Le tennisman tunisien Moez Echargui participera la semaine prochaine au tournoi d’Olbia, en Italie. Cette compétition fait partie du Challenger Tour et se joue sur surface dure, avec un prize money total de 181 250 euros.
Un premier tour déjà connu
Le tirage au sort a opposé Echargui, 145e joueur mondial, au Lituanien Edas Butvilas, classé 291e. Le match est prévu lundi. Les deux joueurs se sont déjà affrontés en quart de finale du Challenger de Porto, début août, où Echargui l’avait emporté 2 sets à 1.
Une année riche en succès
Moez Echargui a connu plusieurs succès en 2025. Il a remporté le Challenger d’Hersonissos en Grèce, le Challenger de Porto au Portugal, ainsi que le tournoi Future international de Monastir. Ces performances soulignent sa montée régulière dans le classement mondial et son retour en forme sur les surfaces dures.
Objectifs et enjeux
Le tournoi d’Olbia constitue une étape importante pour Echargui dans le circuit Challenger, lui permettant de consolider son classement et d’engranger de nouvelles expériences face à des adversaires européens. Ce match contre Butvilas sera une première étape cruciale pour ses ambitions cette saison.
Le président Kaïs Saïed a ordonné le déploiement d’une équipe à l’usine d’acide phosphorique du Groupe chimique Tunisien (GCT) à Gabès «afin de remédier au plus vite aux problèmes», par allusion aux rejets toxiques de cette usine dont se plaignent depuis plusieurs années les habitants de la région, plaintes qui ont pris récemment la forme de sit-in et marches de protestation.
Latif Belhedi
Cette décision a été annoncée lors de la rencontre du chef de l’Etat avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et le ministre de l’Environnement, Habib Abid, samedi 11 octobre 2025, au palais de Carthage.
On ne sait pas ce que les deux responsables vont pouvoir décider ou annoncer, puisqu’on ne les a pas entendus jusque-là parler du drame qui se déroule à Gabès, mais ce qu’on a compris, c’est que l’équipe conjointe des deux ministères qui va être dépêchée à Gabès doit «remédier au plus vite aux problèmes», selon l’expression du président.
Ils devront mettre en œuvre d’urgence un plan stratégique qui mette un terme définitif aux catastrophes environnementales, inspiré du plan élaboré par les jeunes de Gabès il y a plus de dix ans, a ajouté le président de la république.
Une baguette magique
Comment ces responsables vont-ils parvenir à mettre un terme définitif à la catastrophe environnementale à Gabès sans ordonner l’arrêt des machines de l’usine pollueuse ? Par quelle baguette magique vont-ils pouvoir changer une situation qu’on a laissé pourrir pendant deux ou trois décennies et qui s’est transformée, au fil des ans, en un drame sanitaire et humain qui nous explose aujourd’hui à la figure ?
On n’aimerait pas être à la place de ces responsables, car leur tâche ne sera pas de tout repos, mais on aimerait savoir de quels moyens et de quelle marge de manœuvre ils disposent pour pouvoir répondre aux attentes des habitants de Chatt Essalem et Ghannouch. Car entre les espérances des uns et les capacités de réponse des autres, il y a un énorme fossé que seul l’argent peut combler. Or, c’est l’argent qui manque le plus aujourd’hui dans les caisses de l’Etat, et il va falloir faire preuve d’une grande ingéniosité pour espérer débloquer les fonds nécessaires à l’opération de sauvetage de l’environnement à Gabès, qui plus est, dans un délai raisonnable et acceptable par la population.
Kaïs Saïed, qui dit suivre de près la situation, a noté, selon un communiqué de la présidence, que «de nombreuses irrégularités ont été détectées dans le fonctionnement de l’usine, notamment dans les procédures de maintenance et d’entretien des équipements par des spécialistes accrédités, entraînant les fuites de gaz» qui ont causé l’asphyxie de nombreux enfants transportés en urgence à l’hôpital.
