Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Présidentielle camerounaise: entre continuité et aspiration au changement

Huit millions de Camerounais sont appelés à voter ce dimanche 12 octobre 2025 pour une présidentielle qui, sauf surprise, devrait assurer à Paul Biya un huitième mandat consécutif. Avec 92 ans et au pouvoir depuis 1982, Biya est le chef d’État le plus âgé au monde.

Il fait face à 11 challengers, dont son ex-ministre du Travail, Issa Tchiroma Bakary, 79 ans, qui a suscité un regain d’enthousiasme chez une population en grande partie jeune, la moitié ayant moins de 20 ans.

La plupart des Camerounais n’ont jamais connu d’autre président que Biya, qui a remporté toutes les élections des vingt dernières années avec plus de 70% des voix.

Selon l’agence de presse italienne Ansa.it, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures locales (9 heures en Italie) et fermeront à 18 heures locales.

De son côté, la Banque mondiale indique qu’environ 40% de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2024, tandis que le chômage atteint 35% dans les grandes villes.

L’article Présidentielle camerounaise: entre continuité et aspiration au changement est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’avenir des casinos africains façonné par la réglementation et les opportunités technologiques

La démocratisation de l’Internet mobile redessine l’industrie du casino en Afrique. Un rapport de SCCG évalue le marché africain des jeux d’argent en ligne à environ 1,85 milliard de dollars en 2024, porté par l’explosion de l’usage des smartphones.

Depuis leur mobile, de plus en plus de joueurs accèdent à un casino en ligne au Congo, au Cameroun et ailleurs en Afrique pour profiter d’interfaces ludiques et de connexions 4G stables. Ce qui leur permet de retrouver en quelques clics les jeux traditionnels du casino comme les machines à sous, la roulette ou le poker.

Un cadre réglementaire en pleine évolution

Face à cette expansion, la plupart des pays africains renforcent leurs lois sur les jeux. En République du Congo (Brazzaville), la loi n°37-2024 (décembre 2024) établit un cadre global de régulation des jeux et paris. Elle crée une autorité de régulation, définit des licences spécifiques (pour les casinos physiques et en ligne, les paris sportifs, etc.) et impose des taux d’imposition progressifs, plus élevés pour les opérateurs de jeux en ligne. De même, en République démocratique du Congo (RDC), de nouveaux textes fiscaux de 2024 obligent les exploitants de jeux d’argent à payer des taxes d’autorisation annuelles et des taxes mensuelles sur les gains, et à obtenir un agrément du ministère des Finances.

Ces mesures s’inscrivent dans la logique recommandée par l’OMS, soulignant l’urgence de légiférer pour protéger les consommateurs et l’État. Les exemples africains illustrent la tendance générale : le Kenya a relevé en 2024 la taxe sur les mises de paris sportifs de 12,5% à 15%, et le Nigeria introduira en 2025 une retenue à la source de 5% sur les gains des résidents (15% pour les non-résidents) dans le jeu en ligne. Ces réformes visent autant à discipliner un secteur longtemps informel qu’à accroître les recettes publiques.

Paiements mobiles et inclusion financière

Selon l’OMS, les revenus mondiaux des jeux d’argent devraient atteindre 700 milliards de dollars d’ici 2028. Le boom du mobile money en Afrique sert de moteur logistique au marché des casinos en ligne. En 2024, le continent affichait 1,1 milliard de comptes Mobile Money (soit 53% des comptes mondiaux), avec 81 milliards de transactions pour une valeur totale d’environ 1,1 trillion USD. Autrement dit, deux transactions financières sur trois dans le monde transitent par le mobile africain. Cette infrastructure profite directement au jeu en ligne : les plateformes de casino intègrent systématiquement les portefeuilles électroniques pour permettre aux utilisateurs de déposer ou retirer de l’argent sans passer par le système bancaire traditionnel.

Plusieurs indicateurs clés illustrent l’ampleur de l’adoption du mobile money en Afrique :

  • 1,1 milliard de comptes Mobile Money enregistrés en 2024 (66 % du volume mondial).
  • 81 milliards de transactions Mobile Money traitées en 2024, pour une valeur totale de 1,1 trillion USD (66 % de la valeur globale).
  • 31 systèmes de paiement instantané (SPI) actifs en Afrique (28 nationaux et 3 régionaux) au 1er juin 2024.

