Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Zelensky appelle Trump à étendre la paix de Gaza à l’Ukraine

Deux jours après l’annonce d’un cessez-le-feu historique à Gaza, le président ukrainien Volodymyr Zelensky multiplie les gestes diplomatiques. Dans un appel téléphonique avec Donald Trump, il a exhorté le président américain à « faire pression sur Vladimir Poutine » pour engager des pourparlers et mettre fin à la guerre qui ravage l’Ukraine depuis plus de trois ans.

« Si une guerre peut être arrêtée au Moyen-Orient, d’autres peuvent l’être aussi », a déclaré Zelensky, saluant le rôle « exceptionnel » de Trump dans la médiation entre Israël et le Hamas. L’appel intervient au lendemain d’une attaque massive russe contre le réseau énergétique ukrainien, plongeant Kyiv et plusieurs régions dans le noir avant un rétablissement partiel du courant.

Depuis plusieurs semaines, l’attention internationale s’est déplacée vers le conflit israélo-palestinien, reléguant le front ukrainien à l’arrière-plan. Kiev redoute que cette focalisation mondiale n’offre à Moscou un espace stratégique pour intensifier ses frappes, notamment sur les infrastructures civiles.

Trump, désormais auréolé d’un succès diplomatique inattendu au Moyen-Orient, a déjà rencontré Vladimir Poutine en août sans parvenir à une percée en Europe. Mais la donne pourrait changer : selon Zelensky, « les mêmes leviers de pression » peuvent désormais s’appliquer au Kremlin.

Pendant ce temps, la guerre continue de frapper les civils. Cinq personnes ont été tuées samedi, dont deux dans une église bombardée à Kostyantynivka. À Odessa, les coupures d’électricité se multiplient, tandis que l’entreprise DTEK annonce « un rétablissement partiel » du réseau.

Dans son allocution nocturne, Zelensky a dénoncé « l’opportunisme russe » profitant d’un monde « absorbé par la paix au Moyen-Orient » et appelé à utiliser les « avoirs russes gelés » pour renforcer la défense ukrainienne.
Son appel à Trump, empreint d’espoir autant que de réalisme, résume l’état d’esprit d’un pays épuisé : si la paix est possible à Gaza, pourquoi resterait-elle impossible à Kyiv ?

L’article Zelensky appelle Trump à étendre la paix de Gaza à l’Ukraine est apparu en premier sur webdo.

La Maison Blanche méprise la sélection du prix Nobel de la paix

Le comité d’Oslo a choisi « la politique plutôt que la paix » en ignorant le président Trump, a déclaré, vendredi 10 octobre, le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung.

Steven Cheung a accusé le comité Nobel norvégien de faire preuve de partialité politique en n’attribuant pas le prix Nobel de la paix de cette année au président américain, Donald Trump.

Dans une déclaration publiée sur X vendredi, quelques heures après l’attribution du prix, Cheung a estimé que « le président Trump continuera de conclure des accords de paix, de mettre fin aux guerres et de sauver des vies. Il a l’âme d’un humanitaire, et personne ne pourra, par sa seule volonté, déplacer des montagnes comme lui ».

À rappeler que le prix de cette année a été décerné à la dirigeante de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado. L’ancienne députée, bénéficiant de solides relations à Washington, a été accusée par le président vénézuélien Nicolas Maduro d’avoir canalisé des fonds américains vers des groupes antigouvernementaux « fascistes ».

Lire aussi: Le Nobel de la Paix pour la Vénézuélienne María Corina Machado

 

Selon le comité, plusieurs raisons expliquent sa décision. Premièrement, il explique avoir choisi son lauréat depuis lundi, soit plusieurs jours avant la signature de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Ensuite, Donald Trump s’est montré particulièrement belliqueux depuis le début de son mandat : guerre commerciale, déploiement de l’armée dans plusieurs villes américaines, volonté d’annexer le Canada… Enfin, les nominations pour le Nobel de 2025 sont closes depuis le 31 janvier, soit onze jours après le début de son mandat. Les chances du président américain d’obtenir le prix cette année étaient donc compromises…

L’article La Maison Blanche méprise la sélection du prix Nobel de la paix est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Xi contre Trump : la guerre commerciale redémarre, le monde retient son souffle

La guerre commerciale entre Pékin et Washington vient de franchir un nouveau palier.

Après six mois de négociations infructueuses, Xi Jinping a décidé de passer à l’offensive en interdisant l’exportation de terres rares vers les États-Unis, un coup porté au cœur de l’industrie américaine. En riposte, Donald Trump a doublé la mise avec une surtaxe de 100 % sur les produits chinois, déclenchant une tempête sur les marchés : plus de 1,6 trillion de dollars se sont évaporés en quelques heures.

Derrière cet affrontement frontal, se joue bien plus qu’un simple différend commercial — c’est un test de puissance entre deux modèles économiques et deux visions du monde.

L’article Xi contre Trump : la guerre commerciale redémarre, le monde retient son souffle est apparu en premier sur WMC.

Prix Nobel de la paix : Amertume et déception à la Maison Blanche

Le prix Nobel de la paix a été attribué, vendredi 10 octobre, à l’opposante vénézuélienne María Corina Machado. Au grand dam de Donald Trump qui convoitait tant cette prestigieuse récompense.

 

 Il a fait de cette distinction une obsession. Il s’est démené comme un diable pour l’avoir, quitte à considérer que ne pas la lui donner serait une « insulte » contre les États-Unis ; il a beau assurer avoir mis fin à sept conflits, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Égypte et l’Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo: « Je ne sais pas vraiment ce que [le comité Nobel] va faire. Mais je sais une chose : personne dans l’histoire n’a jamais résolu huit guerres en l’espace de neuf mois », a fanfaronné le président américain jeudi dernier. « Et moi, j’ai mis fin à huit guerres. Cela ne s’était encore jamais vu », a-t-il dit, soulignant que celle de Gaza était « la plus importante de toutes ».

 

Pourtant, et au soulagement général, Donald Trump n’a pas reçu, vendredi 10 octobre, ce prix Nobel de la paix qu’il convoitait de toutes ses forces. Et c’est l’opposante vénézuélienne María Corina Machado, figure historique de l’opposition aux gouvernements d’Hugo Chávez et de Nicolás Maduro, qui aura raflé la mise cette année.

Zones d’ombre

Fidèle alliée des États-Unis, connue pour sa proximité avec les milieux conservateurs américains et israéliens – son parti Vente Venezuela a signé en 2020 un accord de coopération politique avec le Likoud de Benyamin Netanyahou, visant à renforcer les relations entre Caracas et Tel-Aviv, rompues depuis 2009 sous Hugo Chávez -, l’heureuse lauréate de la plus prestigieuse récompense décernée par le comité du prix Nobel a estimé vendredi que ce prix était un « élan » pour « conquérir la liberté » dans son pays, soulignant compter sur le soutien de Donald Trump, qui a déployé depuis août des bateaux de guerre dans les Caraïbes.

