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Incendie et tensions à Gabès : des manifestants dénoncent la pollution du Groupe Chimique

Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 octobre 2025, des sections du siège de l’administration régionale du Groupe Chimique Tunisien à Gabès ont été incendiées et plusieurs de ses contenus ont été endommagés.

Samedi, un groupe de manifestants s’était réuni devant ce siège ainsi qu’à proximité des unités de production situées dans la zone industrielle, pour dénoncer la pollution et exiger un environnement plus sain.

Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants rassemblés devant l’unité de production.

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Météo: Des pluies éparses et temporairement orageuses

Dimanche, le ciel sera partiellement à très nuageux, avec des précipitations éparses, parfois orageuses, principalement sur les régions côtières, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM). Dans l’après-midi, les pluies toucheront le Nord-ouest ainsi que le Centre-ouest.

Le vent soufflera du secteur sud sur les régions du Nord et du Centre, et du secteur est sur le Sud. Il sera assez fort près des côtes et dans le Sud, où il pourra provoquer des tourbillons locaux de sable, tandis qu’il restera faible à modéré ailleurs.

La mer sera moutonneuse à agitée au Nord et dans le Golfe de Gabès, et peu agitée le long des autres côtes. Les températures maximales varieront entre 26 et 32 degrés, descendant autour de 24 degrés sur les hauteurs de l’Ouest.

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Gabès : partis solidaires, appel aux solutions urgentes

Plusieurs partis politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement de protestation lancé par les habitants de Gabès, qui dénoncent les récents cas d’asphyxie provoqués par les gaz toxiques émis par les unités industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Le parti « Al Joumhouri » a appelé à une réaction face aux graves impacts environnementaux liés aux émissions de gaz toxiques et au rejet des déchets de phosphogypse, qui nuisent autant à la faune marine qu’aux populations locales. De son côté, le parti du mouvement Echaâb a vivement critiqué la lenteur des gouvernements successifs dans le traitement de cette crise et a réclamé le lancement de projets concrets pour protéger l’environnement régional.

Par ailleurs, environ 25 organismes et associations, parmi lesquels le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), ont demandé samedi la mise en œuvre stricte de la décision ministérielle de juin 2017 ordonnant le démantèlement des unités industrielles polluantes du GCT.
Cette mobilisation conjointe traduit une volonté forte d’agir rapidement pour préserver la santé publique et l’écosystème de la région de Gabès.

Avec TAP

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Gabès étouffe encore : Kaïs Saïed dépêche ses ministres après une nouvelle fuite toxique

Le président Kaïs Saïed a ordonné une mission “conjointe et urgente” dans le complexe chimique de Gabès. Une annonce de plus pour une région qui suffoque depuis quarante ans sous les fumées du phosphate et les promesses non tenues.

À Gabès, la routine de la pollution se répète.
Deux jours après de nouveaux malaises respiratoires dans un collège de Chatt Essalem, Kaïs Saïed a chargé Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Habib Abid, ministre de l’Environnement, de dépêcher une équipe conjointe à Gabès, selon un communiqué de la présidence.
Le chef de l’État affirme suivre la situation “de manière continue” et exige que “tout soit réparé dans les plus brefs délais”.

Jeudi, plusieurs élèves asphyxiés avaient été transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.
Les habitants ont bloqué la route menant au complexe du Groupe chimique tunisien, dénonçant un silence d’État devenu insupportable.
Un mois plus tôt, à Ghannouch, une trentaine de personnes avaient déjà été intoxiquées après une fuite de gaz.

Fin septembre, Kaïs Saïed dénonçait “l’assassinat de l’environnement et de la santé” lors d’une réunion de crise à Carthage.
Il avait alors évoqué l’idée d’une stratégie “inspirée des propositions formulées par la jeunesse de Gabès il y a plus d’une décennie”.