Le président a également souligné qu’il n’y aura aucune tolérance pour quiconque a failli à ses devoirs, en avertissant contre toute tentative d’exploitation du mécontentement de la population de Gabès, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, en agitant, comme à son habitude, le spectre de vagues comploteurs qui chercheraient à attiser les tensions à Gabès pour s’attaquer à son régime, au risque de politiser une poussée de fièvre sociale amplement justifiée.
Entre espoir et incrédulité
«Notre peuple à Gabès, comme partout ailleurs dans la République, aura tous ses droits, car il est la véritable richesse, celui qui construira la Tunisie nouvelle comme il l’entend, une Tunisie verte, débarrassée de toute forme de pollution et de tous les pollueurs pollués», a déclaré le chef de l’Etat en recevant les deux ministres, sauf que les mots ne suffisent pas pour calmer les maux d’une population qui se sent abandonnée depuis très longtemps et qui est animée par un lancinant sentiment d’injustice.
C’est pourquoi, les habitants de Gabès, et tous les Tunisiens qui sont solidaires avec eux, attendent avec un mélange d’espoir et d’incrédulité l’annonce des remèdes miracles qui seront trouvés par la fameuse équipe dépêchée à leur chevet au cours des prochains jours.
Plusieurs organisations et association ont dénoncé la situation environnementale à Gabès, où la pollution industrielle chronique est devenu un véritable problème sanitaire.
Ils ont notamment appelé à démanteler les unités polluantes du Groupe chimique tunisien en rappelant que les fuites et les émissions nocives continuent de menacer la vie des habitants en affirmant que la vie à Gabès est devenue impossible à cause de cette catastrophe environnementale.
Les jeunes de la ville, ont pour leur part à nouveau manifesté ce samedi 11 octobre 2025, pour faire face à cette crise écologique en appelant les autorités à leur communiqué des délais transparents quant au démantèlement des unités polluantes.
Les manifestants ont aussi appelé à éviter toute récupération politique de cette affaire, en affirmant que les habitants souffrent de cette situation qui dure depuis des années et qui a impacté la santé des habitants estimant de ce fait qu’il est temps de trouver une solution radicale pour une véritable justice environnementale.
Le comité de la flottille Soumoud a rappelé que le Tunisien Ali Kniss est toujours détenu par Israël avec 46 autres militants internationaux qui ont refusé de signer une « demande de départ immédiat ».
La même source rappelle que 98 participants ont déjà été rapatriés ces derniers jours dont les militants tunisiens et ce notamment via Istanbul mais que 47 autres participants à la flottille Soumoud demeurent incarcérées dans les prisons de l’Occupation.
Parmi eux, on compte le militant tunisien Ali Kniss, membre de la Coordination de l’action commune pour la Palestine en Tunisie, qui était à bord du navire « Dhamir » (Conscience).
« Son maintien en détention, comme celui de ses 46 compagnons, souligne la détermination des autorités à user de tous les moyens pour sanctionner les tentatives visant à briser le siège de Gaza », déplore le comité en affirmant que les efforts diplomatiques et militants se poursuivent pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle des derniers détenus, alors que le compte à rebours avant l’expiration du délai légal de détention (dimanche) touche à sa fin.
Les marches de protestation qui se succèdent depuis quelques jours à Chatt Essalam, à Gabès, contre la pollution de l’air et de l’eau provoquée par les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), et qui drainent des citoyens de toutes conditions, notamment des femmes et des enfants, doit tous nous interpeller : décideurs politiques, acteurs de la société civiles et citoyens.
Latif Belhedi
On ne peut reprocher aux habitants de la région, quelque 400 000 âmes, qui souffrent de cette pollution s’aggravant d’année en année, sans qu’aucune mesure concrète n’est prise par les autorités pour en atténuer l’impact sur l’environnement et la santé, de protester devant l’usine du GCT, désormais gardée comme une caserne, et de crier leur ras-le-bol.
On sait que la transformation du phosphate en engrais émet des gaz toxiques tels que le dioxyde de soufre et l’ammoniac.
