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Kaïs Saïed : « La culture est un acte de souveraineté, pas une foire saisonnière »

Le président de la République a réaffirmé, mardi soir, une vision exigeante du rôle de la culture en Tunisie. Reçue au palais de Carthage, la ministre Amina Srarfi a été appelée à replacer les festivals et événements artistiques dans le cadre des luttes pour la liberté. Une déclaration qui intervient dans un climat de tension autour de l’annulation du concert d’Hélène Ségara.

Ce qui s’est passé

La rencontre a eu lieu le 9 juillet au palais présidentiel. Selon le communiqué publié à 3h du matin sur la page Facebook officielle de la présidence, le chef de l’État a rappelé que « la culture fait partie des secteurs de souveraineté » et ne saurait se résumer à des « festivals ou des expositions saisonnières de quelques jours ou semaines ».

Il a souligné, en citant expressément :

« Toute manifestation culturelle ou artistique doit s’inscrire dans les causes de liberté et de libération, non seulement en Tunisie, mais dans le monde entier. »

Lire aussi : FIC : « J’apprends l’annulation d’un concert que je n’ai jamais signé », répond Ségara

Réactions et timing

Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce par le Festival international de Carthage de l’annulation du concert de la chanteuse française Hélène Ségara, initialement prévu le 31 juillet. Une décision prise dans un climat de critiques sur les réseaux sociaux, où des internautes ont reproché à l’artiste des positions présumées pro-israéliennes.

Le communiqué du festival ne mentionne pas ces accusations. Hélène Ségara, contactée par l’AFP, a affirmé : « J’apprends l’annulation d’un concert que je n’ai jamais signé. Aucun concert n’était prévu. »

Contexte culturel et politique

Kaïs Saïed a évoqué plusieurs festivals historiques — Carthage, Hammamet, Tabarka Jazz — comme des lieux de création et de résistance. Il a affirmé que ces plateformes « ne doivent accueillir que ceux qui défendent la pensée libre et les valeurs humaines », tout en mettant en garde contre « ceux qui n’ont pour seul souci que le profit ».

Le président a également appelé à « intensifier les efforts pour faire de la culture un rempart contre l’extrémisme, le fanatisme et la régression intellectuelle ».

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FIC : « J’apprends l’annulation d’un concert que je n’ai jamais signé », répond Ségara

Le Festival international de Carthage a annoncé l’annulation du concert d’Hélène Ségara, initialement inscrit à la programmation du 31 juillet. Une décision survenue dans un climat de vives critiques sur les réseaux sociaux, où l’artiste française a été accusée de sympathies pro-israéliennes, sans que le communiqué officiel du festival ne mentionne explicitement ces raisons.

De son côté, Hélène Ségara affirme n’avoir jamais été engagée pour cet événement. Contactée par l’AFP, elle a réagi en ces termes : « J’apprends l’annulation d’un concert que je n’ai jamais signé. Aucun concert n’était prévu ». La chanteuse dément ainsi toute intention de monter sur scène à Carthage cet été.

« Je n’ai jamais pris position pour Israël et je chante depuis des années dans les pays arabes », a également déclaré l’interprète du tube Il y a trop de gens qui t’aiment, déplorant recevoir « des messages d’insultes ».

Cette confusion relance les questions sur les critères de programmation du festival, et sur la manière dont les controverses en ligne peuvent influencer les décisions culturelles dans un contexte régional particulièrement sensible.

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Tunisie : Le Festival de Carthage annule le concert d’Hélène Ségara en soutien à la Palestine

La direction du Festival international de Carthage a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi, l’annulation du spectacle de la chanteuse Hélène Ségara, initialement prévu dans le cadre de la 59e édition du festival.

Elle a réaffirmé son attachement à la position constante de la Tunisie en soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour la récupération de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son État indépendant avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.

La direction a souligné sa volonté d’inclure, dans cette édition, des spectacles exprimant la solidarité avec la Palestine et son peuple, célébrant leur résilience et leur lutte, et défendant leur droit à la vie et à la liberté.

Sans que le communiqué ne le mentionne clairement, une vague de critiques s’est déclenchée sur les réseaux sociaux à l’encontre d’Hélène Ségara. En cause certaines positions interprétées par des internautes comme une prise de position politique en faveur du sionisme.

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Palestine en notes et en scène : une ouverture engagée

Le spectacle d’ouverture, intitulé « Qaa Al-Khabia » du musicien Mohamed Garfi, mettra en scène l’histoire du soutien de la Tunisie à la cause palestinienne depuis l’indépendance. Le musicien Riadh Fehri, dans son spectacle Red Carpet 2, rendra hommage aux enfants de Ramallah. La voix de la chanteuse palestinienne Nai Barghouti s’élèvera dans Imagine que tu écoutes ton âme, un spectacle du musicien Karim Thelithi.

Par ailleurs, la direction a précisé que la programmation inclura deux artistes palestiniens connus pour leur engagement en faveur de leur patrie et pour avoir documenté, chacun à sa manière, les atrocités de l’occupation : Mohammed Assaf et Saint Levant.

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