Lire aussi: Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Dans le communiqué du 11 octobre, le président a réaffirmé qu’“aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui ont failli à leurs devoirs” et mis en garde contre “toute tentative de récupération ou de surenchère, venue de l’intérieur ou de l’extérieur”.
Il a assuré que “les habitants de Gabès recevront leurs droits entiers”, les décrivant comme “la richesse et le rempart de la Tunisie nouvelle”.

Lire aussi: Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

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Gabès en colère : l’armée intervient pacifiquement pour éviter les affrontements

La tension a fortement augmenté à Gabès en raison de la dégradation persistante de la situation environnementale. De nombreux habitants, notamment de Chatt Essalem, ont manifesté en dénonçant les fuites de gaz toxiques du Groupe chimique (GCT), responsables de nombreux cas d’asphyxie et de problèmes respiratoires, en particulier chez les enfants.

Les manifestants, brandissant des pancartes accusant un « crime environnemental » et réclamant un air sain, ont en partie réussi à pénétrer sur le site du GCT. Face à cette colère, l’armée est intervenue pacifiquement pour sécuriser les lieux et éviter les affrontements.

Cette mobilisation fait suite à un incident grave survenu plus tôt dans la journée, où plusieurs élèves du collège Chatt Essalem ont été asphyxiés par des émissions de gaz, nécessitant l’intervention d’urgence de la protection civile. La répétition de ces épisodes a suscité une forte indignation régionale.

L’UGTT a dénoncé dans un communiqué l’état vétuste des installations du GCT et le risque imminent d’une grève générale régionale si les autorités ne prennent pas rapidement des mesures pour protéger la population. Le syndicat critique également l’incapacité des infrastructures sanitaires locales à gérer ces urgences, et accuse l’État d’un « crime d’État » envers les habitants de Gabès.

En réponse, le président de la République Kaïs Saïed a assuré que des mesures concrètes seraient prises pour restaurer un environnement sain et protéger la santé publique.

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Gabès : Colère à Chatt Essalem après de nouveaux cas d’asphyxie

La colère est montée d’un cran à Chatt Essalem, dans le gouvernorat de Gabès. Excédés par les émanations gazeuses provenant du Groupe Chimique Tunisien (GCT), les habitants ont bloqué, ce vendredi, la route menant à la zone industrielle.

Leur action fait suite à de nouveaux cas d’asphyxie parmi des élèves du collège local, transportés d’urgence à l’hôpital universitaire de Gabès.

Des malaises qui ravivent la colère populaire

Selon des témoins, plusieurs collégiens ont été pris de malaises respiratoires dans la matinée, provoquant un vent de panique dans l’établissement. Les habitants dénoncent une situation devenue insupportable, marquée par des émissions récurrentes de gaz toxiques.

Certains manifestants, visiblement à bout, ont menacé d’entrer dans la zone industrielle du GCT si les autorités ne réagissent pas. « Nous vivons dans un nuage permanent de pollution. Faut-il qu’un drame survienne pour qu’on agisse ? », s’est indigné un habitant sur place dont les propos ont été relayés par l’agence TAP.

Ce nouvel incident survient à peine quelques semaines après un épisode similaire, déjà enregistré dans le même collège de Chatt Essalem. D’autres cas d’intoxication avaient aussi été signalés à Ghannouch, confirmant la persistance d’un problème environnemental majeur dans la région.

Les habitants rappellent que les promesses d’amélioration de la qualité de l’air, maintes fois réitérées, n’ont jamais été suivies d’effets concrets.

Menace d’une grève générale

Depuis des décennies, Gabès vit au rythme des fumées du complexe chimique. Malgré les rapports, les enquêtes et les alertes d’associations écologiques, la situation reste inchangée.

La région, autrefois symbole de richesse naturelle, est aujourd’hui perçue comme le théâtre d’une injustice environnementale flagrante, où santé publique et impératifs économiques continuent de s’affronter.

Face à cette situation, l’Union régionale du travail de Gabès a brandi, dans un communiqué, publié aujourd’hui, la menace d’un grève générale régionale, si ce qu’elle qualifie de «crime environnemental» à Gabès se poursuit.

