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Zaghouan se prépare à une récolte record de 80 000 tonnes d’olives

Lors d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat de Zaghouan, le démarrage des opérations de cueillette et de transformation des olives dans la région a été fixé pour le 27 octobre courant.

Selon les données fournies par le Commissariat régional au développement agricole de Zaghouan, la récolte devrait atteindre 80 mille tonnes contre 60 mille tonnes au cours de la saison écoulée, soit une augmentation de 40%, notant que la moyenne de production pendant la dernière décennie était de 37 mille tonnes.

Les oliveraies de la région comptent environ 8,5 millions oliviers répartis sur 61 770 hectares, dont 20 mille hectares dédiés au secteur biologique.

Par ailleurs, le nombre des huileries disponibles cette saison au gouvernorat de Zaghouan s’élève à 38 unités avec une capacité de transformation quotidienne d’environ 2775 tonnes, dont 5 huileries destinées à la transformation des olives biologiques.

D’après la même source, les opérations de cueillette, de transport et de transformation des olives pour cette saison fourniront dans la région environ 700 jours de travail ouvrables sur une période d’environ 4 mois.

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Récolte des olives à Manouba : plus de 7 000 tonnes attendues dès le 25 octobre

La production d’olives à huile dans le gouvernorat de Manouba devrait enregistrer une hausse de 16% par rapport à la récolte de l’année précédente, (plus de 7 000 tonnes), selon les indicateurs du commissariat régional au développement agricole (CRDA).

Le coup d’envoi de la récolte est prévu pour le 25 octobre courant, avec une campagne d’environ 100 jours, mobilisant 1 250 ouvriers pour un total de 125 mille journées de travail, a indiqué la chargée de la direction de la CRDA à Manouba, Basma Medouri à l’Agence TAP.

Les principales zones de production se situent dans les délégations de Tébourba et Borj El Amri, sur une superficie globale de 14 124 hectares, abritant plus de 1,4 million d’oliviers, soit 63% de la surface arboricole du gouvernorat.

Le gouvernorat compte 17 huileries, dont 9 en chaîne continue, 4 à pression élevée et 4 traditionnelles, offrant une capacité journalière de trituration de 682 tonnes et une capacité de stockage de 1 861 tonnes.

La commission régionale de contrôle des huileries a entamé ses visites d’inspection début octobre pour évaluer leur préparation technique et environnementale et vérifier le respect des normes en vigueur.

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Tunisie : la FAO lance un réseau du secteur privé pour l’adaptation au changement climatique

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé, mercredi, la mise en place d’un réseau du secteur privé pour l’adaptation au changement climatique (ACC), et ce lors d’un atelier de travail organisé les 8 et 9 octobre 2025, à Tunis, dans le cadre du projet « Sécurité alimentaire et priorités d’adaptation du secteur agricole en Tunisie ».

Cette initiative vise à encourager la participation active du secteur privé dans la planification et le financement des actions d’adaptation, afin d’accélérer la transition vers une agriculture plus durable et plus résiliente.

À travers cette démarche, la FAO encourage des investissements intelligents, économes en ressources et respectueux de l’environnement, tout en impulsant une dynamique collective au service d’une agriculture innovante et résiliente. Le réseau bénéficiera notamment d’un guide pratique sur les PPP, destiné à accompagner les acteurs agricoles, ainsi que du développement d’une plateforme d’analyse comparative des investissements agricoles et agroalimentaires résilients au climat.

Le réseau aura pour principales missions de mobiliser les acteurs privés des filières agricoles, afin d’assurer leur participation active aux initiatives d’adaptation et aux processus décisionnels liés au changement climatique. Il œuvrera également au développement des compétences techniques et des connaissances nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre des solutions innovantes et efficaces face aux risques climatiques. Par ailleurs, il contribuera à identifier et diffuser les bonnes pratiques d’adaptation mises en œuvre à l’échelle nationale et territoriale, favorisant ainsi l’apprentissage mutuel et la réplication des expériences réussies. Le réseau aura aussi pour mission de faciliter l’accès au financement climatique et de promouvoir la création de partenariats stratégiques avec les bailleurs de fonds et les institutions financières, afin de soutenir les investissements du secteur privé dans l’adaptation.

Le Plan national d’adaptation (PNA) sécurité alimentaire en Tunisie s’inscrit dans la continuité de la stratégie nationale tunisienne de lutte contre le changement climatique. Il vise à renforcer la résilience du secteur agricole avec toutes ses composantes (eau, terres, cultures, élevage, pêche, aquaculture et foresterie) tout en consolidant la sécurité alimentaire du pays. En générant et en diffusant des connaissances sur les meilleures options d’adaptation à tous les niveaux institutionnel, social, environnemental et financier, le projet contribue à l’intégration des enjeux climatiques dans la planification nationale et à la construction d’une agriculture durable, compétitive et résiliente.

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Kébili : Avancement des travaux de forage et réhabilitation de neuf puits financés par la BIRD

Les travaux de forage et de réhabilitation d’une série de puits dans le gouvernorat de Kébili avancent à un rythme soutenu.