Le principal déchet solide produit est le phosphogypse, que l’usine rejette dans la mer. Elle contient du radium qui se désintègre en radon, un gaz radioactif cancérigène.
Cela fait au moins une décennie – depuis que les Tunisiens se sont débarrassés de la peur et ont repris leur liberté de parole – que les acteurs de la société civile alertent les autorités régionales et nationales, organisent des meetings, frappent aux portes des responsables, à Gabès et à Tunis, pour attirer leur attention sur une situation qui ne saurait plus durer sans mettre gravement en danger la vie de dizaines de milliers de citoyens complètement désarmés face à l’ogre de la pollution. Mais, au-delà des paroles, des promesses et des inchallahs, rien ne se fait concrètement sur le terrain, et l’usine du GCT, dont les équipements sont obsolètes, continue de rejeter ses poisons dans la nature, empestant l’air, la mer, la terre et l’unique oasis maritime au monde, qui aurait pu attirer beaucoup de visiteurs à Gabès, mais qui se meurt jour après jour, dans l’indifférence générale.
Le silence des autorités est inacceptable
Lorsque des élèves sont asphyxiés, transportés à l’hôpital dans un état critique et que leurs parents s’alarment et descendent protester dans la rue, on ne peut plus fermer les yeux ou tenir des propos soporifiques qui n’endorment plus personne. Il faut agir. Parler, oui, expliquer, oui, essayer de calmer les esprits, oui. Mais agir, surtout, montrer que l’on est réactif, qu’on est conscient de la gravité de la situation et qu’on fait quelque chose pour essayer d’atténuer les impacts de la pollution chimique sur la santé et l’environnement. Aussi, le silence dans lequel semblent se réfugier les responsables régionaux et nationaux est-il inacceptable.
On comprend la gêne des responsables : le GCT est un fleuron de l’industrie nationale, sa production est exportée et elle rapporte des sommes conséquences aux caisses de l’Etat. L’arrêt de ses usines est impensable. D’autant que la Tunisie, qui était autrefois le cinquième producteur mondial d’engrais à partir du phosphate, a chuté à la dixième place au cours des quinze dernières années. Sauf que, ne rien faire, alors que des enfants voient leur santé mise en danger par les rejets toxiques de ces mêmes usines, est tout aussi impensable.
Pollution chimique à la plage Chatt Essalam, Gabès.
On sait aussi que les finances publiques sont exsangues et que des solutions au problème de la pollution industrielle à Gabès, et ailleurs, à Sfax ou dans le bassin minier de Gafsa, sont très couteuses et ne sauraient être mises en œuvre demain la veille.
On a perdu beaucoup de temps. On a longtemps reporté la solution des problèmes quand ils ont commencé à se poser, et voilà que nous nous trouvons aujourd’hui complètement démunis et impuissants et que, nous nous réfugions «très courageusement» dans le silence, en renvoyant la patate chaude aux forces de sécurité désormais appelées à remettre de l’ordre à Gabès. Mais que peuvent-elles faire ? Tout au plus calmer momentanément les esprits échauffés, mais tant que le problème n’a pas commencé à être réellement résolu, il y aura de la tension à Gabès, mais aussi, ailleurs, dans les autres hotspots, qui ne manquent pas dans notre.
«Respirer et vivre avec moins de tumeurs»
Evoquant ce qu’il a appelé le «harak de Gabès», un Gabésien a écrit que les habitants de la ville et de la région «veulent seulement respirer et vivre avec moins de tumeurs», par illusion à la prolifération des atteintes de cancer parmi eux. Dénonçant la duplicité des autorités dont «les actes et les paroles sont complètement déconnectés», il a ajouté : «L’Etat est visiblement incapable de mener une politique industrielle qui ne tue pas l’être humain ou de traiter les problèmes sanitaires qui en découlent et qui provoquent une mort lente et certaine». Et d’avertir que la région est en train de se transformer en «un champ de mines risquant d’exploser à tout moment».