 

« Cette immense reconnaissance de la lutte de tous les Vénézuéliens est un élan pour achever notre tâche : conquérir la liberté. Nous sommes au seuil de la victoire et aujourd’hui plus que jamais, nous comptons sur le président Trump (…) Le Venezuela sera libre », a-t-elle écrit sur X. Un message que le président américain n’a pas manqué aussitôt de reprendre et de partager sur son réseau Truth social.

Réaction « plutôt modérée »

Or, alors que l’on s’attendait à une réaction brutale et explosive de l’intéressé – peu habitué à ce que ses caprices d’enfant gâté ne soient pas dare-dare satisfaits -, la Maison Blanche s’est fendue d’un communiqué plutôt « mesuré », estimant que le comité du prix Nobel de la paix avait fait passer la « politique avant la paix » en attribuant la récompense à la Vénézuélienne plutôt qu’au président américain.

 

« Le président Trump continuera à conclure des accords de paix, à mettre fin aux guerres et à sauver des vies », a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, sur X. « Le comité Nobel a prouvé qu’il faisait passer la politique avant la paix », a-t-il déploré, ajoutant qu’« il a le cœur d’un humanitaire, et personne d’autre que lui ne saura déplacer des montagnes à la seule force de sa volonté ».

Trump hors-jeu

Mais, pourquoi l’actuel locataire de la Maison Blanche, qui « a le cœur d’un humanitaire », a-t-il été écarté de la course ?

 

Pour plusieurs observateurs, le slogan affiché par le président américain « l’Amérique d’abord » est contraire aux idéaux contenus dans le testament d’Alfred Nobel, tels que la coopération internationale, la fraternité entre les peuples et le désarmement.

 

Pour preuve, Øivind Stenersen, historien du prix Nobel, déclarait il y a quelques jours qu’il était « impensable » que Donald Trump soit récompensé car il « est à bien des égards à l’opposé des idéaux que représente le prix Nobel ».

 

Le Nobel de la paix, c’est la défense de la coopération multilatérale, par exemple à travers l’ONU. (…) Or Trump représente une rupture avec ce principe car il suit sa propre voie, de manière unilatérale », ajoutait-il.

 

D’ailleurs, il convient de rendre hommage au comité du prix Nobel de la paix qui a eu le mérite de résister aux pressions américaines et de ne pas tenir compte des soutiens parfois lourds et insistants d’autres chefs d’État alliés comme l’infréquentable Benjamin Netanyahu. « Dans la longue histoire du prix Nobel de la paix, le comité a vu tous les types de campagne, la tension dans les médias. Nous recevons chaque année des milliers et des milliers de lettres. (…) Ce comité délibère dans une pièce remplie des portraits des lauréats, une pièce qui est remplie de courage et d’intégrité. Nous basons notre choix seulement sur le travail et la volonté d’Alfred Nobel », a déclaré le Norvégien Jørgen Watne Frydnes, président du comité.

 

Rappelons enfin que cette distinction, qui obsède tant le président américain, a déjà été attribuée à quatre de ses prédécesseurs, parfois sur fond de polémiques : il s’agit en l’occurrence de Theodore Roosevelt en 1906, Woodrow Wilson en 1919, Jimmy Carter en 2002. Enfin, de la bête noire du milliardaire républicain, le flamboyant Barack Obama, en 2009.

L’article Prix Nobel de la paix : Amertume et déception à la Maison Blanche est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Droits de douane : reprise de la guerre commerciale entre les USA et la Chine

Donald Trump lance une nouvelle attaque contre la Chine, annonçant que les États-Unis imposeraient des droits de douane supplémentaires de 100% sur les importations mais aussi des contrôles sur les exportations de tous les logiciels critiques fabriqués aux États-Unis, et ce, à partir du 1er novembre.

Plus précisément, dans une déclaration publiée sur Truth Social vendredi 10 octobre, le président américain a déclaré que « à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute action ou changement ultérieur pris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient déjà ».

Le message intégral de Trump publié sur Truth Social

« On vient de savoir que la Chine a adopté une position extrêmement agressive sur le commerce, en envoyant une lettre extrêmement hostile au monde, dans laquelle elle déclare qu’à partir du 1er novembre 2025, elle imposera des contrôles à l’exportation à grande échelle sur presque tous les produits qu’elle fabrique, ainsi que sur certains qu’elle ne fabrique pas elle-même.

Cela affecte TOUS les pays, sans exception, et il s’agit clairement d’un plan fomenté par la Chine il y a des années. C’est totalement inédit dans le commerce international et une honte morale dans les relations avec les autres pays.

Étant donné que la Chine a adopté cette position sans précédent, et en parlant uniquement des États-Unis et non d’autres pays qui ont été menacés de la même manière, à compter du 1er novembre 2025 (ou plus tôt, en fonction de toute autre action ou changement entrepris par la Chine), les États-Unis d’Amérique imposeront un tarif de 100% à la Chine, en plus des tarifs qu’ils paient aujourd’hui.

De plus, à compter du 1er novembre, nous imposerons des contrôles à l’exportation sur tous les types de logiciels critiques.

Il est incroyable que la Chine ait pris une telle mesure, mais elle l’a fait, et la suite appartient à l’histoire. Merci de votre attention ! ».

L’article Droits de douane : reprise de la guerre commerciale entre les USA et la Chine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump ajoute des droits de douane de 100% aux importations chinoises

Le président Donald Trump a déclaré hier que les États-Unis allaient imposer de nouveaux droits de douane de 100% sur les importations en provenance de Chine, en plus de tout tarif que celle-ci paie actuellement. Il a ajouté que les États-Unis mettraient en place des contrôles à l’exportation sur tous les logiciels critiques.

Cette annonce est intervenue en représailles aux nouveaux contrôles que la Chine a imposés sur l’exportation de terres rares provenant de son territoire. Le ministère chinois du Commerce a déclaré qu’à partir du 1er décembre 2025, les entités étrangères devront disposer d’une licence pour exporter des produits contenant plus de 0,1% de terres rares provenant de Chine, ou fabriqués à l’aide de technologies chinoises d’extraction, de raffinage, de fabrication d’aimants ou de recyclage.

Environ 70% de l’approvisionnement mondial en terres rares provient du géant asiatique. Ces minéraux sont essentiels aux industries de haute technologie, y compris l’automobile, la défense et les semi-conducteurs. Trump est allé plus loin, en laissant entendre qu’il annulerait une rencontre prévue avec le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud, en raison des nouveaux contrôles mis en place.

Les marchés devraient s’inquiéter de nouveau à l’ouverture lundi matin, et plus tôt pour les places financières asiatiques. Les indices américains ont clôturé hier en berne. Concrètement, les espoirs d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine viennent de s’envoler. De même, le prix du pétrole brut américain a chuté, les investisseurs craignant que l’augmentation des tarifs ne pèse sur la demande mondiale. À suivre.