Ces travaux, menés par le Commissariat régional au développement agricole, comprenant des puits géothermiques très profonds, des puits d’eau froide de profondeur moyenne ainsi que des puits d’exploitation, a indiqué à l’Agence TAP, le chef de service des ressources hydrauliques au CRDA de Kébili, Sofiène Ayadi.

Il a souligné qu’un accord a été signé avec un entrepreneur pour la réalisation d’un puits à l’oasis de “Latilet” dans la localité de Jemna relevant de la délégation de Kébili-sud, précisant que le démarrage des travaux est prévu prochainement.

La même source a ajouté que neuf puits sont programmés dans la région dans le cadre du projet financé par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), dont des puits géothermiques profonds et d’autres puits de profondeur moyenne.

Il s’agit notamment du puits “Istaftimi” à Kébili-nord, puits de Jemna et Bezma à Kébili-sud, puits Om Somaa, puits Debabcha à Souk Lahad et puits El Faouar.

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UTAP : appel à un soutien accru pour la filière oléicole et les grandes cultures en Tunisie

L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) a appelé, mardi, à conjuguer les efforts de tous les intervenants (producteurs, transformateurs, exportateurs) pour assurer la réussite de la saison oléicole 2025, et ce, lors de la réunion de son bureau exécutif élargi, tenue samedi, à Kairouan.

Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, l’UTAP a également exhorté l’Office national de l’Huile à assumer son rôle de régulation de ce secteur stratégique et appelé les banques à fournir les financements nécessaires aux différents intervenants.

L’Union agricole a, par ailleurs, proposé d’orienter une partie des subventions allouées aux huiles végétales importées, au soutien de la consommation de l’huile d’olive et d’explorer de nouveaux marchés d’exportation.

Sur un autre plan, l’UTAP a souligné la nécessité d’engager les préparatifs nécessaires à la saison des dattes, et de fixer un prix de référence avantageux pour les producteurs, dans les plus brefs délais.

S’agissant des grandes cultures, l’UTAP a mis l’accent sur l’impératif de valoriser les semences sélectionnées disponibles et de fournir aux agriculteurs les engrais nécessaires.

Evoquant le rôle important joué par les autorités dans la lutte contre la pêche illégale, l’Union a appelé à revoir le système de terminaux de surveillance des navires de pêche.

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Agriculture durable : 2,3 millions d’euros pour restaurer la santé des sols en Tunisie

Les activités du Projet « Soil Matters : Innovations pour la santé des sols et l’agroécologie », doté d’un budget de 2,3 millions d’euros (environ 7,8 millions de dinars) ont démarré officiellement, mardi, à Tunis.

Financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), Soil Matters sera mis en œuvre par l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) jusqu’au mois d’avril 2028. L’objectif est de mettre à l’échelle des innovations favorables à la santé des sols et à l’agroécologie, en s’appuyant notamment sur l’engagement et les capacités du secteur privé agricole et agroalimentaire.

Concrètement, le Soil Matters favorisera l’amélioration des capacités de 2000 agriculteurs dont 18% de femmes et l’application des innovations en santé de sol et agroécologie sur 3000 hectares, a indiqué la Cheffe du projet, Soumaya Belhadj Slimane.

Intervenant lors de l’atelier de démarrage du projet Soil Matters, elle a souligné que le projet permettra l’adoption de sept instruments de planification ou de politiques de promotion du sol et la mise à l’échelle des services ou des produits pour la santé du sol et l’agroécologie dans 10 MPME et groupements économiques.

La Cheffe du projet a souligné que le Soil Matters s’articule autour de trois axes. Il s’agit du renforcement des capacités organisationnelles, techniques et commerciales des entreprises pour adopter et mettre en œuvre des innovations en faveur de la santé des sols et de l’agroécologie.

La deuxième composante porte sur l’amélioration des conditions-cadres favorables à l’adoption des pratiques agroécologiques par les acteurs économiques, tandis que la troisième s’articule autour de la capitalisation et le partage des enseignements issus des expériences et des innovations soutenues, à travers des réseaux nationaux, régionaux et internationaux.

Pour le Chef du Cabinet du ministre de l’Agriculture, Haykel Hochlef, la préservation des sols n’est pas une option mais plutôt une condition incontournable de la durabilité de l’agriculture.

L’agriculture occupe une place centrale dans l’économie nationale et constitue un levier stratégique de croissance, d’emploi et de stabilité sociale, ainsi qu’un vecteur de sécurité alimentaire et un pilier essentiel de gestion durable des ressources naturelles, a-t-il souligné.

Cependant, le pays fait face à des défis majeurs, tels que le changement climatique, la rareté croissante des ressources en eau et la dégradation préoccupante des sols qui fragilise les écosystèmes et affecte la productivité agricole, a-t-il déploré. Il a rappelé, dans ce sens que teneur en matière organique ne dépasse pas les 2%, qu’environ 1,5 million d’hectares de terres sont affectés par les sels et que 23 mille hectares des terres productifs sont perdus chaque année à cause de l’érosion. Ces tendances mettent en péril la fertilité des terres, la rentabilité des exploitations, l’investissement dans le secteur agricole et la souveraineté alimentaire, a-t-il estimé.