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Snapshot – Sud Tunisie : Depuis juin, on se baigne à Tamerza

Les cascades de Tamerza sont l’un des lieux les plus visités dans le sud-ouest de la Tunisie. Elles se trouvent dans l’une des trois oasis de montagne que sont Tamerza, Chebika et Mides.

Depuis le mois de juin, une piscine a été installé au pied des cascades. Elle prend la forme d’un vaste bassin et offre la possibilité d’un bain aux nombreux visiteurs du site.

Au milieu de falaises et encaissé sous les cascades, cette piscine est devenue la nouvelle attraction de Tamerza.

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Kerkennah : Cinq pêcheurs sauvés après deux jours de recherche


Une unité de la Marine nationale a réussi, dans la soirée du samedi 4 octobre, à sauver deux marins du chalutier Mohamed Kamel, porté disparu depuis jeudi soir au large de l’archipel de Kerkennah, à environ 30 milles nautiques à l’est de l’île (gouvernorat de Sfax).

Selon un communiqué du ministère de la Défense, le Centre national de coordination des opérations de recherche et de sauvetage en mer a immédiatement activé un plan de recherche mobilisant plusieurs unités navales et aériennes. L’opération, menée en étroite coordination avec les différents intervenants, a permis de localiser les rescapés après un vaste ratissage en mer.

Deux pêcheurs ont été repêchés par une unité de la Marine, tandis que trois autres membres d’équipage ont été secourus par un chalutier se trouvant à proximité.

Les cinq rescapés ont été transférés à la base navale principale de Sfax à bord d’un bâtiment de haute mer de la Marine nationale, avant d’être conduits à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.

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Tunisie : 59 nouveaux bus pour améliorer le transport public dans le Sahel

Dans le cadre de la stratégie nationale visant à moderniser le transport public collectif et à répondre aux besoins croissants des régions, la Société de Transport du Sahel (STS) a annoncé, ce jeudi 2 octobre 2025, le lancement d’un appel d’offres national pour l’acquisition de 59 nouveaux bus.

Selon le communiqué de l’entreprise, ce lot comprend 50 bus standards pour le transport urbain et 9 bus confort interurbains destinés à renforcer les liaisons entre les villes. Ces véhicules viendront améliorer la qualité des services dans les trois gouvernorats du Sahel : Sousse, Monastir et Mahdia.

La répartition des bus se fera en fonction des besoins prioritaires de chaque région, dans le respect du principe d’équité territoriale et de justice sociale, afin de garantir de meilleures conditions de mobilité pour les citoyens.

Ce projet s’inscrit dans une politique plus large visant à réduire la pression sur les infrastructures de transport existantes, à fluidifier le trafic dans les zones urbaines et à encourager l’utilisation du transport en commun face à la hausse des besoins en mobilité.

Avec cet investissement, la Société de Transport du Sahel entend consolider son rôle d’acteur essentiel dans la vie quotidienne des habitants, tout en renforçant l’attractivité économique et sociale de la région.

Lire aussi : Pour moderniser son transport public, la Suisse offre 200 bus à la Tunisie

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Gafsa : Un plan d’action pour réduire les émissions du complexe chimique de Mdhila 1

Une réunion s’est tenue mardi au siège du gouvernorat de Gafsa afin de trouver des solutions au problème des émissions de gaz provenant du complexe chimique tunisien, unité de Mdhila 1. Sous la présidence du gouverneur Slim Frouja, la rencontre a réuni les services régionaux, le conseil local et plusieurs acteurs concernés.

La session a abouti à l’adoption d’une série de mesures, dont un diagnostic environnemental approfondi en coordination avec le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets. Une commission technique sera également activée pour assurer le suivi du dossier et proposer des solutions concrètes.

