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BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!!

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

  • La Banque traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image
  • La BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.
  • Une dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduisant la perte de confiance d’une partie de la clientèle
  • La BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les comptes publiés par la BH Bank au 30 juin 2025 confirment une tendance préoccupante : la banque souffre d’une érosion marquée de sa rentabilité, d’une qualité d’actifs dégradée et d’un environnement réglementaire défavorable.

Une croissance d’actifs sans véritable dynamisme

Les actifs atteignent 15 022 MDT, en hausse modeste par rapport à 14 414 MDT en juin 2024. Mais derrière cette progression comptable se cache une réalité moins reluisante : les créances sur la clientèle reculent de 10 820 MDT à 10 292 MDT en un an. Autrement dit, la BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Dépôts en hausse, mais fragiles

Les dépôts de la clientèle progressent à 9 461 MDT contre 9 274 MDT un an plus tôt. Cependant, cette évolution masque un déséquilibre inquiétant : les dépôts à vue – traditionnellement stables – se contractent fortement, remplacés par des dépôts à terme et bons rémunérés. Cette dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduit la perte de confiance d’une partie de la clientèle.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Le PNB chute, les marges sous pression

Le produit net bancaire tombe à 343 MDT au premier semestre 2025, contre 363 MDT un an auparavant. Les causes sont multiples :

  • Une pression réglementaire liée à l’application de la loi 41/2024 plafonnant certains taux d’intérêt,
  • Des gains financiers en forte baisse,
  • Et surtout, une structure de revenus trop dépendante des marges d’intérêt.

La BH Bank montre ainsi ses limites en matière de diversification de ses revenus.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Résultat net en forte dégringolade

Le résultat net s’établit à 54 MDT, contre 78 MDT en juin 2024. Cette baisse de près de 30 % résulte en grande partie de la hausse des provisions pour créances douteuses, qui dépassent désormais 1,8 milliard de dinars.

Mais l’ombre la plus lourde reste l’affaire BEN ROMDHANE, révélée fin 2024, qui a fait perdre près de 450 MDT à la banque. Cette opération mal maîtrisée, toujours entourée d’incertitudes judiciaires et prudentielles, continue de peser sur la confiance des investisseurs et sur les perspectives de la BH Bank.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Une rentabilité compromise et un risque réputationnel majeur

Avec un résultat par action réduit à 1,14 dinar, la BH Bank voit sa rentabilité s’éroder dangereusement. L’institution fait face à un triple défi :

  1. Maîtriser un portefeuille de créances fragilisé par une hausse inquiétante des contentieux,
  2. Surmonter l’impact durable de l’affaire BEN ROMDHANE, qui entame sa crédibilité,
  3. Et retrouver une capacité réelle de financement de l’économie dans un contexte de forte concurrence bancaire.

Conclusion :

Les chiffres au 30 juin 2025 envoient un signal d’alerte. Derrière une façade d’actifs en progression et de dépôts en hausse, la BH Bank accumule des faiblesses structurelles et traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image. La question qui se pose désormais est claire : la BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

  • Une dynamique de redressement confirmée et un Produit Net Bancaire résilient
  • Les résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025
  • Des agrégats bilanciels en progression : Croissance du bilan et dynamisme des dépôts

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Société Tunisienne de Banque (STB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, confirmant une trajectoire de consolidation de ses fondamentaux malgré un contexte économique exigeant.

Le total bilan atteint 15,2 milliards de dinars, en progression de 6,3 % par rapport à juin 2024. Cette évolution illustre la capacité de la banque à maintenir une trajectoire ascendante.

Les dépôts de la clientèle ont franchi la barre des 11,7 milliards de dinars, en hausse de 10,6 % sur un an, confirmant la confiance renouvelée des déposants.

Les capitaux propres s’élèvent à 1,3 milliard de dinars, en progression de 7 % par rapport à fin juin 2024, confortant la solidité financière de la banque.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Une rentabilité en amélioration

Les capitaux propres de la banque se consolident à 1 303 millions de dinars, contre 1 216 millions un an auparavant. Ce renforcement reflète la stratégie de solidification du bilan et la prudence dans la gestion des risques.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 350 MDT, en croissance de près de 11 % par rapport à juin 2024. Malgré l’impact de la loi 2024-41 qui a pesé sur les marges d’intérêt, la banque a su préserver ses équilibres.

