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Exercice de la médecine | Le Cnom met en garde contre les diplômes non validés

Dans un communiqué publié le 8 octobre 2025, le Conseil National de l’Ordre des Médecins de Tunisie (CNOM) a sonné l’alarme et clarifie la législation concernant l’exercice de la médecine.

Le Conseil rappelle que, conformément à l’arrêté du Ministre de la Santé du 22 mai 2023, fixant les conditions et les règles de reconnaissance de l’habilitation des médecins pour l’exercice de la médecine, seules les habilitations et compétences reconnues par le Conseil National de l’Ordre des Médecins donnent droit à l’exercice d’une activité médicale spécifique.

Toute compétence doit être justifiée par un diplôme universitaire délivré par une faculté de médecine tunisienne ou par un diplôme équivalent reconnu selon la réglementation en vigueur.

En conséquence, les formations dispensées en dehors des cadres académiques ou universitaires agréés, et non validées par le Conseil National de l’Ordre des Médecins, ne confèrent aucune qualification, ne permettent pas l’exercice de la compétence concernée et ne peuvent en aucun cas être mentionnées dans la communication médicale.

Le Conseil rappelle que tout exercice en dehors de l’habilitation reconnue expose son auteur aux sanctions prévues par la loi n°91-21 du 13 mars 1991.

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins de Tunisie

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L’ambassade Suisse célèbre le cinéma tunisien et les droits humains avec le film « Aicha »

L’ambassade Suisse en Tunisie a organisé la projection du film « Aicha » de Mehdi M. Barsaoui: Une magnifique soirée dans les jardins de la Résidence suisse placée sous le signe des droits humains !

À l’occasion de la traditionnelle soirée en plein air célébrant les productions tunisiennes qui brillent en Suisse, l’Ambassadeur Josef Renggli a eu le plaisir d’accueillir hier soir un public issu des milieux culturels, médiatiques et associatifs pour la projection du film « Aicha ».

Un moment de partage et d’échanges avec l’équipe de ce long métrage tunisien, récompensé en avril dernier lors de la 7e édition du Festival du film arabe de Zurich.

Synopsis

Aya, la vingtaine, vit encore chez ses parents dans le sud de la Tunisie et se sent prisonnière d’une vie sans perspectives. Un jour, le minibus dans lequel elle fait la navette entre sa ville et l’hôtel où elle travaille s’écrase. Seule survivante de l’accident, elle réalise que c’est peut-être sa chance de commencer une nouvelle vie. Elle se réfugie à Tunis sous une nouvelle identité, mais tout est bientôt compromis lorsqu’elle devient le principal témoin d’une bavure policière.

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Appel à témoins pour retrouver Amen Allah disparu à Raoued depuis le 27 septembre

La famille de l’élève Amen Allah Abidi (16 ans) porté disparu depuis le 27 septembre dernier, lance un appel à témoins pour le retrouver.

Son frère Adam Abidi a confié à Kapitalis que la famille a entrepris les procédures nécessaires depuis le premier jour de disparition de Amen Allah et que la police poursuit ses recherches mais en vain.

Le jour de sa disparition l’élève de 16 ans était tout de noir vêtu et avait été déposé par sa famille devant le lycée Raoued plage (Ariana), pour une heure de cours à laquelle il n’a pas assisté.

Les éventuels témoins pouvant aider à retrouver Amen Allah Abidi sont priés de contacter la police ou la famille du disparu aux 20.698.898 21.470.685.

Y. N.

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Les ordres professionnels en Tunisie | Corps intermédiaires ou corporations liberticides ?

Les ordres ne se contentent pas de refléter une profession, ils en imposent aussi la forme. Pensés comme garants de l’éthique et protecteurs du public, ils prétendent jouer le rôle de corps intermédiaires entre l’État et les citoyens. Mais leur vice originel réside dans le pouvoir disciplinaire qu’ils s’attribuent : conseils, chambres, juridictions internes capables de suspendre ou de radier un membre, et donc de lui retirer non seulement le droit d’exercer mais, dans certains cas, l’accès même à des droits sociaux. Dès lors, une question s’impose : les ordres professionnels sont-ils encore des médiateurs démocratiques ou bien des institutions liberticides, héritières des corporatismes autoritaires ?

Ilyes Bellagha *

L’histoire des ordres professionnels ne commence pas avec les lois modernes, mais dans les ruelles des souks. Dans le monde arabo-musulman, l’amīn incarnait une figure pivot : chef de métier, arbitre des conflits, garant de la qualité des produits et représentant du corps des artisans auprès des autorités. Son pouvoir n’était pas écrit dans la loi mais reconnu dans la coutume.

À l’opposé, l’Europe moderne connaît un autre chemin : les corporations abolies en 1791 réapparaissent sous la forme d’ordres professionnels obligatoires, particulièrement dans les régimes autoritaires du XXe siècle (Italie fasciste, Espagne franquiste, France de Vichy). Les conseils de discipline devinrent alors des instruments de mise au pas idéologique.