Un projet de réhabilitation attendu depuis 2019

A cette occasion, les autorités ont annoncé le lancement de l’appel d’offres du projet de réhabilitation de l’unité d’acide sulfurique, initialement prévu en 2019 mais retardé. Ce projet, financé par l’Agence française de développement (AFD), représente un investissement de 80 millions de dinars. Il devrait permettre de réduire les émissions de dioxyde de soufre à 2,6 kg par tonne d’acide sulfurique produit.

Une première tranche de 20 millions de dinars a déjà permis l’acquisition de matériel, tandis que l’ouverture des offres est prévue pour novembre 2025.

Le gouverneur Slim Frouja a également annoncé l’allocation de 50 millions de dinars pour des projets complémentaires destinés à accompagner la réhabilitation et améliorer l’environnement dans la délégation de Mdhila.

Pression locale et inquiétudes sanitaires

La réunion intervient après une plainte urgente adressée lundi par le conseil local de Mdhila à la présidence de la République et aux ministères de l’Environnement, de la Santé et de l’Énergie. Le conseil y dénonçait la dégradation continue de la situation environnementale : émissions toxiques, odeurs nauséabondes, maladies chroniques, pollution de l’air, de l’eau et des sols, ainsi que des répercussions sociales et économiques.

Le 11 septembre dernier, plusieurs habitants avaient été hospitalisés pour des cas d’étouffement dus à une fuite de gaz toxiques provenant de l’unité de production de Mdhila 1, rappelant l’urgence de mesures correctives.

Rappelons que le conseil local de Mdhila (Gafsa) a déposé lundi une plainte urgente auprès de la Présidence de la République et de plusieurs ministères afin de faire la lumière sur les émissions toxiques provenant du Groupe chimique tunisien, les habitants dénonçant une « catastrophe environnementale continue » qui affecte leur santé et détruit leurs terres depuis des décennies.

Le conseil local affirme être passé « à une étape supérieure » en saisissant la justice. Les élus espèrent ainsi déterminer les responsabilités légales et forcer l’application de normes environnementales. Ils alertent sur une multiplication quasi quotidienne des cas d’asphyxie dans la ville, appelant à une intervention immédiate pour réduire les émissions toxiques.

Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Hier, le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni mardi 30 septembre au Palais de Carthage trois membres du gouvernement : Mustapha Ferjani (Santé), Habib Abid (Environnement) et Fatma Thabet (Industrie, Énergie et Mines) pour se pencher sur la crise environnementale de grande ampleur à Gabès.

Le chef de l’État a qualifié l’implantation du complexe chimique à Gabès de « véritable crime » ayant conduit à « l’assassinat de l’environnement et de la santé », soulignant que la répétition des intoxications illustre des « manquements graves de maintenance » et l’absence d’une stratégie de protection durable.

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Pourquoi Gabès reste le symbole d’une injustice environnementale ?

Hier, le président Kaïs Saïed a de nouveau évoqué la situation environnementale de Gabès, appelant à « protéger la population et l’écosystème de la région des effets destructeurs de la pollution industrielle ». Ses propos interviennent alors que la contestation locale ne faiblit pas face à un problème devenu emblématique du dilemme tunisien : concilier développement économique et protection de l’environnement.

Le drame de Gabès trouve ses racines dans les années 1970, lorsque le Groupe Chimique Tunisien (GCT) installe son complexe industriel en bord de mer. L’usine, destinée à transformer le phosphate en acide phosphorique et en engrais, génère un déchet colossal : le phosphogypse. Depuis près d’un demi-siècle, des millions de tonnes de ce résidu toxique sont déversées dans le golfe de Gabès, entraînant une pollution marine massive.

Au fil des décennies, la mer a perdu une grande partie de sa biodiversité : disparition des herbiers de posidonie, effondrement des stocks halieutiques et mort d’espèces marines autrefois abondantes.

Cette dégradation écologique a un impact direct sur les habitants. Les pêcheurs, pilier économique historique de Gabès, voient leurs ressources s’effondrer. Plusieurs familles abandonnent un métier transmis de génération en génération.

