Le Directeur sportif de l’Espérance de Tunis, Yazid Mansouri, a indiqué que l’effectif actuel de l’équipe seniors, y compris les joueurs étrangers, est assez suffisant pour prétendre au titre de la Ligue des champions d’Afrique.
Intervenant lors d’une conférence de presse, tenue en compagnie du Directeur technique Christophe Chantreuil et de son assistant Christian Bracconi, le technicien algérien a souligné que “malgré les restrictions imposées par la Fédération tunisienne, limitant à quatre le nombre de joueurs étrangers autorisés dans le onze de départ, nous disposons d’un groupe capable de faire la différence en Afrique. Cette contrainte explique en partie l’écart de performance entre notre parcours en championnat et celui en Ligue des champions”.
“En collaboration étroite avec le staff technique, nous veillons à une gestion optimale de notre effectif, en particulier des joueurs étrangers, afin de maximiser notre rendement et atteindre nos objectifs”, a-t-il précisé.
Le Directeur sportif a, par ailleurs, affirmé qu’après avoir finalisé le recrutement des Koussaila Boualia et Florian Danho, les négociations sont en cours pour un éventuel renouvellement du contrat d’Onuche Ogbelo, tandis que les dossiers des joueurs en fin de contrat sont en cours d’examen.
Détaillant les grandes lignes de sa stratégie de recrutement, Mansouri a annoncé “la mise en place de commissions de travail composées d’experts en détection et en analyse, dont la mission est de suivre de près les joueurs prêtés, les talents du championnat des Ligues 1 et 2, ainsi que les jeunes évoluant dans les championnats, les académies et les tournois continentaux. Nous ciblons également les joueurs binationaux et ceux en fin de contrat, susceptibles de renforcer les rangs de l’équipe”.
“Grâce à mon parcours professionnel au sein de la fédération algérienne de football ou avec les clubs européens tels que Rennes et Nottingham, j’ai acquis de l’expértise en matière de détection et d’évaluation des joueurs. La mise en place du poste de directeur sportif traduit la volonté du club de structurer son action à long terme. Avec le temps, je pourrai mettre en oeuvre ma vision une fois la phase de diagnostic achevée”, a-t-il conclu.
De son côté, le Directeur technique du club sang et or, le Francais Christophe Chantreuil a souligné que “sa mission consiste à développer le centre de formation du club et le travail avec les catégories des jeunes (natifs 2005 et 2008), tout en se basant sur le principe que “seul le méritant aura sa place au sein de l’Espérance”.
“Nous serons totalement transparents avec les familles. Ceux qui ne montrent pas les qualités requises seront écartés, l’objectif étant de mettre fin au favoritisme dans les jeunes catégories”, a-t-il affirmé.
“Nous avons minutieusement choisi les entraîneurs des jeunes que nous sommes en train d’évaluer le travail. Nous travaillons sur une stratégie de travail complète en vue de développer une identité de jeu propre à l’Espérance, au niveau de toutes les catégories. C’est un projet ambitieux, mais les résultats commenceront à se faire sentir d’ici quelques années”, a-t-il ajouté.
Son adjoint, Christian Braconni, qui avait travaillé dans les championnats francais, Belgique et congolais, a pour sa part souligné que le plan de travail est désormais lancé après une phase d’observation qui a permis d’identifier plusieurs points forts mais aussi des axes d’amélioration.
“Nous allons désormais axer notre travail sur la qualité plutôt que la quantité des entraînements : quatre séances hebdomadaires, complétées par deux séances de renforcement musculaire”.
Il a mis l’accent sur l’importance d’un développement global du jeune joueur, intègrant ses entraînements, ses études, sa santé et son mode de vie. Nous avons des idées solides à ce sujet et nous sommes déterminés à les concrétiser avec l’appui de toutes les parties concernées”, a-t-il affirmé.
Un drame d’une extrême violence s’est produit ce dimanche dans la région de Sidi Hsine, à Tunis. Selon une source sécuritaire citée par Diwan FM, un homme a aspergé son voisin d’essence avant d’y mettre le feu, à la suite d’une violente dispute entre les deux. Après avoir commis son acte, l’agresseur a pris la […]
La quatrième journée du Championnat de Ligue 2 a confirmé la bonne forme de l’US Tataouine et de l’EGS Gafsa, désormais en tête de leurs groupes respectifs.
