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Patrimoine immatériel : une mémoire vivante au Musée archéologique et ethnographique de Moknine

Le Musée archéologique et ethnographique de Moknine abrite le 17 octobre 2025 une manifestation ayant pour thème “Patrimoine immatériel : une mémoire vivante” portée par l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et l’Institut national du patrimoine (INP).

Le programme démarre à 9 h par une visite guidée de la galerie centrale et des ateliers des artisans. La chercheuse docteur Awatef Mansour présentera une communication sur “La Mémoire vivante, source de documentation du patrimoine immatériel : le modèle de l’artisanat féminin de Moknine”, suivie d’une présentation du professeur Mohamed Ben Hania sur “la musique soufie : une lecture de la mémoire collective et des pratiques artistiques”.

Le délégué régional de l’artisanat à Monastir, Kadhem Masmoudi, présentera une communication sur « la documentation du patrimoine immatériel : de la protection du patrimoine à l’investissement dans le développement local”. Cette manifestation sera suivie de témoignages d’artisans de la région, de la projection d’un court-métrage documentaire sur le patrimoine immatériel tunisien et une animation pour enfants avec un Conte animé par Montasser Amiri clôturera cette manifestation.

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Sabah Ennaifar rejoint la Délégation générale Wallonie-Bruxelles en Tunisie

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles en Tunisie a annoncé l’arrivée de Sabah Ennaifar au sein de son équipe, en tant que Chargée de la coordinatrice générale de la coopération et du développement culturel et patrimonial.

Dans son communiqué, la Délégation rappelle le parcours de Sabah Ennaifar, marqué notamment par dix années d’expérience à la Fondation Kamel Lazaar où elle a excellé en tant que chargée de projets culturels et directrice de collection.

Sabah Ennaifar a coordonné des projets majeurs dans différents secteurs, dont les arts, le patrimoine, l’édition et l’éducation et son expérience s’étend également à des institutions de renom, comme l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI Tunisie) et l’Institut Français de Tunisie.

Y. N.

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Patrimoine : La beauté renaissante du Palazzo Disegni

À sa manière, cette photographie de l’artiste visuel Emin Bousofara souligne et la splendeur du Palazzo Disegni et la grande qualité de la restauration qui vient d’y être entreprise par la Banque internationale arabe de Tunisie ( BIAT ).

La restauration de l’immeuble Disegni est d’autant plus à saluer qu’elle a été réalisée dans les règles de l’art et avec un soin remarquable.

C’est à la rue Radhia Haddad, derrière le Palmarium et le Théâtre municipal que se trouve le splendide « palazzo » Disegni.

Réalisé par l’architecte Auguste Peters, cet immeuble date de 1908 et se caractérise par son style éclectique et la décoration de ses façades.

Pourvu d’une galerie à colonnes à l’étage supérieur et d’arcades vénitiennes sur les autres niveaux, cet édifice, avec ses baies et balcons, dégage délicatesse et majesté sans qu’on puisse clairement le relier à une tendance architecturale.

Ce caractère unique des façades conjugué avec les céramiques et le fer forgé de la cage d’escalier donne à cet édifice sa touche admirable et son équilibre subtil. Joyau architectural au charme vénitien, ce « palazzo » du début du vingtième siècle demeure unique en son genre.

Pour l’anecdote, c’est le terme italien « palazzo » (il signifie « immeuble ») qui a donné notre terme dialectal « balass » qui désigne toute sorte d’immeubles.

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La grenade fait son show à Testour

La grenade fait son show à Testour | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Pour valoriser la culture des grenades, l’Association de la sauvegarde de la ville de Testour (ASVT) en collaboration avec le bureau local de l’Union tunisienne de l’agriculture et la pêche (UTAP) et le Commissariat régional du développement agricole de Béja (CRDA) organise, du 29 octobre au 2 novembre 2025, la 9ème édition du festival de la grenade dans les locaux de la maison de la Culture ex-demeure de la célèbre chanteuse juive tunisienne, Habiba Msika.

Ce festival est un moment fort pour les habitants de Testour et l’occasion rêvée de faire la fête, avec des événements culturels, des expositions de grenades, de l’animation  de rue, de la danse et des feux d’artifice dans un programme complet de 4 jours. 

Ce festival des grenades vise à consolider l’identité de la région à travers la valorisation de cette culture, faire connaître le paysage agricole de Testour et les différentes variétés des grenades, caractéristique de la région, et sensibiliser les citoyens et surtout les jeunes à la préservation du patrimoine matériel (architectural et paysager) et immatériel lié à cette culture. A l’initiative des fellahs et des restaurateurs, une multitude d’animations sont mises en place à cette occasion, qui ont trait aux grenades, et qui peuvent s’étendre à d’autres thèmes : musique, gastronomie, arts… (M.S)

Soupçons de corruption, patrimoine menacé et projets bloqués : La ministre de la Culture sur la sellette à l’ARP

Amina Srarfi a été auditionnée mardi 29 juillet par les députés lors d’une plénière tendue à l’ARP, marquée par des interrogations sur la gestion opaque des aides publiques, le sort du patrimoine archéologique et l’inaction face à des projets culturels à l’arrêt.

Une audition sous tension

Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple, la ministre des Affaires Culturelles Amina Srarfi a répondu à dix questions soulevées par les députés, principalement autour des disparités régionales en matière d’infrastructure culturelle, de la gestion des festivals, de la conservation du patrimoine, et surtout des soupçons de corruption dans l’attribution des aides publiques.

Plusieurs députés ont dénoncé le manque de transparence dans la distribution des subventions aux festivals, avec en exemple le festival de la Vigne à Grombalia, au budget jugé dérisoire malgré ses 66 éditions. Des appels à enquête et reddition des comptes ont été lancés.

Sur le plan du patrimoine, la situation est jugée alarmante : des centaines de sites archéologiques menacés, des représentations régionales de l’Institut national du patrimoine (INP) instables, et des objets découverts à Zama Regia (Siliana) toujours exposés à Rome, nourrissent la colère des élus.

Réponses prudentes de la ministre

Face aux critiques, la ministre a tenté de rassurer en déclarant que 98 dossiers sont en cours d’examen concernant des projets culturels inachevés, que 27 autres font l’objet de procédures internes pour restitution des subventions, que la gestion des festivals serait encadrée par des audits financiers et des commissions techniques, et que tous les dossiers de corruption sont traités par l’Inspection générale, et pourraient aboutir à des sanctions proportionnelles.

Concernant le projet de Musée national des civilisations préhistoriques à Gafsa, la ministre a rappelé son lancement en 2016 et a évoqué des divergences locales sur le site d’implantation, ce qui bloque encore sa concrétisation.

Elle a aussi indiqué que l’affaire de licenciements au sein du ministère est entre les mains de la justice.

Méfiance et appels à l’action

Des députés ont souligné le décalage entre les déclarations officielles et la réalité du terrain. Le sentiment général est que le ministère peine à restaurer la confiance, malgré une volonté affichée de réforme.

Une culture fragilisée par la centralisation et les blocages

La Tunisie souffre depuis des années d’une concentration des initiatives culturelles dans les grandes villes et d’un manque de ressources dans les régions intérieures. À cela s’ajoutent des projets figés, une gouvernance déficiente et des allégations récurrentes de malversations, qui nuisent au rayonnement culturel du pays.

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