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Syrie – Nouveau Parlement : entre inquiétude et espoir

Après un demi-siècle du règne de triste mémoire du clan Al-Assad et 14 ans de guerre civile en Syrie, le nouveau Parlement pourrait impulser la transition démocratique. Et ce, dans un pays où les plaies du passé peinent à se cicatriser.

De toute évidence, les premiers résultats des élections législatives en Syrie n’ont pas été à la hauteur des attentes. Alors qu’un tiers des sièges reste encore à pourvoir— deux provinces du Nord-est de la Syrie, sous contrôle des Kurdes, ainsi que celle à majorité druze de Soueïda, dans le Sud, théâtre de récentes violences, ont été exclues du processus pour des raisons de sécurité-, le nouveau Parlement de l’ère post-Assad père et fils, fruit d’un processus de transition politique après la chute du régime de Bachar al-Assad, ne semble en rien refléter les caractéristiques de l’ancien Biled el-Chaam, un carrefour des civilisations millénaires qui abrite depuis la nuit des temps une population hétéroclite composée de minorités ethniques et confessionnelles diverses. A l’instar des Arabes sunnites, Kurdes sunnites, Alaouites, Chrétiens de diverses confessions, Druzes ou encore d’autres groupes comprenant les Arméniens, les Assyriens, les Turkmènes, les Ismaéliens ou encore les Yézidis.

Un Parlement déséquilibré

Selon les résultats officiels annoncés lundi 6 octobre, la nouvelle Assemblée compte une très faible proportion de femmes et de représentants des minorités. Ce qui renforce le sentiment d’exclusion des communautés minoritaires qui se considèrent de facto comme tenues à l’écart du processus de transition démocratique.

Un simple pressentiment ? Selon les résultats annoncés le 6 octobre 2025 par le porte-parole du Comité supérieur pour les élections à l’Assemblée du peuple syrien, Nawar Najma, les femmes ne représentent que 4 % des parlementaires. Tandis que les chrétiens obtiennent seulement deux sièges. Le seul candidat juif n’a pas été élu.

A cet égard, notons que les chrétiens représentent près de 10 % de la population. La majorité sunnite, qui constitue 74 % de la population, domine largement le paysage politique. Alors que les autres sectes musulmanes représentent 13 %.

« La composante chrétienne ne dispose que de deux sièges, une représentation faible au regard de sa proportion dans la population syrienne », a reconnu Nawar Najma. « La place des femmes dans ce Parlement ne reflète pas leur rôle dans la société syrienne ni dans la vie politique, économique et sociale », ajoute Mme Najma.

Rappelons d’autre part qu’entre 6 000 et 7 000 délégués se sont rendus dimanche 5 octobre dans 62 bureaux de vote répartis sur onze gouvernorats pour élire la nouvelle Assemblée législative syrienne. Celle-ci comptera 210 sièges. A ce jour, 119 ont été pourvus, soit 40 de moins que sous le régime d’Assad.

Selon la nouvelle loi électorale établie par le nouveau régime, les candidats doivent respecter certaines conditions : âge et nationalité conformes; absence d’appartenance au régime précédent (sauf défection pendant la guerre); non-affiliation aux forces de sécurité; et casier judiciaire vierge. D’autre part, 20 % du collège électoral doit être composé de femmes.

Inquiétudes

Mais, parmi les 210 sièges de l’Assemblée, 70 sont directement nommés par le président intérimaire, Ahmad al-Charaa, et 21 restent vacants. Ce qui limite la participation populaire et accroît le contrôle du pouvoir exécutif sur la composition du Parlement. D’ailleurs, plusieurs organisations de défense des droits humains, estimant que ce processus équivaut à une « nomination » décidée par l’homme fort de Damas, ont dénoncé les larges prérogatives qui lui sont accordées pour composer l’Assemblée, chargée de proposer et d’amender les lois, d’approuver les traités internationaux et d’adopter le budget de l’État.

Des conservateurs « modérés » au Parlement

Cela étant, et contrairement aux craintes initiales d’une forte présence de jihadistes radicaux proches d’Ahmad el-Chareh, la majorité des élus de la nouvelle Assemblée législative syrienne semble issue d’un courant conservateur modéré.

Ainsi, d’après la commission électorale, seuls 7 % des parlementaires sont des religieux. Tandis que médecins, ingénieurs, avocats, économistes et universitaires représentent chacun entre 10 et 17 % des sièges.

En somme, l’Assemblée reflète un mélange varié des différentes composantes de la société syrienne, sans présence notable d’extrémistes radicaux, d’ultrareligieux ou de salafistes.

« Ce protocole électoral a continué à réduire l’influence des islamistes radicaux au sein des structures de gouvernance syrienne », analyse Charles Lister, chercheur au Middle East Institute, basé à Washington.

