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À l’African ESG Summit, Wael Chouchène plaide pour une voie africaine

Le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique auprès du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Wael Chouchène, est intervenu lors de l’African ESG Summit, organisé par nos confrères de Managers et centré cette année sur le thème « AI X ESG : From Insight to Impact ».

Dans son intervention à l’African ESG Summit, M. Chouchène a souligné que le continent africain se trouve à un moment décisif où il doit transformer ses défis en opportunités et faire de la durabilité non pas un simple sauveur, mais un moteur de croissance, d’innovation et de souveraineté.

Le secrétaire d’Etat a insisté sur le fait que l’Afrique doit affirmer sa place dans la dynamique mondiale en tant que simple importateur de modèles, mais plutôt comme un acteur souverain porteur de solutions ancrées dans sa réalité et dans sa jeunesse. Le continent dispose des ressources naturelles, humaines et intellectuelles nécessaires pour tracer sa propre voie, dit-il. Car, l’Afrique représente notamment 60 % du potentiel solaire mondial, détient une quantité considérable de ressources critiques et bénéficie d’une population jeune et créative, fait-il savoir. Ces atouts doivent servir une vision de développement fondée sur la durabilité, la responsabilité et la confiance en ses propres capacités.

La Tunisie, pour sa part, s’inscrit pleinement dans cette dynamique, tient à souligner M. Chouchène. Sa stratégie industrielle et énergétique à l’horizon 2035 démontre un engagement clair pour une économie verte, la croissance inclusive et la préservation de l’environnement; ainsi qu’une participation active aux initiatives africaines et méditerranéennes.

Tunisie, pôle africain et euro-méditerranéen dans des secteurs stratégiques

Sur le plan industriel, la Tunisie s’est imposée comme un pôle africain et euro-méditerranéen dans plusieurs secteurs stratégiques. En effet, le pays compte plus de 6 000 entreprises industrielles, dont 2 000 sont totalement exportatrices et intégrées aux chaînes de valeur africaines et européennes.

La Tunisie bénéficie d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, avec plus de 10 000 ingénieurs diplômés chaque année, dont environ 300 sont spécialisés dans la digitalisation.

Grâce à ses partenariats historiques avec l’Union européenne et son ancrage africain, la Tunisie est considérée comme un pont naturel entre l’Afrique et l’Europe, offrant une plateforme stratégique pour les investissements technologiques et la coopération industrielle. Ces réalisations traduisent une volonté claire d’être non seulement un acteur national engagé, mais aussi un partenaire africain de confiance et un centre continental de compétence.

Le thème du sommet, consacré à l’intelligence artificielle (IA) responsable, notamment dans le contexte de l’Industrie 4.0, résonne particulièrement avec les priorités nationales et régionales.

L’IA, si elle est bien encadrée, peut devenir un levier exceptionnel pour accélérer la transition énergétique, moderniser les industries et renforcer la transparence. Elle peut optimiser la gestion des réseaux électriques, améliorer la maintenance prédictive des infrastructures et renforcer l’efficacité énergétique.

Cependant, cette transformation numérique doit être responsable : elle doit respecter les principes éthiques, garantir la protection des données et, surtout, servir l’humain et le bien commun.

L’Industrie 4.0 ouvre la voie à une nouvelle ère de compétitivité en combinant numérisation, automatisation et énergie propre. L’objectif est de bâtir des modèles industriels sobres, résilients et inclusifs, capables de créer de la valeur localement tout en renforçant la souveraineté énergétique et technologique des pays africains.

Le secrétaire d’État a rappelé lors de l’African ESG Summit qu’aucune stratégie ESG ni aucun modèle de croissance durable ne peut réussir sans énergie. L’énergie étant la condition de toute transformation, la transition énergétique constitue la colonne vertébrale de la politique nationale tunisienne.

En Tunisie, une transformation structurelle a été engagée pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables, moderniser les infrastructures électriques et mobiliser l’investissement, qu’il soit public ou privé.

M. Chouchène a affirmé que l’énergie verte est un choix de souveraineté, de compétitivité et d’avenir. Elle crée de l’emploi, soutient l’innovation industrielle et offre aux jeunes ingénieurs des perspectives concrètes dans leur propre pays. Dans ce contexte, des cadres réglementaires sont développés pour favoriser l’investissement durable, la transparence et la responsabilité totale. Alignant ainsi les politiques économiques nationales sur les objectifs de durabilité.

En outre, il exhorte l’Afrique à écrire sa propre transition, fondée sur la solidarité régionale, l’innovation partagée et l’exploitation de ses ressources. Il a insisté sur le fait que l’Afrique doit être un espace d’investissement durable, de technologie et de compétence, conditions essentielles pour s’imposer comme un acteur stratégique dans la construction de l’ordre mondial.

La responsabilité collective est de bâtir une Afrique qui produit son énergie, valorise ses données et forme ses talents. Tout en conjuguant intelligence artificielle, industrie innovante et énergie verte pour une croissance souveraine et responsable.

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Pourquoi le solaire et l’éolien dominent la production d’électricité ?

Pour la première fois de l’histoire, les énergies renouvelables ont dépassé le charbon pour devenir la principale source d’électricité dans le monde au premier semestre 2025. L’annonce a été faite mardi par le think tank Ember, spécialisé dans l’environnement, le climat et l’énergie.