 

L’article Trump ajoute des droits de douane de 100% aux importations chinoises est apparu en premier sur Managers.

Trump transforme le Nobel de Machado en hommage personnel

Fidèle à son style, Donald Trump a trouvé le moyen de ramener à lui le prix Nobel de la paix attribué vendredi à Maria Corina Machado, figure de l’opposition vénézuélienne récompensée pour son combat démocratique contre le régime de Nicolás Maduro.

Lors d’une conférence de presse à Washington, le président américain a affirmé que la lauréate l’avait appelé “pour lui dédier” la distinction.

“Elle m’a dit qu’elle l’acceptait en mon honneur, parce que je le mérite vraiment”, a lancé Trump, avant d’ajouter, non sans humour : “Je ne lui ai pas demandé de me le donner, mais elle aurait pu.”

Maria Corina Machado a bien confirmé un entretien téléphonique avec le président américain dans un entretien à El País, mais sans mentionner de dédicace.

À la Maison-Blanche, ces déclarations font grincer des dents : plusieurs conseillers dénoncent une récupération politique, tandis que Trump assure qu’il “continuera à sauver des vies et à conclure des accords de paix”.

Trump: "The person who actually got the Nobel Prize called today, called me, and said 'I'm accepting this in honor of you, because you really deserved it.' A really nice thing to do. I didn't say 'Then give it to me, though.'" pic.twitter.com/NsMY97IP2J

— Aaron Rupar (@atrupar) October 10, 2025

Lire aussi :

L’article Trump transforme le Nobel de Machado en hommage personnel est apparu en premier sur webdo.

Machado «prive» Trump du Prix Nobel de la Paix

Le Prix Nobel de la Paix 2025 n’a pas été attribué au président américain Donald Trump, qui en a exprimé publiquement le vœu et pas qu’une seule fois (le lui attribuer aurait été porter un coup fatal à un prix qui a une forte valeur morale). C’est une activiste politique pro-américaine voire trumpiste, pro-israélienne et islamophobe notoire, María Corina Machado, figure de l’opposition vénézuélienne au président Nicolás Maduro, qui a finalement été distinguée.

Le comité Nobel a justifié sa décision en soulignant «ses efforts pour une transition pacifique et démocratique» dans un pays confronté à des tensions politiques et sociales profondes.

On rappellera au comité Nobel, qui semble l’avoir oublié, que Mme Machado est une fervente partisane du Likoud, le parti raciste israélien. Plus tôt cette année, elle a prononcé un discours lors d’une conférence de fascistes européens, dont Geert Wilders et Marie Le Pen, appelant ouvertement à une nouvelle Reconquista, faisant référence au nettoyage ethnique des musulmans et des juifs espagnols au XVIe siècle. Une militante de la paix ne soutiendrait pas un Etat génocidaire et n’appellerait pas à une guerre de religions!

Ingénieure et ancienne députée, María Corina Machado s’était imposée comme l’une des principales voix de l’opposition. Après avoir remporté les primaires de l’opposition en 2023, sa candidature à la présidentielle de juillet 2024 a été invalidée par la Cour suprême pour des motifs controversés. Depuis, elle vit dans la clandestinité et fait l’objet de poursuites pour «conspiration» et «incitation à la haine», des accusations qu’elle rejette.

Le Nobel souligne son engagement pacifique et sa persévérance dans la défense des droits politiques au Venezuela. La distinction intervient alors que ce pays pétrolier connaît une crise économique durable, des pénuries, une forte inflation et un climat politique tendu, avec des contestations électorales et une répression de l’opposition.

Les réactions sont partagées : ses soutiens y voient une reconnaissance internationale de la lutte pour la démocratie, tandis que le gouvernement de Caracas parle d’«ingérence». Plusieurs capitales occidentales, dont Washington et Bruxelles, ont salué la décision et appelé au respect des libertés.

Pour les observateurs, ce Nobel met en lumière la situation politique au Venezuela, mais n’implique pas de changement immédiat dans le fonctionnement du régime de Nicolás Maduro.

Djamal Guettala 

L’article Machado «prive» Trump du Prix Nobel de la Paix est apparu en premier sur Kapitalis.

Trump vole au secours de Milei en achetant des pesos sur le marché libre

Le département du Trésor américain a finalisé, jeudi 9 octobre, un accord d’échange de devises de 20 milliards de dollars avec l’Argentine et a acheté des pesos sur le marché libre, à la suite de la promesse du président américain Donald Trump d’aider ce pays instable.  

« Le département du Trésor est prêt, immédiatement, à prendre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour assurer la stabilité des marchés », a déclaré le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, dans un message publié sur X.

Suite à cette annonce, la Bourse argentine a bondi de plus de 5 %, tandis que le peso s’est renforcé de 0,8 % à 1 418 pour un dollar après des pertes supérieures à 3 % auparavant…

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a salué l’initiative américaine dans un message publié sur X, déclarant que le Fonds « soutient pleinement [les initiatives] visant à soutenir le programme économique solide du pays, qui repose sur la discipline budgétaire et un régime de taux de change fort pour la gestion des réserves ».

Dans des déclarations à Fox News, Bessent a toutefois précisé que la dernière initiative n’est pas un plan de sauvetage, notant qu’aucun argent n’a été transféré à l’Argentine, et que les États-Unis « ne perdront pas d’argent ici ».

Il a ajouté qu’avec l’aide offerte par les États-Unis, ils obtiennent des avantages stratégiques, comme l’engagement du président argentin à « faire sortir la Chine d’Argentine » et à maintenir le pays ouvert aux entreprises américaines pour développer des synergies dans les terres rares.

Les démocrates ont cependant accusé l’administration Trump de prendre des initiatives pour offrir de l’aide aux gouvernements étrangers et aux investisseurs mondiaux alors que la fermeture du gouvernement américain se poursuit.

L’article Trump vole au secours de Milei en achetant des pesos sur le marché libre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Nobel de la Paix pour la Vénézuélienne María Corina Machado

Déception sans doute à la Maison Blanche, le prix Nobel de la Paix a pris une autre direction que celle espérée et même voulue par Donald Trump.

Il y a quelques minutes, le prix Nobel de la Paix a été attribué à Oslo, ce vendredi 10 octobre 2025, au nez et à la barbe de Donald Trump, à la Vénézuélienne María Corina Machado.

Lire aussi : Nobel de la paix : voici huit concurrents qui pourraient priver Trump du prix

L’article Le Nobel de la Paix pour la Vénézuélienne María Corina Machado est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nobel de la paix : Le rêve trumpien s’effondre !

Le prix Nobel de la paix 2025 a été attribué ce vendredi 10 octobre à María Corina Machado, figure emblématique de l’opposition vénézuélienne. Cette distinction reconnaît son engagement inébranlable en faveur de la démocratie et des droits humains dans un contexte de répression croissante sous le régime de Nicolás Maduro.