Alors que le gouvernement intérimaire initial était dominé par le mouvement islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), « aucun des députés nouvellement élus n’est affilié à HTS et seuls quatre des 119 députés sont considérés comme des islamistes convaincus. Cela constitue un signe très encourageant d’une consolidation de la politique syrienne autour d’une base plus modérée et centriste », écrit-il dans sa newsletter Syria Weekly dédiée à la Syrie.

Au final, il est permis de penser que ces élections qui mettent un terme à plus de cinquante ans de règne du clan Al-Assad et à quatorze années de guerre civile, inaugureront une série d’élections véritablement représentatives. Toutefois, le risque demeure que le nouveau Parlement renforce surtout la légitimité du régime en place, au détriment d’une véritable transition démocratique. Croisons les doigts.

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Moyen-Orient | Israël planifie-t-il la partition de la Syrie ?

Dans un article reflétant la mentalité de certains cercles occidentaux et israéliens concernant l’avenir de la Syrie, révélant une attitude provocatrice et arrogante et ne cachant même plus les intentions vicieuses de redessiner la carte du Moyen-Orient, l’auteur israélien Jason Shvili a appelé dans les colonnes du journal Israel Hayom au démantèlement de la Syrie et à sa partition bien qu’il s’agisse d’un État indépendant qui existe depuis plus d’un siècle. Longtemps avant Israël lui-même.

Imed Bahri

Quand on sait qu’Israel Hayom est le journal le plus proche de Benjamin Netanyahu et qui a accompagné son ascension politique, quand on connaît la perfidie des Israéliens et leur capacité à souffler sur les braises surtout dans un contexte d’une Syrie si fébrile où le pouvoir central est en crise avec les composantes confessionnelles, on ne peut pas prendre à la légère les intentions israéliennes toujours soucieuse d’avoir un voisinage faible et divisé. 

La division en marche de la Syrie

Jason Shvili commence son article par un constat qu’il lance tout de go : «La Syrie ne fonctionne pas. Elle n’a jamais fonctionné et ne fonctionnera jamais. Elle doit être divisée»

Et cette partition, il la présente d’une manière vicieuse comme une solution, estimant que les principaux groupes ethniques et religieux –musulmans alaouites, chrétiens, arabes sunnites, druzes et kurdes– méritent l’autodétermination. Pour lui, ces communautés qui ont toujours coexisté en Syrie devraient avoir le droit de se séparer sinon l’alternative est un bain de sang supplémentaire. Il estime que les États-Unis s’obstinent et tentent ridiculement de maintenir l’intégrité territoriale de la Syrie après des décennies de guerre civile. C’est plutôt la mauvaise foi de Shvili qui est ridicule et cocasse. D’ailleurs, il appelle à l’autodétermination des composantes ethniques de la Syrie mais celle des Palestiniens n’existe pas à ses yeux.

L’analyste israélien se base sur les drames confessionnels du mois de ramadan et de cet été pour justifier la division de la Syrie. Il rappelle qu’Al-Charaa a promis que sous son règne l’État syrien s’engage à protéger toutes les minorités et communautés du pays sauf que ses actions et celles de son régime prouvent le contraire. En mars dernier, des forces liées au régime ont tué des Alaouites dans la région côtière syrienne de Lattaquié. Quelques mois plus tard, en juillet, des membres de tribus bédouines et d’autres forces fidèles à Al-Charaa ont brutalement assassiné des centaines de Druzes dans la province syrienne de Soueida. Et tout récemment, des musulmans alaouites ont été chassés de leurs foyers à Damas.

Shvili considère que le président Trump fait fausse route en soutenant le nouveau dirigeant syrien, Ahmed Al-Charaa, qu’il qualifie de terroriste islamiste dont la tête était mise à prix de 10 millions de dollars jusqu’en décembre dernier. Ce qui est vrai, mais les choses se présentent désormais différemment dans le pays.

Les drames confessionnels

Cependant, et malgré ces atrocités, toutes les minorités syriennes ont exprimé leur volonté de rester au sein du pays. Elles demandent simplement une certaine autonomie pour gouverner leurs propres communautés et ne pas être soumises à la tyrannie de la majorité arabe sunnite syrienne. Mais Al-Charaa refuse d’envisager toute possibilité d’autonomie régionale pour les minorités syriennes et insiste sur la création d’un État syrien unitaire. L’administration Trump partage cet avis et son envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, a déclaré qu’il devait y avoir «une nation, un peuple, une armée, une Syrie».

Sans ciller, Shvili s’interroge: «Pourquoi les États-Unis insistent-ils ridiculement sur le maintien de l’intégrité territoriale d’un pays qui n’aurait jamais dû être créé ?»

