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L’Université Centrale et UPSAT inaugurent leur Centre de Recherche Collaborative et d’Innovation

Université Centrale et UPSAT franchissent une nouvelle étape dans leur dynamique académique et d’innovation avec le lancement officiel de leur Centre de Recherche et d’Innovation.

A cette occasion, un événement a été organisé le 7 octobre 2025 à l’École Centrale Supérieure Privée d’Administration des Affaires, sous la présidence de Mme Houbeb Ajmi, Directrice Générale du Groupe Université Centrale, en présence de décideurs institutionnels, d’acteurs académiques et de partenaires socio-économiques.

Lors de son mot de bienvenue, Mme Houbeb Ajmi a déclaré : « Aujourd’hui, nous faisons une annonce historique pour notre université : le lancement de notre centre de recherche collaborative et d’innovation. Cela va nous permettre non seulement de développer des sujets de recherche visant à résoudre des problématiques réelles des entreprises tunisiennes, mais également de produire de la science et du savoir, tout en contribuant à la communauté scientifique internationale. »

Conçu comme un véritable catalyseur entre enseignement, recherche académique et besoins de la société, le Centre de Recherche Collaborative et d’Innovation ambitionne d’accompagner la transformation de Université centrale groupe d’un modèle purement orienté vers la formation vers un modèle intégré associant formation, recherche et innovation.

Sa stratégie repose sur trois piliers :

  • Recherche collaborative : développement de partenariats université–entreprises pour un double impact scientifique et socio-économique, à l’image du premier contrat conclu avec Leoni.
  • Multidisciplinarité : mobilisation des six écoles de l’Université Centrale (Business, Ingénierie, IT, Santé, Droit, Communication) ainsi que les écoles de UPSAT, afin de répondre à des enjeux complexes.
  • Internationalisation : collaboration avec les institutions du réseau Honoris, accueil de chercheurs étrangers et participation à des projets internationaux.

Le Centre s’articule autour de quatre axes prioritaires de recherche :

  1. Transition numérique, intelligence artificielle (IA) et innovation
  2. Transition écologique, RSE et changement climatique
  3. Santé et recherche clinique
  4. Gouvernance et gestion des ressources humaines

Au-delà de ses objectifs scientifiques, le Centre souhaite contribuer activement au développement socio-économique du pays en proposant des recherches adaptées aux réalités tunisiennes (digitalisation des entreprises, santé, mobilité, climat) et transférables à l’échelle internationale.

Avec une gouvernance structurée (Conseil du Centre et Comité de direction) et une forte implication des comités de recherche dans chaque école, Université Centrale et UPSAT affirment leur volonté de hisser la qualité de leurs travaux au niveau international et de renforcer la place de la Tunisie dans l’écosystème mondial de la recherche.

À travers ce lancement, Université Centrale et UPSAT réaffirment leur engagement : devenir un pôle de référence en recherche collaborative et en innovation, en Tunisie et dans la région.

À propos de Université Centrale : 

Fondée en 2001 et forte de près de 25 ans d’expérience, l’Université Centrale est la plus grande université privée pluridisciplinaire de Tunisie. Elle propose sept pôles de formation : santé, business, droit, ingénierie, architecture et design, journalisme et communication, technologies de l’information et des télécommunications, ainsi qu’un pôle de formation exécutive.

À propos de UPSAT : 

Fondée en 2001, UPSAT est la première institution d’enseignement supérieur paramédical privé à être reconnue par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ainsi que par le Ministère de la Santé.

Faculté d’élite, UPSAT est reconnue pour l’excellence de sa formation académique et le haut niveau de qualification de ses diplômés.

Forte de sa notoriété, la formation de qualité qu’elle dispense garantit l’employabilité de ses diplômés en Tunisie comme à l’étranger.

En tant qu’institutions partenaires d’Honoris United Universities, le premier réseau panafricain d’enseignement supérieur privée, UPSAT et Université Centrale prennent une envergure internationale qui leur donne les moyens de garder le cap sur l’excellence.

#HonorisUni #EducationForImpact

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L’Université Centrale et UPSAT inaugurent leur Centre de Recherche Collaborative et d’Innovation

L’Université Centrale et UPSAT inaugurent leur Centre de Recherche Collaborative et d’Innovation

 Université Centrale et UPSAT franchissent une nouvelle étape dans leur dynamique académique et d’innovation avec le lancement officiel de leur Centre de Recherche et d’Innovation. A cette occasion, un événement a été organisé le 7 octobre 2025 à l’École Centrale Supérieure Privée d’Administration des Affaires, sous la présidence de Mme Houbeb Ajmi, Directrice Générale du […]

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Honoris crée un centre de recherche et d’innovation collaborative

La création du CRCI par Honoris s’inscrit dans la dynamique du Global Innovation Index 2025 publié par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

L’Université Centrale a organisé, le 7 octobre 2025, un événement marquant consacré à la création du Centre de Recherche et d’Innovation Collaborative (CRCI). Cette initiative, portée par Honoris United Universities, ambitionne de replacer la recherche scientifique au cœur des priorités économiques et sociales de la Tunisie.