Poule A : Tataouine solide, Hammam-Lif et Bouhajla à l’affût
Dans la Poule A, l’US Tataouine s’est imposée à domicile face à l’AS Agareb (1-0) et consolide sa première place avec 10 points.
Le CS Hammam-Lif suit de près après son succès contre l’US Boussalem (1-0), tandis que BS Bouhajla, vainqueur à Mahdia (1-0), complète le podium avec 9 points.
Derrière, le SC Ben Arous (7 pts) a signé une victoire importante sur le terrain de l’ES Hammam-Sousse (1-0). Le CS Msaken et le CS Chebba comptent également 7 points chacun après leurs résultats du week-end.
En bas de tableau, le SA Menzel Bourguiba, le CS Hammam-Sousse, le CO Kerkennah et l’US Boussalem ferment la marche avec seulement 2 à 3 points.
Poule B : Gafsa intouchable, Ksour Essef impressionne
Dans la Poule B, l’EGS Gafsa s’est largement imposée à domicile contre Kalaa Sport (3-0) et prend la tête du classement avec 8 points.
L’US Ksour Essef, victorieuse du CS Redaief (5-0), se hisse à la deuxième place à une longueur du leader, devant l’AS Ariana et Kalaa Sport, ex aequo à 7 points.
L’ES Bouchemma a décroché une victoire précieuse contre l’AS Kasserine (1-0), tandis que l’Olympique de Sidi Bouzid et PS Sakiet Eddaier se sont neutralisés (1-1).
Jendouba Sport et le Stade Gabésien se sont quittés sur un nul vierge.
En queue de classement, AS Jelma et O. Sidi Bouzid ferment la marche avec un seul point chacun après quatre journées.
Selon un rapport publié par l’Institut national de la statistique (INS), huit Tunisiens sur dix bénéficient d’une couverture sanitaire, tandis qu’environ 2,2 millions de personnes, soit près de 19 % de la population, demeurent sans aucune protection sociale en matière de santé. Cette situation met en évidence les inégalités persistantes dans l’accès aux soins et […]
Les équipes de contrôle relevant de l’Autorité nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires ont mené, au cours de la dernière semaine, plusieurs campagnes de terrain qui ont abouti à la saisie d’environ 11 tonnes et 330 kilogrammes de denrées alimentaires impropres à la consommation dans plusieurs gouvernorats du pays. Ces opérations ont permis […]
Après le carton plein face à Sao Tomé-et-Principe (6-0), vendredi, les Aigles de Carthage ambitionnent de clôturer en beauté les éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2026 de football, et abordent le dernier match des qualifications avec un moral au beau fixe et l’ambition renouvelée de l’emporter haut la main sur la Namibie, lundi, […]
Inflation en léger repli, vigilance renforcée de la BCT sur la LBC/FT, réserves en devises autour de 105 jours d’importations et Tunindex en hausse hebdomadaire. En toile de fond, des tensions sociales à Gabès autour du complexe chimique, secteur clé pour les exportations.
Inflation : nouveau recul à 5 % en septembre
L’INS annonce un taux d’inflation de 5 % en septembre 2025 contre 5,2 % en août. Le repli est porté notamment par un ralentissement des prix de l’alimentation.
Système financier : alerte conformité de la BCT
Le 10 octobre 2025, la Banque centrale de Tunisie appelle banques et établissements financiers à renforcer leurs dispositifs LBC/FT à la lumière d’une évaluation nationale des risques actualisée.
Réserves en devises : autour de 105 jours d’importations
Selon les indicateurs BCT du 9–10 octobre 2025, les avoirs en devises couvrent ~105 jours d’importations (environ 24,5–24,6 Mds TND). Ces chiffres marquent une légère amélioration par rapport au début de mois.
Marché financier : Tunindex en légère progression hebdomadaire
Sur la semaine du 6 au 10 octobre 2025, le Tunindex gagne ~0,6 %, portant sa performance annuelle proche de +25 %.
Industrie et climat social : focus phosphate à Gabès
Des protestations ont visé le complexe chimique de Gabès, avec des revendications liées à la pollution. Le gouvernement rappelle son objectif de relance du phosphate, un pilier des exportations.
