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Tunisie : première destination sûre des touristes chinois

La Tunisie s’est classée en tête des cinq meilleures destinations pour les touristes chinois en matière de « choix sûrs » pendant les vacances de la mi-automne, du 1er au 8 octobre 2025, selon le classement des destinations touristiques les plus sûres publié par Tongcheng Travel, une plateforme de voyage majeure en Chine.

Considérée comme la destination la plus attractive et sécurisée pour les touristes chinois, la Tunisie devance ainsi plusieurs pays réputés, notamment le Japon, l’Espagne, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande, qui figurent également parmi les cinq premières destinations préférées.

Le rapport, transmis par l’Agence TAP, souligne que les voyageurs chinois s’orientent de plus en plus vers des destinations long-courrier offrant une qualité élevée. La région du Moyen-Orient et l’Afrique ont aussi connu une forte croissance des réservations hôtelières, selon cette source.

Cette tendance reflète une mutation dans les attentes des touristes chinois, qui privilégient désormais des séjours à la fois sécurisés, authentiques et de haute qualité.

Avec TAP

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Incendie et tensions à Gabès : des manifestants dénoncent la pollution du Groupe Chimique

Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 octobre 2025, des sections du siège de l’administration régionale du Groupe Chimique Tunisien à Gabès ont été incendiées et plusieurs de ses contenus ont été endommagés.

Samedi, un groupe de manifestants s’était réuni devant ce siège ainsi qu’à proximité des unités de production situées dans la zone industrielle, pour dénoncer la pollution et exiger un environnement plus sain.

Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants rassemblés devant l’unité de production.

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La notation de Fitch: une bonne nouvelle sur le fond de vulnérabilités

Si la note de la Tunisie s’est légèrement améliorée, de CCC+ à B- avec des perspectives stables, le contexte économique et financier demeure encore trop fragile pour crier victoire. Cette amélioration, bien que modeste, traduit une légère évolution de la position extérieure d’un pays qui a toujours montré sa capacité à respecter ses engagements de court terme. Toutefois, la Tunisie reste dans le «Speculative grade » et fortement exposée à des vulnérabilités budgétaires, financières et institutionnelles.

Vulnérabilités budgétaires : la Tunisie a entamé un processus de réduction progressive de son déficit budgétaire, passé de 7,4% du PIB en 2023 à 6% en 2024. Cette amélioration puise ses racines dans une meilleure maîtrise de la masse salariale, une diminution du coût des subventions liée à la baisse des prix des matières premières et dans la diminution progressive du volume de la dette. Cependant, cette dynamique positive cache une certaine fragilité au niveau de la rigidité de la structure des dépenses publiques. Les salaires, le service de la dette et les subventions continuent d’absorber la majeure partie des ressources de l’Etat, limitant ainsi les dépenses d’investissement.

Vulnérabilités financières : face au tarissement des financements externes, la Tunisie a privilégié le financement de son déficit via des ressources domestiques. La Banque centrale était toujours présente pour renflouer les caisses de l’Etat avec des prêts à taux zéro en 2024 et 2025. Le secteur bancaire continue de soutenir le Trésor public et demeure fortement exposé au risque souverain en raison de ses importantes souscriptions aux titres du Trésor, emprunts nationaux et prêts syndiqués en devises, sans compter les créances sur les entreprises publiques et les garanties sur leurs engagements.

Vulnérabilités institutionnelles : la Tunisie reste crédible aux yeux de ses créanciers. Elle a toujours été au rendez-vous pour honorer ses engagements financiers. En revanche, les indicateurs de gouvernance pèsent fortement sur le rating souverain de la Tunisie, avec des notes négatives en matière de stabilité politique, d’Etat de droit, de qualité institutionnelle et de lutte contre la corruption.

En somme, le chemin qui mène à l’« Investment grade » semble être encore semé d’embûches tant que l’action politique et les nouveaux textes réglementaires ne cessent de se transformer en leviers de méfiance, alimentant davantage un attentisme suicidaire pour l’environnement économique.

Article de Noura Harboub-Labidi

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Econoniste Maghrébin n 929 du 8 au 22 octobre 2025

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Météo: Des pluies éparses et temporairement orageuses

Dimanche, le ciel sera partiellement à très nuageux, avec des précipitations éparses, parfois orageuses, principalement sur les régions côtières, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Dans l’après-midi, les pluies toucheront le Nord-ouest ainsi que le Centre-ouest.

Le vent soufflera du secteur sud sur les régions du Nord et du Centre, et du secteur est sur le Sud. Il sera assez fort près des côtes et dans le Sud, où il pourra provoquer des tourbillons locaux de sable, tandis qu’il restera faible à modéré ailleurs.

La mer sera moutonneuse à agitée au Nord et dans le Golfe de Gabès, et peu agitée le long des autres côtes. Les températures maximales varieront entre 26 et 32 degrés, descendant autour de 24 degrés sur les hauteurs de l’Ouest.

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Gabès : partis solidaires, appel aux solutions urgentes

Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement de protestation lancé par les habitants de Gabès, qui dénoncent les récents cas d’asphyxie provoqués par les gaz toxiques émis par les unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Le parti « Al Joumhouri » a appelé à une réaction face aux graves impacts environnementaux liés aux émissions de gaz toxiques et au rejet des déchets de phosphogypse, qui nuisent autant à la faune marine qu’aux populations locales. De son côté, le parti du mouvement Echaâb a vivement critiqué la lenteur des gouvernements successifs dans le traitement de cette crise et a réclamé le lancement de projets concrets pour protéger l’environnement régional.