Il convoque l’Histoire et veut instrumentaliser l’échec des accords franco-britanniques de Sykes-Picot pour justifier la partition de la Syrie. Il estime qu’après la Première Guerre mondiale, les puissances alliées victorieuses qui décidèrent de se partager le butin de l’Empire ottoman vaincu au Moyen-Orient ont tracé des frontières arbitraires au mépris des aspirations des différents peuples de la région. C’est ainsi que naquirent la Syrie et une grande partie du Moyen-Orient actuel. Résultat : un siècle de conflits longs et sanglants entre groupes ethniques et religieux rivaux.

Shvili, oubliant – ou feignant d’oublier –  qu’Israël lui-même est né de cet imbroglio géostratégique provoqué par la Grande-Bretagne, prétend vouloir mettre fin à ce cercle «vicieux de conflits» et réparer l’injustice commise contre les peuples du Moyen-Orient par les puissances coloniales occidentales il y a un siècle.

Dans le cas de la Syrie, cela signifie accorder aux différents groupes ethniques du pays le droit à l’autodétermination et déconstruire l’État syrien dans son intégralité et le remplacer par des États distincts pour les Alaouites, les Druzes, les Arabes sunnites, les Chrétiens et les Kurdes. Il estime que c’est la seule option pour les minorités syriennes d’obtenir ou de conserver leur autonomie car Al-Charaa refuse toute forme de décentralisation.

Des groupes géographiquement concentrés

L’Israélien considère que la partition est facile car tous ces groupes sont géographiquement concentrés : les Alaouites à Lattaquié, les Kurdes au Rojava (nord et nord-est de la Syrie), les Druzes à Soueida, les chrétiens à Wadi al-Nasara (vallée des chrétiens) et les Arabes sunnites dans le reste de la Syrie actuelle. La définition des frontières de ces nouveaux États ne devrait donc pas poser trop de difficultés.*

La difficulté, en revanche, sera d’assurer la viabilité des États nouvellement indépendants. Lattaquié, Wadi Al-Nasara et Soueida disposent de peu de ressources naturelles et ces deux derniers sont peu peuplés. Le Rojava, doté de ressources naturelles et d’une population importantes, est enclavé et confronté à un puissant «ennemi», la Turquie, qui rejette l’idée qu’une partie du Kurdistan obtienne son indépendance. Wadi Al-Nasara et Soueida sont également enclavés, tout comme le sera le nouvel État arabe sunnite.

Selon l’apprenti sorcier israélien, tous ces nouveaux États auront besoin d’une aide extérieure pour garantir leur indépendance. Le nouvel État arabe sunnite peut probablement compter sur un soutien important de la part des autres États arabes sunnites et de la Turquie. Lattaquié peut compter sur le soutien de la Russie car elle abrite encore des bases aériennes et navales russes vitales.

Israël, selon lui, aidera certainement les Druzes de Soueida à maintenir leur sécurité et à développer leur économie rappelant que l’État a déjà pris des mesures contre les forces d’Al-Charaa afin de protéger les Druzes de nouvelles atrocités. Il estime qu’il serait également avantageux pour Israël de s’assurer de nouveaux alliés en aidant les nouveaux États de Wadi Al-Nasara, de Lattaquié et surtout du Rojava car Israël et les Kurdes ayant une longue histoire d’amitié.

En réalité, le soutien israélien au Rojava pourrait s’avérer nécessaire car la Turquie recourra très certainement à la force militaire pour empêcher cette région désormais semi-autonome d’accéder à l’indépendance, à moins qu’une autre puissance régionale, comme Israël, ne s’engage à la défendre. En effet, la Turquie et son mandataire, l’Armée nationale syrienne, occupent déjà de vastes zones du nord et du nord-est de la Syrie. De plus, rien ne garantit que les troupes américaines actuellement stationnées au Rojava y resteront. Le président Trump a déjà réduit leurs effectifs et souhaite, à terme, le départ de toutes les troupes américaines de la zone. Israël peut conclure une alliance stratégiquement très avantageuse avec le Rojava en armant ses forces et en garantissant sa sécurité face à la Turquie et au groupe État islamique (EI).

Un plaidoyer pour la partition

Shvili estime, à la fin de son plaidoyer pour la partition, que ni le Rojava ni aucune partie de la Syrie actuelle n’ont la moindre chance de prospérer s’ils sont contraints de rester au sein du même pays. De son point de vue, en insistant sur le maintien de l’unité syrienne, les États-Unis et leurs alliés condamneront son peuple à de nombreuses années supplémentaires de tyrannie et de massacres. «Le président Trump a toujours affirmé son ambition de voir naître un Moyen-Orient nouveau et plus prospère. Il peut commencer par permettre et encourager les peuples de l’actuelle République arabe syrienne à rechercher l’autodétermination dans leurs propres États indépendants», conclut l’analyste israélien.