Le militant tunisien Ali Knis, membre de la Flottille Al-Soumoud, a quitté ce dimanche les territoires occupés en direction de la Jordanie, accompagné d’un représentant de la diplomatie tunisienne, selon un communiqué publié par la Flottille du Maghreb. Arrêté par les autorités d’occupation le 8 octobre, Knis a subi des examens médicaux avant de regagner […]
La Tunisie devrait recevoir progressivement le reste des remorqueurs maritimes neufs d’ici la fin janvier 2026, dans le cadre d’un contrat portant sur six unités destinées à soutenir les capacités des ports commerciaux et à renforcer leur préparation logistique et sécuritaire.
Le vendredi 26 septembre 2025, à destination du port de La Goulette, l’Office de la marine commerciale et des ports a réceptionné le premier remorqueur nommé « Bullarigia », première tranche de ce lot dont le coût total est estimé à environ 168 millions de dinars.
Selon le ministère des Transports, cet investissement vise à renouveler la flotte de remorqueurs, à assurer les opérations d’entrée et de sortie des navires tout en garantissant les normes de sécurité les plus élevées au sein des infrastructures portuaires, ainsi qu’à renforcer la préparation pour les interventions d’urgence dans les domaines de l’assistance, du remorquage, de la recherche et du sauvetage.
Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’accompagnement de la transition énergétique et écologique, de la croissance rapide de la taille des navires commerciaux internationaux, ainsi que du soutien au système national de protection des côtes tunisiennes et de la rationalisation des coûts d’exploitation.
Des parties du siège régional du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès ont été incendiées et plusieurs de ses équipements endommagés dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 octobre 2025, rapporte Mosaïque FM.
Selon les premières informations, des protestataires s’étaient rassemblés samedi devant les locaux du GCT et aux abords des unités de production situées dans la zone industrielle, pour dénoncer la pollution dont se plaignent les habitants depuis plusieurs années et réclamer un environnement sain.
Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants regroupés devant l’une des unités de production, mais le feu avait pris dans le siège de la société.
Ces sit-in et marches de protestation se poursuivent depuis plusieurs jours à la suite de l’asphyxie de plusieurs élèves par les gaz toxiques rejetés dans l’air par l’usine du GCT.
Le président Kaïs Saïed a ordonné, samedi, le déploiement d’une équipe à l’usine d’acide phosphorique du GCT à Gabès «afin de remédier au plus vite aux problèmes» dont se plaignent les habitants de la zone, mais ses paroles ne semblent pas avoir calmé les esprits et rassuré les manifestants sur les intentions des autorités. Car ils exigent la fermeture pure et simple de ladite usine, promise depuis 2017 par le gouvernement, mais la promesse tarde à être tenue, alors que les impacts de la pollution industrielle provoquée par l’usine du GCT sur la santé des riverains s’aggravent au fil des ans.
Depuis deux mille cinq cents ans, le mot démocratie incarne l’idéal politique par excellence. Héritée d’Athènes, elle fut pensée comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple — une définition que Lincoln a reprise à son compte en 1863. Mais à l’ère du numérique, les jeunes génies de la Silicon Valley, baignés dans la culture des data et des algorithmes prédictifs, remettent en cause cette conception. À leurs yeux, la démocratie représentative est lente, irrationnelle et inefficace face à des crises globales (écologiques, économiques, sanitaires) qui exigent des réponses rapides et fondées sur des données massives.
Zouhaïr Ben Amor *
L’idée d’une gouvernance algorithmique, bien que futuriste, est déjà présente dans les travaux de chercheurs tels que Shoshana Zuboff (The Age of Surveillance Capitalism, 2019) et Yuval Noah Harari (Homo Deus, 2015), qui envisagent un monde où la donnée devient un nouvel instrument de pouvoir. Cette «technocratie numérique» n’est plus une fiction, mais un horizon politique envisagé dans les laboratoires californiens, entre une réunion chez OpenAI et un colloque chez Palantir.
I. Le procès de la démocratie
Pour les jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, la démocratie est malade. Les taux d’abstention records, la polarisation idéologique, la lenteur législative et la désinformation sur les réseaux sociaux en sont les symptômes les plus visibles. Le politologue Pierre Rosanvallon (La légitimité démocratique, 2008) avait déjà diagnostiqué cette crise de confiance, montrant comment la démocratie représentative s’érode sous le poids de la défiance et du populisme.