Par ailleurs, environ 25 organismes et associations, parmi lesquels le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé samedi la mise en œuvre stricte de la décision ministérielle de juin 2017 ordonnant le démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT.
Cette mobilisation conjointe traduit une volonté forte d’agir rapidement pour préserver la santé publique et l’écosystème de la région de Gabès.

Avec TAP

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La forte baisse des réserves en eau dans les barrages tunisiens inquiète l’OTE

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’est établi à 27,4 % au 10 octobre 2025. Les réserves globales d’eau retenues dans les barrages sont de l’ordre de 649,328 millions de m³ d’eau, d’après l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Par région, le taux de remplissage a atteint 32,1% pour les barrages du nord, 9,5% pour les barrages du centre et 17,3% pour les barrages du Cap Bon.

Réagissant aux données de l’ONAGRI, l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a fait état, sur sa page sur les réseaux sociaux, d’une baisse significative des réserves en eau dans les barrages tunisiens par rapport aux mois précédents, en raison de l’augmentation du rythme des prélèvements, qui a atteint 1,450 million de m³ le 9 octobre 2025 ainsi que de l’évaporation d’environ 0,311 million de m³ d’eau le même jour.

Cette baisse reflète la pression continue exercée sur les ressources en eau, a encore fait remarquer l’Observatoire tunisien de l’eau.

Il est à noter que le taux de remplissage des barrages tunisiens était d’environ 28% au 3 octobre 2025, soit 661,695 millions de m³, contre 21,6 % (507,392 millions de m³) au cours de la même période en 2024.

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81 % Tunisiens disposent d’une couverture maladie, mais…

Plus de huit Tunisiens sur dix (81,0 %) disposent d’une couverture maladie, qu’elle soit contributive ou assistancielle. Par contre, environ 2,2 millions de personnes, soit 19 % de la population, restent totalement non couvertes. Ce taux traduit une légère progression de 0.5 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en 2014 (80,5 %).

Selon le « Flash Protection sociale » du mois de septembre 2025 publié par l’Institut national de la statistique (INS), les résultats du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2024 montrent que la population occupée effectivement couverte par un régime contributif de sécurité sociale s’élève à 2,40 millions de personnes, soit 65,6 % de l’ensemble des actifs occupés âgés de 18 ans et plus. Ce taux marque une progression de 1 point de pourcentage par rapport au taux qui prévalait en 2014 (64.6%).

Une différence notable apparaît entre les sexes. Chez les hommes, 1,56 million d’actifs occupés sont effectivement couverts, soit un taux de couverture de 63,5 %, alors que chez les femmes, 834 000 actives occupées sont couvertes, représentant un taux de 69,8 %.

 

Lire aussi: INS – Main-d’oeuvre : Des progrès … mais pas pour tout le monde!

Cartographie de la couverture de maladie en Tunisie

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) constitue le vecteur principal de l’ordre de couverture maladie en Tunisie, dans la mesure où elle permet de couvrir plus de 7,2 millions de personnes, soit 60,6 % de la population. Le programme « Amen Social » représente 18 % de la couverture, dont 6,9 % pour carte de soin gratuit (AMGI) et 11,1 % pour carte de soins à tarif réduit (AMGII), tandis que les mutuelles et autres dispositifs ne concernent que 2,4 %.

L’analyse par sexe révèle que les femmes sont globalement mieux protégées, avec un taux de couverture de 85,3 % contre 76,5 % pour les hommes – ces derniers étant proportionnellement plus nombreux à rester en dehors de tout système de couverture (23,5 % contre 14,7 % pour les femmes).

Taux de couverture sociale selon la structure par âge de la population tunisienne

L’analyse par groupe d’âge révèle une trajectoire en forme de U inversé du taux de couverture sociale effective. Les jeunes de 18 à 29 ans enregistrent les niveaux les plus faibles de couverture sociale effective (45,4 %), en particulier les hommes (37,3 %), traduisant leur forte exposition à des emplois précaires et informels.

Approche géographique et territoriale du taux de couverture sociale effective

L’analyse territoriale des taux de couverture sociale fait ressortir des contrastes marqués entre gouvernorats. Les niveaux les plus élevés sont observés dans le Grand Tunis (Ben Arous 77 %, Tunis 73,8 %, Ariana 72,3 %), alors que certains gouvernorats de l’intérieur affichent les taux nettement les plus faibles (Kairouan 48,4 %, Sidi Bouzid 46,6 % ).

La lecture selon les districts met en relief une géographie différenciée de la couverture sociale effective en Tunisie. Avec un taux global de 72 %, le district 2 enregistre la meilleure couverture du pays, porté par les pôles industriels et de services, tandis que le district 5 affiche la performance la plus faible (56 %) dénotant de la prédominance des emplois agricoles et informels.

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Météo – Attention aux fortes pluies et perturbations météorologiques

Des pluies sont attendues sur le nord de la Tunisie à partir de ce week-end, lesquelles pluies pourraient s’intensifier au cours de la semaine prochaine, selon Amer Bahbha, expert en météorologie et professeur agrégé de géographie.