Perspectives statistiques et défis futurs

Les perspectives de croissance pour les casinos africains sont robustes. Selon des études industrielles, le marché du jeu en ligne en Afrique devrait plus que doubler d’ici 2028. Il pourrait dépasser 2,36 milliards USD en 2028. La passion du public africain pour le sport (notamment le football) alimente les paris en ligne mais les jeux de casino eux-mêmes prennent de l’ampleur dans les pays où ils sont légaux. Sur la décennie, la réduction du coût des smartphones et l’amélioration de la couverture Internet pourraient porter les revenus des jeux en ligne africains entre 3 et 4 milliards USD d’ici 2030.

Cette croissance sera surtout tirée par les facteurs suivants :

  • Une population de plus en plus technophile.
  • L’augmentation constante de la connectivité mobile en Afrique (plus de 40 % de la population est déjà en ligne, et le nombre d’abonnés 4G/5G explose).
  • L’omniprésence des solutions de paiement mobile qui éliminent les barrières financières pour les non-bancarisés.
  • Un cadre réglementaire qui se structure progressivement (licences, taxation) pour sécuriser l’offre et rassurer les investisseurs.

Il sera donc crucial d’associer au développement des casinos en ligne des dispositifs de jeu responsable. Par exemple, des quotas sur les mises, des limites de dépôts automatiques et des ressources d’aide aux joueurs en difficulté. La mise en place de systèmes de contrôle (vérification d’identité, audit des algorithmes de jeu) devra accompagner l’ouverture du marché.

L’article L’avenir des casinos africains façonné par la réglementation et les opportunités technologiques est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie – TICAD 9 : Ligne directe avec le Cameroun, coopération renforcée avec le Sénégal

En marge du 9e Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), la cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, a multiplié les rencontres bilatérales ce mercredi 20 août 2025. Tunis a annoncé l’ouverture prochaine d’une ligne aérienne directe avec Douala (Cameroun) et réaffirmé, avec le Sénégal, sa volonté de consolider une coopération stratégique et durable.

À Yokohama, Sarra Zaafrani Zenzri a rencontré le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, et le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

Faciliter les investissements et les échanges

Avec le Cameroun, la Tunisie a annoncé l’avancement des discussions pour l’ouverture d’une ligne aérienne directe Tunis–Douala. Cette liaison devrait faciliter les investissements, les échanges scientifiques, universitaires et médicaux, ainsi que dynamiser les secteurs du commerce, de l’industrie, de la santé et du tourisme.

Avec le Sénégal, l’entretien a porté sur les projets bilatéraux stratégiques et la préparation de la Haute Commission mixte tuniso-sénégalaise, prévue au premier semestre 2026.

Opportunités de coopération

Le Premier ministre camerounais a salué la diversité des compétences tunisiennes présentes dans son pays – médecins, ingénieurs, entreprises – qui contribuent déjà à la coopération économique.

De son côté, le président sénégalais a insisté sur la solidité historique des relations entre Tunis et Dakar, tout en mettant en avant les opportunités de coopération dans les secteurs vitaux et technologiques. Il a également souligné la convergence des positions entre les deux pays sur les grandes causes internationales, notamment la question palestinienne.

La dynamique du TICAD

La Tunisie cherche à diversifier ses partenariats sur le continent africain en capitalisant sur sa position stratégique de porte d’entrée vers l’Afrique. Ces rencontres bilatérales s’inscrivent dans la dynamique du TICAD, une plateforme initiée par le Japon pour renforcer les liens de coopération avec l’Afrique.

À noter que la Tunisie est le deuxième pays africain, après le Kenya en 2016, à avoir accueilli une édition de la TICAD, en 2022.

Ces annonces confirment la stratégie tunisienne de renforcement de son ancrage africain, avec une attention particulière portée aux secteurs vitaux et aux grands dossiers internationaux.

L’article Tunisie – TICAD 9 : Ligne directe avec le Cameroun, coopération renforcée avec le Sénégal est apparu en premier sur webdo.

❌