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Italianités : La présence italienne dans l’architecture tunisienne

Dualité d’une esthétique socioculturelle

C’est à l’occasion de l’ouverture récente du Palais Ahmed Bey, à La Marsa (du côté du Saf-Saf), qu’une exposition consacrée aux monuments, bâtiments et palais, œuvres d’architectes, entrepreneurs et artisans italiens, et situés à Tunis, a été proposée au public le jeudi 9 octobre dernier, en présence des initiateurs, et plus particulièrement des initiatrices, de ce projet.

Organisée par l’association « Nous Tous », les « Archives de la mémoire des Italiens de la Tunisie » (AMIT), le « Laboratoire d’archéologie et d’architecture maghrébines » (LAAM) et le Centre culturel Dante Alighieri de Tunisie, avec le soutien de la Fondation Rosa Luxemburg, cette exposition se poursuivra jusqu’au 12 octobre. Elle se déplacera ensuite à l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (ENAU), du 13 au 19 octobre, puis à El Teatro d’El Mechtel, du 21 au 31 octobre. Elle révèle l’influence italienne dans l’architecture de la ville de Tunis et de ses environs.

En prélude, les représentantes de ces institutions – Mme Silva Finzi, commissaire de l’exposition ; Rabaâ Ben Achour, de l’association « Nous Tous » ; Beya Laâbidi, directrice du LAAM et historienne – ainsi que les chercheurs Ahmed Saâdaoui (archéologue et professeur d’histoire à l’Université de la Manouba), Sabrina Ghattas et Rosy Candiani (écrivaine et professeure en histoire du théâtre et du mélodrame), ont tenu un point de presse afin d’éclaircir les grandes lignes, les tenants et les aboutissants de cet événement culturel d’envergure.

Ce qu’il faut savoir de prime abord, c’est que les Italiens, le XVI -ème siècle et jusqu’au début du XX -ème siècle, ont été bien plus nombreux que d’autres communautés, comme la française ou la maltaise. Émigrant massivement vers la Tunisie pour des motifs économiques, politiques et autres, ils ont été bien accueillis – et le sont toujours – occupant de multiples fonctions, s’intégrant à la société tunisienne et devenant propriétaires de terres agricoles et d’établissements industriels et manufacturiers.

De génération en génération, la Tunisie va être significativement influencée, particulièrement dans le domaine de l’architecture. Bon nombre de nos quartiers résidentiels dans le Tunis moderne ou la « Ville européenne », en dehors de la Médina, présentent des œuvres à caractère baroque et rococo, que ce soit dans les édifices religieux, les palais beylicaux, les demeures et résidences de notables, les simples immeubles, ou même les habitats ruraux.

Il faut noter qu’une bonne partie de cette communauté italienne, notamment les propriétaires terriens, s’était aussi installée aux abords de la Medjerda, dans les villages avoisinants.

Mme Silva Finzi a donné un aperçu de cette initiative et de son objectif : faire découvrir les spécificités de l’influence italienne en Tunisie dans le domaine de l’architecture et de la décoration, ainsi que les échanges qui se sont établis entre les deux communautés. Elle a précisé qu’un des notables italiens, Giuseppe Rappo, qui s’est fait un nom dans le pays, avait marié sa fille à Mahmoud Bey, illustrant par là cette dualité de l’héritage culturel.

L’exposition en elle-même est un corpus composé de 13 panneaux, sous forme de photographies, révélant la présence et la profondeur de l’empreinte italienne tant dans la ville de Tunis et ses environs que dans les villages de la basse vallée de la Medjerda. On y trouve des façades d’immeubles, des éléments décoratifs, des motifs de carreaux de faïence… L’ensemble d’édifices a été sélectionné parmi le millier de monuments que Sabrina Ghattas avait visité et photographié, incluant, entre autres, Tourbet El Bey, la Mosquée de Halfaouine et la Mosquée Hammouda Pacha, connus pour leur riche décor baroque. Le tout est accompagné de textes explicatifs de chercheurs, ainsi que de biographies d’architectes et d’entrepreneurs nés et ayant exercé en Tunisie.

C’est une exposition fort riche, qui traduit ces liens ancestraux entre les deux pays voisins et les deux communautés qui ont partagé des pans entiers de l’histoire de cette Mare Nostrum, cette Méditerranée qui nous a toujours réunis.

