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Allemagne : Qu’est-ce que l’agence “Work-and-Stay” pour les travailleurs étrangers ?

Le gouvernement allemand lance une nouvelle structure destinée à simplifier et accélérer l’accès des travailleurs qualifiés au marché du travail. La ministre fédérale du Travail, Bärbel Bas, a annoncé mardi la création de l’agence “Work-and-Stay”, qui centralisera et numérisera les procédures d’immigration.

Une plateforme numérique pour lever les obstacles administratifs

Selon plusieurs médias allemands citant un document-cadre soumis à la concertation gouvernementale, cette agence vise à réduire les freins bureaucratiques qui compliquaient l’accès des travailleurs étrangers au marché du travail allemand.

“La plateforme numérique Work-and-Stay supprime les barrières administratives qui rendaient jusqu’ici l’accès au marché du travail allemand complexe”, a expliqué la ministre. Le dispositif permettra aux travailleurs étrangers et aux entreprises de déposer et suivre leurs demandes en ligne via un guichet unique.

Intégration au programme gouvernemental

L’initiative s’inscrit dans le contrat de coalition et fait partie de l’Agenda de modernisation récemment adopté par le gouvernement, comme annoncé par le chancelier Friedrich Merz. Elle offrira aux travailleurs la possibilité de soumettre leurs demandes de titre de séjour et autres documents administratifs directement en ligne. Les employeurs pourront accompagner leurs salariés dans l’ensemble des démarches.

Bénéfices pour tous les acteurs économiques

Le ministère du Travail souligne que la centralisation des procédures permettra de réduire les délais de traitement. Le projet concerne aussi bien les grandes entreprises que les petites structures familiales, renforçant l’attractivité de l’Allemagne pour les travailleurs qualifiés et simplifiant la gestion des ressources humaines dans toutes les entreprises.

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Bologne accueille une conférence sur la migration tuniso-italienne

Le 14 octobre 2025, le consulat général de Tunisie à Bologne organise une conférence quelque peu spéciale. Son titre : « Ces Italiens de Tunisie : trajectoires d’une migration méditerranéenne et d’une citoyenneté mondiale ». Un événement qui mêle histoire, culture et échanges humains, dans une ambiance de partage entre la Tunisie et l’Italie.

La conférence se tiendra en plein cœur de Bologne, avec le soutien de la Chaire UNESCO « Éducation à la citoyenneté mondiale » de l’Université de Bologne et en collaboration avec la Municipalité. Objectif : faire vivre la mémoire commune entre les deux rives de la Méditerranée et nourrir le dialogue autour de la migration et de l’identité.

Au programme : des intervenants venus du monde universitaire et culturel, des discussions enrichissantes… et même un moment ciné ! L’auteure Marinette Pendola, connue pour ses romans inspirés de la vie des Italiens en Tunisie, partagera son regard lors d’une conférence. Ensuite, place au documentaire « Il posto degli ulivi » du réalisateur Marcello Bivona, suivi d’un échange avec l’écrivaine.

Un rendez-vous à ne pas manquer donc pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire des migrations, aux liens tuniso-italiens, ou tout simplement à l’idée d’une citoyenneté ouverte sur le monde.

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Racismes d’État ou quand les institutions fabriquent les inégalités

Le 2 février 2024, Olivier Le Cour Grandmaison publiait ‘‘Racismes d’État, États racistes. Une brève histoire’’ aux éditions Amsterdam France, bientôt suivi par Éditions APIC en Algérie. Cet ouvrage offre une plongée nécessaire dans les méandres d’une problématique encore largement taboue : le racisme institutionnel, celui qui se cache derrière les lois, les politiques publiques et les pratiques étatiques, souvent sous couvert d’égalité républicaine.

Djamal Guettala

Le titre interroge : racisme d’État ou États racistes ? L’auteur définit avec précision ses termes. Le racisme d’État désigne des discriminations systématiques, légalisées ou tolérées par l’institution, tandis qu’un État raciste est un régime dont le fonctionnement même repose sur la hiérarchisation raciale. Le Cour Grandmaison s’appuie sur une longue tradition de pensée, de Michel Foucault à Pierre Bourdieu, en passant par Achille Mbembe, pour montrer que ces phénomènes ne sont pas accidentels ou anecdotiques, mais structurels et persistants.