Cette performance traduit, aussi, la diversification des sources de revenus et une meilleure maîtrise du coût des ressources.

Enfin, le résultat net ressort à 22,3 MDT, en nette amélioration par rapport aux 14,4 MDT de juin 2024, confirmant le redressement de la rentabilité.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Des indicateurs de solidité rassurants

La STB affiche un ratio de liquidité record de 583 %, très largement supérieur aux exigences réglementaires (100 %), attestant d’une gestion prudente et proactive de sa trésorerie.

Avec des fonds propres renforcés, une progression notable des dépôts et un résultat net en amélioration, la STB démontre sa capacité à conjuguer solidité financière et rentabilité.

 Ces résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025, consolidant la place de la STB comme acteur de référence du secteur bancaire tunisien.

Avec ces résultats, la STB confirme qu’elle est engagée dans une trajectoire positive, marquée par la solidité de son bilan, la croissance de ses dépôts et la progression de sa rentabilité. La banque semble avoir franchi un cap important dans son plan de redressement, et se positionne aujourd’hui comme un acteur clé du secteur bancaire tunisien.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

  • Des chiffres augurant d’une sortie progressive des difficultés au 30 juin 2025

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Ces résultats traduisent une dynamique positive, marquée par la consolidation des fondamentaux et une amélioration progressive de la performance opérationnelle, dans un environnement bancaire particulièrement exigeant.

Une progression soutenue des dépôts et des actifs

Au 30 juin 2025, le total actif de la BTE atteint 1 646 MDT, en hausse par rapport aux 1 456 MDT de juin 2024 et aux 1 540 MDT de décembre 2024. Cette progression témoigne de la confiance renouvelée de la clientèle et de la capacité de la Banque à mobiliser de nouvelles ressources.

Les dépôts de la clientèle confirment cette tendance avec un encours de 1 198 MDT, contre 1 035 MDT un an plus tôt, soit une croissance de plus de 15 % en glissement annuel.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

Amélioration de la rentabilité malgré un contexte tendu

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 34,8 MDT, supérieur au niveau de juin 2024 (32 MDT), confirmant une progression de l’activité.

Surtout, le résultat net s’améliore nettement : -5,5 MDT au 30 juin 2025, contre -11,3 MDT un an auparavant et -27,9 MDT fin 2024. Cette réduction significative de la perte traduit les premiers effets des mesures de restructuration et de maîtrise des risques mises en place par la Banque.

BTE : Des signes clairs de redressement malgré un contexte exigeant | Univers News

Une trajectoire encourageante

Si des efforts restent nécessaires, notamment sur le plan du renforcement des fonds propres et de l’amélioration de la solvabilité, les résultats semestriels confirment que la BTE est engagée dans une trajectoire de redressement.

La progression des dépôts, la consolidation des produits d’exploitation et la nette réduction du déficit constituent des signaux tangibles de rétablissement, augurant d’une sortie progressive des difficultés.

BCT-Taux directeur à 7,5 %: Inflation en recul… mais vigilance de rigueur!!!

BCT-Taux directeur à 7,5 %: Inflation en recul… mais vigilance de rigueur!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a tranché : le taux directeur est maintenu à 7,5 %, malgré la baisse récente de l’inflation. Ce choix, hautement symbolique, traduit une volonté de prudence dans un contexte économique et géopolitique encore instable.

L’inflation, longtemps au-dessus de 8 %, est redescendue autour de 5–6 %. Un progrès notable, mais jugé encore fragile. «La désinflation doit s’ancrer durablement avant d’envisager un assouplissement», souligne un économiste tunisien. En clair, la BCT ne veut pas précipiter une baisse de taux qui pourrait relancer les pressions inflationnistes.

Une économie en équilibre instable

Les indicateurs macroéconomiques envoient des signaux contradictoires :

  • Dynamisme de la demande intérieure et reprise de certains secteurs industriels.
  • Déficit commercial et courant persistant, source de vulnérabilité externe.
  • Réserves de change solides, assurant une relative stabilité financière.

La BCT choisit donc de maintenir son cap en attendant des signaux plus clairs.

