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Tunisie : Le dernier remboursement des prêts du FMI prévu en 2029

Récemment, plusieurs médias ont relayé l’information selon laquelle « la Tunisie aurait remboursé 125 % de ses dettes extérieures à fin septembre 2025, dépassant ainsi le montant prévu dans la loi de finances, estimé à 8 469 millions de dinars ».

Selon ces informations, le pays aurait ainsi réglé l’ensemble de ses crédits externes pour l’année en cours trois mois avant la fin de l’année, tout en enregistrant un niveau de réserves confortable et une baisse générale de l’emprunt extérieur.

S’exprimant sur les ondes d’Express FM, le spécialiste en finance, Maaz Hedidan, a déclaré que le chiffre de 125 % était « incorrect ». Selon lui, le service de la dette publique extérieure est connu depuis le début de l’année et s’élève à 10 393 millions de dinars, dont 8 469 millions représentant le principal et 1 924 millions correspondant aux intérêts.

Le dernier relevé de la Banque centrale, mis à jour le 30 septembre, indique que la charge totale de la dette extérieure – publique et privée, principal et intérêts compris – atteint 10 549 millions de dinars. Selon Hedidan, le calcul de la fameuse « nette de 125 % » est donc erroné. Il estime que le pourcentage réel de la dette publique extérieure remboursée jusqu’au 30 septembre est d’environ 85 %.

Pour 2026, il précise qu’il faudra attendre la publication de la loi de finances pour connaître le montant exact des emprunts prévus sur le marché intérieur et extérieur et celui qui sera effectivement remboursé.

Évolution du stock de la dette publique

Au 31 mars 2025, le stock de la dette publique tunisienne s’élevait à 135,2 milliards de dinars, dont 77 milliards de dette intérieure et 58,1 milliards de dette extérieure. Ce niveau de dette extérieure est revenu à celui de 2019 après avoir atteint 67 milliards de dinars en 2023. En termes de proportion, la dette extérieure représentait 43 % du total contre 70 % en 2019.

Concernant les créanciers, les informations sont limitées pour le financement bilatéral. Pour le financement multilatéral, seules les données relatives au Fonds monétaire international sont disponibles. La répartition de la dette publique extérieure montre que 8,2 % proviennent des marchés financiers étrangers, 68,6 % de créanciers multinationaux et 23,2 % dans le cadre de la coopération bilatérale.

Selon les données disponibles, le dernier paiement à effectuer au Fonds monétaire international (FMI) est prévu pour le 1er novembre 2029. La plus grande tranche remboursée concerne l’année 2025, avec 1 400 millions de dinars. Les remboursements prévus pour les années suivantes diminuent progressivement : 848 millions de dinars en 2026, 671 millions en 2027, 517 millions en 2028 et enfin 149 millions en 2029.

Cette échéance étalée reflète la stratégie de la Tunisie visant à gérer ses obligations envers le FMI de manière progressive, tout en évitant une pression excessive sur ses finances publiques annuelles.

Lire aussi : Tunisie : Le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025 et 2026

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FMI : comment réduire la dette publique et renforcer la résilience ?

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a averti que l’incertitude est désormais la norme dans l’économie mondiale et qu’elle pourrait persister durablement. Son allocution a précédé les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale prévues la semaine prochaine.

Contexte mondial complexe

Selon Mme Georgieva, l’économie mondiale est confrontée à des mutations géopolitiques, technologiques et démographiques profondes. Certaines régions voient leur population croître fortement, tandis que d’autres déclinent, et ces évolutions s’accompagnent de dommages environnementaux croissants. « Préparez-vous, l’incertitude est la nouvelle norme et elle n’est pas près de disparaître », a insisté la directrice du FMI.

Malgré ce climat, l’économie mondiale se comporte « mieux que ce que nous craignions, mais moins bien que ce qu’il nous faudrait », a-t-elle précisé. Le FMI prévoit une légère baisse de la croissance mondiale pour 2025 et 2026. Cette résilience repose sur quatre facteurs : des fondements publics solides, l’adaptabilité du secteur privé, des conséquences des droits de douane moins sévères que prévu et des conditions financières favorables, pour autant qu’elles se maintiennent.

Signes d’alerte et demande en or

Mme Georgieva a mis en garde contre des signes inquiétants. Elle a souligné la forte progression de la demande mondiale d’or, dont les avoirs monétaires représentent désormais plus d’un cinquième des réserves officielles mondiales. Ce phénomène reflète, selon elle, l’incertitude croissante et la recherche de valeurs refuges par les investisseurs.

Priorités et recommandations du FMI

La directrice du FMI a appelé les décideurs à créer des opportunités économiques pour les citoyens, en particulier les jeunes. Elle a présenté trois objectifs à moyen terme : rehausser durablement la croissance, assainir les finances publiques et corriger les déséquilibres internes et externes.

Elle a également encouragé les pays à réformer leurs réglementations pour soutenir l’esprit d’entreprise, avec des institutions solides et une gestion publique efficace. « Ce n’est pas le moment de se tirer une balle dans le pied, c’est le moment de mettre de l’ordre chez soi », a-t-elle affirmé.