L’ordre comme instrument du pouvoir

Au XXe siècle, les ordres se transforment en relais disciplinaires. En Italie fasciste et en Espagne franquiste, ils deviennent des organes soumis à l’État. En France de Vichy, Pétain crée l’Ordre des médecins, l’Ordre des architectes et renforce celui des pharmaciens : une organisation unique et obligatoire pour neutraliser syndicats et professions libres.

La Tunisie indépendante reprend cette logique avec son obsession de l’unicité : un parti unique, un syndicat unique, et des ordres uniques. La loi n°74-46 du 22 mai 1974 créant l’Ordre des architectes illustre ce centralisme : nul ne peut exercer hors du tableau de l’Ordre.

Le cas de l’Ordre des architectes

L’Ordre des architectes de Tunisie concentre des fonctions professionnelles, disciplinaires et sociales. L’article 2 de la loi de 1974 rend l’appartenance obligatoire. Elle institue un Conseil et une Chambre de discipline, et le Code de 1983 précise les sanctions (suspension, radiation, publication au tableau). L’architecte doit faire preuve de déférence envers le Conseil (art. 53) et payer ses cotisations sous peine de manquement grave (art. 57-58). La coopérative, gérée par le président de l’Ordre, conditionne la couverture sociale à l’appartenance. Ainsi, l’architecte n’existe ni professionnellement ni socialement en dehors de l’Ordre.

Les ordres rassurent par la promesse d’un encadrement, mais inquiètent par le risque d’un étouffement. Le cas tunisien montre que derrière l’idéal d’un corps intermédiaire protecteur se cache une institution potentiellement liberticide. La question reste ouverte : voulons-nous des ordres qui protègent les citoyens en encadrant les professions, ou des forteresses qui prolongent le centralisme et reproduisent l’autorité ? Il y a un équilibre à trouver pour éviter les excès d’«ordre». Car l’«ordre» est toujours une affaire de pouvoir : qui ordonne, qui juge, et donne le droit d’exister.

* Architecte.

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Tunisie | Les vaccins contre la grippe en pharmacie à partir du 15 octobre

La grippe saisonnière, y compris des variantes de la Covid-19, sévit déjà parmi la population en Tunisie. D’où l’importance pour les personnes vulnérables, âgées de plus de 65 ans et/ou atteintes de maladies chroniques, ainsi que les personnes obèses et les femmes enceintes, de se faire vacciner d’urgence.

A cet effet, les autorités sanitaires affirment avoir acquis 280 000 doses de vaccins contre la grippe saisonnière, rapporte la secrétaire générale du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, Thouraya Ennaïfer, dans une déclaration accordée à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), ajoutant que ces vaccins seront disponibles dans les pharmacies et les centres de santé de base à partir du 15 octobre courant et que leurs prix sont compris entre 37 et 41 dinars l’unité. 

La grippe saisonnière est une maladie virale qui touche chaque année entre 5 et 10 % de la population. Elle se propage rapidement et l’épidémie se situe habituellement pendant les mois les plus froids, entre octobre et mars. Elle représente un nombre important de consultations aux urgences et nécessite parfois une hospitalisation dans les cas graves. Elle peut être mortelle dans certains cas.

I. B.

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La résilience du secteur touristique tunisien

Le secteur touristique tunisien connaît une croissance soutenue, avec des revenus dépassant les six milliards de dinars à fin septembre 2025. Cette performance est portée par la hausse des arrivées internationales en provenance des marchés européens et maghrébins, la hausse des dépenses hôtelières et touristiques, et l’amélioration de l’expérience globale des visiteurs.

Latif Belhedi

Selon les derniers chiffres de la Banque centrale de Tunisie, les recettes touristiques ont atteint 6 264 millions de dinars au 30 septembre 2025, contre 5 789 millions de dinars à la même période l’an dernier. Cette tendance à la hausse constante témoigne de la résilience du secteur et de sa capacité à prospérer malgré les difficultés économiques plus larges.

Une croissance annuelle moyenne de 8,2 %

En dollars américains, le secteur a généré environ 2,07 milliards de dollars, sur la base d’un taux de change interbancaire mensuel moyen de 1 dollar pour 3,019 dinars sur la période de neuf mois. Cela se traduit par un taux de croissance annuel d’environ 8,2 %, ce qui témoigne de la capacité du secteur à maintenir sa dynamique malgré les contraintes financières et budgétaires nationales.

La croissance des recettes touristiques a été alimentée par une hausse des arrivées internationales, notamment en provenance des marchés traditionnels européens et maghrébins. Les visiteurs sont de plus en plus attirés par la diversité de l’offre touristique, allant de ses sites historiques et expériences culturelles à ses stations balnéaires et ses installations de loisirs. Le secteur a également bénéficié d’une meilleure valorisation des services hôteliers et touristiques, contribuant à une hausse de la dépense moyenne par visiteur.