María Corina Machado, ancienne députée et fondatrice de l’organisation de surveillance électorale Súmate, a été honorée pour sa lutte déterminée en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa quête d’une transition juste et pacifique d’une dictature vers la démocratie. Depuis la réélection contestée de Nicolás Maduro en juillet 2024, elle vit dans la clandestinité, continuant à mobiliser la société civile et à dénoncer les violations des droits humains.

Donald Trump : une candidature controversée

En parallèle, le président américain Donald Trump avait exprimé publiquement son désir d’obtenir le prix Nobel de la paix, se présentant comme un « faiseur de paix » sur la scène internationale. Il a notamment mis en avant ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ainsi que ses initiatives diplomatiques en Ukraine et en Arménie. Cependant, ces actions ont eu lieu après la date limite de nomination du 31 janvier 2025, excluant ainsi sa candidature pour cette année.

Certains observateurs estiment que la campagne médiatique de Trump en faveur du Nobel pourrait avoir nui à ses chances, le comité Nobel étant traditionnellement réticent à récompenser des personnalités qui cherchent activement cette distinction

L’article Nobel de la paix : Le rêve trumpien s’effondre ! est apparu en premier sur webdo.

La guerre de Gaza est-elle vraiment finie ?

Dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre 2025, le président américain Donald Trump a annoncé l’accord sur la fin de la guerre de Gaza. Après deux ans d’un effroyable et interminable génocide, c’est un soulagement mais la prudence est de mise. D’autant que les forces d’occupation israéliennes ont bombardé, à l’aube de ce vendredi 10 octobre, les villes de Khan Younis et de Gaza, malgré l’annonce de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.

Imed Bahri

Avec un Benjamin Netanyahu fourbe, malhonnête, mythomane et sans foi ni loi qui ne se soucie que de ses calculs personnels, rien n’est sûr surtout que de réelles inquiétudes existent qu’il reprenne la guerre aussitôt les détenus israéliens récupérés. Les observateurs n’oublient pas comment il a battu en brèche en mars dernier la précédente trêve qui avait débuté au mois de janvier. De plus, le diable est dans le détail et beaucoup de questions cruciales restent en suspens. 

Pour Andrew Roth, correspondant du journal britannique The Guardian à Washington, un accord de paix voire un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas, constituerait la plus grande réussite diplomatique de la présidence de Donald Trump.  

Cependant, les détails et le calendrier d’un accord visant à mettre fin à la guerre israélienne à Gaza restent flous, bien que l’objectif affiché d’Israël et du Hamas soit significatif. Conclure un accord avec le soutien politique des États arabes et d’autres puissances régionales représenterait la meilleure chance de mettre fin à la guerre depuis l’échec du cessez-le-feu en mars, ramenant Gaza à un conflit dévastateur qui a fait près de 68 000 morts, principalement des civils.

La première phase du plan de paix, telle que Trump l’a décrite dans texte publié sur Truth Social, est simple : la libération des détenus israéliens en échange d’un retrait militaire israélien limité. Sauf que libérer tous les détenus et gérer le retrait israélien pourrait s’avérer complexe.

Conformément au ton auquel on a été habitué durant la présidence Trump, les espoirs sont exagérés. Le président a déclaré : «Tous les otages seront libérés très prochainement et Israël retirera ses forces sur une ligne convenue, première étape vers une paix solide et durable. Toutes les parties seront traitées équitablement»

Trop de questions restent à résoudre

Il reste encore beaucoup à discuter. Le plan de paix en 20 points de l’administration tente de concilier la création des conditions d’un cessez-le-feu avec la négociation d’une fin définitive de la guerre, l’avenir du Hamas et le désarmement éventuel du groupe palestinien ainsi que la vision d’Israël pour l’avenir de Gaza. Toutes des questions qui restent à résoudre.

Roth rappelle à juste titre : «Nous avons déjà vécu cette situation. L’administration Trump était pressée de négocier la fin de la guerre de Gaza avant même son investiture et un cessez-le-feu planifié à la hâte a échoué en janvier en raison du calendrier de libération des otages dont certains sont toujours détenus à Gaza»

Il s’agit pourtant d’un moment crucial. Alors que le président américain s’exprimait lors d’une table ronde antifa mercredi après-midi, il a reçu une note du secrétaire d’État Marco Rubio indiquant : «Très bientôt. Nous avons besoin que vous approuviez une publication sur Truth Social prochainement afin que nous puissions annoncer l’accord en premier»

Personne ne prétend que la guerre israélienne à Gaza doive prendre fin par des accords de paix de type Oslo ou des délibérations politiques. Toutefois, la situation est différente. C’est un président américain ouvertement partial et instable qui a néanmoins utilisé son instabilité pour déstabiliser ses alliés et ses ennemis. Trump serait également animé par le désir de devenir le premier président américain à recevoir le prix Nobel de la paix depuis Barack Obama.

La remise du prix est prévue ce vendredi et le désir de le décerner au président américain a alimenté les débats politiques à Washington et dans tout le Moyen-Orient.

Les tensions persistent. Le Hamas a appelé Trump et d’autres parties à «garantir le plein respect des termes de l’accord par le gouvernement d’occupation israélien». Il existe une crainte qu’Israël ne reprenne son offensive une fois les détenus libérés.

«Nous n’abandonnerons jamais les droits nationaux de notre peuple jusqu’à ce que nous obtenions la liberté, l’indépendance et l’autodétermination», a déclaré le mouvement, dans une référence indirecte au désir d’établir un État palestinien que Netanyahu a rejeté et que la Maison Blanche a largement abandonné.

Netanyahu doit également composer avec des considérations politiques. Il a annoncé qu’il convoquerait un conseil des ministres jeudi pour approuver l’accord et rapatrier les détenus. Et c’est déjà fait. Il doit aussi gérer la réaction des membres de droite de son cabinet, notamment le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui ont menacé de renverser le gouvernement en cas de cessez-le-feu.

Le président américain sur un piédestal

Trump a tenté de contourner ces considérations par la force, menaçant de déclencher une «guerre totale» à Gaza contre le Hamas si son souhait de paix n’était pas satisfait.

Lorsque Netanyahu a exprimé son scepticisme quant à l’accord, Axios rapporte qu’il a répondu au dirigeant israélien : «Je ne comprends pas pourquoi vous êtes toujours aussi pessimiste… C’est une victoire. Saisissez-la !».

Le président américain aurait l’intention de se rendre dans la région ce week-end pour signer l’accord. C’est son heure et il pourrait user de toute son influence et de son charisme pour empêcher un nouvel échec des négociations et une reprise des combats, ce qui constituerait une défaite diplomatique pour son administration. Croisons les doigts, sans trop y croire tout de même. Car tout cela ressemble à une mise en scène savamment orchestrée dont l’unique objectif, au final, est de mettre le président américain sur un piédestal.  

L’article La guerre de Gaza est-elle vraiment finie ? est apparu en premier sur Kapitalis.