Lors de son intervention, Houbeb Ajmi, directrice d’Honoris en Tunisie, a décrit le CRCI comme « un pont entre le savoir et la société », un espace ouvert à la coopération entre chercheurs, étudiants et entreprises autour de projets à fort impact scientifique et industriel.

Elle a rappelé que l’Université Centrale, premier établissement privé d’enseignement supérieur du pays, compte plus de 13 000 étudiants et 500 collaborateurs répartis sur plusieurs régions, de Tunis à Gabès. Ce réseau, selon elle, représente « un atout majeur » pour stimuler la recherche interdisciplinaire et encourager l’innovation collaborative.

« Une université du XXIᵉ siècle ne peut plus se contenter d’enseigner : elle doit devenir un acteur du changement », a affirmé Mme Ajmi, insistant sur la nécessité de repenser le rôle des institutions académiques dans le développement socio-économique.

La création du CRCI s’inscrit dans la dynamique du Global Innovation Index 2025 publié par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), qui appelle à renforcer les passerelles entre universités et entreprises pour soutenir la compétitivité nationale. La Tunisie, classée 76ᵉ sur 139 économies, a progressé dans ce classement par rapport à 2024, un signe encourageant qui « incite à poursuivre la dynamique ».

Le nouveau centre s’articulera autour de quatre grands axes : la transition numérique et l’intelligence artificielle, la santé et la recherche clinique, la transition écologique et la responsabilité sociétale, ainsi que la gouvernance et la gestion des ressources humaines. Des domaines qui traduisent la volonté d’Honoris de conjuguer excellence académique et impact concret sur la société.

Le savoir au service du développement

C’est dans cet esprit qu’a été invité le professeur Armand Hatchuel, chercheur à l’École des Mines de Paris, pour animer une conférence intitulée « Le couplage science-société : la clé oubliée du développement ». Devant un auditoire composé d’universitaires, d’étudiants et de représentants du secteur privé, il a plaidé pour une réinvention du lien entre la recherche scientifique et le monde socio-économique.

Selon ce spécialiste mondial de la théorie de la conception et de l’innovation, la science progresse non pas en se coupant du réel, mais en interagissant avec la société. « Le moteur du progrès n’est pas l’isolement, mais le couplage entre science et société », a-t-il souligné, remettant en cause la séparation instaurée dans les années 1930 entre recherche fondamentale et appliquée.

Pour illustrer son propos, le professeur a évoqué la crise de la Covid-19 et le débat sur les vaccins, qui ont révélé la nécessité d’un dialogue constant entre science et société. Il a rappelé que, dès le XIXᵉ siècle, l’industrie fut un levier majeur de progrès scientifique, citant l’exemple de l’Allemagne où les laboratoires collaboratifs ont conduit à des découvertes notables, comme celle du brome à partir des déchets miniers.

M. Hatchuel est également revenu sur le « tournant Fayol » de 1870, lorsque Henri Fayol, père de la science administrative, défendait déjà l’idée d’un rapprochement entre chercheurs et entreprises. Ce modèle, porteur d’une ère prospère de recherche industrielle, a vu naître plusieurs prix Nobel avant de s’effacer après la Seconde Guerre mondiale au profit d’une vision de la « science pour la science », incarnée par le rapport Vannevar Bush. Mais, selon M. Hatchuel, l’ère numérique et les technologies collaboratives offrent aujourd’hui l’opportunité de renouer ce lien entre savoir et action.

A chaque pays, son modèle d’innovation…

Pour illustrer une réussite moderne de ce couplage, il a cité le modèle français des conventions CIFRE (Conventions industrielles de formation par la recherche), qui permettent à des doctorants de mener leurs travaux au sein d’entreprises tout en restant encadrés par un laboratoire universitaire. « Le secret de ce dispositif, c’est la double exigence : être pertinent pour l’entreprise tout en répondant à une véritable question scientifique », a-t-il expliqué.

En conclusion, Armand Hatchuel a invité les universités tunisiennes à s’inspirer de cette logique collaborative, soulignant que chaque pays doit inventer son propre modèle d’innovation fondé sur le dialogue entre science et société. Une perspective en parfaite résonance avec la vision de Houbeb Ajmi et du réseau Honoris, pour qui la recherche n’est plus un exercice académique isolé, mais une force vivante au service du développement national et continental.

Ameni Mejri

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