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Tunisie – CNAM : Demain, dernier délai pour changer de régime de soins

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) rappelle que le mardi 30 septembre 2025 marque la date limite pour le dépôt des demandes de changement de régime de soins. Les affiliés peuvent effectuer cette démarche à distance via la plateforme e-cnam, sans avoir à se déplacer.

Pour ceux qui désirent changer de médecin de famille, le délai a été prolongé jusqu’au 30 novembre 2025, selon un communiqué publié sur la page officielle de la CNAM sur Facebook. Cette mesure offre aux assurés plus de flexibilité pour adapter leur suivi médical à leurs besoins personnels.

Démarches 100% en ligne

La CNAM précise que toutes ces démarches peuvent être effectuées entièrement à distance, sans nécessité de déplacement physique. Les assurés doivent utiliser la plateforme e-cnam pour soumettre leurs demandes. Cette solution numérique vise à simplifier les procédures administratives et à réduire les files d’attente dans les agences.

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Tunisie : L’OTIC alerte sur les défaillances du système d’assurance maladie

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC) a tiré la sonnette d’alarme, lundi 22 septembre 2025, sur les dysfonctionnements majeurs du système de sécurité sociale en Tunisie. Délais excessifs de remboursement, plafonds inadaptés et manque de transparence dans la tarification médicale pèsent lourdement sur les assurés et menacent l’accès équitable aux soins.

Des assurés sociaux étranglés

Selon l’OTIC, les assurés tunisiens supportent directement entre 38% et 40% des dépenses de santé, bien au-delà du seuil de 25% recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le salaire minimum garanti dans l’industrie, fixé à 566,512 dinars par mois, rend le plafond actuel de remboursement « injuste » face à l’augmentation continue du prix des traitements.

Les délais de remboursement dépassent dans de nombreux cas cinq mois, alors que plus de 3 millions de demandes sont déposées chaque année, dont la majorité concerne plus d’un million de malades chroniques. Ces lenteurs administratives, qualifiées d’« injustifiées », aggravent la détérioration de l’état de santé des patients contraints de reporter ou d’abandonner leurs soins.

Des plafonds inadaptés et une tarification opaque

L’OTIC relève que les plafonds de couverture n’évoluent pas au rythme de l’inflation, ce qui oblige les assurés à assumer de lourdes dépenses après seulement quelques mois de traitement.

Par ailleurs, l’organisation dénonce un manque de transparence dans la tarification des cliniques et cabinets privés, qui ne publient pas leurs tarifs malgré l’obligation légale, exposant ainsi les patients à des « factures surprises ». Certains établissements ne respecteraient même pas les tarifs de référence de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

Abus révélés par la Cour des comptes

Le 32ᵉ rapport annuel de la Cour des comptes a mis en évidence de graves abus : marges bénéficiaires excessives atteignant parfois 300% sur certains produits médicaux, et hausses illégales de prix de médicaments avec des marges allant de 26% à 160%, au lieu des 10% autorisés.

Pour l’OTIC, ces pratiques constituent une « violation flagrante » du droit constitutionnel à la santé, garanti par l’article 38 de la Constitution tunisienne.

Les réformes réclamées par l’OTIC

Face à cette situation, l’organisation appelle à fixer un délai maximal de 15 jours pour le traitement et le remboursement des dossiers ; à réviser régulièrement le plafond annuel de couverture en fonction du salaire minimum, du pouvoir d’achat et de l’inflation ; à élargir la liste des maladies graves et chroniques prises en charge ; et à accélérer la généralisation de la carte électronique « Labess », destinée à fluidifier les procédures.

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Tunisie : Le Grand Rodeo de la CNAM et des Pharmaciens

Chaque année, comme les saisons, le même feuilleton revient : la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) et les pharmaciens se dressent l’un contre l’autre, négocient, menacent, suspendent, puis renouvellent. Et les assurés ? Ils regardent, attendent, parfois payent à la fin. Bienvenue au Grand Rodeo Annuel – où les stars, c’est la palabre et la promesse, mais le script, lui, ne change jamais.

Acte I : L’alerte solennelle

C’est toujours la même chanson. Les pharmaciens montent au micro : « Nous ne pouvons plus subir les retards de paiement ! ». « Certaines clauses ne sont jamais respectées ! ». « Si la convention n’est pas renouvelée, ce sera la faillite… ».

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (Spot) a en effet annoncé, mardi 16 septembre 2025, une mesure exceptionnelle visant à suspendre le système du tiers payant pour les médicaments destinés aux maladies ordinaires à partir du 1er octobre 2025, dénonçant « la situation critique » provoquée par le retard de la CNAM dans le paiement des sommes dues aux pharmaciens pour le remboursement des médicaments.

Il a ainsi décidé de suspendre le tiers payant pour les maladies ordinaires à partir du 1er octobre 2025, et de convoquer une assemblée générale extraordinaire le 25 octobre 2025 pour décider des mesures à adopter face à cette situation.

Et de l’autre côté, la CNAM : « Vous exagérez ! ». « Voici ce que nous pouvons faire… mais pas plus ! ». « On ne promet pas de miracles, mais de bonnes volontés ! »

Acte II : Le bras de fer

Les dates butoirs approchent. Le calendrier s’embrase : menaces de suspension du tiers-payant pour les maladies ordinaires, procès de mauvaise foi, communiqués médiatiques, déclarations tonitruantes. Internet s’enflamme, les syndicats se lèvent, tout le monde a un haut-parleur.

Le public – c’est-à-dire nous – retient son souffle. On espère un accord. On redoute la rupture. Mais au fond, on connaît déjà la fin.

Acte III : Le dénouement… attendu

La date définie comme frontière fatidique est enfin franchie. Surprise (non) : la convention est renouvelée. La CNAM signe, les pharmaciens acceptent. Quelques aménagements, des promesses. « On digitalisera un peu », « on réglera les créances bientôt », « on tâchera de faire mieux dans les délais ».

Tous respirent. Soulagement dans les officines. Fierté dans les bureaux ministériels. Et sur les visages des assurés : un haussement d’épaules. Parce que, vraiment, que changerait-on ?

À quand un vrai changement ? Un vrai !

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