Entreprises et ménages : impact direct

Le maintien du taux directeur signifie :

  • Des taux d’intérêt bancaires élevés, freinant l’accès au crédit pour les ménages et les PME.
  • Mais aussi une stabilité monétaire qui rassure les marchés et soutient la confiance des investisseurs.

La BCT joue l’équilibre entre soutenir l’économie réelle et préserver la stabilité des prix.

  • Septembre : le mois de tous les scénarios

Dès la rentrée, une baisse du taux directeur pourrait être envisagée si :

  • L’inflation poursuite son recul,
  • Les équilibres extérieurs s’améliorent,
  • Et la conjoncture internationale ne se détériore pas.

La BCT joue la carte de la prudence : maintenir un taux directeur élevé pour consolider la désinflation, tout en gardant la porte ouverte à un assouplissement monétaire à l’automne. Le message est clair : la stabilité avant tout, mais la croissance n’est pas oubliée.

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

  • Confirmation de la dynamique de croissance avec des résultats financiers en nette progression
  • Une stratégie équilibrée entre performance financière et responsabilité sociétale consolide la position en tant que référence du secteur bancaire tunisien

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque Nationale Agricole (BNA) confirme sa dynamique de croissance au terme du premier semestre 2025, affichant des résultats financiers en nette progression et consolidant son rôle moteur dans le financement de l’économie nationale.

  • Des indicateurs financiers en progression

Au 30 juin 2025, le total bilan de la BNA s’élève à 23,8 milliards de dinars, en hausse de 14,3 % par rapport à juin 2024.

Les dépôts de la clientèle progressent de 2,2 %, atteignant 12,9 milliards de dinars, traduisant la confiance des particuliers et entreprises.

Les crédits à la clientèle s’établissent à 13,9 milliards de dinars, en hausse de 1,9 %, confirmant l’engagement de la BNA à soutenir les besoins de financement de l’économie.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est accru de 7,7 %, atteignant 537 MDT, tandis que le résultat net s’élève à 155 MDT, en progression de 16,8 %.

Les capitaux propres franchissent la barre des 2,2 milliards de dinars, renforçant la solidité financière et la résilience de la banque.

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

  • Une banque engagée dans le développement durable

Au-delà des performances financières, la BNA a marqué le semestre par des initiatives structurantes:

  • Partenariats avec la diaspora tunisienne pour favoriser l’investissement productif.
  • Programme Green UMA avec l’Université de La Manouba pour impliquer la jeunesse dans la transition écologique et numérique.
  • Réhabilitation du Complexe de l’Enfance d’Ettadhamen, illustrant l’engagement social de la banque.

Grâce à une stratégie équilibrée entre performance financière et responsabilité sociétale, la BNA consolide sa position parmi les acteurs de référence du secteur bancaire tunisien. Les résultats du premier semestre 2025 confirment une trajectoire positive, soutenue par la confiance de ses clients et son rôle central dans l’accompagnement de l’économie nationale.

Attijari Bank: un premier semestre 2025 solide malgré un contexte exigeant !

Attijari Bank: un premier semestre 2025 solide malgré un contexte exigeant ! | Univers News

  • La banque affiche des fondamentaux robustes avec un total bilan de près de 13 milliards de dinars et un résultat net de 116 MDT.
  • Dans un contexte bancaire en mutation, l’établissement confirme son positionnement comme acteur majeur et pilier de l’économie Tunisienne !!!
  • Attijari Bank réussit un premier semestre 2025 marqué par la stabilité et la confiance.

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans un environnement économique marqué par la volatilité internationale, les pressions inflationnistes et des contraintes réglementaires accrues, le secteur bancaire tunisien fait face à de nombreux défis. Pourtant, Attijari Bank tire son épingle du jeu et confirme son statut de référence du paysage bancaire national.

Au premier semestre 2025, la banque affiche des indicateurs solides qui traduisent sa capacité d’adaptation, sa gestion prudente des risques et la confiance continue de sa clientèle. Ses performances témoignent d’un modèle équilibré, où la solidité financière s’allie à l’innovation et à l’efficacité opérationnelle.