À cela s’ajoutent les inquiétudes sanitaires : maladies respiratoires, irritations, et suspicions d’augmentation des cancers. Même si les autorités se montrent prudentes sur la causalité, la population vit dans un climat de méfiance et de peur permanente.

Entre emploi et environnement

Le complexe chimique reste l’un des plus gros employeurs de la région. Des milliers de familles dépendent de ses salaires, ce qui explique en partie la difficulté à imposer une rupture radicale. Le pouvoir central se retrouve face à un dilemme : déplacer ou moderniser l’usine à grands frais, ou maintenir une activité qui asphyxie l’oasis et la mer mais assure des revenus immédiats.

Cette dualité est au cœur de la colère sociale : la population de Gabès dénonce une « injustice environnementale », estimant payer le prix écologique d’un développement économique qui profite au reste du pays.

Depuis les années 1990, associations, collectifs citoyens et ONG alertent. Le mouvement “Stop Pollution”, né après la révolution de 2011, a donné une nouvelle voix à la société civile. Mais malgré les promesses gouvernementales et les plans successifs de dépollution, peu de mesures concrètes ont vu le jour.

Les projets de déplacement des unités industrielles hors de la zone urbaine sont régulièrement annoncés… puis reportés. Les habitants accusent les autorités de temporiser au nom des équilibres financiers et de la puissance du lobby du phosphate.

Un débat qui dépasse Gabès

En réalité, la situation de Gabès illustre une contradiction nationale. La Tunisie, fortement dépendante du secteur des phosphates, peine à réinventer son modèle industriel. Dans un contexte de crise économique aiguë, la transition vers une économie verte reste un horizon lointain, même si les discours politiques, comme celui de Kaïs Saïed, rappellent l’urgence de protéger les populations.

La ville de Gabès incarne ce choix impossible : préserver les emplois liés au phosphate ou sauver un écosystème et des générations futures. Un dilemme que le rappel présidentiel d’hier remet brutalement au centre du débat public.

Lire aussi : Gabès : De nouveaux cas d’intoxication à Ghannouch secouent la région

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Pollution à Mdhila : Le conseil local porte plainte contre l’usine chimique

Le conseil local de Mdhila (Gafsa) a déposé ce lundi une plainte urgente auprès de la Présidence de la République et de plusieurs ministères afin de faire la lumière sur les émissions toxiques provenant du Groupe chimique tunisien. Les habitants dénoncent une « catastrophe environnementale continue » qui affecte leur santé et détruit leurs terres depuis des décennies.

Dans un document adressé à la Présidence, au ministère de l’Environnement, à celui de l’Énergie et des Mines ainsi qu’au ministère de la Santé, le conseil local de Mdhila exige d’identifier les causes et les responsables des rejets toxiques de l’usine Mdhila 1.

Cette action intervient après des années de dénonciations restées sans suite, malgré la gravité des nuisances subies par la population.

Quarante ans de contamination

Seïf Dellali, membre du conseil local, a apporté plus de précisions dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm :

« Mdhila vit depuis quatre décennies au rythme d’une pollution atmosphérique et hydrique. Les rejets chimiques ont rendu les terres agricoles improductives et provoqué une hausse inquiétante de maladies chroniques, allant des affections respiratoires aux cancers ».

Le conseil local affirme être passé « à une étape supérieure » en saisissant la justice. Les élus espèrent ainsi déterminer les responsabilités légales et forcer l’application de normes environnementales.

Ils alertent sur une multiplication quasi quotidienne des cas d’asphyxie dans la ville, appelant à une intervention immédiate pour réduire les émissions toxiques.

Des précédents à Gabès

Ce nouvel épisode de pollution s’ajoute à d’autres incidents similaires. Dans le gouvernorat de Gabès, une fuite de gaz provenant d’une usine chimique avait récemment entraîné plusieurs cas d’asphyxie, relançant le débat sur la responsabilité des complexes industriels et l’absence de solutions durables.