Promotion des expériences haut de gamme

Les analystes attribuent la bonne performance du secteur non seulement à l’augmentation du nombre de touristes, mais aussi à l’amélioration stratégique de la qualité des services et des standards d’accueil. Les hôtels et complexes touristiques ont investi activement dans la modernisation de leurs installations, lancé des offres de services innovantes et promu des expériences haut de gamme afin de répondre aux attentes changeantes des voyageurs. Ces mesures ont contribué à positionner la Tunisie comme une destination compétitive dans le paysage touristique méditerranéen.

De plus, les campagnes marketing et les efforts promotionnels ciblant les principaux marchés émetteurs ont joué un rôle essentiel pour attirer les visiteurs. La mise en valeur du patrimoine culturel unique, des paysages naturels et des offres de loisirs de la Tunisie a renforcé l’attrait du pays et encouragé les séjours plus longs et les dépenses plus importantes. L’expansion des liaisons aériennes directes et l’amélioration de l’accessibilité depuis les hubs européens ont également contribué à la croissance du secteur.

Cette croissance a un impact économique plus large, car elle génère des recettes en devises et soutient l’emploi dans de nombreux secteurs connexes, notamment les transports, le commerce de détail et le divertissement. L’afflux de revenus du tourisme renforce la balance des paiements et donne un coup de fouet essentiel à l’économie nationale, en particulier dans un contexte où d’autres secteurs sont confrontés à une croissance plus lente ou à des difficultés structurelles.

Enrichir l’expérience touristique globale

À l’avenir, les projections du secteur suggèrent que la Tunisie est en bonne voie pour atteindre, voire dépasser, ses objectifs de recettes touristiques pour l’ensemble de l’exercice 2025. Les pics saisonniers, notamment pendant les mois d’été, et un flux constant de visiteurs en provenance des pays européens devraient encore renforcer les recettes.

L’expansion continue du secteur devrait renforcer la confiance des investisseurs, encourager de nouveaux investissements dans les infrastructures et créer de nouvelles opportunités pour les petites et moyennes entreprises du secteur touristique.

Cette résilience du secteur souligne l’importance d’un soutien politique soutenu et d’une planification stratégique. La poursuite des efforts visant à améliorer la qualité des services, à diversifier l’offre touristique et à renforcer le marketing international sera essentielle pour maintenir la dynamique de croissance. De plus, l’amélioration de la numérisation des réservations, des paiements et des services aux visiteurs peut optimiser davantage les opérations et enrichir l’expérience touristique globale.

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L’unité de l’histoire tunisienne

Il est des phrases qui traversent les siècles comme des coups de tonnerre. L’une d’elles résonne encore aujourd’hui : «Carthago delenda est» — Carthage doit être détruite. Le sénateur Caton l’Ancien la répétait inlassablement à Rome, jusqu’à ce que la grande rivale fût rayée de la carte. On raconte qu’il ajoutait parfois : «Il ne faut pas laisser deux pierres ensemble.» Ce mot d’ordre de ruine totale ne visait pas seulement une cité, mais une mémoire, une civilisation, un destin collectif.

Khémaïs Gharbi *

Deux mille ans plus tard, le mécanisme est toujours là, sous d’autres habits. L’obsession de détruire, de séparer, de dissoudre ce qui tient debout ensemble, demeure une tentation politique universelle. Depuis le printemps arabe, le monde arabe en général et la Tunisie en particulier l’ont appris à leurs dépens : l’histoire y est systématiquement morcelée, fragmentée, recomposée pour opposer les uns aux autres. C’est une logique de marteau : frapper, fendre, disperser. Amazighs contre Arabes. Berbères contre musulmans. Progressistes contre conservateurs. Laïques contre islamistes. Et vice et versa. Tout ce qui pourrait unir deux pierres, deux idées, deux communautés, deux mémoires, se voit attaqué.

Diviser pour régner

Le monde actuel est gouverné moins par le droit que par la force. Les maîtres de ce temps l’ont compris : pour asseoir leur puissance, ils doivent briser ce qui donne cohésion aux peuples. Lorsque l’unité apparaît, ils cherchent la fissure. Lorsque des différences s’apaisent dans la coexistence, ils les réactivent. Lorsque la mémoire collective s’accorde sur un récit commun, ils exhument d’anciennes querelles, sollicitent des archéologues, des historiens ou des polémistes professionnels pour faire réapparaître vainqueurs et vaincus, dominants et dominés.

On creuse, on fouille, on gratte la pierre de l’histoire jusqu’à retrouver la trace d’une blessure. Et, au lieu de panser la cicatrice, on la rouvre. On invente des récits séparés, des mémoires concurrentes, des identités en opposition. Ce qui avait été fondu dans un seul moule est à nouveau brisé en fragments.

Un peuple façonné par le mélange

Or la Tunisie, plus qu’aucun autre pays du Maghreb, s’est constituée dans ce creuset. Berbères, Puniques, Romains, Byzantins, Vandales, Arabes, Andalous, Juifs, Turcs, Italiens, Grecs, Maltais, Espagnols, Français : tous ont laissé leur empreinte. Mais cette diversité ne s’est pas traduite par des histoires parallèles. Elle s’est intégrée dans un récit unique, celui d’un peuple tunisien qui a traversé les siècles en partageant le pire et le meilleur.