Ainsi, entre samedi 11 et lundi 13 octobre, des averses faibles et localisées devraient toucher principalement le nord du pays ainsi que certaines zones du littoral est, notamment Nabeul, Sousse, Mahdia et Monastir. Ces précipitations marqueront le début d’une perturbation météorologique plus marquée à partir du mardi 14 octobre.

À partir de cette date, les pluies devraient gagner en intensité et s’étendre vers le centre du pays, affectant particulièrement les régions du nord-est et du centre-est, y compris le Sahel, Sfax et le Cap Bon. Selon Bahbha, cet épisode pluvieux pourrait se prolonger au-delà du 20 octobre, indiquant un retour d’une activité atmosphérique soutenue.

Face à cette situation, l’expert appelle les citoyens ainsi que les autorités locales à la vigilance, notamment dès dimanche et lundi où le risque de perturbations météorologiques commencera à s’accentuer. Il recommande également de suivre attentivement les bulletins de l’Institut national de la météorologie (INM) pour rester informé de l’évolution de la situation.

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Le prix « One Health Award 2025 » décerné à la Tunisie

La Tunisie a remporté le prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, samedi 11 octobre, le prix a été remis, vendredi 10 courant, par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

« Ce prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne », a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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Espace Schengen : le nouveau système européen d’entrée/sortie expliqué aux Tunisiens

Dans un communiqué rendu public vendredi 10 octobre, l’ambassade de France en Tunisie annonce l’entrée en vigueur progressive du nouveau système européen d’entrée/sortie (EES) à partir du 12 octobre 2025.

Ce dispositif, mis en place par l’Union européenne, modernise les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen. Il vise à les rendre plus rapides, sécurisés et automatisés pour les voyageurs issus de pays tiers (non membres de l’UE ni de l’espace Schengen).

Le système EES remplacera le tamponnage manuel des passeports par un enregistrement électronique automatisé. À chaque passage aux frontières, les données liées à l’entrée ou à la sortie (date, lieu, durée de séjour autorisée) seront enregistrées dans une base de données européenne sécurisée.

Cette mesure concerne notamment les séjours de courte durée (jusqu’à 90 jours sur 180), et permettra de mieux détecter les dépassements de séjour, de prévenir les fraudes à l’identité et de faciliter les contrôles pour les voyageurs fréquents.

L’ambassade précise qu’aucune démarche préalable n’est requise de la part des voyageurs : les informations seront collectées automatiquement lors du passage aux frontières.

Ce changement s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation de la gestion des frontières extérieures de l’UE, et précède la mise en place, prévue en 2026, du système ETIAS (autorisation électronique de voyage pour les ressortissants dispensés de visa).

Pour les citoyens tunisiens, le système EES ne modifie pas les conditions d’obtention du visa Schengen, mais change les procédures de contrôle à l’arrivée et au départ.

Les voyageurs sont invités à consulter les sources officielles, notamment le site européen dédié :
https://travel-europe.europa.eu/fr/ees/ltr

L’ambassade souligne enfin que cette réforme vise à simplifier les déplacements tout en renforçant la sécurité, dans le respect des normes européennes de protection des données personnelles.

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De Dakar à Tunis, une coopération bilatérale au service de l’intégration africaine

Les relations entre la République Tunisienne et la République du Sénégal sont l’illustration d’une coopération Sud-Sud enracinée dans l’histoire et tournée vers l’avenir. Ces deux nations, unies par des valeurs de fraternité, de solidarité et de développement partagé, trouvent aujourd’hui un nouvel élan dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance du continent africain. Portées par la vision panafricaine du président de la République Tunisienne, Kaïs Saïed, qui place l’Afrique au centre de la diplomatie et de la stratégie économique tunisienne, ces relations bilatérales sont appelées à jouer un rôle moteur dans la construction d’une Afrique souveraine, intégrée et prospère.

Un socle historique de fraternité et de coopération

La Tunisie et le Sénégal partagent une histoire diplomatique marquée par la constance et la confiance mutuelle. Dès les années 1960, au lendemain des indépendances, Tunis et Dakar se sont rapprochés sur la base de leur engagement commun pour l’autodétermination africaine, la paix et le développement.

Ce rapprochement s’est concrétisé par :

• Des accords bilatéraux dans les domaines de l’éducation, de la culture et du commerce.

• Des échanges universitaires qui ont permis à des milliers d’étudiants sénégalais de bénéficier de la qualité de l’enseignement tunisien, notamment en médecine, en ingénierie et en droit.

• La coopération technique avec l’envoi de compétences tunisiennes au Séné- gal, en particulier dans la santé et les infrastructures.

• Des initiatives culturelles visant à rapprocher les peuples et à renforcer la connaissance mutuelle.

Cet héritage témoigne de la profondeur d’une fraternité historique, qui dépasse le simple cadre diplomatique pour s’enraciner dans les sociétés civiles.

La rencontre Sénégal-Tunisie : un signal politique fort

La récente rencontre entre Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président du Sénégal, et Madame Sarra Zaafrani Zenzri, Première ministre de la Tunisie, en marge du sommet TICAD 9 au Japon, symbolise cette nouvelle étape. Les deux autorités ont rappelé la solidité des liens historiques et exprimé leur volonté de redynamiser et diversifier la coopération. Cette rencontre illustre la convergence de vues entre Tunis et Dakar :

• Placer l’Afrique au cœur des priorités.

