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Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956

Pour se donner bonne conscience et masquer leur incapacité à éradiquer la pauvreté, et ce, depuis l’accès du pays à l’indépendance, les exécutifs des régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays,  ont cette tendance à faire beaucoup de bruit autour des quelques mesurettes qu’ils instituent, chaque année,  dans le cadre des lois de finances en faveur des pauvres appelées chastement personnes vulnérables.

Le projet de loi de finances 2026, tel qu’il est présenté récemment par le gouvernement de Sarra Zenzeri, n’a pas échappé à la règle avec une importante nuance, voire une nouveauté.

Pour comprendre les tenants et aboutissants de la pauvreté

Avant d’expliquer cette nuance, rappelons à nos lecteurs trois éléments d’information majeurs sur la pauvreté dans le monde et en Tunisie.

Selon la Banque mondiale, la pauvreté est, principalement, définie  en termes monétaires, en utilisant un seuil de revenu par jour pour mesurer l’extrême pauvreté. Ce seuil international, actuellement de 2,50 dollars en parité de pouvoir d’achat, sert de référence pour suivre les progrès mondiaux.

La Banque, tout comme des agences spécialisées de l’ONU (PNUD…), utilisent aussi le taux de pauvreté multidimensionnelle qui inclut des aspects non monétaires comme l’accès à l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité pour obtenir une vision plus complète de la pauvreté.

« Depuis 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ; les gouvernements successifs se sont contentés de mesures d’accompagnement pour apaiser la misère sans jamais s’attaquer à ses causes. »

 

Le deuxième élément d’information concerne le nombre de pauvres en Tunisie.

Selon les critères de la Banque mondiale, sur une population totale de 11 millions environ, la Tunisie compte, officiellement, 1,7 million de pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (7 dinars par jour) dont un demi-million environ vit dans l’extrême pauvreté avec seulement 4 dinars par jour.

Ce chiffre est effrayant. Et pour cause. La Chine, dont le peuple était rationné dans les années 50 et avait le même degré de développement que la Tunisie, a annoncé, en 2020, l’éradication totale de la pauvreté à la faveur d’une vision claire. Il s’agit d’un véritable exploit lorsqu’on sait que ce pays compte 1,4 milliard d’habitants.

Le troisième élément porte sur l’effort déployé, depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, pour encadrer la pauvreté. D’après l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi  (2020-2021) « depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ». Le ministre qui intervenant sur la chaîne de télévision privée Attessia, a jouté que « les gouvernements qui se sont succédé à la tête de pays n’ont fait qu’instituer des mesures d’accompagnement pour venir en aide aux pauvres du pays et non pour extirper la pauvreté ».

« Le projet de loi de finances 2026 introduit une approche inédite : autonomiser les personnes vulnérables par l’inclusion financière, la formation et l’économie sociale. »

La nouveauté du PLF 2026

Pour revenir à la nouveauté du PLF 2026,  ce projet met l’accent sur l’autonomisation effective des catégories vulnérables en pariant sur l’inclusion financière, la formation, et l’élargissement des sphères de l’économie sociale et solidaire.

Dans d’autres pays  qui ont lutté avec efficacité contre la pauvreté, cas du Mexique, ils ont exigé en contrepartie des aides matérielles, l’engagement de leurs bénéficiaires à scolariser leurs enfants, à les vacciner et à les orienter vers la formation professionnelle en cas de décrochage scolaire. L’ultime but étant de leur donner les moyens de vivre dignement. La règle est simple : un adulte pauvre ne doit plus enfanter des progénitures aussi pauvres que lui. La pauvreté n’est pas une fatalité.

« La Chine, au même niveau de développement que la Tunisie dans les années 1950, a éradiqué la pauvreté en 2020 grâce à une politique constante et planifiée. »

 

Quant aux chances de mener à terme cette nouvelle politique d’éradication de la pauvreté avec comme corollaire l’autonomisation et la responsabilisation des bénéficiaires, nous pensons qu’elle a peu de chance de réussir en raison de l’instabilité politique et gouvernementale qui prévaut dans le pays. Comprendre : l’instrumentalisation des pauvres par les régimes politiques comme filon électoral pour perdurer sera toujours hélas à l’ordre du jour. C’est le commerce sordide des pauvres.

ABOU SARRA

CHIFFRES CLÉS

  • 2,50 $ : c’est le seuil mondial d’extrême pauvreté, défini par la Banque mondiale, qui sert de référence pour mesurer les progrès économiques.
  • 7 dinars par jour : seuil tunisien de pauvreté monétaire, en dessous duquel vivent près de 1,7 million de citoyens.
  • 500 000 Tunisiens : un demi-million de personnes ne disposent que de 4 dinars par jour pour survivre.
  • 2020 : année où la Chine a officiellement éradiqué la pauvreté, contrastant avec la stagnation tunisienne.
  • 1956-2025 : près de 70 ans d’indépendance sans politique structurelle de lutte contre la pauvreté.