Concernant les finances publiques, Mme Georgieva a rappelé que la dette mondiale pourrait dépasser 100 % du PIB d’ici 2029. Cette situation alourdit les paiements d’intérêts et réduit la capacité des États à absorber les chocs. Elle a conclu en insistant sur la nécessité d’union et de coordination internationale pour renforcer la résilience et accélérer la croissance mondiale.

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BM – FMI : comment sortir les petits agriculteurs de la pauvreté

80 % des aliments que le monde consomme sont à leur actif. Ils sont pourtant « confrontés à la pauvreté ». Vous l’avez deviné, il s’agit des petits agriculteurs qui, malheureusement, manquent souvent d’outils modernes et sans accès aux marchés.

Peut-être pas plus longtemps, car, les prochaines assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI ont décidé de s’y pencher en consacrant une thématique : « Comment les leviers des financements et des technologies peuvent-ils transformer la petite agriculture en un moteur de croissance durable, d’emplois et de sécurité alimentaire ? ». C’est ce qu’on peut lire sur le site de l’institution de Bretton Woods, sous le titre “Financer l’agroalimentaire pour stimuler l’emploi“.

Dans cet ordre d’idées, le groupe de la Banque mondiale (BM) a lancé une nouvelle initiative dénommée “AgriConnect“. Son objectif est de transformer la petite agriculture en un moteur de croissance durable, d’emplois et de sécurité alimentaire.

Pour ce faire, la BM et le FMI réuniront, le 14 octobre prochain, des experts et d’autres financiers pour apporter des solutions à la question suivante : « Comment les leviers des financements et des technologies peuvent-ils doper l’agriculture et créer de bons emplois ? »

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Le FMI prévoit une situation mitigée en matière d’inflation mondiale 

Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à une situation mitigée en ce qui concerne l’inflation mondiale. Pour cause, les entreprises aux États-Unis et dans d’autres pays qui ont augmenté leurs tarifs douaniers ont jusqu’à présent absorbé une grande partie de ces derniers. Tandis que la demande reste faible dans les principaux pays exportateurs comme la Chine.

C’est ce qu’a déclaré, jeudi 2 octobre, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse régulière. Elle souligne que l’économie mondiale a fait preuve de résilience face à l’incertitude concernant les tarifs douaniers. Et ce, alors que le FMI et la Banque mondiale se préparent à leurs réunions annuelles à Washington dans les prochaines semaines.

« Nous constatons que la croissance mondiale est restée solide au premier semestre. Mais nous commençons à observer des signes de ralentissement à l’échelle mondiale. En matière d’inflation, le tableau mondial est plutôt contrasté », ajoute Mme Kozack.

Si la répercussion de certains droits de douane sur les hausses de prix contribue à la hausse de l’inflation sous-jacente aux États-Unis, l’inflation globale progresse plus rapidement au Royaume-Uni, en Australie et en Inde. Cependant, les pressions inflationnistes sont « très contenues » en Chine et dans d’autres pays asiatiques. Reflétant ainsi l’impact des droits de douane sur la demande de leurs exportations.

« Nous constatons que les entreprises absorbent une partie de l’impact des droits de douane. Ce qui semble expliquer en partie l’effet relativement limité sur l’inflation aux États-Unis jusqu’à présent », estime Julie Kozack. « La question est de savoir combien de temps cela va durer », poursuit-elle.

Par ailleurs, elle note que le prochain rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale du FMI, qui sera publié le 14 octobre, examinera les effets des tarifs douaniers sur l’économie américaine et l’inflation.

Interrogé sur l’impact économique du shutdown aux États-Unis, Mme Kozack indique que « l’impact dépendra en grande partie de la durée et des modalités de la fermeture. Et nous espérons qu’un compromis pourra être trouvé pour garantir le financement complet du gouvernement fédéral ».

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Tunisie – croissance 2025 : Le Fonds Monétaire Arabe nettement plus optimiste que le FMI et la BM

Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) a récemment annoncé une prévision de croissance d’environ 3,2 % pour la Tunisie en 2025, information qui vient d’être relayée aujourd’hui par l’agence TAP. Cette projection contraste avec les estimations plus prudentes d’autres institutions internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale.

Des perspectives contrastées selon les institutions

Le FMA mise sur une croissance plus dynamique, conditionnée par la poursuite des réformes économiques, notamment en matière de financement, de maîtrise du déficit budgétaire et d’amélioration du climat des investissements.

En revanche, le FMI prévoit une croissance plus faible, autour de 1,4 % pour 2025 et 2026, avec une inflation encore élevée. La Banque mondiale estime quant à elle une croissance intermédiaire à 1,9 %, portée par une amélioration sectorielle limitée.

De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance similaire à celle de la Banque mondiale, tandis que des analystes privés tablent sur une croissance plus modeste, autour de 1,5 %.

InstitutionPrévision de croissance en 2025
Fonds Monétaire Arabe (FMA)~3,2 %
Banque mondiale1,9 %
Banque africaine de développement1,9 %
Allianz Trade (privé)1,5 %
FMI1,4 %

L’importance cruciale des réformes pour la trajectoire économique

Ces différences illustrent l’impact des hypothèses et approches diverses des institutions. Le FMA fait preuve d’optimisme conditionnel aux réformes, tandis que le FMI et les autres restent prudents face aux défis économiques et sociaux.

La réussite des réformes et la stabilité macroéconomique détermineront la trajectoire future de la Tunisie.

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