• Renforcer la synergie entre les secteurs privés.

• Identifier de nouveaux domaines de partenariat.

Cette dynamique trouve un appui décisif dans la diplomatie de Kaïs Saïed, qui prône une Afrique tournée vers elle-même, capable de valoriser ses richesses et ses compétences.

Une complémentarité géographique et économique

Les deux pays disposent d’atouts stratégiques qui se complètent.

La Tunisie : située au carrefour de la Méditerranée, elle est une porte d’entrée vers l’Europe et le Moyen-Orient, mais aussi une plateforme de projection vers le reste de l’Afrique. Son économie repose sur un tissu industriel diversifié (textile, mécanique, pharmaceutique, électronique), un secteur des services avancé et un capital humain hautement qualifié.

Le Sénégal : hub de l’Afrique de l’Ouest, il bénéficie d’une façade atlantique ouverte, d’une stabilité politique et d’un rôle central au sein de la CEDEAO. Dakar est une capitale économique et diplomatique de premier plan, connectée aux flux internationaux. Cette complémentarité géographique et économique crée les conditions d’un axe stratégique Méditerranée-Atlantique, capable de stimuler les flux commerciaux et les investissements interrégionaux.

La Tunisie : un partenaire économique stratégique pour le Sénégal

Au-delà de la diplomatie et de la volonté politique, la Tunisie occupe déjà une place de choix dans l’économie sénégalaise. Elle se positionne comme un partenaire stratégique et un acteur clé sur plusieurs niches du marché.

1er fournisseur mondial du Sénégal :

• Huile d’olive : 50% de part de marché.

• Dattes : 47%.

• Couscous : 30%.

• Carbonate de calcium : 40%.

2ème fournisseur :

• Résines : 29%.

• Plâtre : 24%.

3ème fournisseur :

• Graisses & huiles végétales : 15% du marché.

Ces chiffres confirment que la Tunisie est un fournisseur incontournable et un partenaire de confiance pour le marché sénégalais, avec une offre diversifiée qui combine produits traditionnels (dattes, huile d’olive, couscous) et intrants industriels (résines, plâtre, carbonate de calcium).

Cette position économique démontre que la coopération bilatérale ne se limite pas aux intentions politiques, mais s’appuie sur une base commerciale solide et prometteuse.

Les secteurs prioritaires de coopération

La relance de la coopération tuniso-sénégalaise s’oriente autour de plusieurs secteurs stratégiques :

1. La santé : • Mise en place de partenariats hospitaliers.

• Transfert de compétences médicales tunisiennes.

• Création de centres de formation spécialisés.

2.Le numérique et l’innovation :

• Développement de startups et de hubs technologiques.

• Cybersécurité et solutions fintech.

• Coopération dans le domaine de la e-gouvernance.

3. Les investissements productifs :

• Co-investissements dans l’agro-industrie, l’énergie renouvelable et les infrastructures.

• Développement de projets communs dans les zones économiques spéciales. • Promotion du tourisme durable.

4. La migration organisée et la formation :

• Encadrement des mobilités étudiantes et professionnelles.

• Reconnaissance mutuelle des diplômes.

• Mobilité circulaire bénéfique pour les deux économies.

5. L’éducation et la recherche :

• Partenariats universitaires et programmes conjoints.

• Echanges scientifiques et techniques.

• Coopération dans la recherche appliquée.

Vers un mécanisme bilatéral structuré

Afin de concrétiser ces ambitions, un mécanisme bilatéral solide doit être mis en place.

Il pourrait reposer sur :

• Un cadre juridique modernisé, incluant des accords sectoriels actualisés.

• Un comité mixte permanent, chargé du suivi et de l’évaluation des projets.

• Une plateforme économique commune, facilitant les partenariats B2B et le partage d’informations.

• Des incitations fiscales et douanières, encourageant l’investissement et les co-implantations.

• Un dispositif académique renforcé, pour former les compétences nécessaires aux futurs projets.

La CTSCI, catalyseur de coopération

La Chambre tuniso-sénégalaise de commerce et d’industrie (CTSCI) est au cœur de cette dynamique. Elle constitue non seulement un cadre institutionnel de dialogue économique, mais aussi un instrument opérationnel permettant de transformer les orientations politiques en résultats concrets.

1. Un pont entre les secteurs privés

La CTSCI facilite la mise en relation entre les entreprises tunisiennes et sénégalaises. Elle organise des rencontres B2B, des forums économiques, des salons sectoriels et des missions d’affaires. Ces initiatives permettent aux entrepreneurs des deux pays d’identifier des partenaires fiables et de bâtir des projets communs.

2. Un catalyseur pour l’investissement

En fournissant des informations stratégiques sur les opportunités d’affaires et les cadres réglementaires, la CTSCI réduit les risques et encourage les entreprises à investir. Elle accompagne les projets de co-investissement dans des secteurs variés : agroalimentaire, construction, numérique, santé, énergies renouvelables.

3. Une plateforme de facilitation

La CTSCI joue un rôle de médiateur pour lever les obstacles administratifs et logistiques. Elle aide les entreprises à comprendre les réglementations locales, à accélérer les procédures douanières et à bénéficier des régimes d’incitation mis en place par les deux gouvernements.