Ces nouveaux techno-réformateurs considèrent que la «voix du peuple» exprimée par le vote est obsolète face à la puissance des algorithmes capables de capter nos comportements en continu. Le philosophe Bernard Manin (Principes du gouvernement représentatif, 1995) rappelait pourtant que l’élection repose sur une confiance symbolique, non sur la pure rationalité. Or les Jeunots Génies veulent substituer à cette confiance une mesure permanente des désirs collectifs, comme s’il suffisait d’observer pour comprendre.
Leur critique n’est pas sans fondement : les scandales de corruption et la manipulation électorale (Cambridge Analytica, 2018) ont montré les limites d’un système vulnérable à la désinformation. Mais en voulant remplacer la délibération par la modélisation, ces ingénieurs risquent de réduire la politique à un problème d’optimisation mathématique, oubliant que, selon Hannah Arendt (La Condition de l’homme moderne, 1958), la politique est avant tout un espace d’action et de parole, non de calcul.
II. Une gouvernance par l’algorithme
Le projet des Jeunots Génies est clair : créer une gouvernance où l’intelligence artificielle (IA) remplace la représentation. Chaque citoyen serait un flux de données – ses achats, ses déplacements, ses interactions – analysé pour produire une image fidèle de la volonté collective. L’IA deviendrait un arbitre omniscient, garantissant la justice et l’efficacité.
Cette vision s’inscrit dans la logique du dataïsme décrite par Harari (Homo Deus, chap. 11) : la croyance selon laquelle les données représentent mieux la réalité que les récits humains. En s’appuyant sur des technologies comme la blockchain et l’apprentissage profond (deep learning), l’IA pourrait proposer des politiques fiscales, écologiques ou sanitaires « optimales », basées sur des indicateurs en temps réel.
Mais cette idée rejoint la cybernétique politique imaginée par Norbert Wiener dès 1948, où le contrôle des flux d’information remplace le débat humain. Evgeny Morozov (To Save Everything, Click Here, 2013) met pourtant en garde contre cette illusion du solutionnisme technologique : croire que la technologie peut résoudre les problèmes politiques en les dépolitisant.
Le danger est que cette IA devienne non plus un outil, mais un souverain algorithmique. Qui programmera ses valeurs ? Qui contrôlera ses priorités ? Comme l’a souligné Nick Bostrom (Superintelligence, 2014), une IA dotée d’un pouvoir de décision pourrait rapidement échapper au contrôle humain, transformant la gouvernance en une forme inédite de despotisme numérique.
III. Utopie ou dystopie ?
Le rêve d’une rationalité parfaite se heurte à la question du libre arbitre. Si la machine devine nos désirs avant nous, que devient la liberté ? L’éthique de l’IA, développée notamment par Luciano Floridi (The Ethics of Information, 2013), rappelle que toute donnée est une interprétation : elle n’est ni neutre ni objective. L’IA reproduit les biais de ses concepteurs (bias-in, bias-out).
L’élimination du débat public, de la contradiction et du conflit risquerait d’abolir ce qui fonde la démocratie : la pluralité. Jacques Rancière (La Mésentente, 1995) montre que la démocratie est précisément l’espace du désaccord, où la parole du peuple surgit contre l’ordre établi. La remplacer par un consensus algorithmique reviendrait à instaurer une police des comportements.
De plus, la gouvernance algorithmique pourrait accentuer les inégalités de pouvoir. Comme l’a démontré Cathy O’Neil (Weapons of Math Destruction, 2016), les algorithmes prétendument neutres renforcent souvent les discriminations qu’ils sont censés éliminer. L’utopie d’une justice automatisée vire ainsi à la dystopie technocratique.
IV. Vers un modèle hybride ?
Face à ces dérives potentielles, certains chercheurs envisagent une voie médiane : une démocratie augmentée par l’IA, mais non remplacée par elle. Ce modèle rejoint les réflexions d’Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, 2013), selon lesquels l’IA peut contribuer à la décision publique, à condition que la transparence et la responsabilité soient assurées.
L’IA deviendrait alors un auxiliaire : elle simule les scénarios, aide à anticiper les crises, éclaire les citoyens. Les élus deviendraient des médiateurs entre le savoir algorithmique et la volonté populaire. Ce modèle rappelle le concept d’«intelligence collective» cher à Pierre Lévy (L’intelligence collective, 1994), où la technologie amplifie la réflexion humaine sans la remplacer.