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Anna Castiglia et Daly Triki célèbrent la langue italienne en musique à Tunis

Le Théâtre El Hamra abritera le mardi 14 octobre 2025 à 19h un concert où se rencontreront la chanteuse-compositrice italienne Anna Castiglia, l’une des voix les plus prometteuses de la nouvelle scène musicale italienne d’auteurs, et le musicien tunisien Daly Triki, artiste éclectique mêlant tradition et expérimentation dans une recherche sonore personnelle et innovante.

“Cette rencontre en musique, entre mots et sons” vise  à “célébrer l’italien comme langue vivante, créative et ouverte sur le monde”, indique l’Institut culturel italien à Tunis.

L’événement s’inscrit également dans le programme de Shluq, un cycle qui promeut les échanges artistiques entre la Méditerranée et la contemporanéité, et constitue le moment phare de la Semaine de la Langue Italienne dans le Monde, conclut la même source.

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Ezzedine Madani : encourager les jeunes auteurs à innover dans l’écriture théâtrale arabe

L’auteur et dramaturge Ezzedine Madani a considéré que l’écriture théâtrale arabe doit retrouver son rôle de lumière (Tanwiri) dans une époque marquée par le silence et l’isolement. Il a appelé les jeunes auteurs à innover dans leur langage et leur style et à faire du théâtre une plateforme de dialogue et de réflexion, et non plus uniquement de divertissement. “Le théâtre arabe s’élève à chaque fois qu’un texte interpelle les consciences et suscite des interrogations” a-t-il ajouté.

Lors d’un séminaire organisé vendredi à l’Académie tunisienne des lettres et des arts Beït al-Hikma sur la “Lecture du texte théâtral”, Ezzedine Madani a passé en revue sa grande expérience dans l’écriture théâtrale, sa vision de la nature de cet art et de ses caractéristiques esthétiques et intellectuelles dans le monde arabe, dans cette rencontre organisée en son hommage en coordination avec Fakher Rouissi, avec la participation des acteurs Raouf Ben Yaghlane, Aziza Boulabiare et Jamila Camara..

A l’ouverture des travaux, docteur Mahmoud Ben Romdhane, Président de Beït al-Hikma a mis en relief le rôle de précurseur de Ezzedine Madani dans le théâtre expérimental au sein du monde arabe, soulignant que cet hommage coïncide avec la publication par Beït al-Hikma de ses œuvres complètes le premier volume des œuvres théâtrales et faisant partie d’une série de quatre volumes regroupant environ 1500 pages.

Il a précisé que ce volume rassemble plusieurs pièces telles que “La Révolution du propriétaire de l’âne”, le recueil ” La Révolution des Zanjs 1 (Noirs) “, ” Le Périple d’Al-Hallaj ” et ” La genèse de l’oubli “, des textes unis par un esprit de rébellion et une réflexion sur la liberté et l’humanité.

Ezeddine Madani a exprimé sa gratitude pour cet hommage qu’il considère comme une célébration du théâtre tunisien moderne, rappelant un long parcours qui a démarré dans les années 1970. Il a souligné qu’au cours de sa carrière, il s’était consacré à la question de la modernisation de la langue arabe sans rompre avec son héritage classique, affirmant que la langue arabe est vivante, qui se renouvelle en étant capable d’exprimer les enjeux contemporains sans perdre son authenticité.

Le programme de l’après-midi comprend des lectures théâtrales d’une sélection de Ezzedine Madani sur “la Tunisie, mère de tous les pays” et “Aziza Othmana” qui ont été adaptées en pièces de théatre et de “Shajarat al-Durr” par Zahira Ben Ammar.

Les lecture seront présentées par les artistes qui ont contribué à ces œuvres choisies à savoir Raouf Ben Yaghlane, Aziza Boulabiare et Jamila Camara.

Ces lectures seront précédées d’un défilé de costume de théâtre d’Amel Sghaïer.

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Journée mondiale de l’alimentation 2025 : Antonio Guterres alerte sur 673 millions de personnes souffrant de la faim

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a indiqué que 673 millions de personnes continuent de souffrir de la faim dans le monde, insistant sur l’urgence de mettre en place des systèmes alimentaires durables. Son message a été diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, célébrée chaque 16 octobre.

« Aujourd’hui, dans le monde, 673 millions de personnes continuent de se coucher chaque soir le ventre vide », a déploré Antonio Guterres, appelant à une mobilisation globale pour garantir un accès universel à des aliments sains et nutritifs.

Un regard sur les progrès passés et les défis actuels

Le chef de l’ONU a rappelé qu’il y a 80 ans, dans un contexte marqué par la guerre, les pays avaient uni leurs efforts pour vaincre la faim. Depuis, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la lutte contre la malnutrition.

Cependant, ces acquis sont aujourd’hui menacés par de nouvelles crises. Les chocs climatiques, les conflits et l’augmentation rapide de l’obésité représentent autant de défis à la sécurité alimentaire mondiale. Selon Guterres, il est impératif de mettre à profit les connaissances et les outils disponibles pour ne pas sacrifier les avancées obtenues au fil des décennies.