En voyant avec quelle certitude Jason Shvili appelle à la partition de la Syrie en cinq États qui plus est, dans un journal très proche du pouvoir israélien et en constatant avec quelle arrogance Benjamin Netanyahu ne cesse d’affirmer qu’il redessine le Moyen-Orient depuis le 7 octobre 2023, cette volonté de faire éclater la Syrie doit être prise très au sérieux surtout que depuis l’effondrement du défunt Axe de la résistance, Israël est complètement désinhibé et s’adonne à la domination et à la prédation sans se soucier de rien du tout.

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Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

Le président américain Donald Trump a signé un décret relevant fortement les droits de douane sur des dizaines de pays jugés excédentaires vis-à-vis des États-Unis. La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent en tête des pays les plus touchés. Les nouvelles taxes entreront en vigueur le 7 août.

Jeudi soir, le président américain Donald Trump a signé un décret exécutif imposant une hausse significative des droits de douane sur des produits provenant de dizaines de pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un déficit commercial important.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, ces droits de douane s’échelonneront entre 10% et 41% et entreront en vigueur le 7 août, soit une semaine plus tard que la date initialement prévue.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a présenté cette mesure comme un levier pour « restructurer le commerce mondial au profit des travailleurs américains ».

La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent parmi les pays les plus lourdement touchés, avec le taux de 41% appliqué aux produits syriens, le plus élevé du décret.

Les nouveaux droits de douane ne concernent que les pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis. Pour les pays ayant signé de tels accords, les taux resteront conformes aux dispositions existantes.

Ainsi, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud verront leurs produits taxés à 15%, tandis que le Royaume-Uni sera soumis à un taux de 10%. Toutefois, les accords en vigueur sont pour la plupart cadres et encore imprécis, nécessitant des négociations complémentaires.

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Le QG de l’armée syrienne à Damas bombardé par Israël

Israël a frappé mercredi 16 juillet le quartier général de l’armée syrienne à Damas et a intensifié ses menaces contre les forces gouvernementales déployées à Soueida, où les combats entre Druzes et tribus bédouines ont déjà fait 248 morts en trois jours.

Affrontements violents à Soueida

Mercredi matin, l’armée israélienne a annoncé avoir ciblé l’entrée du quartier général militaire syrien à Damas, en riposte à la montée des violences à Soueida, une ville du sud du pays à majorité druze. Ces frappes interviennent après des menaces répétées de Tel-Aviv, qui avait exigé le retrait des forces syriennes de la région.

Dans le même temps, des affrontements violents se poursuivaient à Soueida, où des unités gouvernementales et leurs alliés sont entrés mardi. Des combats avaient éclaté dimanche entre combattants druzes locaux et tribus bédouines, provoquant l’intervention de l’armée syrienne.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis dimanche, dont 28 civils druzes. L’ONG affirme que 21 civils druzes ont été exécutés sommairement par les forces gouvernementales, qui sont également accusées de pillages et d’exactions.

Malgré la proclamation d’un cessez-le-feu mardi, des tirs et des bombardements ont été entendus mercredi dans plusieurs quartiers.

Israël menace

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que l’armée « augmentera l’intensité de ses réponses » si les forces syriennes ne se retirent pas. Il a affirmé qu’Israël ne laisserait pas les Druzes sans protection et imposerait une « politique de démilitarisation » dans le sud syrien.

L’armée israélienne a par ailleurs renforcé son dispositif à la frontière et dit avoir identifié « des dizaines de suspects » tentant de franchir la frontière depuis la Syrie.

Côté syrien, le ministère de la Défense a accusé « des groupes hors-la-loi » d’avoir repris les attaques contre les forces de sécurité et a justifié la poursuite des frappes en ville.

Cheikh Hikmat al-Hejri, haut dignitaire religieux druze, a lancé un appel à Donald Trump, Benyamin Netanyahou et à la communauté internationale : « Sauvez Soueida. Notre peuple est exterminé. »

Les Druzes au cœur d’un conflit local aux ramifications régionales

La province de Soueida abrite la principale communauté druze de Syrie, forte d’environ 700.000 membres avant la guerre. Cette minorité religieuse est également présente au Liban et en Israël. Longtemps autonome dans la guerre, elle se retrouve désormais au cœur d’un conflit local aux ramifications régionales.

Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024, remplacé par le gouvernement intérimaire d’Ahmad al-Chareh, le pays reste fragmenté, miné par des luttes d’influence et la résurgence de tensions communautaires.

لحظة استهداف مبنى الأركان العامة في دمشق بعدة غارات إسرائيلية pic.twitter.com/9IvfPqFxVO

— التلفزيون العربي (@AlarabyTV) July 16, 2025

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