Gabès panse ses blessures, s’interroge, crie, interpelle, et attend des réponses de la part des responsables politiques qui devraient commencer par aller à la rencontre des populations, pour les écouter, recueillir leurs doléances et apporter des débuts de réponses à leurs questions. Mais où sont passés ces responsables ? Pourquoi ne les entendons-nous pas ? N’ont-ils pas de solutions à nos problèmes ?
La 5e journée du championnat Pro A de basket-ball se déroulera ce week-end, avec six rencontres prévues entre vendredi 10 et samedi 11 octobre. Les matchs se répartissent entre les deux poules du championnat et se joueront dans différentes salles du pays.
Poule B : Trois confrontations vendredi
Salle Bir Chellouf
S. Nabeulien accueille l’AS Hammamet dans un duel attendu par les supporters locaux.
Salle Mzali, Monastir
L’US Monastir affrontera l’US Ansar pour consolider sa position au classement.
Salle Bouhima, Radès
L’ES Radès reçoit la JS Kairouan, une rencontre qui pourrait redistribuer les cartes au sommet de la poule.
Poule A : Trois matchs samedi
Salle Gorjani
Le Club Africain se mesurera au BC Mahdia, dans un affrontement entre deux équipes en quête de points.
Salle de Grombalia
DS Grombalia accueillera la JS Manazeh pour une rencontre cruciale dans la course au maintien.
Salle de Sousse
L’ES Sahel affrontera l’ES Goulette dans ce qui s’annonce comme l’un des matchs les plus suivis du week-end.
L’Institut français de Tunisie (IFT) rend hommage à Claudia Cardinale et à son parcours exceptionnel, qui a profondément marqué l’histoire du cinéma tunisien, méditerranéen et international.
Son dernier film, « L’Île du pardon » sera projeté à l’IFT le 13 octobre à 18h en guise de témoignage vibrant de son talent, en présence du réalisateur Ridha Behi.
Grand ami de Claudia Cardinale, il partagera avec le public souvenirs marquants, moments sincères et histoires qui garderont vivante la mémoire d’une artiste d’exception.
L’entrée est libre dans la limite des places disponibles
Sous la direction du maestro Shady Garfi, l’Orchestre Symphonique tunisien donnera, le mercredi 15 octobre, à 19 h, au Théâtre des régions à la Cité de la Culture, un spectacle musical intitulé “La Camarette”.
Des œuvres de Mozart, Béla Bartók, Ennio Morricone et Vittorio Monti sont au programme de la soirée. Les solistes Ghalia Ben Halima au Oud et Ahmed Letyem au Nay sont également à l’affiche de ce spectacle organisé par le Pôle Musique et Opéra au Théâtre de l’Opéra de Tunis.
Ce rendez-vous est la première étape dans un cycle de représentations placée sous le signe de la musique de chambre, a annoncé le Théâtre de l’Opéra.
“La Camarette” est le premier spectacle musical de la saison 2025-2026 au Théâtre de l’Opéra de Tunis qui a été inaugurée par « Carmen Dansé » suivi par la semaine de Sortie au Théâtre.
L’ambassade Suisse en Tunisie a organisé la projection du film « Aicha » de Mehdi M. Barsaoui: Une magnifique soirée dans les jardins de la Résidence suisse placée sous le signe des droits humains !
À l’occasion de la traditionnelle soirée en plein air célébrant les productions tunisiennes qui brillent en Suisse, l’Ambassadeur Josef Renggli a eu le plaisir d’accueillir hier soir un public issu des milieux culturels, médiatiques et associatifs pour la projection du film « Aicha ».
Un moment de partage et d’échanges avec l’équipe de ce long métrage tunisien, récompensé en avril dernier lors de la 7e édition du Festival du film arabe de Zurich.