Appel à la solidarité mondiale

La Journée mondiale de l’alimentation constitue, selon le Secrétaire général, un appel à la solidarité au-delà des frontières, des secteurs et des communautés. « Il est crucial de construire des systèmes alimentaires qui nourrissent les populations et protègent la planète », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité d’agir de manière coordonnée et durable.

Guterres a également souligné l’importance d’assurer l’accès à des aliments de qualité, capables de soutenir la santé humaine tout en respectant les écosystèmes. Le message de l’ONU rappelle que l’alimentation est un droit fondamental et que chaque effort collectif peut contribuer à éradiquer la faim dans le monde.

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France : Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il reconduit Sébastien Lecornu à Matignon ?

Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi la reconduction de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, quelques jours après la démission surprise de ce dernier, a indiqué l’Élysée dans un communiqué officiel.

Lecornu avait été nommé début septembre et avait remis sa démission lundi, estimant que « les conditions n’étaient plus réunies » pour mener sa mission à Matignon. Sa démission avait déclenché une semaine de négociations intenses avec les forces politiques, visant à former un gouvernement capable de faire adopter le budget dans les délais légaux.

Négociations et tensions politiques

Durant cette semaine, Lecornu a tenté de trouver un compromis entre les différentes forces parlementaires. Emmanuel Macron a convoqué dans l’après-midi les dirigeants de partis et les présidents de groupes à l’Assemblée nationale, à l’exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI).

Malgré ces efforts, les socialistes et les écologistes n’ont pas été convaincus par le compromis proposé, réclamant un Premier ministre issu de leurs rangs. Ces partis ont même menacé le prochain gouvernement de censure, renforçant la pression sur l’exécutif.

Objectif : adoption du budget

Le choix de Macron de reconduire Lecornu s’inscrit dans la volonté d’assurer la continuité du travail gouvernemental et de sécuriser l’adoption du budget national. L’exécutif cherche à éviter une crise institutionnelle à l’approche de l’examen du texte budgétaire, dont le calendrier est strict.

La reconduction de Lecornu marque un signal clair : Emmanuel Macron privilégie la stabilité et la continuité administrative malgré les tensions politiques. Le Premier ministre devra désormais naviguer entre concessions et fermeté pour convaincre les différentes forces de l’Assemblée et mener à bien sa mission budgétaire.

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Plages de Monastir : un projet de 155 millions de dinars pour stopper l’érosion

Le projet de protection des plages de la ville de Monastir contre l’érosion, est actuellement en phase d’appel d’offres.

Ce projet, dont le coût est estimé à environ 155 millions de dinars, a été au centre d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat.

Il repose sur plusieurs composantes, notamment l’alimentation des plages avec de grandes quantités de sable marin, et l’installation de barrières pour réduire la force des courants marins et des vagues qui provoquent l’érosion maritime.

Les travaux seront réalisés en trois tranches, à partir des plages s’étendant de l’Oued Hamdoun (frontières entre les gouvernorats Monastir et Sousse) en passant par la plage de Skanes jusqu’à la plage de Kraiya.

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Patrimoine immatériel : une mémoire vivante au Musée archéologique et ethnographique de Moknine

Le Musée archéologique et ethnographique de Moknine abrite le 17 octobre 2025 une manifestation ayant pour thème “Patrimoine immatériel : une mémoire vivante” portée par l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et l’Institut national du patrimoine (INP).

Le programme démarre à 9 h par une visite guidée de la galerie centrale et des ateliers des artisans. La chercheuse docteur Awatef Mansour présentera une communication sur “La Mémoire vivante, source de documentation du patrimoine immatériel : le modèle de l’artisanat féminin de Moknine”, suivie d’une présentation du professeur Mohamed Ben Hania sur “la musique soufie : une lecture de la mémoire collective et des pratiques artistiques”.

Le délégué régional de l’artisanat à Monastir, Kadhem Masmoudi, présentera une communication sur « la documentation du patrimoine immatériel : de la protection du patrimoine à l’investissement dans le développement local”. Cette manifestation sera suivie de témoignages d’artisans de la région, de la projection d’un court-métrage documentaire sur le patrimoine immatériel tunisien et une animation pour enfants avec un Conte animé par Montasser Amiri clôturera cette manifestation.

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Prix One Health 2025 : la Tunisie honorée pour son approche « Une seule santé »

La Tunisie a remporté hier, le Prix « One Health Award 2025 » en reconnaissance à ses efforts et à son rôle pionnier dans la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé » (One Health) au niveau international.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère de la Santé, le Prix a été remis par l’Institut Teramo en Italie au ministre de la santé, Mustapha Ferjani qui a souligné que cette distinction est le fruit d’un travail collaboratif réunissant les compétences nationales, les établissements de santé et les organisations internationales autour d’un même principe : « La santé est un droit, non un privilège ».

“Ce Prix vient couronner la stratégie de la Tunisie visant à consacrer le principe de la santé pour tous, en tant que valeur humaine et pilier fondamental d’une société moderne”, a-t-il ajouté faisant remarquer qu’il est impossible de dissocier la santé humaine de celle des animaux et de la sécurité de l’environnement.