Accusation politique pour neutraliser la contestation

L’ouvrage débute par un rappel historique saisissant. Sous la IIIe République, puis le Front populaire, les populations colonisées n’ont jamais bénéficié des promesses égalitaires du régime. Les «sujets français» demeuraient subordonnés, privés de droits réels, et parfois accusés d’adhérer à des mouvements qualifiés arbitrairement de «fascistes». L’exemple de l’Étoile nord-africaine, dissoute en 1937, illustre la manière dont la République, même progressiste, savait instrumentaliser les accusations politiques pour neutraliser toute contestation venant de ses colonies.

Le Cour Grandmaison souligne l’importance de comprendre que le racisme d’État ne se limite pas à l’expression de préjugés populaires. Selon Foucault, il s’agit d’un mécanisme de «bio-pouvoir» : identifier certaines populations comme des menaces potentielles pour la société, les hiérarchiser et organiser leur vie – et parfois leur mort – en conséquence. La haine populaire ou la peur qui s’ensuit sont des conséquences, non la cause. Cette analyse rejoint celle de Leonora Miano, qui rappelle que la racialisation négative est un processus systémique, transmis de génération en génération et soutenu par les institutions.

La France contemporaine n’échappe pas à ce diagnostic. Bourdieu avait déjà dénoncé, dans les années 1990, la xénophobie institutionnelle, en pointant le traitement réservé aux «sans-papiers» de l’église Saint-Bernard à Paris. Plus tard, il étendait cette critique aux discriminations entre étrangers «européens» et autres, analysant une continuité entre les pratiques coloniales et les politiques de gestion de l’immigration et des banlieues.

Mbembe, quant à lui, relie les violences policières et l’état d’urgence de 2005 à une logique héritée du code de l’indigénat. Loin d’être un simple souvenir historique, cette «gestion coloniale» se perpétue dans la répression des quartiers populaires, dans les mesures discriminatoires à l’encontre des Roms et des travailleurs immigrés.

Le livre consacre également une partie importante à des comparaisons internationales, examinant l’Afrique du Sud, les États-Unis et Israël. Si l’apartheid sud-africain et la ségrégation américaine ont officiellement disparu, les traces de l’institutionnalisation raciale persistent et, selon l’auteur, Israël est en train de mettre en place un système de discrimination structurelle à l’égard des Palestiniens. Ces exemples montrent que les pratiques de racisme d’État ont souvent des origines coloniales et se traduisent par des politiques systémiques qui dépassent largement le cadre national.

Une logique de contrôle et de marginalisation

Une autre force de l’ouvrage réside dans son attention aux populations souvent oubliées. Le traitement des nomades et des Roms en France révèle une logique de contrôle et de marginalisation qui s’étend sur plus d’un siècle, et ce malgré l’abolition officielle de mesures discriminatoires récentes. Les «gens du voyage» continuent de subir un racisme institutionnel qui les enferme dans des zones de relégation, malgré les discours officiels d’égalité et de fraternité.

La question migratoire, loin d’être un simple problème d’intégration ou de sécurité, est profondément liée à cette capacité de l’État à hiérarchiser et contrôler des populations selon des critères raciaux ou ethniques.

Le Cour Grandmaison met en lumière un paradoxe inquiétant : plus l’information sur ces discriminations est abondante, plus nos sociétés semblent incapables de changer de cap. La comparaison avec les enjeux climatiques est ici éclairante : la conscience des risques ne suffit pas à modifier les comportements institutionnels. Les événements récents à Gaza illustrent cette impuissance des régimes occidentaux à s’opposer à la violence d’État lorsqu’elle se déploie sur d’autres populations, tandis que la France continue d’expérimenter des dispositifs discriminatoires sur son propre territoire.