Attijari Bank: un premier semestre 2025 solide malgré un contexte exigeant ! | Univers News

  • Un Produit Net Bancaire en croissance maîtrisée

Au 30 juin 2025, Attijari Bank a réalisé un Produit Net Bancaire (PNB) de 356,5 MDT, en progression de 2 % par rapport à la même période en 2024. Cette performance traduit une gestion équilibrée des revenus d’intérêts, des commissions et des opérations financières, confirmant la capacité de la banque à préserver ses marges dans un environnement économique marqué par des tensions de liquidité et des taux d’intérêt volatils.

  • Un résultat net robuste à 116 MDT

Le résultat net semestriel ressort à 116,2 MDT, un niveau solide qui confirme la rentabilité récurrente de l’établissement, malgré la hausse des charges d’exploitation et le renforcement des provisions prudentielles liées aux nouvelles exigences de la Banque Centrale.

Ce résultat, bien que légèrement en retrait par rapport à l’année précédente, démontre la résilience d’Attijari Bank et sa capacité à maintenir une trajectoire bénéficiaire durable.

  • Une confiance accrue de la clientèle

Les dépôts de la clientèle atteignent 11 176 MDT, en hausse de plus de 5 % sur un an. Cette progression traduit la confiance renforcée des ménages, entreprises et institutionnels dans la solidité et la qualité des services de la banque.

Parallèlement, les créances sur la clientèle s’élèvent à 7 306 MDT, illustrant l’engagement d’Attijari Bank dans le financement de l’économie réelle, en particulier des PME et des projets structurants.

  • Des fondamentaux financiers solides

Avec un total bilan de 12 966 MDT, la banque confirme sa place parmi les établissements majeurs du paysage bancaire tunisien.

Les capitaux propres s’établissent à 1 014 MDT, consolidant la solidité de sa structure financière et lui permettant de respecter largement les exigences réglementaires de solvabilité fixées par la Banque Centrale.

Ces chiffres attestent de la capacité d’Attijari Bank à absorber les chocs éventuels et à soutenir ses ambitions de croissance.

  • Une vision à long terme

Au-delà des performances financières, Attijari Bank poursuit sa stratégie de développement axée sur l’innovation digitale, l’accompagnement des entreprises, et l’inclusion financière des particuliers et des TPE.

Cette orientation renforce son rôle de banque citoyenne et de partenaire de confiance dans le développement économique national.

  • Conclusion

Avec un PNB en progression, un résultat net robuste, une hausse soutenue des dépôts et des capitaux propres solides, Attijari Bank réussit un premier semestre 2025 marqué par la stabilité et la confiance.

Dans un contexte bancaire en mutation, l’établissement confirme son positionnement comme acteur majeur et pilier de l’économie tunisienne.

UIB-Kamel Néji: Quand la guerre des visions… au C.A. précipite les départs!!!

UIB-Kamel Néji: Quand la guerre des visions... au C.A. précipite les départs!!! | Univers News

  • Un retrait en pleine mandature, décidé sans annonce publique de l’intéressé, qui relance le débat sur les contreperformances de la banque !
  • UIB : le départ choc de Kamel Néji révèle une gouvernance en crise dans une banque sous pression secouée par les divisions internes
  • UIB : un départ qui soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses !

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le départ soudain de Kamel Néji, président du Conseil d’Administration de l’Union Internationale de Banques (UIB), continue de susciter une vague d’interrogations.

Annoncé sans communication directe de l’intéressé, et en plein mandat, ce retrait prend une dimension encore plus troublante lorsqu’il est replacé dans le contexte tendu qui entoure aujourd’hui la banque : contreperformances répétées, désengagement annoncé de la Société Générale (SG) et tensions croissantes au sein de son Conseil.

Plus qu’un changement de gouvernance, cet épisode révèle les fractures internes qui paralysent le fonctionnement de l’institution et soulève des interrogations lourdes sur son avenir.

  • Quand l’actionnariat devient un champ de frictions

Depuis plusieurs années, l’UIB est traversée par des divergences de fond entre ses actionnaires. D’un côté, la Société Générale, actionnaire français historique, qui adopte une vision prudente, parfois jugée rigide, privilégiant la maîtrise des risques et la rationalisation des activités. De l’autre, les actionnaires tunisiens et institutionnels, qui plaident pour une stratégie plus agressive afin de défendre les parts de marché de l’UIB dans un environnement bancaire hautement concurrentiel.

