ambassadrice serbe a d’abord souligné la coïncidence de l’exposition avec la Journée de l’unité, de la liberté et du drapeau national, célébrée en Serbie en commémoration de la lutte de l’armée serbe pour l’indépendance lors de la Première Guerre mondiale.

Madame Ivancic a saisi cette opportunité pour saluer la Tunisie et rappeller que notre pays avait alors accueilli 62.000 soldats et civils serbes qui ont été installés à Bizerte et ses environs avant de se rendre au front.

L’ambassadrice serbe a ensuite, tout en mentionnant l’amitié entre nos deux pays, mis en exergue leur volonté mutuelle de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine des arts et de la culture.

Saluant les onze artistes participants, Dijana Ivancic a enfin remercié les organisateurs de cette exposition, notamment Miloš Mandić et Iyadh Amara, directeur d’El Mouradi Palace.

Les œuvres exposées sont d’une grande diversité et reflètent des couleurs et des imaginaires singuliers. Pour mémoire, c’est la première fois que la colonie artistique Kolut Mandic expose en Tunisie, après un rendez-vous en Espagne et deux autres en Égypte. Il s’agit de la quarante-deuxième exposition de la Kolut Mandic à laquelle se sont joint trois artistes tunisiens.

Notons que l’exposition sera visible jusqu’au 23 septembre à El Mouradi Palace de Sousse.

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Arts plastiques : Cindy Bearce Maffini chez Sadika

C’est sous l’intitulé  » Tunisie – Vietnam  » que l’artiste Cindy Bearce Maffini expose sa nouvelle collection à la galerie Alain Nadaud ( espace Sadika ).

En dix-huit œuvres dont treize sont dediées à la Tunisie et cinq au Vietnam, l’artiste procède par touches singulièrement contrastées. En effet, la lumière qui baigne les tableaux est radicalement différente : vive et méditerranéenne dans un cas et feutrée dans l’autre.

La double inspiration de l’artiste saute ainsi aux yeux et s’affirme grâce à l’emploi de pastels de différentes textures. Cindy Bearce Maffini fait usage de pastels gras pour ses tableaux tunisiens qu’elle parvient ainsi à nimber d’une luminosité crue et d’un relief caractéristique.

Les remparts de Sousse, les mausolées de Kairouan, le quotidien de Monastir où l’artiste réside et plusieurs intérieurs tunisiens sont délicatement rendus. Par touches impressionnistes, l’artiste joue avec les couleurs d’un tapis, la forme d’un coussin ou l’agencement d’un salon. Ce faisant, elle démontre sa capacité à saisir des correspondances entre les objets comme dans une superbe nature morte dont le contrepoint est une simple  » fouta  » en textile.

À l’opposé, les cinq œuvres vietnamiennes, si elles recèlent des éclats du Mékong, restent plus ternes, dominées par une grisaille qui évoque la mousson. Que ce soit une rue à Hanoi, un bateau dans Holong Bay ou une scène agraire, la lumière est la même, comme par opposition au rayonnement tunisien. S’expliquant par l’utilisation de pastels secs, ce contraste n’en reste pas moins essentiel dans cette exposition.

Ainsi, Sadika offre aux fidèles de la galerie Alain Nadaud une belle rencontre estivale. Inaugurée jeudi 7 août, l’exposition de Cindy Bearce Maffini se poursuit les prochaines semaines.

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Arts plastiques : Quand la galerie Kalysté accueille Ahmed Hajeri

L’exposition Ahmed Hajeri s’achève aujourd’hui à la galerie Kalysté. Un temps fort de la saison artistique organisé par Synda Ben Khelil.

Pour l’exposition Ahmed Hajeri, la galerie Kalysté n’a pas fait les choses à moitié pour rendre le grand hommage qu’il mérite à un artiste essentiel, dans la lignée des plus grands.

Après un brillant vernissage le 14 juin, l’exposition qui compte une trentaine d’œuvres de divers formats, s’est poursuivie avec succès. Hier avait lieu le finissage en présence d’Ahmed Hajeri qui pour l’occasion, signait et dédicaçait le superbe catalogue de l’exposition.

Sobre, conçu par Oumaima Jerbi avec de lumineuses photographies de Nicolas Fauqué, ce catalogue a été réalisé par la galerie Kalysté avec le soutien de 32 Bis.

L’ouvrage est introduit par Wassim Hajeri, le fils de l’artiste qui très poétiquement, trouve les mots justes pour présenter Ahmed Hajeri. Le catalogue est articulé sur deux textes, l’un d’Ali Louati et l’autre de Nadia Chalbi.

Intitulée « Aux sources d’un désastre originel », la contribution d’Ali Louati reprend un article paru dans la revue Cimaise en 1998. La contribution de Nadia Chalbi porte le titre « La clé des songes : l’univers poétique d’Ahmed Hajeri » et reprend le parcours de l’artiste en se basant sur plusieurs entretiens effectués les deux dernières années. Les deux articles sont publiés en arabe et en français.

L’ouvrage est complété par un état des expositions personnelles et collectives de l’artiste. Intitulé « Le Jardin de l’Esprit », ce catalogue est ainsi le travail le plus récent à être consacré à Ahmed Hajeri.

Alors que l’exposition accueillie par la galerie Kalysté déroule aujourd’hui sa dernière séquence, force est de saluer le succès de cet événement et le remarquable travail de fond réalisé par Synda Ben Khelil à la barre de cet espace culturel.

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