Trump : de nouvelles exigences envers l’UE qui risquent de faire dérailler l’accord commercial

Les nouvelles demandes des États-Unis pour davantage de concessions risquent de compromettre l’accord commercial conclu cet été avec l’Union européenne. C’est ce que déclarent des responsables de l’UE cités par Bloomberg.

L’administration Trump a récemment envoyé à l’UE une nouvelle proposition pour un commerce « réciproque, juste et équilibré », selon des personnes proches du dossier.

Selon certaines sources, les responsables de l’UE jugent les nouvelles exigences maximalistes et les concessions supplémentaires demandées importantes. Elles sont apparues alors que les deux parties se préparent à négocier les prochaines étapes de l’accord commercial. Lequel impose un tarif horizontal de 15 % sur la plupart des produits exportés par l’UE vers les États-Unis.

Les États-Unis cherchent une opportunité de renforcer la législation européenne. Notamment les réglementations numériques et technologiques de l’UE, ainsi que d’autres liées à la conformité des entreprises et au changement climatique.

De son côté, l’UE a indiqué à plusieurs reprises que le maintien de l’autonomie de son cadre réglementaire constituait une « ligne rouge » et qu’elle consulterait les États-Unis sur toute question qui se poserait au cas par cas.

Interrogé par Bloomberg sur ces nouvelles exigences américaines, le porte-parole de la Commission européenne, Olof Gill, a déclaré : « Nous nous concentrons actuellement sur la mise en œuvre fidèle de la déclaration conjointe UE-États-Unis, essentielle au maintien de nos échanges transatlantiques inégalés, à la protection des entreprises et à la préservation des emplois. Cette déclaration commune constitue le fondement de notre coopération stratégique commune »…

L’administration Trump a confirmé que les voitures européennes bénéficieront d’un taux de droits de douane de 15 % au lieu des 25 % qu’elle impose aux importations en provenance d’autres régions, et les exportations de produits pharmaceutiques devraient recevoir le même traitement.

En contrepartie, l’UE a présenté une législation visant à réduire les droits de douane sur les produits industriels américains et certaines exportations agricoles. Cette initiative nécessite le soutien du Parlement européen, qui doit également donner son feu vert à l’accord commercial dans son ensemble.

Cependant, les négociations visant à réduire de 50 % les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium n’ont guère progressé. L’UE a annoncé cette semaine son intention d’introduire le même taux sur les importations d’acier au-delà d’un certain quota.

Les États-Unis résistent également à l’idée d’inclure des produits tels que le vin et les spiritueux dans la liste des importations exemptées du tarif de 15 %, ont indiqué les sources.

Les responsables de l’UE craignent que l’administration Trump n’élargisse en même temps sa liste de produits en acier et en aluminium soumis au tarif de 50 %, tout en préparant davantage de tarifs potentiels sur d’autres secteurs, tels que les dispositifs médicaux et la technologie, ont ajouté les sources.

La crainte, selon les personnes interrogées par Bloomberg, est que ces mesures prises collectivement pourraient affaiblir le plafond tarifaire de 15 % garanti par l’UE.

Enfin, les sources ont indiqué que les responsables de l’UE chercheront des conseils politiques auprès des États membres sur la proposition américaine et sur la manière de gérer les négociations dans les prochaines étapes.

L’article Trump : de nouvelles exigences envers l’UE qui risquent de faire dérailler l’accord commercial est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Nobel de la paix : voici huit concurrents qui pourraient priver Trump du prix

Sauf grande surprise, le Nobel de la paix 2025, dont l’annonce aura lieu le vendredi 10 octobre à 0slo, ne sera pas décerné pas au président américain, Donald Trump, mais bien à ces dix concurrents.

 

Nos confrères de France 24 indiquent qu’il y a «… 338 concurrents en lice, dont 244 personnalités et 94 organisations, dont l’identité est gardée secrète ». Car, l’activisme diplomatique de Donald Trump a certes permis de résoudre “des conflits“, mais beaucoup d’analystes estiment «… ses contributions pour la paix restent limitées ».

 

Mais ce n’est pas tout. Le président-milliardaire, ne l’oublions pas qu’il a bombardé l’Iran, a menacé (et menace toujours) d’annexer le Groenland et de prendre le contrôle du canal de Panama. Pour parachever son obscure tâche, il a coupé l’aide à l’Afrique et expulse, manu militari des milliers migrants illégaux des États-Unis. Or, rappelle le média français, il s’agit d’« une vision difficilement compatible avec la défense de la fraternité entre les nations promue par le Nobel ».

 

En résumé, il a imposé ou veut imposer la paix par les la force des armes.

 

Voici une liste de huit favoris au Prix Nobel de la paix 2025 qui sera décerné vendredi 10 octobre à Oslo en Norvège, selon France 24.

 

Les « Cellules d’intervention d’urgence » (ERR)

Les « Cellules d’intervention d’urgence » forment un réseau humanitaire opérant dans une structure décentralisée au Soudan. Dans ce pays ravagé depuis deux ans par une guerre meurtrière entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ces bénévoles viennent en aide à la population en fournissant une aide médicale, en gérant des cuisines communautaires ou en organisant des évacuations….

Volodymyr Zelensky

Surnommé « président courage et symbole européen de la résistance à l’invasion russe, le chef de l’État ukrainien est perçu comme un candidat crédible depuis au moins 2022… ». Au moment où les négociations de paix entre Kiev et Moscou initiées par Donald Trump semblent au point mort, estiment les experts, «… le choix de Volodymyr Zelensky  pourrait constituer un puissant message ».

 

 L’ONG Reporters sans frontières (RSF) 

« En 2021, le Comité Nobel avait choisi de mettre à l’honneur la défense d’une presse libre et indépendante en distinguant la journaliste philippine Maria Ressa, fondatrice du média d’investigation Rappler, et le directeur de publication du journal indépendant russe Novaïa Gazeta, Dmitri Mouratov, rappelle France 2024. Le courage des journalistes pourrait de nouveau être salué alors que la profession a connu une année noire en 2024, en particulier dans la bande de Gaza, avec plus de 210 journalistes tués dans l’enclave palestinienne en près de deux ans d’opération militaire d’Israël.

 

Mahrang Baloch

Militante des droits humains très connue du Pakistan et figure du mouvement de défense des Baloutches, elle « est mobilisée depuis des années contre les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires qui visent cette minorité ethnique au Baloutchistan, province située aux confins du Pakistan, de l’Iran et de l’Afghanistan. Un engagement qui lui vaut d’être emprisonnée depuis mars à Quetta, la capitale de la province… La trentenaire, chirurgienne de formation, pourrait ainsi devenir la deuxième Pakistanaise à obtenir le Nobel, onze ans après Malala Yousafzai, plus jeune lauréate du prix ».