Ces visions opposées ont provoqué des blocages au sein du Conseil d’Administration, où les débats se sont souvent enlisés. Les arbitrages, au lieu d’être rapides et consensuels, se sont transformés en rapports de force, générant des lenteurs dans la prise de décision et fragilisant la réactivité de la banque face aux mutations du marché.

  • Un climat de tensions qui mine la gouvernance

Au fil du temps, cette divergence stratégique s’est muée en tensions plus franches. Plusieurs dossiers stratégiques ont été retardés, faute d’accord, tandis que certaines décisions de gestion opérationnelle ont été compromises par des désaccords persistants. Ce climat délétère a fini par entacher le fonctionnement normal de l’activité de l’UIB, avec un impact direct sur ses performances financières.

Dans ce contexte conflictuel, le retrait progressif de la Société Générale du capital de l’UIB est venu accentuer les incertitudes. L’actionnaire français, déjà en retrait dans la dynamique décisionnelle, semblait moins investi dans la recherche de solutions pour redresser la trajectoire de la banque. Cette attitude a nourri les frustrations des autres actionnaires, convaincus que le poids de SG freine la capacité de l’UIB à se repositionner efficacement.

  • Le départ de Kamel Néji : la conséquence d’un système bloqué

C’est dans ce climat de crispation que le départ de Kamel Néji doit être interprété. Officiellement non expliqué, mais officieusement perçu comme le produit des tensions internes, il traduit l’incapacité du Conseil à surmonter ses divisions. Le président du Conseil, pris en étau entre des visions irréconciliables, n’a pu maintenir l’équilibre.

Le paradoxe reste que Néji disposait encore d’un capital de confiance auprès du marché et des régulateurs. Mais ses marges de manœuvre, limitées par les blocages du Conseil, ont fini par réduire son efficacité. Le changement de gouvernance apparaît alors moins comme une sanction individuelle que comme la conséquence d’une fracture collective.

  • Une banque à la croisée des chemins

Aujourd’hui, l’UIB se retrouve dans une situation délicate :

  • Elle doit gérer la transition d’un actionnaire de référence international en retrait, sans perdre la confiance du marché ;
  • Elle doit apaiser les tensions internes et restaurer une dynamique de gouvernance fonctionnelle ;
  • Elle doit redéfinir une stratégie claire, conciliant prudence et croissance, pour retrouver sa rentabilité et défendre ses parts de marché.
  • Un capital de confiance entamé

Paradoxalement, Kamel Neji jouissait encore récemment d’un capital de confiance certain, aussi bien auprès du marché que des autorités de régulation. Sous son mandat, l’UIB avait poursuivi des efforts de modernisation et renforcé ses dispositifs de contrôle interne. Mais ces avancées n’ont pas suffi à masquer la faiblesse persistante des performances financières, qui a fini par creuser un fossé entre ambitions affichées et résultats tangibles.

  • Les enjeux derrière ce séisme interne

Ce départ n’est pas un simple épisode isolé. Il met en lumière plusieurs enjeux cruciaux pour l’avenir de l’UIB :

  • Stabiliser la gouvernance après le retrait de Société Générale ;
  • Restaurer la confiance des actionnaires et des marchés dans la capacité de la banque à renouer avec la croissance ;
  • Répondre aux exigences accrues de la Banque Centrale et des régulateurs internationaux, dans un contexte de pression renforcée sur la solidité financière des banques tunisiennes ;
  • Rassurer la clientèle face à une concurrence plus agressive que jamais.
  • Conclusion : un avertissement pour tout le secteur bancaire

Le départ de Kamel Néji met en lumière les faiblesses d’une gouvernance éclatée, où la divergence de visions entre la Société Générale et les autres actionnaires a freiné la prise de décision et fragilisé la stratégie de l’UIB.

Plus qu’un signal isolé, il constitue un avertissement adressé à l’ensemble du secteur bancaire tunisien : sans alignement clair entre actionnaires et dirigeants, les institutions financières risquent de s’enliser dans des blocages internes, au détriment de leur performance et de leur crédibilité.