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Ahmed Jaouadi brille au championnat universitaire américain de natation

Le jeune champion du monde tunisien Ahmed Jaouadi continue d’impressionner. Vendredi, il a inscrit son nom parmi les meilleurs temps du championnat universitaire américain (NCAA), en offrant à son équipe, l’Université de Floride, une victoire face à celle de Virginie (191,5 points contre 159,5).

Trois records personnels et une première place

Lors de cette deuxième manche du championnat NCAA, Jaouadi a signé trois nouveaux records personnels. Il a dominé le 1000 yards nage libre (0,9144 m) en 8:44.95, un temps qui constitue la meilleure performance de la saison universitaire américaine. Le nageur tunisien s’est également imposé sur le 500 yards nage libre, avec un chrono de 4:14.94, soit le deuxième meilleur temps de la saison NCAA.

Une régularité remarquable

Dans sa dernière course, le 200 yards nage libre, Jaouadi a terminé à la deuxième place, tout en battant son record personnel (1:35.79). Cette performance confirme sa progression constante depuis son arrivée dans le circuit universitaire américain.

Un champion en pleine ascension

Ahmed Jaouadi s’était déjà distingué sur la scène internationale en réalisant un doublé historique aux Mondiaux 2025 de Singapour, où il avait remporté les titres du 800 m et du 1500 m nage libre en bassin de 50 m. Ses récents résultats en NCAA confirment sa place parmi les espoirs les plus prometteurs de la natation tunisienne et mondiale.

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Croissance, inflation, investissements : les paradoxes de l’économie tunisienne

Les manchettes des journaux tunisiens sont rassurantes. On y parle de reprise de la croissance, du regain du tourisme, du recul de l’inflation et du retour des investisseurs étrangers. Mais derrière les titres optimistes, les chiffres racontent une histoire contrastée. L’économiste Hechmi Alaya invite, dans le dernier numéro d’Ecoweek (N°35-205) à « lire les journaux à l’envers » pour saisir la réalité.

Parlant de l’industrie, Alaya parle d’une « relance » qui cache l’effondrement, la presse parle d’une reprise du secteur industriel, moteur indispensable pour la croissance. Dans les chiffres : l’indice de production industrielle de l’INS est en recul. Celui de juin 2025 est au dessous du niveau de janvier, avec une moyenne semestrielle en baisse de –2,4 % sur un an.

Depuis janvier, 57 entreprises industrielles de plus de dix salariés ont fermé, dont 45 totalement exportatrices. En cinq ans, près de 700 sites industriels ont disparu.  Les données récentes indiquent qu’entre décembre 2023 et décembre 2024, l’indice est passé de 91,3 à 88 (–3,6 %). Selon Trading Economics, la production industrielle tunisienne s’est contractée de 3,1 % en décembre 2024.

Nuance positive : selon la TIA, le secteur industriel reste le premier bénéficiaire des investissements déclarés pour janvier – juin 2025, avec 37 % du total des intentions d’investissement et 39 % des emplois projetés, en hausse respective de 9,6 % et 7,5 % par rapport à 2024. Cette dynamique indique un certain regain d’initiative entrepreneuriale malgré les difficultés structurelles.

« Derrière les manchettes optimistes, les données économiques dessinent un tableau contrasté où la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistent. »

Investissements : discours officiel contre désertification… et lueur d’espoir

Dans la presse : la Tunisie redeviendrait attractive pour les investisseurs. Dans les chiffres: les déclarations de projets industriels à l’APII poursuivent une chute continue depuis quinze ans.

Au premier semestre 2025 : 1 443 projets ont été déclarés pour 955 millions de dinars, contre près de 2 000 projets et 1,4 milliard en 2010. Leur part dans le PIB est passée de 2,2 % à seulement 0,6 %. Les projets totalement exportateurs, un tiers en 2010, ne représentent plus que 6 %.

Selon les données récentes de la TIA : sur la même période (janvier – juin 2025), les investissements déclarés à l’échelle nationale s’élèvent à 3 299,8 millions de dinars, soit une progression de 16,9% par rapport à 2024.

Les projets créent environ 45 839 emplois (+4 %). L’essor est porté par un projet touristique majeur à Jendouba (300 millions de dinars, 600 emplois) et par des opérations de création représentant 75 % des investissements et 88 % des emplois.

Les zones de développement régional concentrent 51 % du total, et Kairouan se distingue avec un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Cette mise en lumière des investissements déclarés nuance le constat d’Alaya : le pays connaît un regain d’attractivité, mais la création d’emplois et la répartition sectorielle montrent encore des déséquilibres.

« Malgré les discours officiels, la part des projets industriels dans le PIB est passée de 2,2 % à 0,6 %, preuve d’une désertification industrielle durable. »

Tourisme : une embellie selon les titres publiés par les médias

Dans la presse : +9,8 % d’arrivées à fin juillet, soit 5,3 millions de non-résidents, 3,9 milliards de dinars de recettes (+8,2 %) et 12,3 millions de nuitées (+7,1 %). Plusieurs médias jugent atteignable l’objectif de 11 millions de touristes en 2025.