4. Un acteur de diplomatie économique

La Chambre n’agit pas uniquement sur le plan commercial. Elle promeut également une diplomatie économique proactive, en représentant les intérêts des entrepreneurs auprès des institutions publiques et en plaidant pour des politiques favorables à la coopération bilatérale.

5. Diplomatie culturelle

Le rôle de la CTSCI s’étend également au domaine culturel. Elle soutient des initiatives de rapprochement entre les peuples à travers : • La promotion des échanges artistiques et culturels.

• L’appui aux partenariats universitaires et académiques.

• La valorisation du patrimoine et des traditions communes.

• L’organisation de forums, d’expositions et d’événements favorisant la découverte mutuelle. En intégrant cette dimension, la CTSCI renforce les liens humains et sociaux qui constituent le socle durable du partenariat tuniso-sénégalais.

Pour une Afrique souveraine et intégrée

La coopération entre la Tunisie et le Sénégal dépasse la simple relation bilatérale. Elle illustre une vision : celle d’une Afrique qui se construit par elle-même et pour elle-même. La Tunisie se positionne comme la porte de l’Afrique, tandis que le Sénégal s’affirme comme son hub ouest-africain. Ensemble, ils incarnent une nouvelle dynamique de solidarité et d’intégration. Dans ce contexte, la CTSCI joue un rôle pivot : elle est l’outil concret qui permet de transformer l’ambition politique en résultats économiques tangibles. Elle est la cheville ouvrière du partenariat tuniso-sénégalais et, au-delà, un levier essentiel de l’intégration africaine. La Tunisie et le Sénégal n’avancent donc pas seulement côte à côte. Ils bâtissent ensemble un modèle de coopération Sud-Sud qui place l’Afrique au centre du développement mondial.

Cet article est disponible dans le mag. de l’Economiste maghrébin n°929 du 8 au 22 octobre 2025 

Ali Khribi, président de la Chambre Tuniso-Sénégalaise de Commerce et d’Industrie.

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L’IACE insiste sur l’urgence des réformes dans le tourisme et l’oléiculture

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) appelle à accélérer la mise en œuvre des réformes et des révisions réglementaires relatives aux secteurs du tourisme et de l’huile d’olive, pour consolider les réserves en devises, réduire le déficit commercial, créer des emplois et favoriser le développement économique.

Dans une note d’analyse intitulée « Évaluation des performances du tourisme et de l’huile d’olive en 2025 et perspectives pour 2026… Pour une exploitation optimale des opportunités », le think tank évoque les performances positives des secteurs du tourisme et de l’huile d’olive en 2025, considérant que ces secteurs constituent deux piliers essentiels de la croissance économique en Tunisie.

La Tunisie devrait attirer 11 millions de touristes en 2025

Dans cette note, l’IACE rappelle que la Tunisie a accueilli 10,2 millions de touristes en 2024, pour la première fois depuis 2019, selon les données de l’ONU Tourisme. Cette reprise du secteur touristique a contribué à l’augmentation des recettes, qui ont atteint 7,5 milliards de dinars en 2024, soit une hausse d’environ 8,6% par rapport à 2023. Cette hausse a contribué à réduire le déficit courant à 2,4 milliards de dinars, soit 1,5% du PIB.

Le secteur a continué d’enregistrer des chiffres positifs au cours de l’été 2025, avec 5,3 millions d’arrivées au 20 juillet 2025, contre 4,8 millions au cours de la même période en 2024. Les recettes touristiques ont également évolué pour atteindre 5,4 milliards de dinars à fin août 2025.

Malgré les défis auxquels le secteur touristique est confronté, le nombre de touristes devrait atteindre environ 11 millions de touristes en 2025, avec des recettes de 7,8 milliards de dinars, a encore souligné l’IACE.

Toujours selon la même source, les perspectives restent positives pour 2026, avec des recettes qui devraient atteindre près de 8,1 milliards de dinars, ce qui confirme le rôle du tourisme comme l’un des principaux piliers de l’économie nationale.

Huile d’olive : de bonnes performances malgré la baisse des prix mondiaux

S’agissant de l’huile d’olive, l’IACE a rappelé que la saison 2024/2025 a enregistré une hausse de 37% de la production mondiale d’huile d’olive, par rapport à la saison 2023/2024. Cette hausse est due à l’augmentation de la production dans les principaux pays producteurs, à commencer par l’Espagne, qui a augmenté sa production de 51%.

La hausse de la production mondiale a contribué à la baisse des prix mondiaux, le prix de la tonne ayant baissé de 10,281 dollars en janvier 2024 à 5,448 dollars en janvier 2025. La baisse s’est poursuivie pour atteindre 5,075 dollars/tonne en juin 2025.

Au niveau national, la production tunisienne d’huile d’olive a atteint 340 mille tonnes pour la saison 2024/2025, soit une augmentation de 55% par rapport à la saison 23/24. Cette augmentation de la production a renforcé la position de la Tunisie en tant que troisième producteur mondial d’huile d’olive après l’Espagne et la Turquie, avec 10% de la production mondiale d’huile d’olive, selon le Conseil oléicole international.

Malgré une augmentation du volume des exportations ayant atteint 252,7 mille tonnes jusqu’à août 2025, les recettes ont diminué pour atteindre 3,3 milliards de dinars contre 4,8 milliards de dinars au cours de la même période de la saison précédente, et ce, en raison de la baisse du prix moyen à l’exportation. « Néanmoins, les recettes devraient rester élevées malgré la baisse des prix mondiaux ».