 L’UIB, désormais à la croisée des chemins, devra trouver un nouvel équilibre pour restaurer la confiance et relancer sa dynamique.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News

  • Croissance soutenue, rentabilité confirmée et gestion prudente des risques !!
  • Plus qu’un simple résultat financier, cette performance traduit la vision d’une banque responsable, performante et tournée vers l’avenir !!!
  • Les résultats confirment la capacité de la banque à générer de la valeur tout en maintenant une stratégie prudente face aux aléas économiques.

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans un climat économique encore marqué par la volatilité internationale et les défis internes, Amen Bank s’impose comme l’un des acteurs bancaires les plus résilients en Tunisie. La banque vient de publier ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, faisant ressortir une progression significative de ses principaux indicateurs, un renforcement de ses fonds propres et une rentabilité en nette amélioration.

Amen Bank démarre l’année 2025 sur une trajectoire ascendante. Au terme du premier semestre, la banque enregistre une progression remarquable de son bilan qui atteint 12,35 milliards de dinars, des dépôts en hausse de 9 %, un résultat net consolidé de 130,9 millions DT et des fonds propres renforcés à 1,59 milliard DT.

Ces performances, obtenues dans un contexte économique exigeant, confirment la capacité d’Amen Bank à conjuguer croissance, rentabilité et prudence.

  • Un bilan qui franchit un nouveau cap

Le total bilan d’Amen Bank atteint 12,35 milliards de dinars, contre 11,32 milliards un an auparavant, soit une croissance de près d’1 milliard DT. Cette évolution repose sur :

  • Un portefeuille de crédits à 7,17 milliards DT, confirmant le rôle moteur de la banque dans le financement de l’économie,
  • Un portefeuille d’investissement en forte hausse, passant de 2,72 milliards à 3,16 milliards DT, soit +16 % en six mois,
  • Et un renforcement des liquidités disponibles auprès de la Banque Centrale.

Cette dynamique traduit une stratégie claire : consolider la solidité financière tout en diversifiant les sources de revenus.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News
  • Dépôts en forte progression : un gage de confiance

Les dépôts de la clientèle grimpent à 8,7 milliards DT, en hausse de plus de 700 millions de dinars en un an (+9 %).

Cette performance illustre la confiance renouvelée des ménages, des entreprises et des investisseurs dans la solidité d’Amen Bank. Elle reflète également le succès des offres de dépôts et produits d’épargne adaptés aux besoins de la clientèle.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News

  • Une rentabilité confirmée malgré les défis

Le résultat net semestriel s’élève à 130,9 millions DT, contre 124,6 millions à la même période en 2024.


Le Produit Net Bancaire (PNB) atteint 308 millions DT, en progression de 4,4 %, porté par :

  • Une hausse des revenus de portefeuille d’investissement,
  • Des gains financiers plus importants sur opérations de marché,
  • Et une maîtrise des charges d’exploitation, grâce à une gestion rigoureuse des coûts.

Ces résultats confirment la capacité de la banque à générer de la valeur tout en maintenant une stratégie prudente face aux aléas économiques.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News

  • Une banque robuste et bien capitalisée

Au 30 juin 2025, les capitaux propres de la banque atteignent 1,59 milliard DT, en hausse de 120 MDT sur un an.

Le taux de couverture des créances classées dépasse 75 %, gage de prudence et de respect des standards de la Banque Centrale.

Avec un résultat par action de 3,75 dinars, Amen Bank consolide sa place parmi les établissements les plus rentables du marché.

  • Une stratégie tournée vers l’avenir

Au-delà des chiffres, Amen Bank s’inscrit dans une démarche de modernisation et d’innovation :

  • Accélération de la digitalisation des services bancaires,
  • Soutien accru aux entreprises industrielles et de services, qui concentrent plus de 11,4 milliards DT d’engagements,
  • Développement d’une offre inclusive à destination des particuliers et des PME.

La banque confirme ainsi sa volonté d’être un acteur majeur de la relance économique tunisienne, alliant proximité, innovation et solidité financière.

  • En résumé

Avec un bilan en expansion, des dépôts en forte croissance, un bénéfice net en hausse et des fonds propres renforcés, Amen Bank signe un premier semestre 2025 convaincant.
Plus qu’un simple résultat financier, cette performance traduit la vision d’une banque responsable, performante et tournée vers l’avenir.