Dans les chiffres : les entrées de janvier à juillet représentent en moyenne 53,1 % du total annuel (2015-2024). À ce rythme, la Tunisie atteindra au mieux 10,2 millions d’entrées. 60 % des touristes viennent d’Algérie et de Libye, marchés peu générateurs de devises.

Les recettes par tête sont en recul : 860 dinars en 2025 contre 869 en 2024. Données récentes : ONU Tourisme rapporte +14 % d’arrivées en Afrique du Nord au premier semestre, mieux que la progression tunisienne (+9,8 %). Le projet touristique de Jendouba, soutenu par la TIA, illustre néanmoins un regain ponctuel d’investissement dans le secteur.

Agriculture : une récolte record, mais une dépendance intacte

Dans la presse : une récolte céréalière de 11,8 millions de quintaux, la meilleure des quinze dernières années (hors 2019).

Les chiffres : la consommation nationale exige l’importation d’au moins 26 millions de quintaux cette année, soit plus du double de la production. L’autosuffisance reste hors de portée, et la facture dépend toujours des cours mondiaux, notamment du blé russe. Les données récentes du ministère de l’Agriculture confirment le recours massif aux importations malgré la récolte en hausse par rapport à 2024.

«Les données de la TIA montrent un regain d’investissement national, encore insuffisant pour inverser les déséquilibres structurels.»

Croissance, inflation et salaires : un cocktail instable estime Alaya

Dans la presse, l’inflation en recul et croissance en reprise.

Les chiffres : la croissance du deuxième trimestre est gonflée par un bond exceptionnel de la production minière (+39,5 %). L’inflation des prix de gros s’établit à +4,1 % au premier semestre (contre 3 % en 2024). Le SMIG a augmenté de +12,5 %, mais la productivité n’a progressé que de +2,3 %. Données récentes : la Banque centrale confirme des tensions inflationnistes persistantes, notamment sur l’alimentaire et l’énergie.

Pour conclure, il faut reconnaitre qu’entre optimisme médiatique et réalités chiffrées Les manchettes continuent d’entretenir un récit optimiste, très souvent déconnecté des fondamentaux. Les données de l’INS, de l’APII et des organismes internationaux confirment la désindustrialisation et la dépendance alimentaire persistante.

Mais les statistiques de la TIA apportent un éclairage positif : l’investissement national progresse, le secteur industriel attire à nouveau des capitaux, et des projets régionaux structurants apparaissent.

L’économie tunisienne reste fragile, toutefois, quelques signaux montrent que l’élan entrepreneurial peut servir de levier si la politique publique l’accompagne efficacement.

A.B.A

CHIFFRES CLÉS

  • –2,4 % de production industrielle : L’indice de l’INS montre une contraction continue, confirmant l’essoufflement du tissu manufacturier.
  • 57 entreprises fermées : 45 d’entre elles étaient totalement exportatrices, révélant la vulnérabilité du secteur face à la concurrence régionale.
  • 3 299,8 millions de dinars d’investissements : Les données TIA confirment une hausse notable grâce à des projets structurants dans le tourisme et l’énergie.
  • 11,8 millions de quintaux de céréales : Une récolte record, mais encore loin des besoins estimés à 26 millions.
  • 860 dinars de recettes touristiques par tête : Un recul qui interroge sur la valeur ajoutée réelle du tourisme de proximité.

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Jazzmean revient au Club Tahar Haddad avec Omar Elouer, Wassim Ben Rahouma et Fawzi Chekili

Le Club culturel Tahar Haddad organise du 24 au 27 octobre 2025 la 2ème édition du festival de Jazzmean, dans le cadre de l’ouverture de la saison culturelle 2025-2026 sous le patronage de la Délégation régionale des affaires culturelles de Tunis, en concoctant des masterclass et des concerts, indiquent les organisateurs.

Voici le programme du festival Jazzmean :

Vendredi 24 octobre 2025 :
11h00 : Masterclass avec Omar Elouer
19h00 : Concert Musk Trio d’Omar Elouer
Samedi 25 octobre 2025 :
11h00 : Masterclass avec Wassim Ben Rahouma
19h00 : Concert du groupe Wassim Ben Rahouma
Dimanche 26 octobre 2025 :
19h00 : Concert Bop Elation de Ahmed Ajabi Sextet

Lundi 27 octobre 2025 :
19h00: Concert Taqasim Revival Sextet de Fawzi Chekili

 

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Rallye international « Tunisie Challenge » : 95 pilotes prêts pour l’aventure saharienne

Le Comité d’organisation du Rallye “Tunisie Challenge” a annoncé la participation de 95 concurrents de 14 nationalités à la 5e édition, dont le coup d’envoi sera donné demain, samedi.

“Le Rallye comprend cinq étapes sur une distance totale de 1127 km que les participants parcourront sur cinq jours”, a fait savoir Anis Nabli, membre du Comité d’organisation de l’évènement lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, à Tunis, en présence de représentants de la Fédération Tunisienne de l’Automobile (FTA) et de l’Office national du Tourisme.