Quant à la saison 2025-2026, la production mondiale devrait diminuer de 10%, en raison de la baisse prévue de la production de l’Union européenne et de la Turquie. Toutefois, les perspectives restent positives pour la Tunisie et l’Espagne, selon le ministère américain de l’Agriculture.

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Mandats de dépôt émis à l’encontre de Lassâad Yaakoubi

Le juge d’instruction de Ben Arous a ordonné deux mandats de dépôt à l’encontre de Lassâad Yaakoubi, ancien secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, et d’une autre personne, soupçonnés de monopole et de spéculation sur les marchés. C’est ce qu’a révélé Mosaïque fm.

Leur arrestation fait suite à la saisie d’une importante quantité de pommes de terre dans un entrepôt leur appartenant. Après leur garde à vue, une enquête judiciaire a été ouverte et ils ont été placés en détention provisoire en attendant la poursuite des investigations.

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Ooredoo certifié ISO 22301:2019, une première en Tunisie!

Ooredoo est le premier opérateur en Tunisie à recevoir cette reconnaissance internationale en continuité d’activité. Décidément toujours le premier cet opérateur !

Ooredoo Tunisie est fière d’annoncer l’obtention de la certification ISO 22301:2019, la norme internationale de référence en matière de système de management de la continuité d’activité (SMCA).

Avec cette distinction, Ooredoo devient le premier opérateur télécom en Tunisie à obtenir cette reconnaissance internationale, confirmant son engagement envers la résilience opérationnelle, la gestion proactive des risques et la garantie d’un service de qualité ininterrompu pour ses clients.

 

La norme ISO 22301:2019 établit les exigences permettant aux organisations de planifier, mettre en œuvre, surveiller et améliorer un SMCA.

 

La norme ISO 22301:2019 établit les exigences permettant aux organisations de planifier, mettre en œuvre, surveiller et améliorer un SMCA. Elle aide à anticiper et gérer efficacement les perturbations majeures tout en assurant la continuité des activités critiques.

Cette certification s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue et vient consolider les engagements de Ooredoo en matière de gouvernance, sécurité et fiabilité. Elle illustre la capacité de l’entreprise à protéger ses infrastructures essentielles et à maintenir la disponibilité de ses services même en période de crise.

 

Mansoor Rashid Al-Khater : « L’obtention de la certification ISO 22301:2019 est une étape majeure qui reflète notre détermination à rester à la pointe de l’excellence opérationnelle et de la gestion des risques… »

 

À cette occasion, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « L’obtention de la certification ISO 22301:2019 est une étape majeure qui reflète notre détermination à rester à la pointe de l’excellence opérationnelle et de la gestion des risques. Elle confirme notre rôle de leader technologique et réaffirme notre responsabilité envers nos clients, nos partenaires et l’ensemble de l’écosystème numérique tunisien. Chez Ooredoo, nous nous engageons à garantir une connectivité fiable et sécurisée, quelles que soient les circonstances ».

Cette reconnaissance internationale vient renforcer les nombreuses initiatives stratégiques de Ooredoo visant à consolider sa position de leader sur le marché tunisien et régional, tout en adoptant les meilleures pratiques mondiales en matière de sécurité, qualité et résilience.

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Accès à l’eau : Environ 230 alertes citoyennes enregistrées en septembre 2025

Environ 229 alertes citoyennes liées à des problèmes d’accès à l’eau ont été recensées par l’Observatoire tunisien de l’eau (OTE), en septembre 2025.

L’observatoire a indiqué que son site www.watchwater.tn a recueilli environ 193 alertes pour coupures d’eau non annoncées et 10 alertes des mouvements de protestation revendiquant le droit à l’eau, 23 alertes liées à des fuites d’eau et 3 alertes liées la qualité de l’eau distribuée.

Le gouvernorat de Ben Arous arrive en tête des gouvernorats concernés par ces alertes, avec 28 signalements. Il est suivi par le gouvernorat de Gabès (23 alertes) ainsi que les gouvernorats de Monastir(17 alertes), Bizerte (16 alertes), Le Kef (15 alertes) et Sousse (15 alertes).

L’Observatoire tunisien de l’eau est un projet associatif créé, en 2016, par l’association « Nomad 08 » pour défendre le droit d’accès à l’eau pour Tous.

Son rôle est d’influencer les politiques et les pratiques, et de suivre l’application des engagements nationaux et internationaux de toutes les parties prenantes du secteur, en vue d’améliorer les conditions d’accès des communautés rurales et urbaines aux services d’eau et d’assainissement.

Avec TAP

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Octobre Rose : et si la prévention devenait vraiment pour toutes ?

Les femmes en situation de handicap sont confrontées à plusieurs obstacles qui réduisent leur participation au dépistage précoce du cancer du sein, en dépit des vastes campagnes de sensibilisation organisées dans le cadre de la manifestation Octobre Rose et des efforts déployés en Tunisie pour la lutte contre le cancer.

Ces difficultés sont dues essentiellement à l’absence de moyens de communication adaptés aux personnes handicapées et aux difficultés logistiques liées à l’infrastructure des établissements hospitaliers. Des spécialistes et des membres de la société civile œuvrant dans le domaine du handicap ont souligné que les femmes en situation de handicap peuvent avoir une connaissance limitée de la culture sanitaire, en raison de la stigmatisation sociale et d’un accès restreint aux services de santé.