Synopsis
Aya, la vingtaine, vit encore chez ses parents dans le sud de la Tunisie et se sent prisonnière d’une vie sans perspectives. Un jour, le minibus dans lequel elle fait la navette entre sa ville et l’hôtel où elle travaille s’écrase. Seule survivante de l’accident, elle réalise que c’est peut-être sa chance de commencer une nouvelle vie. Elle se réfugie à Tunis sous une nouvelle identité, mais tout est bientôt compromis lorsqu’elle devient le principal témoin d’une bavure policière.
À l’occasion d’Octobre Rose, le Croissant Rouge Tunisien – Comité Local Ariana Médina organise une journée de dépistage gratuit du cancer du sein.
L’évènement sera organisé ce dimanche 12 octobre 2025 à partir de 9h à l’école primaire Farhat Hached à l’Ariana (au nord de Tunis).
« Venez nombreuses et nombreux : un geste simple peut faire toute la différence. Ensemble, diffusons l’espoir et la solidarité », indiquent les organisateurs, en rappelant que « le dépistage précoce sauve des vies ! ».
L’Espérance Sportive de Tunis (EST) et le Club Africain (CA) ont remporté, mercredi, leurs matches en retard de la 6ᵉ journée du championnat Élite de handball. Les deux clubs tunisois poursuivent ainsi leur domination en tête du classement avec le même nombre de points.
À la salle Zouaoui, l’Espérance ST n’a laissé aucune chance au CS Ksour Essef, s’imposant sur un large score de 43 à 23. Les « Sang et Or » ont maîtrisé la rencontre du début à la fin, confirmant leur statut de référence dans la compétition.
De son côté, le Club Africain a pris le dessus sur le CHB Jammel à la salle Cherif Bellamine (33-26). Grâce à une défense solide et à une attaque bien organisée, les coéquipiers ont su faire la différence en deuxième période pour sécuriser la victoire.
Un duel serré en haut du tableau
Avec ces succès, l’Espérance ST et le Club Africain se partagent la première place du classement, totalisant chacun 22 points en huit matches. L’Étoile Sportive du Sahel (ESS) suit de près avec 21 points, maintenant la pression sur les deux leaders.
Le CS Sakiet Ezzit se positionne à la 4ᵉ place avec 19 points, tandis que le SC Moknine et le BS Béni Khiar comptent chacun 17 points, confirmant leur bon début de saison.
En milieu de tableau, le Stade Tunisien et le CS Ksour Essef affichent 14 points, devant EM Mahdia et CHB Jammel (13 points). En bas du classement, AS Hammamet (12 points) et AS Teboulba (8 points) ferment la marche.
La troisième édition du Festival National du Théâtre Tunisien (TNT) “Les Saisons de la Création’’ démarre à Tozeur le 25 octobre et se poursuivra jusqu’au 7 novembre 2025, une initiative du Théâtre National Tunisien (TNT) en partenariat avec la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) pour la création théâtrale, la direction du festival souhaitant désormais ancrer la voie de la décentralisation culturelle.
Cette édition marque un premier pas dans une démarche visant à élargir le rayonnement de l’action théâtrale à l’ensemble du territoire tunisien, soutenir la création théâtrale nationale et à s’ouvrir davantage aux régions la direction du festival souhaitant désormais ancrer sur la voie de la décentralisation culturelle, expliquent les organisateurs.
Les activités prévues dans la région se dérouleront du 25 au 30 octobre 2025, avec des représentations théâtrales dans six délégations du gouvernorat, en collaboration avec le Centre des arts dramatiques et scéniques de Tozeur, ainsi qu’un colloque et un spectacle d’ouverture musical et chorégraphique réunissant différentes expressions artistiques.
Le programme prévu comporte un colloque organisé en partenariat avec l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts -Beit al-Hikma-, les 25 et 26 octobre 2025 qui abordera les enjeux du théâtre tunisien et sa place dans le paysage culturel, avec la participation d’une vingtaine de chercheurs et penseurs tunisiens. A l’issue de cette rencontre, Beit al-Hikma publiera un numéro spécial rassemblant les actes et interventions présentées lors du colloque.