Détaillant le parcours du Rallye, Nabli a précisé que les cinq étapes de la course sont : Tunis – Sousse (198 km), Sousse – Douz (228 km), Douz – Douz (267 km), Douz – Ksar Ghilane (212 km) et Ksar Ghilane – Djerba (222 km).

“Cette 5e édition connaitra un nouveau succès”, a-t-il ajouté, soulignant que toutes les mesures avaient été prises pour assurer le bon déroulement de l’événement, notamment en ce qui concerne les aspects logistiques et de sécurité.

De son côté, la secrétaire générale de la FTA, Ahlem Bouafif a indiqué que le départ de la première étape du rallye aura lieu demain, samedi, de la Cité de la culture de Tunis, précisant que la plupart des participants sont de nationalité française et italienne.

Selon Bouafif, la participation tunisienne se limitera à la concurrente Hend Chaouch et le rallye représente une opportunité renouvelée de promouvoir l’image de la Tunisie aux plans sportif et touristique.

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Endettement et souveraineté économique : la Tunisie mise sur l’autofinancement, selon Maher Belhadj

Le remboursement de la totalité des dettes de la Tunisie constitue un choix stratégique, élaboré sur la base d’une méthodologie conforme aux normes comptables publiques, a indiqué l’expert économique Maher Belhadj.

Et de préciser que selon ces normes,  les échéances des crédits publics, notamment les crédits extérieurs, sont inscrits d’avance dans les comptes du trésor, afin d’assurer  le paiement  des  engagements tout au long de l’année financière.

Sur cette base, le taux de remboursement des dettes a dépassé les 100%, signifie que  tous les engagements au titre du service de la dette (principal et intérêts), doivent être honorés et ce dans le cadre de la prévention de problème de liquidité, tout  en s’appuyant sur les réserves en devise du pays, a indiqué, vendredi, l’expert dans une déclaration à TAP.

Et de poursuivre que l’indice de remboursement qui est de l’ordre de 125% à fin septembre 2025 , est un indicateur de sécurité qui  reflète le remboursement de toutes les échéances des dettes de la Tunisie pour l’année en cours, y compris les intérêts, les variations de change et les différentes marges et commissions issues du remboursement des bailleurs de fonds.

L’expert a mis l’accent sur la solidité de la situation financière publique de la Tunisie, ce qui montre  sa capacité  et sa souveraineté au niveau de la gestion financière aux plans intérieur et extérieur.

Selon les indicateurs monétaires et financiers  de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) publiés, le 09 octobre 2025, les réserves en devises du pays ont atteint 24,6millirads de dinars soit 105 jours d’importation.

La Tunisie devrait enregistrer  une baisse de son taux d’endettement, qui avoisine les 80 % du produit intérieur brut (PIB) lequel  s’est accumulé, essentiellement, au cours de la dernière décennie.

De même,  les revenus du secteur extérieur, en particulier, les recettes d’exportation de phosphate et d’autres matières stratégiques, ainsi que les autres revenus en devises, devront contribuer  à l’amélioration des équilibres des finances publiques. Cela permettra à la Tunisie de compter davantage sur ses propres ressources tout en adoptant de plus en plus le principe du compter sur soi.pib

Belhaj a, également, appelé à orienter rapidement l’investissement étranger vers l’appui des infrastructures et du tissu économique, notamment, les petites et moyennes entreprises (PME), représentant 80 % du tissu économique et sources de création de richesse.

Cette démarche devrait réduire le recours à l’endettement sous toutes ses formes, a-t-il expliqué.

L’expert a également souligné la nécessité d’alléger la pression fiscale sur les familles et les individus, qui représentent un levier de consommation, permettant ainsi de diriger une partie de leur épargne vers l’investissement.

Il est à noter que la Banque mondiale (BM) a prévu dans son dernier rapport publié, mardi 7 octobre 2025, que la trajectoire d’endettement s’améliorerait légèrement. La dette publique de la Tunisie atteignant 83,6 % du PIB en 2027 contre 84,5 % en 2024.

La BM a également prévu que le déficit budgétaire de l’État passerait de 5,7 % du PIB en 2025 à 4,4 % en 2027.

Le chef de l’État, Kaïs Saïed, a rappelé lors de sa rencontre, mercredi 8 octobre 2025, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, que la Tunisie a choisi de compter sur ses propres moyens et a remboursé toutes ses dettes dans les délais, bien que le peuple n’en ait pas bénéficié comme il se doit.

Il a notamment dénoncé ceux qui prônent l’intervention étrangère, précise un communiqué de la présidence de la République.

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Zaghouan se prépare à une récolte record de 80 000 tonnes d’olives

Lors d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat de Zaghouan, le démarrage des opérations de cueillette et de transformation des olives dans la région a été fixé pour le 27 octobre courant.