« Ces femmes n’ont pas accès à l’information en matière de soins, et les campagnes de sensibilisation sont occasionnelles ou liées à des événements spécifiques », ont-ils relevé.

« La Tunisie a ratifié plusieurs conventions internationales sur les droits des personnes handicapées, qui garantissent à ces dernières l’accès aux soins de santé sans aucune discrimination. Néanmoins, la participation des femmes aux programmes de dépistage précoce du cancer reste encore faible », ont-ils ajouté.

Dans le même ordre d’idées, le président de l’Association tunisienne de défense des droits des personnes handicapées, Yousri Mezzati, a souligné, dans une déclaration à la TAP, que les femmes porteuses de handicap n’ont pas toujours accès à l’information sanitaire, notamment en matière de dépistage précoce des cancers féminins.

Il a indiqué que la plupart des femmes atteintes de handicaps visuels, auditifs ou moteurs sont confrontées à plusieurs obstacles pour le dépistage précoce des maladies cancéreuses, tels que l’insuffisance des supports d’information, le manque de sensibilisation familiale, sans oublier les facteurs socio-économiques.

Mezzati a appelé à sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce des maladies cancéreuses chez les personnes handicapées et leurs familles à travers les supports médiatiques, soulignant la nécessité d’allouer une plus grande part du budget de la santé aux personnes en situation de handicap et d’organiser des campagnes de sensibilisation de manière permanente et non circonstancielle.

Absence de moyens de communication entre les professionnels de santé et les personnes handicapées

De son côté, le président de l’association tunisienne Ibssar pour la culture et les loisirs des personnes malvoyantes, Mohamed Mansouri, a souligné à l’agence TAP l’absence de communication efficace entre les professionnels de la santé et les personnes handicapées, en raison du manque de moyens de communication adaptés.

Mansouri a expliqué qu’il est nécessaire de former les professionnels de santé aux méthodes de communication avec les personnes handicapées, notamment en leur enseignant la langue des signes et en adoptant le braille pour la rédaction des ordonnances médicales, afin que chacun puisse comprendre les informations sanitaires de manière autonome et dans le respect de sa dignité.

Il a ajouté qu’un simple effort de la part du personnel médical et paramédical contribuerait à faciliter la communication avec les personnes handicapées, leur éviterait la confusion et l’ambiguïté concernant les prescriptions thérapeutiques et les instructions médicales, et leur permettrait de communiquer directement avec le médecin sans avoir besoin d’un accompagnateur pour interpréter l’information.

Permettre aux personnes handicapées d’acquérir les compétences d’auto-dépistage : un pilier de la prévention

La professeure en gynécologie et obstétrique et cheffe de service au Centre d’obstétrique et de néonatologie de Tunis, Dalenda Chelli, a souligné que le mois rose d’octobre est un événement qui concerne toutes les femmes, quelles que soient leurs particularités, affirmant qu’il n’est pas possible d’exclure les femmes handicapées des campagnes de dépistage précoce du cancer du sein.

Chelli a expliqué que l’autopalpation des seins est un moyen efficace qui peut être enseigné aux femmes souffrant d’un handicap auditif, visuel ou moteur, même si sa mise en pratique peut s’avérer difficile dans certains cas.

Elle a ajouté qu’il est important de sensibiliser les femmes handicapées aux premiers signes pouvant indiquer la présence d’une tumeur maligne, tels qu’un changement de taille des seins, un écoulement du mamelon ou l’apparition d’une masse dans le sein, les appelant à se rendre immédiatement à l’hôpital le plus proche ou chez un gynécologue-obstétricien dès l’apparition de l’un de ces signes.

Elle a indiqué avoir constaté une prise de conscience croissante chez les femmes handicapées en matière d’autopalpation, à la suite d’une manifestation organisée l’année dernière au centre et consacrée au dépistage précoce du cancer du sein à l’intention des femmes handicapées et de leurs familles.

La gynécologue a souligné que les femmes handicapées motrices rencontrent de grandes difficultés pour accéder aux hôpitaux publics, en raison de l’absence d’infrastructures adaptées et du manque d’équipements leur assurant un meilleur confort, ce qui pousse nombre d’entre elles à renoncer à se faire dépister, malgré les campagnes de sensibilisation menées durant le mois d’Octobre Rose.

Avec TAP

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Dépôt et traitement en ligne des demandes de change : la BCT publie les nouvelles règles

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié, jeudi 9 octobre, une circulaire fixant les conditions, les modalités et les procédures relatives au dépôt et au traitement à distance des demandes d’autorisation des opérations de change soumises à son autorisation.

Désormais, les demandes d’autorisation peuvent être déposées par les personnes physiques et morales, via une plateforme numérique sécurisée (accessible via le lien : https://exop.bct.gov.tn), dont la gestion est assurée par la BCT.

L’article 3 de ce texte stipule que les personnes concernées doivent remplir le formulaire prévu à cet effet, sur la plateforme, tout en veillant à télécharger les documents et les justificatifs requis.

A noter que la BCT peut inviter le demandeur d’autorisation à fournir tous documents ou informations complémentaires nécessaires à la prise de décision via la même plateforme.