Il a souligné dans ce cadre que le projet revêt une importance particulière, et ce, via une approche intégrée innovatrice axée sur deux leviers essentiels à savoir l’agroécologie et l’innovation technologique. Et de préciser que le projet vise à promouvoir l’investissement lié aux pratiques de conservation des sols capables de régénérer la matière organique, de renforcer la résilience des écosystèmes et de diffuser à grande échelle les pratiques d’agroécologie afin de réduire l’indépendance aux intrants chimiques et de renforcer les capacités des acteurs agricoles (des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens et des agriculteurs).

Le Soils Matters s’inscrit dans le cadre de l’initiative spéciale du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ transformation des systèmes agroalimentaires (AGER) dont l’objectif est de permettre à tous les individus de jouir du droit à une alimentation sûre, suffisante et équilibrée.

Soil Matters Tunisie, s’inscrit dans le cadre du programme global Soil Matters, doté d’un budget global d’environ 20 millions d’euros et qui sera également déployé dans six pays à savoir l’Inde, le Kenya, l’Ethiopie, le Madagascar et le Cameroun.

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Opportunités et risques pour les investisseurs en Tunisie

Nous publions ci-dessous la traduction française de la synthèse du rapport 2025 Tunisie réalisé par Africa Risk Control (ARC), une agence spécialisée dans l’analyse et le conseil en risque d’investissement en Afrique.  

La Tunisie, pays d’Afrique du Nord de 12,4 millions d’habitants avec un PIB nominal de 53,4 milliards de dollars US en 2024, offre une combinaison unique d’avantages stratégiques et de potentiel d’investissement. Sa proximité avec l’Europe, une main-d’œuvre jeune et instruite, ainsi qu’un tissu industriel diversifié, créent des opportunités dans de multiples secteurs. Les principaux secteurs d’investissement comprennent les énergies renouvelables, les TIC et l’économie numérique, l’agroalimentaire, le tourisme, l’industrie manufacturière et la fintech.

Un vivier de talents

Dans le domaine des énergies renouvelables, la Tunisie vise un mix énergétique propre de 35 % d’ici 2030, en exploitant ses abondantes ressources solaires et éoliennes. Les incitations gouvernementales, les financements de l’Union européenne (UE) et les allégements fiscaux accordés aux producteurs indépendants d’électricité (IPP) font de la Tunisie un pôle d’énergie verte. Le secteur des TIC bénéficie d’un vivier de talents solide et d’un écosystème de startups en pleine expansion, illustré par des entreprises mondialement reconnues comme InstaDeep.

L’agroalimentaire offre des opportunités dans les secteurs de l’huile d’olive, des dattes et de la transformation alimentaire à valeur ajoutée, soutenues par des accords commerciaux favorables avec l’UE et une demande intérieure en hausse.

Le tourisme connaît une reprise constante, avec un potentiel dépassant les destinations balnéaires traditionnelles, notamment le tourisme désertique, culturel et de bien-être.

L’industrie manufacturière offre une plateforme rentable pour les exportations européennes et régionales, tandis que la fintech connaît une expansion rapide, portée par la forte pénétration des smartphones et les initiatives d’inclusion financière.

Les principaux acteurs de l’économie tunisienne, tels que la Société Tunisienne de Banque (STB), la Société des Ciments de Bizerte (SCB) et TE H2, la société d’hydrogène vert de TotalEnergies, illustrent les capacités industrielles et financières du pays. Leur croissance continue reflète à la fois le potentiel du marché et l’orientation stratégique du gouvernement tunisien.

Une fragilité macroéconomique

Cependant, investir en Tunisie n’est pas sans risques. La fragilité macroéconomique, notamment la dette publique et l’inflation élevées, l’instabilité politique et sociale, les défis sectoriels et les obstacles opérationnels nécessitent une atténuation rigoureuse.

Les investisseurs doivent adopter des stratégies globales de gestion des risques, s’associer à des partenaires locaux et recourir à des contrats en devises fortes ou à un déploiement progressif des capitaux pour protéger leurs investissements.

Africa Risk Control (ARC) offre aux investisseurs les outils nécessaires pour relever ces défis. Grâce à des analyses sectorielles détaillées, des audits préalables sur les cadres réglementaires et la sélection des partenaires, ARC permet aux investisseurs de prendre des décisions éclairées et de minimiser leur exposition. En combinant les secteurs à fort potentiel de la Tunisie avec une veille stratégique, les investisseurs peuvent capitaliser stratégiquement sur les opportunités tout en atténuant les risques.

Découvrez l’analyse complète des investissements d’ARC Tunisie pour accéder à des informations exploitables, à des données sectorielles détaillées et à des conseils sur la sélection des bons partenaires, transformant le potentiel stratégique de la Tunisie en investissements rentables et à faible risque.

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