Selon les données fournies par le Commissariat régional au développement agricole de Zaghouan, la récolte devrait atteindre 80 mille tonnes contre 60 mille tonnes au cours de la saison écoulée, soit une augmentation de 40%, notant que la moyenne de production pendant la dernière décennie était de 37 mille tonnes.

Les oliveraies de la région comptent environ 8,5 millions oliviers répartis sur 61 770 hectares, dont 20 mille hectares dédiés au secteur biologique.

Par ailleurs, le nombre des huileries disponibles cette saison au gouvernorat de Zaghouan s’élève à 38 unités avec une capacité de transformation quotidienne d’environ 2775 tonnes, dont 5 huileries destinées à la transformation des olives biologiques.

D’après la même source, les opérations de cueillette, de transport et de transformation des olives pour cette saison fourniront dans la région environ 700 jours de travail ouvrables sur une période d’environ 4 mois.

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CREDIF prolonge le délai du prix national « Zoubaida Bchir » jusqu’au 31 décembre 2025

Le Centre de recherche, d’études, de documentation et d’information sur les femmes « CREDIF » a annoncé vendredi la prolongation du délai de candidature au prix national « Zoubaida Bchir pour les meilleurs écrits féminins tunisiens dans toutes leurs formes » jusqu’au 31 décembre 2025, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives aux candidats.

Le Credif a ajouté que ce prix comprend six catégories, à savoir le prix de la création littéraire en langue arabe d’un montant de 5 000 dinars, le prix de la création littéraire en langue française d’un montant de 5 000 dinars, le prix de la recherche scientifique en langue arabe d’un montant de 7 000 dinars, le prix de la recherche scientifique en langue française d’un montant de 7 000 dinars, le prix de la recherche scientifique sur la femme tunisienne et l’adoption de l’approche genre d’un montant de 10 000 dinars, et le prix du meilleur scénario des courts métrages d’un montant de 5 000 dinars.

Les prix sont décernés à des œuvres individuelles, et les candidats doivent se présenter pour une seule catégorie de prix.

Sont exclus du prix les ouvrages scolaires utilisés pour l’enseignement, les ouvrages destinés aux enfants, les ouvrages ayant déjà été primés en Tunisie ou à l’étranger et les ouvrages universitaires visant à obtenir une promotion professionnelle.

Les lauréats ne peuvent se présenter à nouveau qu’après un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle ils ont remporté le prix. De même, ceux qui ont déjà remporté le prix à deux reprises ne peuvent se présenter à nouveau.

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Airbus : 311 milliards $ de services aéronautiques d’ici 2044

Airbus anticipe une croissance moyenne de 3,6 % par an pour le marché des services aéronautiques au cours des vingt prochaines années. Cette expansion devrait générer des emplois pour 2,35 millions de pilotes, mécaniciens et autres professionnels du transport aérien afin de répondre à la hausse de la demande dans le secteur.

Une stratégie orientée vers les services

Le constructeur européen, comme d’autres acteurs du secteur, a élargi ses activités traditionnelles de fabrication pour inclure les services après-vente, un marché aux marges plus élevées. Airbus estime que la valeur totale de ce marché atteindra 311 milliards de dollars par an (268,85 milliards d’euros) d’ici 2044.

La demande de maintenance sous aile (« off-wing »), correspondant aux visites d’ateliers et réparations importantes, devrait plus que doubler pour atteindre 218 milliards de dollars. Les inspections légères ou « on-wing » progresseront également, passant de 21 milliards à 34 milliards de dollars.

Impact sur l’emploi et l’industrie

La croissance des services devrait soutenir l’emploi dans le secteur aéronautique, avec des besoins importants en techniciens, pilotes et personnels spécialisés. Les dirigeants d’Airbus soulignent que les chaînes d’approvisionnement mondiales, essentielles pour les ateliers de réparation et la fabrication de nouveaux avions, continuent de se rétablir après la pandémie de Covid-19.

En 2024, les services représentaient déjà 10 % du chiffre d’affaires d’Airbus, illustrant l’importance croissante de ce segment dans la stratégie globale du constructeur. Cette orientation vers les services permet à Airbus de renforcer sa compétitivité face aux prestataires indépendants et de sécuriser des revenus stables à long terme.

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WIFAK BANK renforce l’expansion de son réseau et annonce l’ouverture de sa 55ᵉ agence : « Agence WIFAK BANK Ezzahrouni»

Fidèle à sa mission d’excellence, WIFAK BANK réaffirme son engagement à être un partenaire incontournable du développement économique, en proposant des solutions de finance islamique innovantes pour accompagner la croissance des secteurs clés de l’économie tunisienne.

Dans cette dynamique ambitieuse, la banque poursuit l’extension maîtrisée de son réseau d’agences, pour objectif de renforcer sa couverture territoriale et d’optimiser sa présence géographique à travers l’ensemble des gouvernorats. Cette stratégie vise à rapprocher davantage WIFAK BANK de ses clients, tout en consolidant sa position en tant qu’acteur majeur du paysage bancaire islamique.