Finances: Endettement total à 247,5 milliards DT… et la ligne rouge approche!?!

Finances: Endettement total à 247,5 milliards DT… et la ligne rouge approche!?! | Univers News

  • La dette extérieure en repli, mais… une dette désormais majoritairement intérieure et un ratio dette/PIB toujours étouffant!!!
  • Un système économique où l’État demeure le principal moteur de l’endettement, sans que cet endettement ne se traduise réellement !!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Jamais, dans son histoire récente, la Tunisie n’a porté un fardeau financier aussi lourd. Selon les dernières données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT), l’endettement global du pays a atteint 247,5 milliards de dinars à fin 2024, un niveau vertigineux qui équivaut à près d’une fois et demie la richesse nationale produite en une année.

Derrière ce chiffre colossal se cachent des déséquilibres structurels, une dépendance accrue au financement intérieur et une soutenabilité budgétaire de plus en plus compromise. Cette trajectoire soulève une question cruciale : la Tunisie est-elle encore en mesure de maîtriser sa dette ou s’achemine-t-elle vers une spirale incontrôlable ?

Un chiffre qui interpelle

Le dernier rapport de la Banque centrale de Tunisie (BCT) révèle que l’endettement total du pays s’est élevé à 247,5 milliards de dinars en 2024, soit une progression de près de 4 % par rapport à l’année précédente. Ce niveau place la Tunisie au seuil symbolique des 250 milliards, un cap inquiétant pour une économie en quête d’oxygène.

Une dette désormais majoritairement intérieure

Fait marquant : 70 % de cet endettement est désormais constitué de dette intérieure. Autrement dit, l’État et les agents économiques puisent massivement dans les ressources nationales pour financer leurs besoins. Si ce recours limite la dépendance aux bailleurs internationaux, il exerce en revanche une pression considérable sur les banques locales et le marché du crédit.

Conséquence directe : un effet d’éviction au détriment des entreprises et ménages, dont l’accès au financement devient plus coûteux et plus rare.

La dette extérieure en repli, mais…

Dans le même temps, la dette extérieure recule de 6,8 %, ramenée à environ 30 % du total. Un signe positif qui allège la charge en devises et réduit la vulnérabilité face aux fluctuations du dinar. Mais cette baisse s’explique moins par une amélioration structurelle que par la difficulté croissante du pays à emprunter sur les marchés internationaux, faute de réformes crédibles et d’accord avec le FMI.

Un ratio dette/PIB toujours étouffant

Rapporté à la richesse nationale, l’endettement total représente 148,9 % du PIB, contre 155,9 % en 2023. Si cette amélioration technique est notable, elle ne doit pas masquer l’essentiel : la Tunisie reste l’un des pays les plus endettés de la région, avec un fardeau qui rogne chaque année davantage la marge budgétaire de l’État.

Près de la moitié de l’endettement (48 %) est supportée par l’État. Le reste incombe aux entreprises publiques, aux sociétés privées non-financières et aux ménages. Cette répartition traduit un système économique où l’État demeure le principal moteur de l’endettement, sans que cet endettement ne se traduise réellement par une croissance ou des investissements productifs.

Un risque de soutenabilité

Avec un service de la dette qui pèse lourdement sur le budget, la question de la soutenabilité devient centrale. Plus de ressources sont consacrées au remboursement qu’au financement des priorités sociales (éducation, santé, infrastructures). Le danger est double :

1. Un cercle vicieux de refinancement qui perpétue l’endettement sans réduire le déficit.

2. Un risque de crise de liquidité si les créanciers domestiques et internationaux venaient à se montrer plus exigeants.

Quelles issues possibles ?

Pour briser cette spirale, plusieurs leviers apparaissent incontournables :

  • Réformes structurelles profondes pour stimuler la croissance et améliorer les recettes fiscales.
  • Diversification des sources de financement afin de réduire la pression sur les banques locales.
  • Renégociation d’une partie de la dette et meilleure transparence dans sa gestion.
  • Réorientation des emprunts vers des projets productifs générateurs de devises et d’emplois.