Au total, ‘‘Racismes d’État, États racistes’’ n’est pas seulement un livre académique, c’est une mise en garde. Olivier Le Cour Grandmaison propose des outils conceptuels pour comprendre les discriminations systémiques, leur persistance et leurs conséquences. C’est une lecture indispensable pour quiconque cherche à analyser les logiques d’exclusion et de hiérarchisation dans les sociétés contemporaines, et à comprendre que le racisme n’est pas toujours visible, mais qu’il s’incarne dans les institutions elles-mêmes.

Olivier Le Cour Grandmaison enseigne les sciences politiques et la philosophie politique à l’université Paris-Saclay-Évry-Val d’Essonne. Il est notamment l’auteur de ‘‘Coloniser. Exterminer’’ (Fayard, 2005), ‘‘La République impériale’’ (Fayard, 2009) et ‘‘De l’indigénat’’ (Zones/La Découverte, 2010).

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La migration en Tunisie : dynamique et tendances 2024 – un bilan statistique

Le recensement général de la population et de l’habitat offre un aperçu complet des flux migratoires internes et internationaux en Tunisie, mettant en lumière des tendances importantes et des changements significatifs dans les déplacements de la population.

La mobilité interne a concerné 928 924 personnes entre 2019 et 2024. Parmi elles, 42 096 personnes ont changé de délégation, tandis que les autres ont déménagé au sein de la même région. La migration inter-gouvernorat a touché 228 458 personnes, soit une baisse notable par rapport aux 430 553 migrants enregistrés entre 2009 et 2014.

En matière de migration de retour, 20 683 Tunisiens sont rentrés de l’étranger entre 2019 et 2024. Parmi eux, 59,5 % sont des hommes et 40,5 % des femmes. La plupart des migrants de retour sont âgés de 25 à 44 ans, souvent motivés par des raisons professionnelles ou familiales. Un autre pic apparaît après 60 ans, souvent pour des motifs liés à la retraite ou au regroupement familial.

Ce recensement de 2024 révèle ainsi des tendances migratoires marquées par des recompositions démographiques, économiques et sociales en Tunisie.

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Avec le visa «K», la Chine cherche à attirer une immigration de qualité

Contrairement aux Etats-Unis qui ferme de plus en plus ses frontières aux immigrés, la Chine vient de lancer un nouveau visa, connu sous le nom de «K», qui vise à attirer les jeunes étrangers titulaires de diplômes dans les domaines de la technologie, des sciences, de l’ingénierie et des mathématiques.

Ce nouveau visa, qui sera lancé le 1er octobre 2025, permettra d’entrer en Chine, d’y obtenir un titre de séjour et d’y travailler sans avoir besoin d’une offre d’emploi préalable.

Cependant, ledit visa n’est pas aussi accessible qu’on le dit, puisque les conditions liées à l’âge, au parcours universitaire et à l’expérience professionnelle mentionnées par le gouvernement chinois restent vagues. De même, aucun détail n’est donné concernant d’éventuelles incitations financières, facilitations d’emploi, de résidence permanente ou le regroupement familial.

La Chine, se trouve dans une concurrence intense avec les États-Unis pour la domination technologique, économique et géopolitique, cherche, via ce nouveau type de visa, à attirer les compétences scientifiques de haut niveau dont elle a besoin pour ses différents programmes.

Comparativement, l’administration Trump a annoncé qu’elle demanderait aux entreprises de payer 100 000 $ par an pour les visas de travail H-1B, largement utilisés par les sociétés technologiques pour recruter des travailleurs étrangers qualifiés.

«Les États-Unis se tirent clairement une balle dans le pied avec les H-1B, et le timing est exquis pour le visa K chinois», estime Michael Feller, stratège en chef chez Geopolitical Strategy.

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Migration et Palestine : Meloni, éclaireuse européenne en Tunisie

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, s’est rendue discrètement à Tunis jeudi 31 juillet 2025. Selon l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, cette visite express s’inscrit dans une dynamique de consultations européennes en amont de décisions cruciales sur la migration et la Palestine.

Invitée surprise du jeudi 31 juillet à Tunis, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, aurait porté des messages européens sensibles.