Mais un tel projet exige une révolution éducative et éthique. Comme le souligne Timnit Gebru (2020), cofondatrice de Black in AI, sans diversité culturelle et contrôle citoyen, aucune IA ne peut prétendre servir l’humanité. L’éducation au raisonnement critique et à la donnée deviendra alors un pilier de la citoyenneté numérique.
Conclusion
Les Jeunots Génies ont raison sur un point : la démocratie athénienne, dans sa forme actuelle, ne suffit plus à gérer la complexité du monde. Cependant, vouloir substituer la machine à l’homme revient à oublier que la démocratie n’est pas une méthode de calcul, mais un projet moral. Claude Lefort (L’invention démocratique, 1981) rappelait que la démocratie repose sur un vide symbolique : nul ne détient le pouvoir en propre, il se négocie en permanence. Or, l’algorithme, en prétendant incarner la vérité, referme cet espace du vide et du débat.
Ainsi, entre l’idéalisme athénien et le pragmatisme algorithmique, la voie à inventer est celle d’une démocratie éclairée par la technologie, mais guidée par des valeurs humaines : liberté, pluralité, responsabilité. La question n’est pas de savoir si l’IA remplacera la démocratie, mais comment elle peut l’aider à se réinventer sans la trahir.
Bibliographie sélective :
Arendt, H. La Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1958.
Bostrom, N. Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies, Oxford University Press, 2014.
Floridi, L. The Ethics of Information, Oxford University Press, 2013.
Harari, Y. N. Homo Deus, Albin Michel, 2017.
Lefort, C. L’invention démocratique, Fayard, 1981.
Manin, B. Principes du gouvernement représentatif, Flammarion, 1995.
Morozov, E. To Save Everything, Click Here, PublicAffairs, 2013.
O’Neil, C. Weapons of Math Destruction, Crown, 2016.
Rancière, J. La Mésentente, Galilée, 1995.
Rosanvallon, P. La légitimité démocratique, Seuil, 2008.
Rouvroy, A. & Berns, T. Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, Presses Universitaires de Namur, 2013.
Wiener, N. Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine, MIT Press, 1948.
Zuboff, S. The Age of Surveillance Capitalism, Profile Books, 2019.
Le temps de dimanche sera partiellement à densément nuageux, selon l’Institut National de la Météorologie (INM). Des pluies éparses, parfois orageuses, toucheront les régions côtières avant de s’étendre l’après-midi vers le Nord-Ouest et le Centre-Ouest.
Vents soutenus sur les côtes et au Sud
Le vent soufflera de secteur sud sur le Nord et le Centre, et de secteur est sur le Sud. Il sera relativement fort près des côtes et sur les régions méridionales, où des tourbillons de sable locaux sont possibles. Ailleurs, il restera faible à modéré. Ces conditions pourraient réduire la visibilité, notamment dans le Sud.
Mer agitée et températures stables
La mer sera moutonneuse à agitée au Nord et dans le Golfe de Gabès, alors qu’elle restera peu agitée ailleurs. Les températures maximales varieront entre 26 et 32 °C sur la plupart des régions, et avoisineront 24 °C sur les hauteurs de l’Ouest.
L’INM recommande la prudence aux usagers de la mer et aux automobilistes dans les zones exposées aux rafales et aux précipitations. Ces conditions traduisent un temps typiquement automnal, marqué par des contrastes régionaux et une instabilité passagère.
La 5ᵉ journée du championnat tunisien Pro A de basket-ball a livré ses premiers résultats samedi. Dans la Poule A, le Club Africain a écrasé le BC Mahdia 92-52 à la salle Gorjani, conservant sa première place avec 10 points après cinq matchs.
L’ES Sahel a également confirmé sa solidité en dominant l’ES Goulette 88-55 à Sousse. Avec 9 points, le club de la côte est désormais deuxième du classement.
Dans les autres rencontres, la JS Manazeh s’est imposée 72-62 sur le parquet de DS Grombalia, qui reste quatrième avec 6 points. L’ES Goulette et CSB Mahdia ferment la marche avec le même total de points.
Classement Poule A :
C. Africain – 10 pts / 5 matchs
ES Sahel – 9 pts / 5 matchs
JS Manazeh – 8 pts / 5 matchs
DS Grombalia – 6 pts / 5 matchs
CSB Mahdia – 6 pts / 5 matchs
ES Goulette – 6 pts / 5 matchs
Poule B : US Monastir et S. Nabeulien en tête
Dans la Poule B, US Monastir a remporté une victoire 72-62 contre US Ansar vendredi à Monastir, rejoignant S. Nabeulien en tête avec 9 points chacun après cinq rencontres pour Nabeulien et quatre pour Monastir.