À 247,5 milliards de dinars, l’endettement tunisien frôle un seuil critique. La réduction de la part extérieure offre un répit, mais la montée en puissance de la dette intérieure est une bombe à retardement pour l’économie réelle.

Plus qu’un chiffre, c’est un signal d’alarme : sans réforme courageuse et vision stratégique, la Tunisie risque de rester prisonnière d’un modèle où l’endettement finance le court terme au prix de l’avenir.

Trump attaque la Fed… offensive sans précédent sur l’autonomie monétaire!!!

Trump attaque la Fed… offensive sans précédent sur l’autonomie monétaire!!! | Univers News

  • Le bras de fer entre Trump et Lisa Cook illustre une remise en cause inédite de l’indépendance monétaire aux États-Unis !!
  • Précédent institutionnel dangereux… l’indépendance de la banque centrale américaine est-elle en train de vaciller ?
  • Un épisode qui met à nu un affrontement inédit entre pouvoir exécutif et indépendance monétaire !!

Tunis, UNIVERSNEWS (Analyse) – Le 25 août 2025, Donald Trump a déclenché une tempête politique et financière en annonçant le licenciement immédiat de Lisa Cook, gouverneure de la Réserve fédérale, l’accusant de fraude hypothécaire.

Cette décision, sans précédent dans l’histoire des États-Unis, soulève une question fondamentale : jusqu’où un président peut-il intervenir dans l’autonomie de la banque centrale ?

Entre contestation juridique, réactions politiques virulentes et volatilité sur les marchés, cet épisode met à nu un affrontement inédit entre pouvoir exécutif et indépendance monétaire, dont l’issue pourrait remodeler durablement l’équilibre institutionnel et la confiance dans l’économie américaine.

Rappel des faits : l’escalade de tension

  • Annonce choc : Le 25 août 2025, sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a annoncé le licenciement immédiat du gouverneur de la Réserve fédérale, Lisa Cook, l’accusant de fraude hypothécaire.
  • Le motif invoqué : Selon Trump, Cook aurait falsifié des déclarations de résidence dans des dossiers de prêts immobiliers antérieurs à son entrée à la Fed en 2022.
  • Position de Lisa Cook : Elle a fermement rejeté ces accusations, affirmant qu’il n’existe aucune base légale pour la licencier — elle n’a pas de raison valable (« for cause ») — et qu’elle refusera de démissionner. Une action en justice est imminente.

Que s’est-il passé après l’annonce ?

  • Sursaut juridique : Lisa Cook a annoncé son intention de poursuivre Trump en justice et de demander une injonction pour conserver ses fonctions, invoquant la loi sur la Réserve fédérale qui encadre strictement toute destitution.
  • Réactions critiques : Des élus comme la sénatrice Elizabeth Warren ont dénoncé ce geste comme une tentative autoritaire de politiser la Fed.
  • Conséquences pour les marchés financiers :

– Le cours de l’or a grimpé, atteignant un plus haut de deux semaines, porté par la montée de l’incertitude économique.

– Le dollar a enregistré une légère dépréciation, tandis que les rendements obligataires de long terme ont augmenté, signe d’une perte de confiance dans la stabilité du pays.

La grande question en jeu : l’indépendance de la Fed mise à l’épreuve

La manière utilisée par Donald Trump pour tenter d’évincer la présidente de la FED est inédite, mais, avec ce président américain qui fonce comme un taureau sans crier gare, on peut s’attendre à tout. Et cela provoque des interrogations sur de nombreuses questions.

  • AUTORITE PRESIDENTIELLE : Aux États-Unis, les gouverneurs de la Fed peuvent théoriquement être révoqués uniquement « pour cause ». Mais la portée de cette clause, appliquée à des comportements antérieurs à la prise de fonction, est juridiquement contestable.
  • SORT POTENTIEL DU LITIGE : Un juge fédéral devra trancher si le licenciement est légal. Une décision en faveur de Trump pourrait remodeler radicalement la gouvernance de la Fed.
  • ROLE POLITIQUE VS TECHNOCRATE : Ce conflit oppose la volonté politique de Trump, favorable à une Fed plus clémente sur les taux, à l’approche fondée sur l’analyse économique de la Fed, visant stabilité et lutte contre l’inflation.

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