Selon Ember, cette évolution marque un tournant majeur : la progression spectaculaire du solaire et de l’éolien a suffi à couvrir l’intégralité de la demande supplémentaire d’électricité, contribuant même à une légère baisse de l’usage du charbon et du gaz. La demande mondiale d’électricité continue pourtant de croître.

Le solaire en tête de la transition énergétique

L’énergie solaire représente la part la plus importante de cette croissance, répondant à 83 % de l’augmentation de la demande mondiale. Elle demeure, pour la troisième année consécutive, la principale source de nouvelle production électrique dans le monde.

La majorité de cette production solaire (58 %) provient de pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ont connu une expansion rapide ces dernières années. Ember note notamment l’essor du solaire en Afrique, avec une augmentation de 60% des importations de panneaux solaires sur un an, à fin juin 2025.

Disparités régionales et rôle des grandes puissances

Malgré ce progrès global, des disparités régionales persistent. Les pays en développement sont en tête de la transition énergétique, tandis que les nations plus riches, comme les États-Unis et l’Union européenne, continuent de recourir aux combustibles fossiles pour produire leur électricité.

La Chine reste le leader mondial dans le développement des énergies propres, ajoutant à elle seule davantage de capacités solaires et éoliennes que le reste du monde réuni. L’Inde suit, avec d’importantes installations solaires et éoliennes, réduisant son recours au charbon et au gaz.

À l’inverse, la demande d’électricité aux États-Unis a augmenté plus rapidement que la production issue des énergies propres, renforçant la dépendance aux combustibles fossiles. En Europe, plusieurs mois de faible production éolienne et hydraulique ont entraîné une hausse de la production à partir du charbon et du gaz.

Vers une électricité propre qui suit la croissance mondiale

“Cela marque le début d’une phase où l’électricité propre suit désormais le rythme de la croissance de la demande”, a déclaré Malgorzata Wiatros-Motyka, analyste principale chez Ember. Cette dynamique souligne l’importance d’investissements continus dans les technologies renouvelables, tout en mettant en évidence les défis persistants liés aux inégalités régionales et à la dépendance aux énergies fossiles.

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Tunisie – Transition énergétique : 25 experts formés à la norme ISO 50001

Ce lundi 11 août, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a remis des certificats aux experts formés à la gestion de l’énergie. Cette formation suit la norme internationale ISO 50001.

La cérémonie s’est tenue au ministère, en présence du secrétaire d’État Wael Chouchane, de la cheffe de cabinet Afaf Chachi Tayari et des représentants de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Ce programme fait partie du projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » (CQE). Lancé en février 2022, il vise à moderniser l’industrie tunisienne. Le projet aide les entreprises à devenir plus compétitives et à mieux gérer leur consommation d’énergie.

Au total, 45 personnes du secteur public et privé ont suivi cette formation. Parmi elles, 25 ont obtenu une certification officielle. De plus, 22 entreprises industrielles ont reçu un soutien pour mettre en place un système de gestion de l’énergie conforme à la norme ISO 50001.

La ministre a souligné l’importance de former des experts nationaux. Ces experts aideront les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique. Elle a aussi salué l’effort de tous pour construire un avenir industriel durable et respectueux de l’environnement.

La norme internationale ISO 50001 est un cadre volontaire de management de l’énergie qui aide les organisations à améliorer leur performance énergétique, réduire leurs coûts et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

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ANME : Qui est Nafaa Baccari, le nouveau visage de la transition énergétique en Tunisie ?

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé, dans un communiqué publié ce mardi, la nomination de Nafaa Baccari au poste de directeur général de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), en remplacement de Fethi Hanchi.

Cette décision intervient dans le cadre d’une série de changements à la tête de certaines institutions relevant du ministère, visant à insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur de l’énergie, notamment en matière de transition énergétique et d’efficacité énergétique.

La nomination de Nafaa Bakkari, qui possède une solide expérience dans le domaine énergétique, s’inscrit dans une volonté de renforcer le rôle stratégique de l’ANME dans la mise en œuvre des politiques nationales en matière d’énergies renouvelables, de rationalisation de la consommation énergétique et de développement durable.

Nafaa Baccari, ingénieur diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Monastir (ENIM), possède plus de 27 ans d’expérience au sein de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), qu’il a intégrée en 1997.

Spécialiste reconnu dans le domaine des énergies renouvelables, il a occupé plusieurs postes de responsabilité, dont ceux de directeur de l’énergie solaire puis de directeur des énergies renouvelables entre 2018 et 2021.

Il a notamment piloté le programme stratégique Tunisian Wind Energy Development (TWED), financé par le Global Environment Facility (GEF), visant à structurer le secteur éolien privé en Tunisie. Cofondateur et président de l’Association tunisienne de l’énergie éolienne (TWEA) depuis 2012, Nafaa Baccari s’est imposé comme l’un des acteurs clés de la transition énergétique en Tunisie.

Sa nomination à la tête de l’ANME traduit la volonté des autorités de renforcer la stratégie nationale en matière d’efficacité énergétique et de développement durable.

Lire aussi : L’hydrogène vert : une stratégie tunisienne axée sur le partenariat

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