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La Société tunisienne du sucre creuse encore ses pertes

Le sucre reste une production stratégique, pas seulement pour la consommation directe mais aussi pour des usages industriels. La fragilisation de la filière pose même des questions de souveraineté.

En Tunisie, les quelques industriels du secteur sont dans l’œil du cyclone. Ils sont incapables d’assurer l’exploitation. Les employés de la Société tunisienne du sucre ont lancé des mouvements de protestation depuis deux jours, réclamant leurs salaires et la régularisation de leurs situations professionnelles. Le gouvernement semble se pencher sérieusement sur le dossier et il a une vraie problématique à gérer.

Selon le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire, prévue pour le 14 octobre 2024, le résultat net 2020 s’est établi à -0,715 MTND. Ainsi, les résultats reportés passent à -52,263 MTND. Bien évidemment, et comme nous sommes en 2025, la situation serait encore plus difficile en 2024.

Une Assemblée générale extraordinaire sera tenue le même jour, et autorisera la continuité de l’exploitation. En fait, les fonds propres sont à -27,207 MTND, en dessous de la moitié du capital social. Les sources des difficultés sont connues. Les usines ont enregistré plusieurs arrêts, générant des pénuries récurrentes.

Mais la crise du secteur, contrairement à ce que pensent beaucoup, est mondiale. En Europe, les usines ferment les unes après les autres. Après un cycle haussier des prix entre 2021 et 2024, les prix ont commencé à baisser. Entre-temps, il y a eu une surproduction en Europe à la suite de la suppression des quotas en 2017. Une offre abondante, qui a pressé les prix, et des coûts de production plus élevés, notamment l’énergie, la main-d’œuvre et les engrais, ont causé de lourdes pertes pour les industriels.

Pour la Tunisie, il y a une capacité de production à valoriser. Nous pensons que la meilleure solution serait soit un plan de restructuration public, qui met sur la table des dizaines de millions de dinars, soit un partenariat public-privé, avec la mise en place d’un système de contrôle strict pour la production et la distribution.

 

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Tunisie – Prévisions d’automne : Le ministère du Commerce renforce ses stocks

Le ministère du Commerce a augmenté de 25 % les quantités mensuelles de sucre destiné aux ménages, passant de 10 000 à 12 500 tonnes.

Il a également stocké environ 12 000 tonnes de pommes de terre, en plus des stocks réfrigérés détenus par le secteur privé, en prévision du déficit de l’automne, a indiqué Ramzi Trabelsi, directeur de l’Observatoire national de l’approvisionnement et des prix au ministère du Commerce.

Invité de la radio nationale, le lundi 8 septembre 2025, il a précisé qu’une quantité exceptionnelle de café a été distribuée : 100 tonnes pour les petits torréfacteurs et 50 tonnes pour les grandes surfaces commerciales, afin d’améliorer l’offre disponible.

Concernant les viandes rouges, Trabelsi a annoncé que 20 tonnes de viande d’agneau réfrigérée seraient distribuées chaque semaine à des prix différenciés fixés à 38 900 dinars le kilogramme.

Dans le même contexte, le responsable a révélé que plus de 34 tonnes de viande bovine avaient été distribuées durant la période estivale.

Trabelsi a ajouté que le ministère continuerait à distribuer des quantités supplémentaires de viande rouge dans les prochaines semaines afin de réguler le marché.

Lire aussi : Tunisie : Coup de filet contre la spéculation, contrôle musclé des marchés de gros

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L’OMS appelle à une hausse de 50% des prix du sucre, de l’alcool et du tabac

L’Organisation mondiale de la santé recommande une hausse de 50 % des prix des boissons sucrées, de l’alcool et du tabac sur dix ans, via de nouvelles taxes. Objectif : réduire la consommation de ces produits nocifs et générer des ressources pour les systèmes de santé.

Face à l’augmentation des maladies chroniques et au recul de l’aide au développement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) propose une solution audacieuse : instaurer des taxes sur les produits nocifs pour la santé, avec pour objectif d’en augmenter les prix de 50% d’ici 2035.

Cette initiative, baptisée « 3 par 35 », a été présentée lors de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement tenue à Séville. Elle concerne trois catégories de produits : le tabac, l’alcool et les boissons sucrées, identifiés comme des facteurs majeurs de maladies telles que le diabète, les cancers et les affections cardiovasculaires.

Selon l’OMS, une telle politique fiscale pourrait rapporter jusqu’à 1000 milliards de dollars d’ici à 2035, tout en sauvant des millions de vies grâce à la baisse de la consommation. L’expérience de pays comme la Colombie ou l’Afrique du Sud, qui ont déjà mis en place des taxes similaires, renforce la crédibilité de cette approche.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que ces taxes pourraient aider les États à s’adapter à la nouvelle réalité budgétaire, en finançant leurs propres systèmes de santé de manière plus autonome, alors que de nombreux pays doivent faire face à la réduction de l’aide internationale, notamment des États-Unis.

Si l’OMS plaide de longue date pour des taxes sur le tabac, c’est la première fois qu’elle propose une cible chiffrée et commune pour les trois produits. Elle espère ainsi susciter une mobilisation mondiale, à la hauteur des enjeux sanitaires et économiques de cette décennie.

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