 

La Cour pénale internationale (CPI)

Visée par des sanctions de Washington, en représailles au mandat d’arrêt délivré contre deux responsables israéliens, en l’occurrence le Premier ministre Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi qu’à des procédures engagées contre des soldats américains en Afghanistan, la Cour Pénale internationale (CPI) pourrait recevoir un soutien symbolique du Comité Nobel…

 

Ioulia Navalny

Veuve d’Alexei Navalny, opposant historique à Vladimir Poutine mort en février 2024 dans des conditions suspectes dans une colonie pénitentiaire du cercle polaire arctique, Ioulia Navalny a promis de poursuivre le combat de son mari. Dans ce cadre, elle a lancé, en juin 2024, une nouvelle chaîne de télévision baptisée « Future of Russia » et destinée à contrer la propagande du Kremlin. Alors, le prix Comité Nobel de la paix lui sera-t-il décerné, ce qui ne manquera de redonner un coup de projecteur à la société civile russe dans un contexte de répression accrue depuis le déclenchement de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022 ?

 

Chow Hang-tung

Avocate et défenseuse des droits humains, la militante Chow Hang-tung est l’une des principales figures de l’opposition au régime chinois à Hong Kong. Elle a été vice-présidente de l’Alliance de Hong Kong, un groupe prodémocratie qui organisait chaque année les veillées commémoratives du massacre de Tiananmen. En 2021, le groupe a annoncé sa dissolution face aux pressions exercées par Pékin. Emprisonnée depuis cette date, elle risque également jusqu’à dix ans de prison si elle est reconnue coupable d' »incitation à la subversion du pouvoir de l’État » en vertu de la loi sur la sécurité nationale.

 

Standing Together

Fondée en 2015, l’organisation pacifiste israélo-palestinienne “Standing Together“ compte 5 300 membres. Elle s’oppose à la colonisation dans les Territoires palestiniens et milite pour l’égalité entre les deux populations. Depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023, ses militants ont joué un rôle de premier plan dans l’opposition à la guerre à Gaza en multipliant les manifestations et les sit-in, ou encore en s’opposant aux blocages des camions d’aide humanitaire à destination de l’enclave palestinienne.

Verdict: vendredi 10 octobre 2025.

L’article Nobel de la paix : voici huit concurrents qui pourraient priver Trump du prix est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Une trêve pour Gaza, une victoire de l’humanité

Après deux années d’un conflit d’une brutalité sans précédent, un accord de cessez-le-feu vient d’être signé entre Israël et le Hamas, ouvrant la voie à un espoir fragile mais réel : celui d’un retour à la vie. Quoique, pour les habitants de Gaza, au vu des pertes humaines et des destructions matérielles, ce sera très dur …  (Ph. Des Palestiniens célèbrent l’annonce de l’accord entre Israël et le Hamas devant l’hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza).

Khémaïs Gharbi *

Donald Trump s’est dit, ce jeudi 9 octobre 2025, «fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase» de son plan de paix.

Pour Gaza, épuisée, meurtrie, mais debout, cette trêve n’est pas seulement une pause dans les combats — c’est une victoire de l’humanité sur la barbarie.

Il y a toujours une lumière au bout du tunnel. Même lorsque la nuit semble interminable. Même lorsque les bombes éclipsent le soleil. Même lorsque les larmes deviennent le seul langage commun aux mères de Gaza — comme ailleurs.

Aujourd’hui, cette lumière commence enfin à percer. Après deux années de guerre dévastatrice, Israël et le Hamas se sont accordés, aujourd’hui, sur un cessez-le-feu à Gaza. Cet accord marque la première phase du plan de paix annoncé par le président américain, soutenu par l’Égypte et plusieurs pays, et vise à instaurer une paix «durable» dans la région.

Les premières mesures concrètes

    Dans le cadre de ce plan, le retrait progressif de l’armée israélienne jusqu’à une ligne convenue doit débuter, tandis que la libération de tous les otages est annoncée pour les jours à venir. Un échange de prisonniers et l’entrée urgente de l’aide humanitaire figurent aussi parmi les premières mesures concrètes.

    À l’annonce de cet accord, une vague d’émotion a déferlé dans le monde entier. Ce n’est peut-être pas encore la fin. Mais c’est un tournant. Un moment historique.

    Alors que les armes se taisent, que les bombardiers retournent à leur base et que les convois d’aide se préparent à franchir les ruines, une respiration collective traverse la région. Un souffle. Peut-être fragile, peut-être provisoire. Mais un souffle tout de même — celui de la vie, celui de l’espoir.

    Entre le début et la fin de chaque guerre, il y a les innocents. Les veuves qui pleurent. Les enfants que l’on ne reverra plus. Les quartiers effacés de la carte, les rêves étouffés sous les gravats. Il y a les larmes, la peur, les sacrifices. Et il y a aussi la mémoire. Car aucune guerre ne s’efface jamais vraiment. Elle laisse des cicatrices dans le béton comme dans les cœurs, des traces indélébiles sur les pierres comme sur les âmes.

    Le courage, la dignité et la résistance

    Mais il y a aussi, dans l’ombre de ces douleurs, des lumières qui ne s’éteignent pas : celles du courage, de la dignité, de la résistance. Celles de ceux qui n’ont jamais accepté de baisser la tête.

    Celles de ceux qui ont préféré sacrifier leur vie plutôt que de renier leur terre, leur pays. Ceux qui ont écrit, par leur abnégation, leur patience et leur fidélité à leur peuple, une page de l’Histoire.

    Aujourd’hui, cette page se tourne peut-être. Lentement. Solennellement. Et espérons-le aussi, durablement, sans nous faire trop d’illusion sur les véritables intentions du gouvernement extrémiste en place en Israël.

    Dans le silence qui succède aux explosions, on entend à nouveau les voix humaines. Celles qui réclament justice, dignité, souveraineté. Celles qui disent : «Nous sommes encore là.»

    Ceux qui ont résisté, contre les déluges de fer et de sang, méritent plus que des hommages : ils méritent le respect — et la reconnaissance — d’avoir défendu leurs droits et l’honneur de toute une nation. Et ceux qui, pendant ce temps, depuis leurs bureaux climatisés ou leurs tribunes confortables, ont tenté de semer le doute, de miner la cohésion, de trahir l’effort collectif — qu’ils soient jugés par l’Histoire.

    On n’écrit pas l’honneur avec des mots. On l’écrit avec du sang, avec du silence, avec des actes. Et aujourd’hui, c’est sur les épaules des hommes et des femmes libres que brillent les premiers rayons d’un soleil nouveau.

    Le cessez-le-feu n’est pas une fin en soi. C’est une promesse. Promesse d’un chemin vers la reconstruction, vers la libération, vers la paix — pas celle qu’on impose avec des traités, mais celle qu’on construit avec des principes. Et à ceux qui ont tenu bon, à ceux qui n’ont pas levé le drapeau blanc, à ceux qui ont continué à marcher debout quand tout semblait perdu, l’Histoire vous regarde. Elle vous admire. Et elle se souviendra.

    * Ecrivain et traducteur.

