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L’ancien ministre Mohamed Trabelsi condamné à 6 ans de prison

Un jugement a été rendu tard dans la nuit du 6 octobre 2025 par la chambre criminelle spécialisée du pôle anti-corruption du tribunal de première instance de Tunis à l’encontre de l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, qui a été condamné par contumace à 6 ans de prison pour corruption administrative.

Dans cette même affaire, l’ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger, Abdelkader Mhadhebi, a été condamné à 3 ans de prison. 

Ces condamnations reposent sur de supposés faits de corruption en lien avec la nomination d’attachés sociaux à l’étranger entre 2017 et 2019. Elles ont été prononcées en vertu du fameux article 96 du Code pénal qui incrimine tout avantage accordé à soi-même ou à autrui, ou tout dommage subi par l’administration, du fait d’un fonctionnaire public usant de sa qualité. Ce texte de loi est jugé très vague par beaucoup de juristes qui demandent son amendement.

Mohamed Trabelsi est diplômé en sciences sociales et en sciences de la presse et de l’information. Il a également suivi la formation de l’Institut de défense nationale. Militant et responsable syndical, ancien secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et directeur des activités des travailleurs pour l’Afrique du Nord au bureau régional de l’Organisation internationale du travail, il a intégré plusieurs gouvernements depuis 2016 en tant que ministre des Affaires sociales, mais aussi ministre de la Santé par intérim, avant d’être révoqué le 25 juillet 2021.

I. B.

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Tunisie : Arrestation de Lassaâd Yaâcoubi

Le ministère public près le tribunal de Ben Arous a ordonné, jeudi 09 octobre 2025 la mise en détention de Lassaâd Yaâcoubi, dirigeant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et ancien secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire. Il est poursuivi dans une affaire de spéculation et de stockage illégal portant sur …

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Ben Arous | Arrestation du syndicaliste Lassaâd Yaâcoubi

Le ministère public auprès du tribunal de première instance de Ben Arous a décidé de mettre en garde-à-vue Lassaâd Yaâcoubi, l’ancien secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), rapporte la Radio nationale ce jeudi 9 octobre 2025.

Célèbre figure du syndicalisme tunisien au cours des dix dernières années, Lassaâd Yaâcoubi est soupçonné dans une affaire de spéculation sur une quantité de 13 tonnes de pommes-de-terre retrouvés dans un dépôt illégal dont il serait le propriétaire.

On n’en sait pas plus pour le moment, mais l’information est on ne peut plus surprenante, car on voit mal cet enseignant du secondaire spéculer sur le prix des pommes-de-terre.

On connaît l’agitateur politique, le magouilleur qui règle ses comptes avec ses adversaires dans des vidéos sur les réseaux sociaux, mais pas encore le petit spéculateur à la petite semaine qui manipule les prix des tomates et des courges.

I. B.

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Tunisie : Arrestation de Lassaad Yacoubi dans une affaire de spéculation

Le parquet près le tribunal de première instance de Ben Arous a ordonné la mise en garde à vue de Lassad Yacoubi, figure emblématique de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et ancien secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire. Il est visé dans une affaire liée à l’accaparement et la spéculation, après la découverte d’environ 13 tonnes de pommes de terre dans un entrepôt clandestin qui lui serait attribué, selon la radio nationale.

Une affaire qui dépasse le simple délit économique

Selon les premières informations, la décision est intervenue à la suite d’une opération de contrôle ayant conduit à la saisie d’une importante quantité de pommes de terre stockée illégalement. Les autorités suspectent une intention de spéculation, dans un contexte national marqué par la lutte contre les pratiques qui alimentent la hausse des prix et les pénuries.

Un choc dans le paysage syndical ?

L’implication présumée d’un dirigeant syndical de premier plan dans une affaire de ce type crée une onde de choc. Lassad Yacoubi, connu pour ses prises de position fermes et ses batailles sociales, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un dossier à forte sensibilité politique et morale.
L’UGTT, organisation au poids historique, est placée face à un dilemme : défendre l’un de ses cadres ou préserver son image dans la lutte contre toute forme de corruption ou d’enrichissement illégal.

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Grève générale dans l’enseignement primaire le 7 octobre 2025

L’Union générale de l’enseignement relevant de l’UGTT a annoncé la tenue d’une grève générale dans toutes les écoles primaires prévue pour le mardi 7 octobre 2025.