Chaque communauté, chaque vague migratoire, a contribué à façonner le tissu social. Des solidarités se sont agrégées, des résistances communes ont surgi, des rêves collectifs se sont réalisés. La Tunisie moderne n’est pas le résultat d’une juxtaposition de communautés, mais d’une fusion. Ce n’est pas un archipel de mémoires séparées, mais un continent de mémoire partagée.

La réduire à des morceaux, à des appartenances rivales, à des mémoires exclusives, c’est trahir la vérité même de son histoire.

La mémoire commune

Quand Caton voulait détruire Carthage, il visait une puissance concurrente. Quand les puissants d’aujourd’hui cherchent à fragmenter nos récits, ils visent notre mémoire commune. Car une mémoire unifiée donne une conscience de soi, et une conscience de soi donne une force politique. La fragiliser, c’est fragiliser la souveraineté, l’indépendance et la dignité d’un peuple.

Cette entreprise prend parfois un visage séduisant : l’éloge de la diversité. Mais au lieu de célébrer ce qui nous enrichit, on insiste sur ce qui nous sépare. On fait miroiter des «identités» étanches, figées, mortifères; on réécrit des mémoires comme des chapitres isolés, et l’on finit par dresser les uns contre les autres ceux qui avaient appris à vivre ensemble durant des siècles.

La diversité est constitutive de la Tunisie. Mais elle n’a jamais signifié l’éparpillement. Elle fut un ciment, non une poudre explosive. La rendre destructrice, c’est une manipulation.

Ce que signifie l’unité

Prendre la défense de l’unité ne veut pas dire nier la pluralité. L’unité n’est pas l’uniformité. Elle est la reconnaissance d’un destin commun, au-delà des différences de culture, de langue, de confession. Elle est le socle sur lequel chacun peut affirmer sa singularité sans craindre l’exclusion.

Dire que les Tunisiens sont un seul peuple, ce n’est pas effacer ses composantes, mais rappeler que celles-ci se sont amalgamées au fil des siècles dans une histoire partagée. Dire que la mémoire tunisienne est une, ce n’est pas ignorer ses nuances, mais refuser qu’on les instrumentalise pour opposer frères et sœurs d’un même pays.

Une mémoire partagée

Face à cette politique de la destruction, il nous faut opposer une politique de la mémoire partagée. Elle commence par l’éducation : apprendre aux jeunes générations que l’histoire n’est pas une série de querelles mais une construction commune. Elle passe par la culture : musées, expositions, littérature, cinéma doivent rappeler la richesse des croisements. Elle exige aussi des lieux de mémoire où l’on raconte non pas des «histoires parallèles», mais l’histoire commune.

Et surtout, elle suppose une parole civique forte : ne pas céder à la tentation de diviser pour régner, mais au contraire réaffirmer que notre destin est un et que nous n’avons rien à gagner à jouer les fragments.

Garder les pierres ensemble

Lorsque l’on se promène dans nos médinas, on voit des murs bâtis de pierres anciennes, reprises d’époques différentes, ajustées les unes aux autres. Romains, Byzantins, Arabes, Ottomans : les matériaux se mêlent, mais l’édifice tient. C’est l’image même de notre histoire.

Les puissants d’hier voulaient que Carthage ne garde pas deux pierres ensemble. Les pays prédateurs d’aujourd’hui voudraient que la Tunisie ne garde pas deux mémoires unies. À nous de refuser cette logique. À nous de rappeler que notre peuple n’est pas une poussière d’identités, mais une nation façonnée par le temps, par la douleur et par la joie.

Ne vantons pas les mosaïques, ne faisons pas l’éloge du cosmopolitisme. Ne brisons pas nos pierres. Assemblons-les, encore et toujours. C’est le seul moyen de résister à la politique de la destruction, et de préparer un avenir où la diversité demeure un ciment d’unité, et non une arme de fragmentation.

* Ecrivain, traducteur.

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Tunisie : Quand les berceaux se vident et les seniors s’accumulent

La Tunisie est entrée dans une phase démographique sans précédent. Selon les conclusions du recensement général de la population et de l’habitat 2024, publiées par l’INS en 2025, le pays connaît un vieillissement accéléré et une baisse historique de sa natalité. Près de 17 % de la population a désormais plus de 60 ans, un record, tandis que les mariages et les naissances sont en chute libre. Cette mutation profonde de la société tunisienne pose une question cruciale : comment le pays peut-il absorber un tel choc sans fragiliser son équilibre socio-économique ?

Une pyramide des âges modifiée

Les données de l’Institut National de la Statistique (INS) dessinent une Tunisie qui change de visage à un rythme inédit. L’augmentation de la part des seniors est spectaculaire, passant de 14 % il y a dix ans à 17 % aujourd’hui.