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Enfin un marché central à Kairouan : Le chantier est lancé

Les travaux de construction du marché central de fruits et légumes dans la zone de Sidi Arfa ont été officiellement lancés ce mercredi. Le projet, d’un coût global de 10,9 millions de dinars, s’étend sur une superficie d’environ 11.100 m², dont 5000 m² couverts.

La cérémonie s’est déroulée en présence du gouverneur de Kairouan, du secrétaire général chargé de la gestion municipale, ainsi que de plusieurs responsables régionaux et représentants des services techniques.

La construction de ce marché avait été approuvée il y a plus de cinq ans, avec un financement initial de 5,8 millions de dinars inscrit dans le budget de développement intégré pour le nord et le sud de Kairouan. Le projet a été réadapté, notamment avec des modifications sur la parcelle destinée à sa construction.

Sa mise en œuvre a toutefois été retardée par plusieurs obstacles, notamment un manque de financement, avant d’être relancée dans sa forme actuelle.

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Houmet Souk : La chute mystérieuse de deux arbres centenaires intrigue les Djerbiens


Un événement inattendu a marqué la vie quotidienne des habitants de Djerba ce mardi : deux arbres centenaires, implantés depuis des générations devant le célèbre café El Haj Hassan à Houmet Souk, se sont effondrés simultanément. Ni vents violents, ni tempête… rien ne laissait présager une telle chute. La scène a provoqué stupeur et émotion chez les riverains et les fidèles du lieu, qui y voyaient bien plus que de simples arbres.

Ces deux arbres faisaient partie du décor de la médina depuis des décennies. Une photo datant de 1943 les montre encore jeunes, preuve qu’ils avaient été plantés bien avant. Depuis, ils ont grandi avec le quartier, accueilli des générations de clients du café et accompagné la mémoire collective. Pour beaucoup, ils étaient devenus un repère et un symbole identitaire de Houmet Souk.

Les spécialistes avancent plusieurs hypothèses quant aux causes de cet effondrement simultané :

  • Affaiblissement des racines à cause d’un excès d’humidité ou d’éventuelles fuites souterraines.
  • Sol fragilisé, incapable de maintenir l’ancrage des arbres.
  • Poids des branches devenues trop lourdes face à des racines affaiblies.
  • Vieillissement naturel : comme les êtres humains, les arbres finissent par perdre leur vitalité avec le temps.

Si la perte est matérielle et symbolique, elle rappelle aussi la fragilité du patrimoine naturel. Les habitants évoquent déjà la possibilité de replanter de nouveaux arbres pour que l’histoire continue. D’autres insistent sur la nécessité de conserver des images, des récits et des témoignages afin de maintenir vivante la mémoire de ces témoins du temps.

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Tunis se dote de nouveaux engins pour renforcer la propreté urbaine

Dans le cadre de ses efforts pour améliorer l’environnement et élever le niveau de propreté dans la capitale, la municipalité de Tunis vient de lancer l’acquisition d’une première série d’équipements modernes. Il s’agit de 10 camions-bennes à compaction d’une capacité de 16 m³, destinés à renforcer le parc actuel et à soutenir les équipes de collecte sur le terrain.

Cette opération s’inscrit dans une démarche plus large visant à moderniser le dispositif de gestion des déchets et à améliorer les services rendus aux citoyens. La municipalité souligne que cette première livraison ne constitue qu’une étape d’un programme plus vaste. En effet, la commande comprend également 5 camions-bennes de 7 m³ ainsi que 5 mini-camionnettes légères spécialement dédiées au ramassage des déchets dans les quartiers difficilement accessibles.

Avec ce nouveau matériel, la municipalité ambitionne de réduire les dysfonctionnements liés à la collecte, de renforcer la réactivité des équipes et d’assurer une meilleure couverture des zones périphériques, souvent pénalisées par un ramassage irrégulier.

Cette initiative, saluée par plusieurs habitants, reste toutefois tributaire d’une gestion durable et d’un suivi rigoureux pour garantir son efficacité sur le long terme, dans un contexte où la propreté demeure un enjeu quotidien majeur pour la capitale.

