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Réserves de change en Libye : la BCL confirme leur stabilité à plus de 97 milliards de $

La Banque centrale de Libye (BCL) a communiqué sur le niveau de ses réserves de change, qu’elle juge stable, et sur le maintien de ses taux de change officiels. L’institution poursuit une politique monétaire prudente afin de préserver la valeur du dinar libyen dans un contexte économique encore fragile.

Change officiel : stabilité du dinar

Le taux de change officiel s’est inscrit autour de 5,44 LYD/USD et 6,32 LYD/EUR le 12/10 selon la CBL.

Réserves et actifs extérieurs : cap au-dessus de 97 Mds$

Au 31/08, la CBL indique des actifs étrangers d’environ 97,3 Mds$ et un déficit devises de 5,9 Mds$ sur 8 mois, financé par des revenus d’investissement et un tirage de 400 M$. La CBL a, le 08/10, réuni son comité Risques/Investissement et évoqué le suivi des réserves et de nouveaux instruments d’investissement pour les banques ; des médias locaux ont rapporté un total proche de 98,8 Mds$ fin septembre.

Marché parallèle : reflux du dollar observé

Sur le marché parallèle à Tripoli, des sources locales ont relevé un recul ponctuel du USD/LYD vers ~6,9 autour du 04/10, après la fin du délai de retrait d’anciens billets. Indication de marché, non officielle.

Environnement régional : pétrole et perspectives MENA

L’OPEP+ a opté le 05/10 pour une hausse modérée de 137.000 b/j en novembre, décision qui a soutenu brièvement les prix et reste un repère externe pour les recettes libyennes.

Parallèlement, la Banque mondiale a relevé le 07/10 sa prévision 2025 pour la région MENA, tout en notant un risque baissier pour 2026 lié notamment aux réductions de production en Libye.

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Tunisie | Le CSM appelle à consolider les prémices de reprise économique

Le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières, créé en vertu de l’article 85 de la loi n°2016-35 portant fixation du statut de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a tenu, le 6 octobre 2025, sa 11e réunion au siège de la BCT. Il a appelé à poursuivre la coordination pour «renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.»

Ont pris part à la réunion tous les membres du Comité en l’occurrence le Gouverneur de la BCT, en sa qualité de président, la représentante du ministère des Finances, le président du collège du Conseil du marché financier délégué (CMF), la présidente du Comité général des assurances (CGA) et le directeur général de l’Autorité de contrôle de la microfinance (ACM).

Lors de cette réunion, le Comité a passé en revue l’évolution de la conjoncture économique et financière et a examiné la situation du secteur bancaire et l’activité sur le marché financier et des secteurs des assurances et de la microfinance.

Les principaux indicateurs prudentiels

Dans un contexte marqué par des défis importants notamment en lien avec l’évolution de la conjoncture internationale, le secteur bancaire a continué à consolider ses indicateurs prudentiels avec un ratio de solvabilité moyen de 14,2% et un ratio Tier 1 de 11,6%, permettant la constitution d’une marge de fonds propres de 4%.

Soutenu par une dynamique positive des dépôts qui se sont accrus de 8,8% à fin juin 2025 par rapport à leur niveau une année auparavant, le secteur a également maintenu une position de liquidité à des niveaux satisfaisants au cours du premier semestre de 2025.

Toutefois, l’activité du crédit a enregistré un ralentissement au cours des 8 premiers mois de 2025 avec un taux d’accroissement de 1,1%, qui a concerné notamment les crédits au secteur privé et les crédits aux particuliers, et la part des actifs non performants est passé à 15% en juin 2025 contre 14,4% en décembre 2024.

Concernant l’activité du marché financier, l’indice Tunindex a affiché une performance positive de 24,6% en septembre 2025 par rapport à son niveau à fin 2024 et le volume des échanges sur la cote de la Bourse s’est inscrit en hausse de 88% par rapport à son niveau enregistré une année auparavant.

Également, les actifs nets des OPCVM ont totalisé un montant de 9 177 MD en septembre 2025 contre 7 004 MD à fin 2024 soit une augmentation de 31%.

Les émissions sur le marché primaire ont augmenté par rapport à la même période de l’année précédente tout en restant focalisées sur les émissions du Trésor.

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024 avec une augmentation de 10,8% pour atteindre 3,8 milliards de dinars et une évolution des placements pour s’établir à 9,9 milliards de dinars.