Dans le même temps, les fondements du renouvellement démographique s’effondrent :

  • Le nombre de nouveaux-nés a chuté de 8 % par rapport à la décennie précédente.
  • Le nombre de mariages annuels a diminué de près de 12 %, l’âge moyen au mariage progressant.

Cette réorganisation n’est pas uniforme. Elle est exacerbée par l’exode intérieur qui concentre les jeunes dans les grandes villes et laisse les régions de l’intérieur face à un vieillissement encore plus marqué. Ces chiffres traduisent un changement structurel bien au-delà des variations conjoncturelles.

Une réponse politique face à l’urgence

Face à la décrue des naissances, le gouvernement tunisien cherche activement à inverser la tendance. En juin 2025, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a insisté sur l’urgence d’établir une « stratégie nationale » claire. L’objectif est double : relancer la natalité et améliorer les indicateurs de croissance démographique, considérés comme vitaux pour l’équilibre socio-économique du pays.

Cette baisse démographique a déjà des répercussions concrètes et immédiates, notamment sur le système de santé. M. Ferjani a mis en garde sur la viabilité des services de maternité : pour être efficace et respecter les normes scientifiques, un service de gynécologie-obstétrique doit enregistrer au moins 300 naissances par an. Avec le recul actuel, ce seuil minimal risque de ne plus être atteint dans plusieurs structures hospitalières, menaçant la qualité et la continuité des soins.

Lire aussi: Tunisie : Le gouvernement veut que les Tunisiens fassent des bébés

La société en mutation : Quand les jeunes retardent le foyer

Les raisons de ce recul démographique sont intrinsèquement liées à la modernisation de la société tunisienne et à ses difficultés économiques.

  • Obstacles économiques : Le chômage, la précarité et l’explosion du coût du logement freinent la capacité des jeunes couples à envisager l’enfant.
  • Facteurs socioculturels : L’émancipation des jeunes femmes est un facteur clé. Mieux éduquées et plus insérées sur le marché du travail, elles choisissent de retarder le mariage et la maternité, priorisant leur carrière et leur indépendance.
  • Urbanisation : L’exode rural modifie les modes de vie et la structure familiale, les grandes villes offrant moins d’incitations aux familles nombreuses.

La Tunisie se retrouve ainsi à payer le prix d’un déséquilibre intergénérationnel complexe.

Lire aussi: Tunisie : mariages et naissances en chute libre, la démographie bascule

Conséquences et perspectives : Le risque d’un vieillissement précoce

Si la Tunisie n’est pas la seule au Maghreb à vieillir (le Maroc et l’Algérie sont également concernés), elle le fait à un rythme plus soutenu et, surtout, sans disposer des filets sociaux robustes de certaines nations européennes qui présentent une pyramide des âges similaire.

Les conséquences sont lourdes :

  • Pression fiscale : Le vieillissement met les systèmes de retraite et de santé sous une pression budgétaire sans précédent.
  • Marché du travail : Le pays fait face au spectre d’une pénurie de jeunes actifs et d’une hausse de la dépendance des retraités.

Toutefois, ce défi peut se transformer en avantage stratégique. Une population plus réduite, si elle est mieux qualifiée grâce à des réformes éducatives et économiques, pourrait transformer ce risque en opportunité.

Lire aussi: Le mariage en net recul au Maghreb

La Tunisie est à la croisée des chemins. Pour surmonter ce défi inédit, elle doit trouver des réponses structurelles et durables qui permettront de préparer une société où la solidarité intergénérationnelle peut être maintenue face aux impératifs de l’économie et de la modernité.

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975 700 logements ont été construits entre 2014 et 2024

En Tunisie, l’immobilier est bien plus qu’un simple secteur économique. C’est une véritable question de culture. Avoir son propre logement est considéré comme un objectif de vie, profondément ancré dans les mentalités.

Selon les résultats du dernier recensement de la population, le pays compte 4 265 636 unités de logement, dont 80,7% sont occupées. La répartition par type d’habitation met en évidence une forte prédominance des logements jumelés ou à étages (2 093 500 unités), suivis de 1 111 200 villas et 360 100 appartements. Du point de vue de la superficie, les maisons à trois pièces représentent 46,6% du parc immobilier, contre 25% pour les logements à quatre pièces.

Entre 2014 et 2024, le nombre total de logements s’est accru de 975 700 unités, soit une progression annuelle moyenne notable. Le gouvernorat de Nabeul arrive en tête avec une hausse de 85 100 logements, suivi de Sfax (80 900 unités). À l’inverse, les plus faibles augmentations ont été enregistrées dans les gouvernorats de Tozeur (7 500), du Kef (11 900) et de Siliana (13 300).

Le recensement distingue également la répartition géographique des logements: 3 095 900 se situent en milieu urbain (soit 72,6%), contre 1 169 800 en milieu rural (27,4%). À eux seuls, les quatre gouvernorats du Grand Tunis concentrent 23,8% du parc national, tandis que Tozeur n’en représente que 0,9%.