Cette décision intervient à l’issue de la réunion de l’instance administrative sectorielle tenue le 1er août 2025, à laquelle le ministère de l’Éducation n’a pas répondu aux revendications figurant dans la liste professionnelle. L’Union a envoyé des notifications officielles à la cheffe du gouvernement ainsi qu’aux ministres de l’Éducation et des Affaires sociales pour les informer de ce mouvement de protestation. Selon l’annonce, il est important de répondre aux demandes des enseignants afin de garantir la stabilité du système éducatif et de préserver les droits du personnel enseignant.

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Deux ouvriers meurent sur un chantier de l’autoroute Tunis–Jelma : L’UGTT dénonce un drame évitable

L’ UGTT a lancé un cri d’alarme face à la situation jugée « dramatique » de la santé et de la sécurité professionnelles en Tunisie, après le décès de deux ouvriers et la blessure de trois autres dans un chantier de construction du pont de l’autoroute Tunis–Jelma, au niveau de l’oued Meliane, au sud de Mohammedia (gouvernorat de Ben Arous).

Dans un communiqué émanant du département de la protection sociale et du secteur informel, la centrale syndicale dénonce une « hécatombe silencieuse » où les travailleurs « continuent à payer de leur santé et parfois de leur vie le prix d’un système défaillant ».

« Les ouvriers continuent à offrir leurs corps et leurs vies en sacrifice sur l’autel d’un système de santé et de sécurité professionnelle en ruine », écrit l’UGTT, accusant certains employeurs de « mépriser les droits fondamentaux des travailleurs à un environnement de travail sain et sûr », profitant de la passivité de l’État et du manque de contrôle effectif.

Le syndicat fustige également le ministère des Affaires sociales, qu’il accuse de se contenter d’un « discours de propagande » autour d’une image embellie de la situation, sans véritable mise en œuvre des réformes promises.

Selon l’UGTT, plusieurs engagements internationaux et programmes nationaux restent lettre morte, à l’instar :

  • de l’accord n°187 sur le cadre promotionnel de la santé et de la sécurité au travail, ratifié depuis juillet 2022 ;
  • du programme national SALMA, adopté en octobre 2023 ;
  • et du décret créant le Conseil national de la santé et de la sécurité professionnelles, bloqué depuis juillet 2024.

Le syndicat dénonce en outre la politisation du dossier et « la marginalisation des structures techniques et des partenaires sociaux », notamment au sein de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui demeure sans direction depuis novembre 2023.

Face à cette situation, l’UGTT appelle le ministère des Affaires sociales à assumer pleinement ses responsabilités et à cesser de faire porter aux travailleurs le coût du retard de l’État dans leur protection.

Lire aussi : Tunisie : L’autoroute Tunis–Jelma opérationnelle en 2027

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Décès de Monem Amira, secrétaire général adjoint de l’UGTT

Décès de Monem Amira, secrétaire général adjoint de l’UGTT

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, dans un communiqué publié vendredi 3 octobre 2025 au soir, le décès de son secrétaire général adjoint, Monem Amira. La centrale syndicale a exprimé sa profonde tristesse et rendu hommage à l’engagement et au parcours militant du défunt, saluant son rôle dans la défense des droits des […]

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Tunisie | UGTT : Décès du syndicaliste Monem Amira

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé avec beaucoup de tristesse le décès de son secrétaire général adjoint Monem Amira.

Dans une note publié dans la soirée de ce vendredi 3 octobre 2025, l’UGTT a présenté ses condoléance à la famille, amis et camarades de Monem Amira qui s’est dignement battu contre la maladie.

De nombreux syndicalistes ont rendu hommage à leur camarade, en rappelant son engagement sans faille pour les cause nobles, son intégrité et sa bravoure.

Y. N.

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Tunisie | Les syndicats défendent la neutralité de l’école publique

Après la polémique autour de la prière collective dans la cour d’un établissement scolaire public à Hammamet, la société civile n’a pas manqué de faire entendre sa voix, contrairement aux autorités publiques (présidence de la république, gouvernement et ministère de l’Education) qui observent un étrange silence dont on ne sait pas s’il traduit de l’embarras ou un accord tacite avec les agitateurs religieux qui sont derrière cette affaire.

Réagissant à la demande de salles de prière dans les écoles présentée notamment par un groupe d’avocats dont la tendance islamiste ne fait pas de doute, la Fédération générale de l’éducation, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a pris position en faveur du personnel éducatif, dénonçant «les pressions, les actes de désobéissance et les manifestations violentes» dans les écoles.

Cette position a été exprimée après les manifestations qui ont éclaté à Hammamet, où des lycéens ont interrompu les cours pour prier et réclamé des espaces dédiés à la prière au sein de l’établissement.