En outre, le secteur a poursuivi le processus de consolidation de ses ratios prudentiels sous le référentiel actuel avec des taux moyens de couverture de la marge de solvabilité et des provisions techniques respectivement de 307,3% et 105,9%.

Pour sa part, le secteur de la microfinance a poursuivi sa contribution à l’effort national de promotion de l’inclusion financière avec près de 805 000 bénéficiaires des microcrédits et une hausse continue de l’encours des microfinancements à près de 2,6 milliards de dinars à fin mars 2025.

Parallèlement, le secteur a poursuivi la maîtrise du risque de crédit avec un taux du portefeuille à risque 30 jours qui s’est établi à 3,5%. Par ailleurs, le ratio de solvabilité consolidé des IMF SA s’est établi à 24,1% en 2024.

Résilience de l’économie nationale

Les membres du comité ont souligné la résilience dont a fait preuve l’économie nationale et le système financier et ont insisté sur la nécessité de consolider les prémices de reprise de la croissance économique observées au cours du premier semestre de l’année 2025 et de promouvoir l’investissement et l’épargne.

A l’issue de cette réunion, les membres du comité ont convenu de continuer les efforts en matière de coordination pour renforcer la veille prudentielle en vue de contenir les risques latents, liés à la persistance d’incertitudes macroéconomiques et à l’évolution de l’environnement international marqué par l’accentuation des conflits géopolitiques.

L’accent a été mis sur la nécessité de maintenir une approche prudente de couverture des risques et de consolider les fonds propres prudentiels à travers l’encadrement de la distribution de dividendes et le renforcement des règles de calcul des provisions collectives ainsi que de poursuivre les réformes réglementaires visant la convergence vers les standards internationaux en tenant compte des spécificités du secteur financier tunisien. 
Le comité a également réaffirmé son engagement à accompagner le secteur financier dans ses efforts en matière de promotion de la finance durable et dans l’adoption des meilleurs pratiques en matière de gouvernance et de gestion des risques climatiques.

A cet égard, le CSM a passé en revue les initiatives des autorités de régulation en la matière et notamment la feuille de route actuellement en préparation par la BCT sur le verdissement du système financier et l’intégration de la dimension risque climatique dans la régulation et l’initiative du Conseil du Marché Financier relative au projet de décision générale concernant les obligations en matière de reporting ESG qui vise à mettre en place un cadre clair et harmonisé pour la publication d’informations ESG conformément aux meilleures pratiques internationales.

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Tunisie | Kaïs Saïed se félicite de la réussite des choix nationaux

Kaïs Saïed estime que les résultats obtenus grâce aux choix politiques nationaux de la Tunisie (et son rejet des diktats des instances financières internationales, serions-nous tentés d’ajouter), démontrent clairement que notre pays a réussi à relever de nombreux défis.

Ces défis et résultats, que le président de la république a évoqués lors de sa rencontre hier, lundi 6 octobre 2025, avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, sont la maîtrise l’inflation (5 % en septembre 2025, son plus bas niveau depuis mai 2021), la stabilisation du taux de change du dinar (estimé aujourd’hui 3,4 dinars pour un euro) ou la préservation des réserves de change (qui ont représenté, au 2 octobre, l’équivalent de 105 jours d’importation).

Si ces chiffres sont significatifs et méritent d’être soulignés, leur impact doit se faire sentir au quotidien des citoyens, dans tous les secteurs, a souligné Saïed, en ne perdant pas de vue la poursuite de la hausse des prix de certains produits de première nécessité dont continuent de se plaindre les Tunisiens.

Dans ce même contexte de ce qu’il appelle les «choix nationaux», le chef de l’Etat a réaffirmé le rôle de la BCT dans le soutien de l’économie nationale, soulignant qu’elle est une institution publique tunisienne autonome mais pas indépendante de l’Etat.

I.B.

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La Tunisie ne ferait-elle pas assez contre les flux financiers illicites ?

Le président Kaïs Saïed n’est clairement pas satisfait du travail la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) et il ne cesse de le faire savoir à chacune de ses rencontres avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri. Au cours de leur dernière rencontre, qui a eu lieu lundi 6 octobre 2025 au Palais de Carthage, le chef de l’Etat a posé, une nouvelle fois, le problème de la lutte contre le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites de et vers la Tunisie. En appelant à ce que ces pratiques cessent définitivement, laissant ainsi entendre qu’elles se poursuivent impunément.