Une nouveauté dans cette édition est la création d’un espace de dialogue intitulé “Agora des saisons”, ouvert aux échanges entre professionnels du théâtre autour des principales questions liées à la pratique théâtrale en Tunisie : législation, organisation, conditions professionnelles et créativité, en vue d’élaborer une feuille de route regroupant les propositions et recommandations issues de ces discussions, dans une perspective de développement et d’adaptation du secteur théâtral national aux mutations actuelles.
Le programme comporte également une exposition d’arts plastiques, organisée en partenariat avec le Musée national d’art moderne et contemporain de Tunis (MACAM), et dédiée à la mémoire de l’artiste plasticien disparu Adel Megdiche, figure emblématique de la scène artistique tunisienne.
Le programme officiel et les spectacles en compétition seront dévoilés lors de la conférence de presse prévue le 21 octobre 2025 à la salle Le 4ème Art à Tunis.
Les spectacles en compétition officielle seront présentés dans deux espaces : la salle Le 4ème Art et l’auditorium du Palais du Théâtre-Halfaouine. Le lieu de représentation sera fixé par le comité d’organisation, en fonction des besoins techniques et artistiques de chaque production.
Le Festival décerne, sur décision d’un Jury-composé d’artistes et de professionnels de théâtre reconnus, les Prix suivants :
Prix individuels :
– Prix de la Mise en scène (10 000 DT),
– Prix du texte dramatique (10 000 DT),
– Prix de la scénographie (10 000 DT),
– Prix de la meilleure interprétation féminine (10 000 DT),
– Prix de la meilleure interprétation masculine (10 000 DT).
Prix collectif:
Le Grand Prix de la création théâtrale tunisienne : (30 000 DT)
Prix d’encouragement :
– Prix de la meilleure photo pour le théâtre (1 500 DT),
– Prix de la meilleure vidéo pour le théâtre (1 500 DT),
– Prix du meilleur article de critique théâtrale (1 500 DT).
Officiellement, l’inflation en Tunisie s’établit à 5 % en septembre, un taux déjà préoccupant pour les économistes. Pourtant, dans les marchés, les familles ont l’impression que les prix flambent beaucoup plus vite. Et pour cause : les hausses réelles sur les produits de base dépassent largement les moyennes nationales.
Entre la progression à deux chiffres des prix agricoles, le pouvoir de fixation des grands groupes, la stagnation des salaires et la pression fiscale, l’inflation “ressentie” des ménages tunisiens s’approche davantage de 10 à 12 %. Une distorsion qui traduit les déséquilibres profonds du système économique et la difficulté du pays à maîtriser ses coûts structurels, écrit Larbi Bouhali dans un Post sur Linkedin.
Le Sfax Railways Sports a décidé de se séparer de son nouvel entraîneur, Zied Derbali, moins de 24 heures après l’avoir annoncé à la tête de l’équipe première. Le club a officialisé cette décision mardi soir dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle.
Selon le comité directeur, la rupture a été motivée par un manquement jugé grave : Derbali aurait négocié avec un autre club le 7 octobre, tout en supervisant l’entraînement du SRS le même jour. Une attitude qualifiée par le club de « pratique inacceptable et irresponsable ».
Un contexte sportif difficile
Cette volte-face intervient dans un climat sportif tendu. Le Sfax RS cherche toujours à se relancer après un début de saison compliqué en Ligue 2. Le club occupe actuellement la 13e et avant-dernière place de la poule A, avec un seul point au compteur.
L’équipe avait déjà mis fin, lundi, au contrat de l’entraîneur Lotfi Jebali, d’un commun accord, après des résultats jugés décevants. Le club espérait trouver un nouvel élan sous la direction de Derbali, avant que la collaboration ne tourne court.
Un nouvel entraîneur bientôt désigné
Le comité directeur du Sfax RS est désormais à la recherche d’un nouvel entraîneur pour diriger l’équipe lors des prochaines journées de championnat. Aucun nom n’a encore été évoqué pour lui succéder.