JS Kairouan a battu 69-48 ES Radès à Radès, tandis que S. Nabeulien a dominé 75-67 AS Hammamet. ES Radès et JS Kairouan totalisent respectivement 7 points, tandis que AS Hammamet et US Ansar ferment le classement avec 6 et 4 points.
Déjà qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde 2026, les Aigles de Carthage s’apprêtent à disputer lundi leur dernier match des éliminatoires face à la Namibie, au stade Hamadi Agrebi de Radès. Forts de leur large succès contre Sao Tomé-et-Principe (6-0), les Tunisiens visent une nouvelle prestation convaincante pour clore la campagne sur une note éclatante.
Objectif : conclure en leaders incontestés
Avec 25 points au compteur, la Tunisie domine largement le groupe H, devant la Namibie (15 pts) et le Libéria (14 pts). Une victoire lundi porterait son total à 28 points, soit le meilleur score de toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires.
Au-delà du résultat, les hommes de Sami Trabelsi espèrent préserver leur invincibilité défensive, aucun but n’ayant encore été encaissé depuis le début de la compétition.
Cette solidité, combinée à un jeu collectif de plus en plus fluide, doit permettre aux Tunisiens de consolider leur position au classement FIFA et d’espérer figurer dans le troisième chapeau lors du tirage au sort du Mondial, prévu le 5 décembre.
Un adversaire à ne pas sous-estimer
Malgré la différence de niveau, la prudence reste de mise. Les Brave Warriors tenteront de sauver l’honneur après leur défaite contre le Libéria, qui a presque anéanti leurs chances d’accéder aux barrages.
Les statistiques récentes rappellent d’ailleurs que la Namibie reste redoutable pour la Tunisie : les deux dernières confrontations se sont soldées par un match nul (0-0) et une victoire namibienne (1-0) lors de la CAN 2024 en Côte d’Ivoire.
Une opportunité pour les nouveaux visages
Face à la Namibie, certains joueurs auront l’occasion de gagner du temps de jeu et de convaincre le staff technique. Parmi eux : Moataz Naffati (Norrkoping/Suède), Sebastian Tounekti (Celtic/Ecosse), remis de blessure, et Firas Belarbi (Al-Shariqa/Émirats arabes unis).
Le sélectionneur pourra également s’appuyer sur les bonnes prestations récentes de Ismaël Gharbi, Elias Saad et Firas Chaouat, auteurs d’un match solide face à Sao Tomé.
Prochaines étapes : une saison chargée
Après ces éliminatoires, la Tunisie enchaînera avec la Coupe arabe au Qatar, puis la CAN 2025 au Maroc, avant la Coupe du monde 2026 (Canada–États-Unis–Mexique).
Les Aigles visent un objectif historique : franchir pour la première fois le cap du premier tour d’un Mondial, tout en consolidant leur statut de référence du football africain.
La cochenille du cactus poursuit son avancée destructrice dans la région de Bouargoub, l’un des plus grands pôles de production de figuiers de Barbarie en Tunisie. D’après Sami Houeidi, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche, près de 500 hectares sur un total de 1 500 ont déjà été anéantis par ce […]
Le calme est revenu, dimanche matin, dans la ville de Gabès et les localités proches de la zone industrielle de la région, après une nuit mouvementée durant laquelle les pneus ont été brulés et les routes ont été bloquées en guise de protestation menée par des groupes de jeunes contre la détérioration de la situation […]
La Tunisie a occupé la première place dans la liste des cinq meilleurs destinations pour les touristes chinois en termes de produits de « choix sûrs », pendant les vacances mi-automne (du 1er au 8 octobre 2025), selon le classement des destinations touristiques les plus sûres au monde publié par “Tongcheng Travel” une plateforme de […]
Le temps sera dimanche partiellement à densément nuageux avec des pluies éparses et temporairement orageuses sur les régions côtières, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM) . Ces pluies concerneront, l’après-midi, le Nord-ouest et le Centre-ouest. Le vent soufflera de secteur sud sur le Nord et le Centre et du secteur est […]