Imed Bahri

«D’importantes sommes d’argent sont transférées de l’étranger en toute discrétion, tandis que d’autres fonds sont transférés et blanchis, au profit de personnes physiques ou morales, bancaires ou non bancaires, sans contrôle ni surveillance», a déclaré le chef de l’Etat dans ce qui ressemble à un reproche direct adressé au premier responsable de l’Institut d’émission, dont les services ne semblent pas faire assez dans ce domaine. C’est là du moins la perception qu’en a le locataire du Palais de Carthage, qui a souligné que ces pratiques doivent cesser, car elles violent aussi bien la législation nationale que les traités et conventions internationaux.

Laxisme ou laisser-aller

Il ne s’agit pas seulement de lacunes dans la législation, mais aussi dans son application, a souligné Saïed, en appelant les responsables de la BCT à assumer pleinement leurs responsabilités en appliquant la loi, laissant ainsi entendre que ces derniers font parfois preuve de laxisme ou de laisser-aller. Et comme M. Nouri, tout comme son prédécesseur Marouane Abassi, n’ont jamais cru devoir commenter ces critiques du président de la république et éclairer l’opinion publique sur la persistance de ces «flux financiers illicites» dans le système bancaire tunisien, on en reste vraiment sur notre faim. Tout en espérant que notre pays, qui a été retiré de la liste noire du Groupe d’action financière (Gafi), le 18 octobre 2019, suite à ses engagements en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, n’y soit de nouveau inscrit. Et ce serait vraiment dommage…

L’inexplicable silence de M. Nouri

Les critiques qu’adresse souvent le président de la république aux responsables de la BCT au sujet de ces «flux financiers illicites» n’ont-ils pas valeur d’aveu aux yeux des responsables du système financier international en charge de la lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le terrorisme ? Cette crainte n’est pas exagérée et ce n’est pas l’inexplicable silence du gouverneur de la BCT face aux reproches présidentiels qui va arranger les choses.

Une conférence de presse de M. Nouri est donc on peut plus urgente pour présenter le dispositif tunisien de lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le terrorisme, ses performances et ses carences, que ne cesse du reste de critiquer le chef de l’Etat.

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Tunisie – Banque centrale : leçon de lexique bancaire !

Connaissez-vous la différence entre « autonomie » et « indépendance » d’une institution … bancaire ? 

Accordant une audience au gouverneur de la Banque centrale de Tunisie au Palais de Carthage, lundi 6 octobre 2025, Fethi Zouheïr Nouri, le président de la République, Kais Saïed, lui a rappelé le rôle de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) dans la lutte contre le blanchiment et la fuite d’argent.

Lire aussi: La CTAF n’a pas pleinement joué son rôle

Il a affirmé que d’importantes sommes d’argent sont transférées « dans l’obscurité » vers la Tunisie et d’autres sont placées à l’étranger et blanchies au profit de personnes physiques ou morales, bancaires ou non bancaires, sans aucune vérification ou contrôle.

Face à cette situation, le chef de l’État demande à mettre fin à ces pratiques illicites et aux irrégularités, dès lors qu’elles sont contraires non seulement aux législations nationales mais aussi aux conventions et pactes internationaux.

 

Kaïs Saïed a évoqué le rôle de l’Institut d’émission de Tunisie dans le soutien de l’économie nationale, rappelant à ce propos que la BCT est un établissement public national doté de « l’autonomie » mais pas « de l’indépendance »

 

Par ailleurs, le chef de l’Etat estime que la persistance de ces pratiques ne tient pas seulement à une législation déjà lacunaire régissant la matière mais également à des problèmes liés à son application. De ce fait, il presse les autorités chargées de mettre en œuvre cette législation à assumer leur pleine et entière responsabilité.

Sur un autre plan, Kaïs Saïed a évoqué le rôle de l’Institut d’émission de Tunisie dans le soutien de l’économie nationale, rappelant à ce propos que la BCT est un établissement public national doté de « l’autonomie » mais pas « de l’indépendance ».

 

Des résultats positifs ont été enregistrés ces derniers temps grâce aux choix nationaux, telles la maîtrise de l’inflation, la stabilité du taux de change et l’augmentation des réserves stratégiques en devises.

 

Revenant sur les résultats positifs obtenus récemment grâce aux choix nationaux, le président Saïed a cité la maîtrise de l’inflation, la stabilité du taux de change et l’augmentation des réserves stratégiques en devises. Tout en soulignant que ces indicateurs économiques positifs, aussi importants soient-ils, doivent nécessairement avoir un impact palpable sur la vie quotidienne des citoyens dans les différents domaines.

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