Les décisions de la Banque seront émises, selon le cas, sous forme d’« autorisation » pour « les demandes d’autorisation relatives à des opérations de change ne donnant pas lieu à un transfert de fonds vers l’étranger ou au profit de non-résidents établis en Tunisie » ; ou sous forme d’« autorisation de transfert » pour « les demandes d’autorisation relatives à des opérations de change entraînant un transfert de fonds depuis la Tunisie vers l’étranger ou au profit de non-résidents établis en Tunisie ».

La circulaire prévoit aussi que les décisions de la BCT seront notifiées au demandeur d’autorisation via la plateforme numérique, sous forme d’un document électronique certifié et portant un code de réponse rapide (QR code) approuvé par l’Agence nationale de certification électronique (ANCE). Ledit document, qui reste valable pendant deux mois à compter de la date de l’autorisation, peut être téléchargé et imprimé par le bénéficiaire de la prestation.

D’après l’Article 7, les demandeurs d’autorisation pour les opérations de change peuvent, jusqu’au 31 décembre 2025, présenter leurs demandes via la plateforme numérique; le bureau d’ordre central de la BCT ou dans l’une de ses succursales; ou via le système d’échange de données (SED) pour les intermédiaires agréés.

A partir du 1er janvier 2026, seules les demandes d’autorisation déposées via la plateforme numérique seront acceptées.

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Le plaidoyer de la Tunisie pour une Afrique intégrée dans l’économie mondiale

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé, jeudi 9 octobre à Nairobi, l’engagement de la Tunisie en faveur d’une intégration africaine plus efficiente dans l’économie mondiale. Il estime que cette dynamique est essentielle pour consolider les bases de la paix, de la stabilité et du développement durable sur le continent.

S’exprimant lors de la 24e session du Sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe), le chef de la diplomatie tunisienne a souligné l’impératif de mettre en place les conditions favorables à une intégration économique régionale plus inclusive et plus performante, dans un environnement fondé sur la sécurité, la stabilité et la coopération.

Nafti a rappelé que l’adhésion de la Tunisie au COMESA représente un choix stratégique, illustrant sa volonté d’ouverture et son attachement à l’intégration continentale. Il a indiqué que la Tunisie figure aujourd’hui parmi les cinq principaux exportateurs vers les pays membres du COMESA, grâce à des avancées notables dans la mise en œuvre de l’accord d’adhésion.

Dans cette dynamique, la Tunisie a engagé plusieurs réformes législatives visant à faciliter la coopération économique et commerciale au sein du COMESA. Le ministre a cité, à titre d’exemple, l’Accord conclu lors du Forum régional pour le renforcement des capacités des autorités de la concurrence, organisé en avril dernier à Tunis en collaboration avec la Commission de la concurrence du COMESA.

Il a également mis en avant la contribution active de la Tunisie à la réalisation du programme exécutif dans les secteurs prioritaires, notamment les semences agricoles et la sécurité alimentaire.

Tunisie, hub économique et logistique

Par ailleurs, le ministre a affirmé que la Tunisie est bien positionnée pour jouer un rôle de hub économique et logistique dans le commerce intra-africain, tout en servant de passerelle stratégique entre le continent africain et l’espace euro-méditerranéen, grâce à sa situation géographique au carrefour de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne.

À noter que ce sommet de haut niveau se tient sous la présidence du chef de l’État kényan, en présence de plusieurs dirigeants des pays membres du COMESA, dans le but de renforcer la coopération régionale et de promouvoir l’intégration économique en Afrique.

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Création d’une conseil d’affaires tuniso-norvégien

Une délégation de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), conduite par son président, Samir Majoul, a participé, jeudi 9 octobre à Oslo (Norvège), à la cérémonie de signature d’un protocole d’accord portant création du Conseil d’affaires tuniso-norvégien, en présence du directeur général de la Confédération des entreprises norvégiennes (NHO), Ole Erik Almid.

Samir Majoul pense que la création de ce Conseil d’affaires permettra d’impulser les relations économiques, ainsi que de renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux, entre les deux pays, lit-on dans un communiqué de presse de la centrale patronale.

Ce conseil servira de plateforme permanente pour la promotion des affaires, l’échange d’expertise et le lancement de projets communs entre les deux pays, a-t-il déclaré.

 

 

Il rappellera que les relations solides entre les deux organisations patronales, l’UTICA et la NHO, sont fondées sur la confiance, le dialogue, l’échange d’expériences, et les contributions conjointes au renforcement des capacités, au soutien de l’entrepreneuriat et à la promotion de la gouvernance et de la durabilité.

De son côté, Ole Erik Almid a affirmé que la coopération entre les deux organisations, qui date de l’année 2016, a favorisé l’amélioration de l’environnement des affaires en Tunisie, rappelant que le programme « Female Future » de la NHO, lancé en Tunisie en 2019, a réussi à former plus de 100 femmes aux compétences en leadership et à la bonne gouvernance.

Il convient de noter que des rencontres d’affaires ont été organisées, en marge de la visite de la délégation de l’UTICA, avec des professionnels affiliés à la NHO.

Par ailleurs, la délégation tunisienne a participé au Sommet d’affaires nordique-africain (Nordic-African Business Summit), organisé par l’Association d’entreprises afro-norvégienne (NABA), afin de renforcer la coopération économique entre les pays scandinaves et africains.

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