    L’article Une trêve pour Gaza, une victoire de l’humanité est apparu en premier sur Kapitalis.

    Donald Trump veut entraîner l’armée américaine dans ses délires

    Depuis cet été, le président américain Donald Trump recourt de plus en plus fréquemment au déploiement de la Garde nationale dans les quatre coins du pays pour réprimer des manifestations dans certains cas ou bien dans d’autres pour lutter contre la criminalité comme il le revendique. Cela a commencé en juin à Los Angeles puis à la fin de l’été dans la capitale fédérale Washington et plus récemment à Chicago, à Portland dans l’Oregon et ailleurs. Ce recours excessif à la Garde nationale a entraîné de nombreux bras-de-fer aussi bien avec des gouverneurs de certains États qu’avec des juges fédéraux. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Trump a convoqué les généreux et les amiraux de l’armée américaine pour les rallier à sa cause. Et là, ça craint…

    Imed Bahri

    C’est en Don Quichotte flanqué de son fidèle Sancho Panza, en l’occurrence le secrétaire d’État à la Guerre (la nouvelle dénomination du département de la Défense) Pete Hegseth, que le président américain s’est adressé aux hauts gradés de l’armée dans une réunion aux airs d’un meeting du mouvement Maga où il n’a pas hésité à employer un vocabulaire guerrier et même à utiliser des termes grossiers.

    Dans une analyse publiée sur le site de CNN, Aaron Blake est revenu sur ces épisodes successifs, sur le contenu de la réunion avec les généraux et sur l’atmosphère qui prévaut dans les rapports entre l’actuel pouvoir américain et l’armée US. 

    Pression politique sur les dirigeants militaires

    Blake a commencé par un épisode révélateur de cette atmosphère. Le mois dernier, lorsqu’un juge fédéral a réprimandé l’administration Trump pour son recours à la Garde nationale et aux Marines à Los Angeles durant le mois de juin, il a inclus une note de bas de page peu remarquée mais choquante.

    Après que le major-général de la Garde nationale Scott Sherman se soit opposé en privé à la démonstration de force prévue par l’administration dans le parc MacArthur, la note de bas de page indiquait que Gregory Bovino, haut responsable du Département de la Sécurité intérieure, avait entrepris de «mettre en doute la loyauté de Sherman envers le pays».

    Sherman est un vétéran de la guerre d’Irak comptant 30 ans de service et voilà qu’une personne nommée politiquement suggère qu’il a été déloyal en remettant en question les plans de l’administration.

    Cet épisode illustre parfaitement la pression politique à laquelle sont confrontés les dirigeants militaires alors que Trump poursuit le déploiement de l’armée sur le sol américain, affirmant même que les villes pourraient servir de «terrain d’entraînement» pour les troupes, comme il l’a fait mardi 30 septembre 2025 lors de son discours devant des généraux et des amiraux à Quantico, en Virginie, franchissant ainsi une nouvelle étape.

    Une militarisation constitutionnellement corrosive

    Les dirigeants militaires se livrent-ils sans réserve à un pari extraordinaire dont les critiques – y compris d’anciens hauts responsables militaires du premier mandat de Trump – craignent qu’il puisse aboutir à une militarisation constitutionnellement corrosive du pays ?

    De nombreux Américains semblent même exprimer des réserves quant à cette possibilité. Un sondage New York Times-Siena College a montré que davantage d’électeurs inscrits craignent que Trump n’utilise les troupes pour intimider ses adversaires politiques plus qu’ils ne craignent une montée en flèche de la criminalité sans la présence de la garde.

    Ce qui nous amène à la scène de Quantico. De nombreuses questions ont été soulevées concernant la convocation, très inhabituelle, par le secrétaire à la Défense Hegseth, de généraux et d’amiraux du monde entier pour une réunion exceptionnelle. Pour Trump, au moins, l’objectif semblait être de rallier tout ce beau monde à son programme politique.

    Dans un discours long et souvent décousu devant les responsables militaires, le chef de la Maison Blanche a débité une profusion de répliques qui auraient été bien plus appropriées pour un meeting de campagne alors même que les responsables restaient silencieux conformément au protocole. Il a approfondi ses affirmations souvent exagérées selon lesquelles il aurait mis fin à plus d’une demi-douzaine de guerres et ses espoirs de se voir décerner prix Nobel de la paix. Le président a vanté ses propres réussites et attaqué à plusieurs reprises les Démocrates. Rien de tout cela n’était pertinent pour s’adresser à un public censé être apolitique. Mais le plus frappant et le plus significatif, c’est que Trump a semblé chercher à rallier les généraux et les amiraux à sa répression intérieure.

    La lutte contre «l’ennemi de l’intérieur»

    Avec Hegseth, il a tenté de les monter contre les Démocrates, le monde universitaire, les supposés radicaux de gauche et les médias.

    Trump a suggéré que les généraux et les amiraux seraient essentiels à sa lutte contre «l’ennemi de l’intérieur» et pourraient utiliser le pays comme un «terrain d’entraînement»«Nous subissons une invasion de l’intérieur. Ce n’est pas différent d’un ennemi étranger mais c’est plus difficile à bien des égards car ils ne portent pas d’uniformes», a-t-il déclaré. 

    À un autre moment, il a lancé: «J’ai dit à Pete que nous devrions utiliser certaines de ces villes dangereuses comme terrains d’entraînement pour notre armée – la Garde nationale, certes. Car nous allons bientôt attaquer Chicago».

    Autre extrait du discours dans le même registre: «San Francisco, Chicago, New York, Los Angeles. Ce sont des endroits très dangereux. Et nous allons les redresser un par un. Cela va être un enjeu majeur pour certaines personnes présentes dans cette salle. C’est aussi une guerre. C’est une guerre intérieure».

    Trump, qui se nourrit souvent de l’énergie de la foule et de ses interactions avec elle, a tenté à plusieurs reprises d’impliquer davantage les généraux et les amiraux, apparemment en quête de soutien, ou du moins de quelque chose qu’il pourrait faire passer pour tel.

    À un moment, il leur a demandé s’ils acceptaient son attitude envers les manifestants du type «Ils crachent, nous frappons»

    À un autre moment, il leur a demandé de lever la main s’ils pensaient que le président du Comité des chefs d’état-major interarmées, Dan Caine, était «incompétent». Comme ils n’ont pas levé la main, Trump a interprété cela comme une approbation de son choix.

    Les remarques de Trump ont suivi un discours de Hegseth, plus axé sur sa philosophie militaire. Il a profité de son intervention pour souligner l’importance des combattants aguerris et de l’amélioration des normes de forme physique et d’apparence au sein du ministère de la Défense.

    Toutefois, la présentation de Hegseth était également hautement politique. En plus de tourner en dérision à plusieurs reprises le prétendu wokisme de l’armée et de cibler les personnes transgenres («des mecs en robe», selon Hegseth), il a cherché à diviser les dirigeants militaires et ce qu’il considère comme des institutions de gauche.