Ces chiffres conduisent à trois constats majeurs.

Le premier est que près de 19,3% des logements sont vides, souvent acquis dans une logique d’investissement. Cette situation contribue à une pression haussière sur les prix de l’immobilier. Une piste de régulation consisterait à instaurer une surtaxe sur les logements vacants, afin d’inciter à leur mise sur le marché et de freiner la spéculation.

Le deuxième est que de nombreux ménages construisent des logements jumelés en extension des maisons parentales, ce qui permet une propriété à moindre coût. À l’inverse, les personnes issues d’un habitat collectif, notamment les appartements, doivent souvent travailler davantage pour acquérir leur propre logement.

Enfin, le développement immobilier reste très concentré autour de Tunis et dans les zones côtières comme Nabeul, qui bénéficie de la demande liée au tourisme. En revanche, l’intérieur du pays souffre d’un retard chronique en matière de construction. L’exode vers les grandes villes accentue ces inégalités territoriales.

 

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Tunisie – CNAM : Demain, dernier délai pour changer de régime de soins

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) rappelle que le mardi 30 septembre 2025 marque la date limite pour le dépôt des demandes de changement de régime de soins. Les affiliés peuvent effectuer cette démarche à distance via la plateforme e-cnam, sans avoir à se déplacer.

Pour ceux qui désirent changer de médecin de famille, le délai a été prolongé jusqu’au 30 novembre 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle de la CNAM sur Facebook. Cette mesure offre aux assurés plus de flexibilité pour adapter leur suivi médical à leurs besoins personnels.

Démarches 100% en ligne

La CNAM précise que toutes ces démarches peuvent être effectuées entièrement à distance, sans nécessité de déplacement physique. Les assurés doivent utiliser la plateforme e-cnam pour soumettre leurs demandes. Cette solution numérique vise à simplifier les procédures administratives et à réduire les files d’attente dans les agences.

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Marokko – Bank Al-Maghreb hält Leitzins unverändert u. aktualisiert Prognose

ZentralbankStabilität trotz globaler Unsicherheiten: Leitzins bleibt daher bei 2,25%. Zentralbank beleuchte die Entwicklung in zahlreichen Sektoren. Rabat – Die marokkanische Zentralbank, Bank Al-Maghreb, hat in ihrer jüngsten Sitzung entschieden, den Leitzins auf dem stabilen Niveau von 2,25 % zu belassen. Die Entscheidung spiegelt die Zuversicht in die Widerstandsfähigkeit der Wirtschaft des Landes wider und setzt […]

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Tunisie : mariages et naissances en chute libre, la démographie bascule

Les dernières statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) confirment une mutation silencieuse mais profonde de la société tunisienne. Mariages et naissances connaissent un recul historique, tandis que la fertilité descend largement sous le seuil de renouvellement des générations, signalant un vieillissement accéléré de la population.

Chiffres clés : un recul marqué

  • Mariages : 70 942 en 2024 contre 78 115 en 2023, soit une baisse de près de 10 % (plus de 8 000 unions en moins).
  • Naissances : 133 322 en 2024 contre 147 242 en 2023, un recul similaire de près de 10 %.
  • Fertilité : 1,7 enfant par femme, bien en dessous du seuil de remplacement des générations (2,1 enfants).
  • Croissance démographique annuelle : 0,87 % pour la période 2014-2024, le plus faible depuis l’indépendance.

Ces chiffres, publiés dans la note mensuelle de l’INS et confirmés par le recensement général de la population et de l’habitat 2024, traduisent un tournant démographique majeur.

Transformations sociétales et économiques

Le recul des mariages et des naissances s’inscrit dans un contexte de profondes mutations sociales :

  • Report de l’âge du mariage et allongement de la période de célibat.
  • Retard de la parentalité, lié aux aspirations professionnelles et à la mobilité.
  • Pressions économiques : coût de la vie, logement, emploi stable, influençant les décisions d’avoir des enfants.
  • Évolution des modèles familiaux : individualisation et nouvelles priorités personnelles.

Comme le soulignait notre article précédent sur le Maghreb, « Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours », la Tunisie n’échappe pas à cette tendance régionale, qui questionne les fondements traditionnels de la famille.

Conséquences pour la Tunisie

Cette mutation démographique entraîne des défis structurels :

  • Vieillissement accéléré de la population et diminution du nombre de jeunes actifs.
  • Pression sur le marché du travail, avec moins de nouvelles générations pour renouveler les compétences.
  • Fragilisation des systèmes de retraite et de santé, alors que la proportion de seniors augmente.
  • Répercussions sur les politiques publiques en éducation, santé et protection sociale.

Les experts alertent sur la nécessité de politiques publiques actives et ciblées pour équilibrer les structures par âge et assurer la durabilité des systèmes nationaux. Les démographes insistent sur l’urgence de mesures incitatives à la natalité, de soutien aux familles jeunes, et d’une adaptation des systèmes économiques et sociaux à une population vieillissante. Sans ces mesures, la Tunisie pourrait entrer dans un cycle de vieillissement irréversible, avec des impacts durables sur sa société et son économie.