Meloni, intermédiaire européen

D’après Ahmed Ounaies, ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, cette visite « semble inopinée, mais a été planifiée dans le cadre de consultations diplomatiques non annoncées ».

Interviewé sur Jawhara FM vendredi 1er août, il a expliqué que Rome agit ici comme un intermédiaire européen, notamment sur les dossiers migratoires et la reconnaissance d’un État palestinien.

Le rôle clé de la Tunisie

Pour Ahmed Ounaies, cette démarche est stratégique : « L’Europe veut réguler légalement le flux de main-d’œuvre nord-africaine. Il y a un besoin urgent de travailleurs, et une volonté de les former en Italie avant de les intégrer au marché européen ». La Tunisie jouerait donc un rôle clé dans ce dispositif.

Concernant la Palestine, il affirme : « Les développements actuels sont graves. L’Europe a chargé Giorgia Meloni de consulter, d’adoucir les positions et de désamorcer les tensions. La reconnaissance de l’État de Palestine serait une réponse politique majeure face à l’opération israélienne à Gaza. »

Cette visite intervient alors que plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et le Portugal, envisagent de reconnaître l’État palestinien à l’ONU en septembre. Dans le même temps, la pression migratoire et les besoins démographiques des pays du Sud de l’Europe poussent à une nouvelle stratégie de coopération avec l’Afrique du Nord, centrée sur la main-d’œuvre légale et formée.

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Tunisie-Italie : migration, énergie, agriculture… les axes clés de la visite de Meloni

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni s’est rendue ce jeudi 31 juillet 2025 à Tunis, où elle a été reçue par le président Kaïs Saïed.

Selon un communiqué officiel de la présidence du Conseil italien, cette mission s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations tuniso-italiennes, avec un accent particulier sur la mise en œuvre du Plan Mattei pour l’Afrique, les enjeux migratoires et la coopération énergétique.

Coopération au développement : eau, agriculture et formation au cœur des échanges

La rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement des projets conjoints lancés dans le sillage de la déclaration de coopération signée en janvier dernier. Un accent particulier a été mis sur le projet TANIT, qui vise à réutiliser les eaux usées dans l’agriculture, ainsi que sur la création prochaine d’un centre régional de formation agricole.

Ces initiatives témoignent de la volonté commune d’inscrire la coopération dans une approche durable et inclusive, notamment dans les secteurs sensibles de l’eau et de la sécurité alimentaire.

Migration : convergence sur la lutte contre les réseaux de traite

Meloni et Saïed ont également abordé la question migratoire, réaffirmant leur engagement à lutter contre les réseaux criminels de traite des êtres humains, tout en encourageant les voies légales de migration, en lien avec le Processus de Rome.

Cette convergence de vues conforte le rôle de la Tunisie comme partenaire clé dans la gestion des flux migratoires en Méditerranée centrale.

Énergie : Elmed, pilier stratégique du lien Afrique-Europe

La coopération énergétique a été un autre axe majeur des discussions. La Première ministre italienne a souligné l’importance stratégique du projet ELMED, une ligne électrique devant relier la Tunisie à l’Italie, et par extension à l’Europe.

Rome voit en Tunis un hub régional pour l’énergie renouvelable, en capacité d’acheminer l’énergie verte produite en Afrique vers le marché européen. Le projet mobilise également des investissements privés italiens dans les infrastructures tunisiennes.

Retour sur la visite d’avril 2024

La précédente visite de Giorgia Meloni à Tunis remonte à avril 2024, accompagnée de trois membres de son gouvernement : le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, la ministre des Universités Anna Maria Bernini, et le vice-ministre des Affaires étrangères Edmondo Cirielli.

À l’issue de son entretien avec le président Saïed, Meloni avait réaffirmé que la Tunisie constitue l’une des « principales priorités stratégiques » de l’Italie. Trois accords avaient alors été signés dans le cadre du Plan Mattei :

  • Un appui budgétaire direct de 50 millions d’euros pour la transition énergétique ;
  • Une ligne de crédit de 55 millions d’euros pour soutenir les PME tunisiennes ;
  • Un protocole d’accord universitaire entre les ministères de la Recherche des deux pays.

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