À cet effet, WIFAK BANK annonce l’ouverture officielle de sa 55ᵉ agence,« Agence WIFAK BANK Ezzahrouni »,située au 2, rue sofien ibn elhakam (ancien rue 4366), Ezzahrouni, à partir du vendredi 10 Octobre 2025.

Cette nouvelle implantation renforce la présence de WIFAK BANK dans le gouvernorat de Tunis et constitue une étape importante vers une couverture territoriale élargie. Elle permettra de mieux servir une clientèle diversifiée — particuliers, TPE, professionnels et entreprises — en leur proposant des produits et services conformes aux principes de la finance islamique : solutions digitales sécurisées, cartes bancaires, comptes, offres de placement et d’investissement, financements, plans d’épargne, transferts d’argent, opérations internationales, et bien plus encore.

À travers ce nouveau point de contact, WIFAK BANK confirme son orientation vers une expérience client de qualité, considérée comme un indicateur clé de performance et de création de valeur. La banque veille à offrir à ses clients une expérience fluide, personnalisée et unifiée, fondée sur l’écoute, le conseil et l’accompagnement.

L’agence « WIFAK BANK Ezzahrouni » est dotée d’un DAB (distributeur automatique de billets) accessible 24h/24 et 7j/7, ainsi que d’écrans dynamiques diffusant les taux de change, les produits, services et autres informations utiles.

Toute l’équipe de WIFAK BANK sera honorée de vous accueillir dans cette nouvelle agence et espère vous compter parmi ses premiers clients. Les 50 premiers bénéficient d’une gratuité des frais de tenue de compte.

Site web : Wifak Bank

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Vibrez avec l’ATB et Visa International à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations

L’Arab Tunisian Bank (ATB), en partenariat  avec Visa International, offre à ses clients l’opportunité de vivre une expérience exceptionnelle à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 2025-2026.

Du 5 octobre au 5 novembre 2025, un grand jeu concours permettra aux porteurs de cartes Visa ATB de tenter leur chance pour remporter un séjour inoubliable au Maroc, au cœur du plus prestigieux événement sportif africain.

Ne ratez pas votre chance : payez avec votre Carte Visa ATB, et tentez de  remporter l’un des trois séjours de rêve au Maroc pour vibrer au rythme du football africain comme jamais auparavant !

Avec cette initiative, l’ATB réaffirme son engagement à récompenser la fidélité de ses clients et à promouvoir une utilisation responsable et sécurisée des cartes Visa.

À propos de l’ATB

Depuis 1982, l’Arab Tunisian Bank accompagne particuliers et entreprises à travers une offre complète et innovante de solutions bancaires. Acteur engagé dans le développement économique et l’inclusion financière, l’ATB place la satisfaction de ses clients au centre de ses priorités.

Pour plus d’informations : www.atb.com.tn

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Comment le commerce mondial a-t-il progressé de 2,5 % au premier semestre 2025 ?

Le commerce mondial a progressé d’environ 500 milliards de dollars au premier semestre 2025, selon le dernier rapport de l’ONU Commerce et Développement (CNUCED). Cette croissance intervient malgré la volatilité des marchés, les tensions géopolitiques et les changements politiques persistants.

Croissance soutenue des biens et des services

Le Global Trade Update de la CNUCED indique que la dynamique commerciale est restée forte au troisième trimestre, bien que les modèles de croissance aient varié selon les régions et les secteurs. La croissance du commerce des biens a légèrement augmenté, passant de 2 % à 2,5 % d’un trimestre à l’autre. Le commerce des services, après s’être contracté au premier trimestre, a rebondi et affiche une progression estimée à +4 % au troisième trimestre. Sur une base annuelle glissante, la croissance atteint 5 % pour les biens et 6 % pour les services.

La hausse des volumes a été le principal moteur de la croissance au premier semestre, tandis que la progression des prix devrait également contribuer au second semestre. Selon la CNUCED, « sauf choc majeur d’ici décembre, le commerce mondial devrait dépasser son record historique de 2024 ».

L’industrie, moteur de la reprise

Le secteur manufacturier reste la colonne vertébrale de la reprise commerciale. L’électronique et l’automobile ont particulièrement tiré la croissance. La forte demande mondiale en véhicules hybrides et électriques soutient les exportations et confirme le rôle central de l’industrie dans l’économie mondiale.

La croissance a été tirée principalement par les économies en développement, portées par l’essor du commerce Sud-Sud. En revanche, les échanges américains ont montré une performance plus faible, impactant la moyenne globale.

Déséquilibres et risques persistants

La CNUCED note un resserrement des déséquilibres commerciaux mondiaux au deuxième trimestre, grâce notamment à la politique commerciale américaine. Cependant, des déficits persistent au Japon, en Inde et au Royaume-Uni, tandis que les excédents de la Chine et de l’Union européenne se sont contractés.

L’organisation onusienne met en garde contre l’instabilité géopolitique, soulignant que les conflits prolongés et les tensions commerciales demeurent des facteurs de risque majeurs. La volatilité des politiques américaines, ainsi que les incertitudes liées à la sécurité alimentaire et énergétique, pourraient freiner la dynamique mondiale.

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