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Mohamed Adel Chouari vise le « 100 % digital dans les deux ou trois ans »

Le Registre National des Entreprises (RNE) vise la digitalisation totale d’ici 2027 et l’intégration de l’intelligence artificielle pour transformer la Tunisie en « registre intelligent » capable de détecter automatiquement les fraudes. C’est ce qu’a annoncé son directeur général Mohamed Adel CHOUARI, dans une déclaration aux médias. Et ce, lors du Corporate Register Forum 2025 qui s’est tenu à Tunis, avec une participation record de 180 délégués venus de 65 pays.

Cette première édition tunisienne du forum international marque un tournant historique puisque le pays accueille pour la première fois cette conférence mondiale des registres de commerce qui en est à sa trentième session environ. D’ailleurs, c’est pour la première fois que l’événement se tient dans un pays francophone et au Maghreb. Le directeur général du RNE, Mohamed Adel CHOUARI, également directeur de cette session 2025, a révélé une stratégie ambitieuse de modernisation basée sur une maturité digitale déjà avancée, avec « pratiquement les trois quarts des services du RNE déjà digitalisés ». L’objectif affiché est d' »atteindre le 100 % digital dans les deux ou trois ans à venir », permettant ainsi aux usagers d’effectuer l’intégralité de leurs démarches à distance.

Le DG a particulièrement insisté sur le rôle stratégique de l’intelligence artificielle dans la mutation du registre. « Si l’IA peut aider à détecter la non-conformité dans les dossiers, elle deviendra un outil très efficace et redoutable », a-t-il déclaré. Tout en précisant que cette technologie permettrait « d’anticiper sur ce qui pourrait advenir ». Cette évolution transformerait le RNE d’un « registre passif » qui se contente de recevoir et transcrire des dossiers, en un « registre intelligent » capable de détecter la fraude ou les présomptions de fraude avant qu’elles ne se concrétisent. L’analyse massive de données via l’IA constituerait ainsi un outil redoutable pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Trois défis majeurs identifiés

Placée sur le thème « Nouveaux défis pour les registres du commerce : plus de transparence et d’efficacité », cette 21ème édition a permis au directeur général d’identifier les enjeux cruciaux auxquels font face les registres à l’ère de la mondialisation.

Le premier défi concerne « l’équilibre délicat entre l’ouverture des registres au public et la protection des données personnelles ». Un arbitrage devenu complexe dans un contexte d’exigence croissante de transparence économique.

Le deuxième enjeu porte sur « la nécessité d’assurer un accès rapide et à des informations fiables en temps réel pour les utilisateurs, en particulier les institutions financières et les établissements publics comme la justice ».

Le troisième défi découle des pressions réglementaires internationales, notamment les recommandations du GAFI qui « imposent au RNE de suivre certaines règles strictes en matière de prudence, de conformité, d’analyse de données et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ».

Une infrastructure nationale à moderniser

Pour concrétiser cette vision du tout digital, le directeur général a souligné la nécessité d’une mise à niveau parallèle de l’infrastructure nationale, notamment concernant la signature électronique et les clés de dépôt garantissant la valeur probante des documents électroniques. L’ambition ultime du RNE vise l’adoption du « smart contracting » ou contrat électronique pour éliminer complètement l’usage du papier ». Cette transformation concerne un fichier qui englobe actuellement 850 000 entités réparties entre personnes physiques comme les commerçants, artisans et professions libérales, et personnes morales incluant toutes formes de sociétés et associations.

Innovation majeure de cette édition, le directeur général a annoncé avoir voulu « dépasser le simple cadre intellectuel pour en faire également un forum de business ». Pour cette session, le RNE a fait le choix stratégique de « faire participer activement le secteur privé, notamment par le sponsoring et l’exposition de solutions technologiques ». Et ce, en justifiant cette approche par le fait que « le registre de commerce est de plus en plus basé sur la nouvelle technologie ». L’objectif consistait à « offrir une opportunité d’échanges entre le secteur privé qui propose des solutions techniques et technologiques, et le secteur public (les registres) qui en a besoin ».

Une plateforme digitale a été spécialement créée pour mettre en relation les participants avant même le forum. Tandis que des salles ont été dédiées à Tunis pour des rencontres physiques facilitant les échanges « B2B (Business to Business), B2G (Business to Government) ou G2G (Government to Government) ».

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Tunisie-Suisse | Pour l’accélération de la digitalisation de la douane tunisienne

Une cérémonie de lancement a marqué le début du projet d’assistance technique visant à digitaliser et à moderniser la douane tunisienne, annonce l’ambassade suisse à Tunis.

Mohamed Hedi Safer, Directeur général de la douane tunisienne, et Josef Renggli, Ambassadeur de Suisse en Tunisie ont pris part à cette cérémonie qui marque une nouvelle étape dans la modernisation de ses services publics.

Ce projet s’inscrit dans la deuxième phase du Programme Mondial de Facilitation des Échanges (GTFP-II), une initiative pilotée par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et financée par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) suisse.
Vers un système douanier moderne et interopérable, ajoute la même source.

L’objectif est clair : faire évoluer le système douanier vers un modèle moderne, digitalisé et interopérable, respectueux des standards internationaux, indique encore l’ambassade.

Y. N.

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Digitalisation : La Tunisie adopte le timbre de voyage numérique

Le ministère des Finances a annoncé la généralisation du timbre de voyage électronique, exigé lors de la sortie du territoire tunisien. Désormais disponible en ligne, ce dispositif vise à simplifier les démarches, réduire la bureaucratie et améliorer la transparence des opérations.

Depuis octobre 2023, les voyageurs tunisiens et résidents doivent s’acquitter de la taxe de sortie, fixée à 60 dinars, via la plateforme officielle e-timbres.finances.gov.tn.

Une fois le paiement effectué, un identifiant unique de 16 chiffres est généré et envoyé par SMS ou e-mail. Ce code, valable six mois, tient lieu de justificatif aux postes frontaliers.

Le timbre numérique remplace progressivement le timbre papier, longtemps vendu dans les aéroports ou les recettes des finances. Cette transition met fin aux files d’attente et aux ruptures de stock fréquentes en période de forte affluence.

Le ministère des Finances met en avant une mesure de simplification et de modernisation. Les autorités insistent également sur l’interconnexion avec la police des frontières, qui permet de vérifier l’authenticité de chaque timbre en temps réel.

La réforme du timbre de voyage s’inscrit dans une stratégie plus large de dématérialisation des services publics. La même plateforme propose déjà d’autres timbres électroniques : inscriptions aux concours nationaux, examens scolaires ou demandes de passeport. Tous peuvent être achetés en ligne via carte bancaire ou postale.

Ce qu’il faut retenir

  • Achat en ligne via : e-timbres.finances.gov.tn
  • Prix : 60 dinars, paiement par carte bancaire ou postale
  • Réception : code de 16 chiffres par SMS ou e-mail
  • Validité : 6 mois
  • Remboursement : possible à partir d’un mois après achat, avant expiration
  • Non nominatif : peut être acheté pour un tiers

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