    «Voyez-vous, les salles de réunion des professeurs de l’Ivy League (les grandes universités de la côte est, ndlr) ne nous comprendront jamais, et ce n’est pas grave, car ils ne pourraient jamais faire ce que vous faites», a déclaré Hegseth. Il s’en est pris également aux médias. 

    Trump a également cherché à opposer les généraux et les amiraux aux Démocrates. «Les démocrates ne vous ont pas traités avec respect». Le message est clair: nous sommes vos véritables alliés politiques. Nous sommes de votre côté et eux non.

    Il s’agissait d’une dégradation remarquable des frontières entre l’armée et la politique et d’un exemple inquiétant pour ceux qui craignent les tentatives de Trump de politiser l’armée et ce que cela pourrait laisser présager.

    Trump veut déployer la Garde nationale dans les villes

    Les Américains ne semblent pas du même avis que Trump sur ce point, à en juger non seulement par le sondage Times-Siena mais aussi par d’autres enquêtes. Les Américains, dans leur ensemble, n’apprécient pas l’idée du déploiement la Garde nationale dans leurs rues. Sauf que Trump insiste sur ce déploiement et semble vouloir s’assurer qu’il n’y ait plus de cas comme celui du major-général Sherman.

    «Si vous voulez applaudir, applaudissez», a lancé Trump au début de son discours en remarquant le silence des généraux et des amiraux. Il a ensuite ajouté sur le ton de la plaisanterie : «Si ce que je dis ne vous plaît pas, vous pouvez quitter la salle. Bien sûr, votre grade en dépend. Votre avenir en dépend !». Si c’est une plaisanterie, elle est vraiment déplacée.  

    L’article Donald Trump veut entraîner l’armée américaine dans ses délires est apparu en premier sur Kapitalis.

    Accord sur Gaza : L’UNRWA prête à nourrir la population pendant trois mois

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le qualifiant de « grand soulagement ». Elle a également annoncé être prête à fournir une aide alimentaire suffisante pour nourrir la population de Gaza pendant les trois prochains mois.

    Philippe Lazzarini, directeur général de l’UNRWA, a déclaré sur le réseau social X :

    « L’UNRWA dispose de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité pour Gaza. Nous avons de quoi nourrir l’ensemble de la population pendant les trois prochains mois. »

    L’agence a précisé que ses entrepôts en Égypte et en Jordanie contiennent des stocks suffisants pour couvrir les besoins de la population gazaouie pendant cette période. Cependant, l’acheminement de cette aide reste entravé par des restrictions d’accès et des conditions de sécurité difficiles sur le terrain.

    Une situation nutritionnelle alarmante

    Une étude menée par l’UNRWA estime que près de 55.000 enfants de moins de six ans à Gaza sont gravement mal nourris, avec environ 12.800 cas sévères. Cette situation est le résultat de mois de blocus, de destructions d’infrastructures et de restrictions d’aide humanitaire. Les taux de malnutrition ont atteint 16% à la mi-2025, avant une légère amélioration temporaire lors d’une trêve provisoire.

    Malgré la disponibilité des stocks, l’acheminement de l’aide reste un défi majeur. Les autorités israéliennes ont imposé des restrictions strictes sur les points d’entrée, limitant le nombre de camions humanitaires autorisés à pénétrer dans Gaza. De plus, les infrastructures locales, telles que les routes et les centres de distribution, ont été endommagés, compliquant davantage la tâche des équipes humanitaires.

    Appels à une action internationale renforcée

    L’UNRWA appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts pour lever les restrictions d’accès et permettre une distribution efficace de l’aide. Philippe Lazzarini a souligné que l’inaction face à la crise humanitaire pourrait être perçue comme une complicité tacite dans les souffrances infligées à la population gazaouie.

    L’accord de cessez-le-feu offre une lueur d’espoir pour la population de Gaza. Si les conditions de sécurité et d’accès sont améliorées, l’UNRWA et d’autres agences humanitaires pourraient intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins urgents en nourriture, en soins médicaux et en services essentiels. Cependant, la situation demeure fragile, et une vigilance continue est nécessaire pour assurer la mise en œuvre effective de l’aide.

    Lire aussi :

    L’article Accord sur Gaza : L’UNRWA prête à nourrir la population pendant trois mois est apparu en premier sur webdo.

    Israël avertit : L’accord sur Gaza n’entrera en vigueur qu’après approbation de son gouvernement

    Le gouvernement israélien doit se prononcer sur l’accord visant à libérer les otages détenus à Gaza. L’entrée en vigueur de la trêve dépend de cette validation officielle, tandis que certains ministres expriment déjà leurs réticences.

    Une approbation gouvernementale indispensable

    Le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a précisé que le cessez-le-feu et l’échange d’otages à Gaza ne débuteront qu’après l’aval du cabinet israélien, attendu dans la soirée. Le communiqué souligne : « Contrairement aux informations diffusées par des médias arabes, le décompte des soixante-douze heures ne commencera qu’après l’approbation de l’accord par le gouvernement. »

    Le cabinet doit se réunir à 18 heures, heure locale (16 heures à Tunis) pour valider officiellement le texte. Cette étape est cruciale pour permettre la libération des otages et le début effectif de la trêve humanitaire.

    Des divergences au sein du gouvernement

    Le ministre des finances israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a annoncé sur le réseau social X que son parti, le Parti sioniste religieux, ne votera pas en faveur de l’accord.

    Smotrich a exprimé sa « immense joie » pour le retour des otages, mais a insisté sur les risques liés à la libération de prisonniers palestiniens, qu’il qualifie de futurs dirigeants terroristes. Il a déclaré :

    « Immédiatement après le retour des personnes enlevées chez elles, l’État d’Israël doit continuer à s’efforcer d’éradiquer complètement le Hamas et de démilitariser totalement Gaza, afin qu’il ne représente plus une menace pour Israël. »

    Cette position souligne les tensions internes autour de la trêve et les difficultés politiques que devra affronter Netanyahu pour faire adopter l’accord.

    Des informations contradictoires dans les médias

    Plusieurs médias hébreux avaient initialement rapporté que la trêve prenait effet dès la signature de l’accord en Égypte à midi, citant des sources égyptiennes et l’agence Reuters. Cette clarification israélienne vise à rectifier le calendrier officiel et à éviter toute confusion sur la mise en œuvre du plan.

    Lire aussi :

    L’article Israël avertit : L’accord sur Gaza n’entrera en vigueur qu’après approbation de son gouvernement est apparu en premier sur webdo.

    Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

    Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

    Un moment théâtral à la Maison-Blanche

    Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

    L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

    Pression directe sur Benyamin Netanyahu

    Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

    Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

    Une coalition arabe reconstituée

    Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

    Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

    Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

    Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

    En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

    Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

    Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

    Un calcul politique assumé

    L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

    Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

    Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

    L’article Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve est apparu en premier sur webdo.

    ❌