Ce week-end, le bureau régional de Nabeul de la Fédération de l’enseignement secondaire a publié un communiqué condamnant fermement les incidents signalés dans plusieurs lycées de la délégation de Hammamet. Le texte cite deux incidents : une polémique autour de la prière dans un établissement et une manifestation contre le directeur du lycée Atef Chaieb suite à l’exclusion temporaire d’un élève. Il affirme son «soutien inconditionnel» au personnel enseignant. Le syndicat critique également le «refus de dialogue» de la part du ministère de l’Éducation, demandant une enquête pour déterminer les responsabilités.

Les syndicats soulignent par ailleurs la nécessité de préserver la neutralité du milieu scolaire et d’empêcher toute instrumentalisation de l’affaire. Ils dénoncent également une «campagne de diffamation» sur les réseaux sociaux visant les responsables du collège Taieb Bachrouch, exhortant le personnel à rester uni «pour défendre le service public» et se déclarant prêts à recourir à une nouvelle mobilisation si nécessaire.

La réponse des syndicats déplace ainsi l’attention de l’incident lui-même vers le cadre institutionnel. En toile de fond, ils soulignent la nécessité de concilier liberté de culte et neutralité de l’école, et appellent au rétablissement d’un climat de dialogue et de règles claires, en commençant par une enquête impartiale sur les événements de Hammamet.

I. B.

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Tunisie : Les enseignants du primaire annoncent une grève générale le 7 octobre

Les enseignants du primaire seront en grève générale sectorielle le 7 octobre 2025. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dénonce un blocage des négociations par le ministère de l’Éducation depuis plus de six mois.

L’annonce a été faite dans un préavis adressé mardi à la cheffe du gouvernement et aux ministres de l’Éducation et des Affaires sociales.

Ikbal Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, a expliqué à l’agence TAP que la décision de grève s’inscrit dans un contexte de revendications professionnelles non satisfaites et d’interruption des discussions sociales. Il a notamment affirmé que :

« Le ministère poursuit la suspension des négociations et porte atteinte au droit syndical ».

Selon lui, les syndicats avaient pourtant veillé à assurer une rentrée scolaire normale, mais le blocage actuel a ravivé les tensions.

Revendications des enseignants

Les enseignants du primaire demandent notamment une amélioration de leur situation financière, la révision des systèmes de promotion et de primes, et la mise en œuvre d’un programme global de réforme du secteur éducatif.

L’instance administrative sectorielle doit se réunir avant la date prévue pour évaluer la situation. Elle décidera de maintenir ou de lever le mot d’ordre si le ministère de l’Éducation reprend les négociations.

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Tunisie : L’UGTT propose Francesca Albanese au prix Nobel de la paix

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a reçu, lundi 8 septembre 2025, Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, et a annoncé son soutien à sa candidature au prix Nobel de la paix.

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a rencontré Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations-Unies sur les territoires palestiniens occupés, au siège de la centrale syndicale à Tunis.

Soutien à la candidature de Francesca Albanese au Nobel de la paix

Cette rencontre a été l’occasion pour l’UGTT de réaffirmer son engagement en faveur de la cause palestinienne et d’exprimer officiellement son soutien à la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix.

La rapporteure a salué cette initiative et a remercié l’organisation syndicale pour son appui et pour sa solidarité constante avec le peuple palestinien.

Francesca Albanese, dont le travail est reconnu sur la scène internationale pour la défense des droits humains, a souligné l’importance de la mobilisation syndicale et citoyenne dans le combat pour la justice et l’autodétermination.

Noureddine Taboubi, de son côté, a rappelé la position de l’UGTT, fidèle à son rôle historique de défenseur des causes justes et universelles.

La centrale syndicale tunisienne, lauréate du prix Nobel de la paix en 2015 avec le Quartet du dialogue national, continue de s’impliquer dans les grandes causes internationales.

Ce soutien à Francesca Albanese s’inscrit dans la continuité d’un engagement affirmé pour la Palestine et pour la défense des droits des peuples.

Qui est Francesca Albanese ?

Francesca Albanese est l’auteure d’un rapport très critique, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.

Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».

Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.

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UGTT – Secteur privé : « La hausse salariale est un droit, pas une faveur »

Le département du secteur privé de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réaffirmé, lundi 1er septembre 2025, son attachement aux droits professionnels et sociaux des travailleurs. Cette déclaration a été publiée dans un communiqué à l’issue d’une réunion tenue le 28 août.

L’UGTT a tenu le gouvernement ainsi que l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) pour responsables du blocage de la révision des conventions collectives dans le secteur privé, notamment celles relatives à l’augmentation des salaires et à l’amélioration des conditions de travail.