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Exposition à la Marsa sur l’architecture italienne en Tunisie

À partir du 9 octobre 2025, le palais Ahmed Bey, sis à la Marsa et nouvellement restauré accueillera une exposition itinérante et pédagogique intitulée : «Italianisances :  la présence italienne dans l’architecture tunisienne.» Cette exposition ambitionne de révéler, à un public aussi large et divers, l’influence italienne dans l’architecture de la ville de Tunis et de ses environs. (Ph. Une touche architecturale italienne dans la mosquée de Halfaouine à Tunis).

Si la présence italienne dans l’architecture tunisienne remonte au XVIe siècle et se donne à voir dans certaines mosquées et palais beylicaux, elle atteint son apogée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, à la faveur de grandes vagues de migrations italiennes, comme en témoigne les quartiers dits francs ou européens de la ville de Tunis.

 Véritable archive vivante et visuelle, l’exposition fait voyager le visiteur à travers un récit qui, dévoilant l’apport des architectes et des artisans italiens, révèle la richesse des rencontres des cultures, créatrice d’une innovation et d’une spécificité esthétique.

Le fil conducteur de l’exposition se déploie en quatre volets thématiques : 1- Novocentooul’influence italienne dans la ville européenne du XIXᵉ siècle (quartier franc), marquée par l’Art Nouveau, l’Art Déco et l’Éclectisme ; 2- Mosquées et Torba – Baroque et rococo: l’influence italienne dans les édifices religieux de la médina de Tunis; 3- Palais beylicaux, l’empreinte italienne: l’influence italienne dans les palais et résidences beylicaux dans Tunis et ses environs, et 4- Habitat rural italien: mémoire des villages de la basse vallée de la Medjerda.

Présentée sous la forme d’un corpus composé de 13 panneaux, l’exposition révèle la présence et la profondeur de l’empreinte italienne tant dans la ville de Tunis et ses environs que dans les villages de la basse vallée de la Medjerda, à travers essentiellement les photographies des façades et des éléments décoratifs des édifices sélectionnés et des textes de chercheurs et souligne la maîtrise des techniques constructives, le jeu des compositions, la polychromie des matériaux et la rigueur du détail.

Le choix du palais Ahmed Bey, joyau récemment rouvert, marqué par une forte influence italienne, et première escale de l’exposition, est à lui seul porteur d’un message qui appelle à la réhabilitation des lieux oubliés, à la valorisation et préservation d’un patrimoine en péril. L’événement se prolongera ensuite à l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (Enau), du 13 au 19 octobre, puis à El Teatro d’El Mechtel, du 21 au 31 octobre.

Les journées inaugurales, du 9 au 12 octobre, au palais Ahmed Bey, proposeront une immersion riche et plurielle, mais aussi des rencontres et dialogues avec les chercheurs et les organisateurs de l’exposition.

Le vernissage qui se tiendra le jeudi 9 octobre, à 17h, au palais Ahmed Bey, invite les amateurs de patrimoine, d’architecture et d’histoire à une expérience de découverte et à la célébration d’un savoir-faire où s’entremêlent la mémoire italienne et l’identité tunisienne.

L’exposition est organisée par l’Association Nous Tous, les Archives de la Mémoire des Italiens de la Tunisie (Amit), le Laboratoire d’archéologie et d’architecture maghrébines (Laam) et le centre culturel Dante Alighieri de Tunisie, avec le soutien de la Fondation Rosa Luxemburg.

Communiqué.

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Tunisie – La Marsa : La nouvelle vie du palais Ahmed Bey

Après plusieurs années de travaux, sa restauration achevée, le palais Ahmed Bey retrouve ses couleurs et une nouvelle vocation.

En plein cœur de la Marsa, à quelques pas du Saf Saf, le palais Ahmed Bey a repris de belles couleurs et s’apprête à accueillir événements familiaux et rencontres conviviales.

Véritable trésor du patrimoine marsois, cette ancienne demeure jadis délaissée, comptera désormais parmi les joyaux de la banlieue nord de Tunis.

Mahmoud Redissi et son équipe peuvent être fiers du travail accompli alors que s’ouvre une nouvelle page dans le vécu de ce palais désormais ouvert à la culture, la joie et aux nouvelles générations.

Un palais qui renaît pour nous montrer que les lieux du patrimoine peuvent se transformer en espaces de vie.

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