Ce nouvel épisode illustre la fragilité des équilibres internes au club sfaxien, en quête de stabilité sportive et administrative pour éviter une saison à risque.
L’organisation Abdallah a indiqué, ce samedi 4 octobre 2025, que ses avocats ont pu obtenir des informations sur la situation du Tunisien Wael Naouar, violenté dans la prison israélienne de Ketziot, où il est détenu après sa participation à la flottille Soumoud.
Victime de plusieurs coups, son état de santé est préoccupant, mais il a catégoriquement refusé d’être examiné par un médecin relevant de l’entité sioniste, affirment les avocats, en ajoutant que Wael Naouar garde toutefois le moral plus que jamais
La me source a ajouté qu’un ordre d’expulsion a été émis à l’encontre de Wael Naouar, mais il est toujours en détention, alors que l’équipe juridique prévoit de déposer demain une demande officielle de visite afin de constater directement son état de santé et sa situation à la prison de Ketziot.
Wael Naouar, ancien secrétaire général de l’Uget et militant engagé pour la cause palestinienne, les droits et les libertés, est le porte-parole de la flottille maghrébine Soumoud. Peu avant que l’armée israélienne ne procède aux arrestations des navires, il avait adressé un message radio aux autorités israéliennes, en rappelant que cette initiative vise à briser le blocus imposé à Gaza et à permettre l’acheminement d’une aide humanitaire.
« Vous n’avez pas le droit nous arrêter… nous transportant de la nourriture et du lait pour bébé Nous intercepter serait un nouveau crime de guerre parmi tant d’autres que vous ne cessez de commettre en tuant femmes et enfants… Laissez nous passer pour aider Gaza… Vive la Palestine libre !» , avait-il notamment lancé.
Arrêté pour sa participation à la flottille Soumoud, le militant tunisien Mouheb Snoussi a été violenté par la police israélienne au port d’Ashdod, après avoir brandi un drapeau palestinien.
Mouheb Snoussi militant dans l’âme et depuis son jeune âge, élevé notamment dans les rangs du Watad aurpès du militant historique Chokri Belaïd ( assassiné le 6 février 2013 par des terroristes à El Menzah VI) ,a brandi le drapeau palestinien, qu’il avait caché entre ses vêtements lors de son arrestation sur le navire.
Il a pu le ressortir au port alors que le ministre de la sécurité nationale de l’entité sioniste, l’extrémiste Itamar Ben Gvir, proférait des menaces contre tous les participants à cette flottille humanitaire en les taxant de … terroristes !
Selon le comité juridique de la Flottille mondiale Al Soumoud, Mouheb Snoussi, bien que violemment agressé par la police israélienne, a le moral au zénith, lui qui depuis jeune âge a toujours été engagé pour la cause Palestinienne. Au départ de la flottille, il avait par ailleurs décrit son départ pour Gaza comme un rêve d’enfance et s’est dit chanceux de pouvoir participer à cet élan humain et de pouvoir faire face à l’entité sioniste.
Mouheb Snoussi, juriste de formation et fils de Me Nizar Snoussi, membre du comité de défense de Belaïd, a par l’intermédiaire de son avocat, adressé ses salutations au peuple tunisien et à toutes les nations libres, sans oublier d’appeler à poursuivre la pression internationale pour obtenir la libération de tous les participants de la Flottille Al Soumoud et pour mettre fin au génocide commis par Israël contre le peuple palestinien.
L’ancien international tunisien Karim Haggui, figure emblématique du football national et très apprécié par les supporters, traverse une douloureuse épreuve après le décès de sa mère. La triste nouvelle a suscité une vive émotion, et de nombreux fans ainsi que des personnalités sportives ont tenu à lui exprimer leur solidarité et leurs condoléances à travers […]
En janvier 2024, à Gaza, Hind Rajab, âgée de seulement six ans, s’est retrouvée coincée dans la voiture de son oncle, entourée des corps sans vie des membres de sa famille, victimes des bombardements. Cinématographiquement, la réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania, a saisi ce drame réel pour lui insuffler une force artistique capable d’interpeller les cinéphiles. Elle a eu tous les ingrédients pour réussir son film : une vision cinématographique lucide, un événement réel tragique et un public très sensible à la cause et à la tragédie palestiniennes, en particulier depuis le 7 octobre.