Lire aussi : Le mariage en net recul au Maghreb, un bouleversement social en cours

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Tunisie : Augmentation des indemnités de garde pour les résidents et les internes

Un décret a été publié au Journal officiel de la République tunisienne en date du jeudi 11 septembre 2025, portant sur l’augmentation, à partir d’octobre 2025, des montants de l’indemnité de garde octroyée aux médecins résidents et aux internes.

Il s’agit du décret n°406 de l’année 2025, modifiant le décret n°318 de 2001 relatif à la fixation de l’indemnité de garde, à ses conditions d’attribution et à ses montants, pour les agents du corps médical et paramédical hospitalo-universitaire et hospitalo-sanitaire, les médecins hospitaliers exerçant dans les structures hospitalières et sanitaires publiques relevant du ministère de la Santé, ainsi que les médecins résidents et les internes en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire.

Selon ce nouveau décret, le montant de l’indemnité de garde passe désormais à 120 dinars pour les résidents et 88 dinars pour les internes de la catégorie « A » dans les hôpitaux, tandis que l’indemnité sera de 80 dinars pour les résidents et 64 dinars pour les internes de la catégorie « B ».

Le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, Wajih Dhokkar, a salué l’adoption de cette mesure, rappelant qu’elle avait fait l’objet d’un accord lors d’une séance de négociation tenue le 3 juillet dernier avec des représentants du ministère de la Santé, à la suite d’une série de mouvements de protestation organisés par les jeunes médecins pour revendiquer plusieurs droits professionnels.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Dhokkar a précisé que cette décision permettra aux jeunes médecins de bénéficier d’une augmentation de 40 dinars sur le montant de chaque garde, toutes catégories confondues.

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Tunisie – CNAM : Comment changer de régime sans se déplacer

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a annoncé que les affiliés souhaitant changer de régime doivent le faire avant le 30 septembre 2025. Cette mesure vise à permettre une meilleure organisation des dossiers et à garantir la continuité des prestations pour les assurés.

Prolongation pour le choix du médecin de famille

Pour ceux qui désirent changer de médecin de famille, le délai a été prolongé jusqu’au 30 novembre 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle de la CNAM sur Facebook.

Cette mesure offre aux assurés plus de flexibilité pour adapter leur suivi médical à leurs besoins personnels.

Démarches 100 % en ligne

La CNAM précise que toutes ces démarches peuvent être effectuées entièrement à distance, sans nécessité de déplacement physique. Les assurés doivent utiliser la plateforme e-cnam pour soumettre leurs demandes.

Cette solution numérique vise à simplifier les procédures administratives et à réduire les files d’attente dans les agences.

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Hyundai Tunisie offre une première vague d’espoir à des enfants orphelins

Ils n’avaient jamais vu la mer. Pour une vingtaine d’enfants orphelins issus de régions défavorisées de l’intérieur du pays, cette semaine à Hammamet restera gravée comme une parenthèse enchantée.

Une première rencontre avec la mer

Du 15 au 22 juillet, ils participent à un séjour au Centre national de vacances pour enfants, dans le cadre d’une initiative conjointe entre Alpha Hyundai Motor, Tunis Sports University et l’Association Rose de l’Espoir.

Un projet humain

Cette action s’inscrit dans le programme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) d’Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque sud-coréenne en Tunisie. Organisé avec l’aval du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, le séjour regroupe 30 participants, dont une dizaine de mamans encadrantes, venus des quatre coins du pays.

Au programme : premiers bains de mer, initiation à la natation, activités ludiques et éducatives, mais surtout découverte et partage, dans un cadre sécurisé et bienveillant. Pour ces enfants suivis par l’Association Rose de l’Espoir – qui accompagne plus de 1 400 orphelins à travers les 24 gouvernorats du pays – ce séjour représente une ouverture sur le monde, un moment rare de répit et d’insouciance.

Des souvenirs durables, bien au-delà d’une simple sortie

« Ce n’est pas qu’un voyage à la mer, c’est un souvenir fondateur que nous voulons offrir à ces enfants », confie Mehdi Mahjoub, Directeur Général d’Alpha Hyundai Motor. Pour lui, la responsabilité sociale ne se limite pas à des discours : « Nous croyons que la performance d’une entreprise se mesure aussi à l’impact humain qu’elle génère autour d’elle. »

Une action parmi d’autres dans une stratégie solidaire

Cette opération s’ajoute à plusieurs initiatives solidaires portées par Hyundai Tunisie : la distribution de couffins alimentaires durant le mois de Ramadan, le programme « Un arbre planté pour chaque véhicule vendu », ou encore les caravanes médicales déployées dans les zones reculées.

Avec cette nouvelle action estivale, Alpha Hyundai Motor réaffirme son engagement pour une société plus solidaire, où chaque geste de partage est vu comme un levier d’inclusion et d’espoir.

