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Gabès : retour au calme après une nuit de tensions

Gabès : retour au calme après une nuit de tensions

Le calme est revenu, dimanche matin, dans la ville de Gabès et les localités proches de la zone industrielle de la région, après une nuit mouvementée durant laquelle les pneus ont été brulés et les routes ont été bloquées en guise de protestation menée par des groupes de jeunes contre la détérioration de la situation […]

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Tunis : Mobilisation samedi pour la Palestine et les militants d’Al Soumoud

La Commission nationale de soutien à la résistance en Palestine a appelé, vendredi, les Tunisiens à participer à une marche nationale samedi 4 octobre à Tunis. Cette mobilisation vise à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien et à réclamer la libération des activistes tunisiens détenus après l’interception de la Flottille Al Soumoud.

Le départ est prévu à 15h à la Place du Passage, avant de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba, lieu traditionnel des grandes manifestations dans la capitale. La marche entend dénoncer le génocide en cours à Gaza et interpeller la communauté internationale pour qu’elle agisse en faveur de la protection des civils palestiniens.

Soutien aux activistes détenus

Selon la Commission, 28 Tunisiennes et Tunisiens figurent parmi les personnes arrêtées par les forces israéliennes à bord des bateaux de la Flottille Al Soumoud, qui tentait de briser le blocus imposé à Gaza. Leur libération figure au centre des revendications de cette mobilisation.

La Commission nationale insiste sur le fait que cette marche s’inscrit dans une démarche plus large et durable de soutien à la cause palestinienne, mais aussi dans la défense universelle des droits, de la liberté et de la dignité humaine.

Détenus dans le désert

La flottille pour Gaza, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée, mercredi soir par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été interpellés par les autorités israéliennes, dont 28 citoyens tunisiens.

Selon Maître Sami Ben Ghazi, membre du Comité juridique de soutien à la Flottille Soumoud, les Tunisiens détenus par l’entité sioniste sont en bonne santé. Ils ont été transférés avec les autres militants à la prison de Kesdiout, située dans le désert du Néguev en attendant leur expulsion vers leurs pays d’origine.

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Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

Une importante manifestation syndicale s’est tenue ce jeudi 21 août 2025, au départ de la place Mohamed Ali en direction de l’avenue Habib Bourguiba, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le rassemblement a été organisé en réaction à ce que la centrale a qualifié d’« attaque contre la maison du syndicat » et de tentative de « saboter le dialogue social » en Tunisie.

La voix de Taboubi

Devant une foule de militants, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a dénoncé la mise en cause de l’organisation dans la crise actuelle.
« Faire porter à l’Union la responsabilité de la situation du pays est une manœuvre qui ne servira à rien sinon à accentuer l’asphyxie sociale et la tension », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la nécessité de revoir les politiques publiques, de relancer la concertation sociale et de garantir le droit à la négociation collective.

Taboubi a également affirmé que l’UGTT « croit à la complémentarité entre le rôle national et social », tout en défendant les droits des travailleurs, les libertés et l’État de droit.

Une crise alimentée par les grèves

Cette journée de protestation s’inscrit dans un contexte marqué par une série de mouvements sociaux initiés par l’UGTT ces dernières semaines. Parmi eux, une grève générale des transports publics de trois jours, qui aurait enregistré un taux de participation de 100 %.

Parallèlement, la centrale a multiplié les appels à la réouverture du dialogue social avec le gouvernement, dénonçant les campagnes de « diabolisation et de marginalisation » dont elle se dit victime.

Retour sur l’attaque du 7 août

Le climat de tension a été exacerbé par l’attaque contre le siège de l’UGTT le 7 août dernier, lorsque des individus se sont rassemblés devant la place Mohamed Ali, accusant la centrale de corruption et appelant à son « épuration ». Taboubi a qualifié cet acte de « grave et dangereux », appelant à ce que justice soit faite.

« Défendre la forteresse de Hached, c’est défendre un bastion de la Tunisie », a-t-il conclu, rappelant le rôle historique du syndicat dans la vie nationale.

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68e anniversaire de la République : Manifestation à Tunis pour la libération des condamnés politiques

Hier, vendredi 25 juillet, plusieurs centaines de manifestants ont convergé vers la place Abdelrahman Ben Khaldoun, en plein centre de Tunis, à l’appel du Parti républicain, de la coordination des familles des détenus politiques et du comité de défense de l’ancien magistrat Ahmed Souab. Organisé à l’occasion du 68ᵉ anniversaire de la République tunisienne, ce rassemblement visait à dénoncer les procès de l’opposition et à réclamer le rétablissement d’un processus démocratique.

Une marche encadrée, un message clair

Le mouvement a démarré depuis la place Mohamed Ali, siège de l’UGTT, avant de défiler pacifiquement sur les avenues Habib Bourguiba et Paris jusqu’à la place de la République (Le Passage). Le tout sous haute surveillance policière. Sit-in, slogans, pancartes : les manifestants ont exigé la libération des personnes condamnées dans les affaires dites de « complot contre la sûreté de l’État », dénonçant des atteintes aux libertés publiques et à la pluralité politique.

Parmi les détenus évoqués figure Issam Chebbi, secrétaire général du Parti républicain, condamné à 18 ans de prison. Selon ses proches, son procès, tout comme ceux d’autres figures politiques, relèverait d’une logique de répression visant à neutraliser l’opposition.

Figures de l’opposition et climat de crispation

Présente dans la manifestation, Chaima Issa, cadre du Front de salut national, également condamnée à 18 ans dans la même affaire mais en liberté provisoire, a décrit un contexte politique « tendu » où, selon elle, les acquis de 2011 sont remis en cause. Elle a affirmé que cette mobilisation vise à « récupérer les libertés et défendre les droits politiques fondamentaux ».

Ahmed Néjib Chebbi, président du Front et frère d’Issam Chebbi, a pris la parole pour exiger la restauration de la primauté de la Constitution et l’abandon des « accusations sans fondement ». Bien qu’il ait été condamné par contumace, il n’est à ce jour pas incarcéré.

Aux côtés de Chaima Issa et Ahmed Néjib Chebbi, plusieurs figures de l’opposition étaient présentes : Abdelatif Mekki, Imed Khemiri, Belkacem Hassan, entre autres. Une démonstration rare de cohésion dans un paysage politique marqué par l’essoufflement des contre-pouvoirs.

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