Par Eya Kharrat
Ce qui est nouveau dans le parcours de Kaouther Ben Hania, c’est que, pour la première fois, elle porte un regard engagé sur un sujet politique, après Le Challat de Tunis (2012) où elle suit une histoire avant la révolution — en ville, une rumeur court : un homme à moto, armé d’un rasoir, balafre les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route, jetant ainsi un regard sur le rapport de la société au corps féminin —, La Belle et la Meute (2017) où elle focalise les projecteurs sur l’histoire d’une femme violée par deux policiers, et L’Homme qui a vendu sa peau (2020) où elle revient sur le sujet de l’immigration pour rejoindre l’autre rive, s’interrogeant jusqu’où on peut aller pour échapper à la guerre civile et quelles concessions la victime peut faire.
Elle a choisi de porter à l’écran ce terrible drame, afin d’immortaliser ces instants tragiques et de témoigner de la cruauté du génocide. Tout au long du film, les événements se déroulent au local administratif du Croissant-Rouge à Gaza où l’équipe a reçu l’appel téléphonique de Hind Rajab et a essayé, en vain, de la sauver.
Pendant 90 minutes, le spectateur est plongé dans un flot d’émotions, partagé entre la douleur et la rage face à cette injustice. Il s’agit de faire vivre au spectateur la tourmente et l’ambiance cauchemardesque d’une tragédie des temps modernes qui n’épargne ni les femmes sans défense, ni les vieux et encore moins les enfants innocents. Les yeux des cinéphiles vivront à travers 90 minutes l’histoire d’une fillette innocente qui a subi les atrocités de la machine de guerre israélienne.
Les récompenses accordées au film en témoignent : il a été couronné du Prix du public dans la section Perlak lors de la 73ᵉ édition du Festival international du film de Saint-Sébastien, ainsi que du Lion d’argent lors de la 82ᵉ Mostra de Venise. Il est à noter que le film a eu l’honneur de recevoir 23 minutes d’applaudissements ininterrompus, un record qui traduit l’émotion profonde suscitée auprès du public.
Faut-il encore rappeler que le film a été choisi pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026 dans la catégorie du Meilleur film international, illustrant ainsi son impact artistique et humain.
Les déclarations de Kaïs Saïed à propos de la situation environnementale et sanitaire à Gabès sont un aveu du crime commis par les pouvoirs publics dans cette ville du littoral sud-est de la Tunisie par la pollution provoquée par les émissions toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT).
C’est ce qu’a déclaré Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du mouvement Echâab dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM, mercredi 1er octobre 2025.
L’Etat doit prendre les mesures nécessaires pour réduire l’impact de ces émissions sur la santé des habitants du gouvernorat de Gabès, a ajouté Maghzaoui, en rappelant, dans ce contexte, les discussions que son parti a eues avec des dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) à propos de la mise en place à Gabès d’un hôpital spécialisé dans le traitement des tumeurs cancéreuses, dont souffrent beaucoup d’habitants de Gabès et des régions environnantes.
La Chine s’est engagée à faire un don à la ville de Gabès pour la réalisation de cet hôpital, a rappelé Maghzaoui, en appelant la partie chinoise à parachever les études de faisabilité du projet dans les meilleurs délais.
Maghzaoui commentait les déclarations faites hier par le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa réunion, au Palais de Carthage, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid et de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub au cours de laquelle il a déploré ce qu’il a qualifié de crime environnemental à Gabès, suite aux intoxications par les émissions de gaz par l’usine du GCT dont ont souffert le weekend dernier plusieurs élèves de Gabès.