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Tunisie – Facultés de médecine : Une injection massive contre la pénurie de médecins

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belhaj Ali, a annoncé une augmentation de 30 % du nombre d’étudiants admis dans les facultés de médecine. Cette décision, prise en coordination avec le ministère de la Santé, vise à répondre aux besoins urgents du secteur sanitaire national et à renforcer la sécurité sanitaire dans les différentes régions du pays, en particulier dans les zones de l’intérieur souffrant d’un manque de personnel médical.

Lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre a souligné que cette orientation s’inscrit dans le cadre d’une vision réformatrice globale que le ministère déploie, notamment en lien avec le système d’orientation universitaire.

Il a également reconnu une baisse du nombre de bacheliers dans la section mathématiques, un fait préoccupant qui fait actuellement l’objet d’une concertation avec le ministère de l’Éducation. L’objectif : soutenir cette filière et encourager les élèves à s’orienter vers les disciplines scientifiques, en leur offrant davantage d’opportunités d’accès aux filières scientifiques et techniques de l’enseignement supérieur.

En ce qui concerne le volet recherche, le ministre a salué les compétences présentes au sein des établissements universitaires tunisiens. Il a affirmé que les résultats obtenus en matière de publications scientifiques et l’amélioration du classement des universités et laboratoires tunisiens témoignent de la qualité du travail académique mené dans le pays.

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Tunisie : Ce que l’on sait de l’accord entre jeunes médecins et ministère de la Santé

Le ministère de la Santé a annoncé l’annulation de la grève de l’Organisation des jeunes médecins, à la suite d’une réunion tenue jeudi 3 juillet 2025 au siège du ministère, sous la présidence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

Dans un communiqué, le ministère a indiqué qu’un accord a été trouvé sur plusieurs points des revendications de l’organisation, « en application des recommandations du président de la République portant sur le respect de la dignité du corps médical et la valorisation des compétences nationales ».

De son côté, l’Organisation des jeunes médecins a annoncé jeudi soir la signature d’un procès-verbal d’accord avec les autorités de tutelle, dans lequel plusieurs de leurs revendications ont été satisfaites. Elle a salué la réaction positive du ministère de la Santé qui a permis d’éviter une crise dans le secteur, rendant hommage à l’ensemble des jeunes médecins pour leurs efforts et leur mobilisation tout au long du mouvement.

Pour rappel, les jeunes médecins avaient entamé une grève il y a quelques jours, précédée par une série de protestations et un boycott total du choix des lieux de stage. Leur mobilisation visait à réclamer une amélioration des salaires et le paiement des indemnités de garde en retard.

La grève a concerné l’ensemble des activités hospitalo-universitaires, y compris les cours académiques du programme complémentaire, à l’exception des gardes et des services d’urgence, afin de garantir un service minimum de première ligne.

Nous apprenons que les principaux points de l’accord concernent :

  • Le paiement de toutes les indemnités de garde et leur revalorisation, le paiement devient mensuel
  • Augmentation de plusieurs primes notamment d’une prime de risque
  • Augmentation des salaires à partir de 2026
  • La révision du processus d’approbation des stages ;
  • La revalorisation de la rémunération du service national ;
  • Prise en charge des frais de formation

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Tunisie – Crise des jeunes médecins : Encore un dénouement à l’arôme présidentiel ?

Depuis plusieurs semaines, les jeunes médecins tunisiens étaient en colère. Face à la surcharge dans les services, aux conditions de travail dégradées, au retard des affectations et à la précarité de leur statut, ils ont multiplié les appels au dialogue, parfois dans l’indifférence des institutions concernées. La grogne a fini par s’amplifier, avec manifestations, grèves et une couverture médiatique croissante.

Il aura pourtant fallu, comme bien souvent, une intervention du président de la République pour que le dossier connaisse une avancée décisive. Après une réunion au Palais de Carthage avec le ministre de la Santé, le chef de l’État Kais Saied a exprimé sa compréhension envers les revendications légitimes des jeunes praticiens, dans une approche de renforcement du secteur de la santé.

Dans la foulée, le ministère concerné s’est empressé d’annoncer une réunion urgente avec l’organisation des jeunes médecins en présence des représentants de l’ordre des médecins. Une décision qui a conduit à la suspension, ce jeudi 3 juillet 2025, de la grève annoncée.

Une issue positive donc, mais qui interroge sur le fonctionnement de l’État. Faut-il désormais attendre une validation présidentielle pour chaque conflit sectoriel ?
Les jeunes médecins, eux, accueillent favorablement les engagements obtenus, mais restent vigilants. Car les promesses, dans le secteur de la santé comme ailleurs, ont souvent été faites sans lendemain.

Plusieurs d’entre eux rappellent que la crise n’est pas uniquement matérielle : elle est aussi morale. C’est un sentiment d’abandon, d’injustice, et d’absence de perspectives qui habite une grande partie de cette génération en blouse blanche.

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