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Gafsa – Sidi Boubaker : Les cours suspendus après de fortes pluies

La commission locale de prévention des catastrophes de Sidi Boubaker (gouvernorat de Gafsa) a annoncé, ce mardi 23 septembre 2025, la suspension des cours pour la séance de l’après-midi. La mesure a été décidée à la suite des pluies intenses qui se sont abattues sur la région et de l’écoulement de plusieurs oueds.

Selon Jihad Azzaza, député au conseil local, cette suspension vise à protéger les élèves et le personnel éducatif contre les risques liés aux intempéries. La circulation des eaux dans certains oueds a renforcé les craintes d’inondations, incitant les autorités locales à agir rapidement.

La région reste en alerte face à la poursuite des pluies. Les autorités locales appellent à la vigilance et recommandent d’éviter les déplacements non essentiels, en particulier aux abords des oueds et zones basses.

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Intempéries à Kasserine : Les cours suspendus

La Commission régionale de lutte contre les catastrophes de Kasserine a annoncé la suspension des cours dans toutes les institutions éducatives à partir de midi ce mardi 23 septembre 2025. Cette mesure préventive fait suite aux prévisions de fortes pluies attendues dans la région cet après-midi. Les autorités appellent à la vigilance et à la prudence.

Selon les prévisions météorologiques, Kasserine sera touchée par d’intenses précipitations cet après-midi. La suspension des cours vise à protéger les élèves et le personnel éducatif contre les risques liés aux intempéries, notamment les inondations locales.

Les autorités locales recommandent aux habitants de limiter leurs déplacements et de prendre toutes les précautions nécessaires face aux conditions météorologiques annoncées.

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Gafsa : Une secousse tellurique de magnitude 3,2 à El Guettar

Lundi 22 septembre 2025 à 4h38 heure locale, une secousse tellurique de magnitude 3,2 sur l’échelle de Richter a été enregistrée à l’est de la région d’El Guettar, dans le gouvernorat de Gafsa, a indiqué l’Institut National de la Météorologie (INM).

Selon les analyses préliminaires des stations sismologiques de l’INM, l’épicentre de la secousse se situe à 34,33 degrés de latitude et 8,87 degrés de longitude.

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Kalâa Kebira : Les usagers protestent contre la suppression du train Sousse–Tunis

Lundi matin, plusieurs abonnés et voyageurs réguliers ont organisé un sit-in d’une demi-heure à la gare de Kalâa Kebira pour dénoncer la suppression, depuis plus d’une semaine, de la liaison Sousse–Tunis aller-retour, toujours affichée au programme officiel.

Conditions de transport difficiles

Mohamed Ali Sghaier, un habitué des trajets quotidiens a dénoncé la situation :

« Les passagers sont confrontés à des conditions inhumaines : trains surchargés, désordre permanent et perte totale de confort ».

Les protestataires réclament un service régulier, digne et fiable, leur permettant de rejoindre leurs lieux de travail dans la capitale dans des conditions normales.

Un problème récurrent

Ce mouvement social n’est pas inédit. Des sit-in similaires ont déjà eu lieu ces dernières années pour les mêmes motifs. En novembre 2024, un train reliant Gabès à Tunis avait été bloqué à la gare de Kalâa Kebira par des voyageurs mécontents, majoritairement des abonnés de la SNCFT, en raison de l’annulation soudaine et non annoncée de la liaison Sousse–Tunis. Les passagers dénonçaient la répétition de ces suppressions, les retards constants et l’absence de communication de la part de la compagnie.

La suppression de la liaison impacte particulièrement les travailleurs dépendant de ce train pour rejoindre la capitale à temps. Certains craignent même de perdre leur emploi à cause de retards récurrents.

Des pétitions avaient été préparées pour demander aux autorités, jusqu’au Président de la République, des mesures immédiates, notamment la réintroduction d’un départ matinal depuis Kalâa Kebira permettant aux usagers d’arriver à Tunis à l’heure.

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