Dans un contexte marqué par la flambée des prix et la précarisation croissante de l’emploi dans le secteur privé, le syndicat a insisté sur le fait que la hausse des salaires constitue un droit pour les travailleurs et non une faveur. Il a, par ailleurs, mis en garde contre les répercussions d’une politique de tergiversation sur le climat social du pays.

Lire aussi : Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

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Mobilisation du 21 août : le SNJT fustige l’absence de couverture des médias publics

La Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son inquiétude face au « tapis noir médiatique » qui a entouré la manifestation organisée par l’UGTT le jeudi 21 août 2025.

La SNJT affirme que des milliers de citoyens ont pris part à la mobilisation du 21 août, destinée à porter des revendications nationales. Pourtant, selon le syndicat, la majorité des médias publics ont choisi de ne pas couvrir l’événement, à l’exception de quelques cas isolés.

Une atteinte au droit du public à l’information

Dans son communiqué, la SNJT estime que cette omission ne relève pas d’une simple erreur professionnelle, mais constitue une dérive grave par rapport aux missions fondamentales du service public audiovisuel.
Le syndicat souligne que ce vide médiatique a ouvert la voie à la prolifération d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, contribuant à éroder davantage la confiance des citoyens envers leurs médias nationaux.

Les accusations du SNJT

La centrale professionnelle pointe plusieurs responsabilités :

  • Les médias publics, accusés d’avoir manqué à leur devoir de couverture et de service au public.
  • Le pouvoir exécutif, tenu pour responsable après l’affaiblissement des instances indépendantes de régulation, en particulier la HAICA.
  • Les rédactions silencieuses, critiquées pour avoir accepté de se soumettre à des consignes politiques, transformant le service public en instrument de propagande.

La SNJT appelle les journalistes à refuser toute instruction étrangère au cadre professionnel, à rester fidèles à la charte d’éthique et à défendre le droit des citoyens à une information libre et transparente.
Elle affirme également qu’elle assumera « toutes ses responsabilités » afin de contrer ce qu’elle qualifie de dérive professionnelle grave, en œuvrant avec les acteurs concernés pour protéger l’indépendance du journalisme.

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Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

Une importante manifestation syndicale s’est tenue ce jeudi 21 août 2025, au départ de la place Mohamed Ali en direction de l’avenue Habib Bourguiba, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le rassemblement a été organisé en réaction à ce que la centrale a qualifié d’« attaque contre la maison du syndicat » et de tentative de « saboter le dialogue social » en Tunisie.

La voix de Taboubi

Devant une foule de militants, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a dénoncé la mise en cause de l’organisation dans la crise actuelle.
« Faire porter à l’Union la responsabilité de la situation du pays est une manœuvre qui ne servira à rien sinon à accentuer l’asphyxie sociale et la tension », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la nécessité de revoir les politiques publiques, de relancer la concertation sociale et de garantir le droit à la négociation collective.

Taboubi a également affirmé que l’UGTT « croit à la complémentarité entre le rôle national et social », tout en défendant les droits des travailleurs, les libertés et l’État de droit.

Une crise alimentée par les grèves

Cette journée de protestation s’inscrit dans un contexte marqué par une série de mouvements sociaux initiés par l’UGTT ces dernières semaines. Parmi eux, une grève générale des transports publics de trois jours, qui aurait enregistré un taux de participation de 100 %.

Parallèlement, la centrale a multiplié les appels à la réouverture du dialogue social avec le gouvernement, dénonçant les campagnes de « diabolisation et de marginalisation » dont elle se dit victime.

Retour sur l’attaque du 7 août

Le climat de tension a été exacerbé par l’attaque contre le siège de l’UGTT le 7 août dernier, lorsque des individus se sont rassemblés devant la place Mohamed Ali, accusant la centrale de corruption et appelant à son « épuration ». Taboubi a qualifié cet acte de « grave et dangereux », appelant à ce que justice soit faite.

« Défendre la forteresse de Hached, c’est défendre un bastion de la Tunisie », a-t-il conclu, rappelant le rôle historique du syndicat dans la vie nationale.

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Tunisie – Fin du détachement syndical : L’UGTT répond au gouvernement

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a estimé, jeudi, au micro de Diwan FM, que la circulaire émise par la cheffe du gouvernement visant à supprimer le détachement pour activité syndicale « intervient dans un contexte propice à attiser la guerre contre le droit syndical ».

Selon lui, cette décision s’inscrit dans une logique politique voulant montrer que le gouvernement et le pouvoir en place « vont de l’avant dans la restriction des libertés syndicales ».

Sami Tahri a souligné que cette circulaire « confirme une réalité inexistante sur le terrain », puisque, selon lui, « le congé syndical a quasiment disparu depuis 2022 ». Il considère ainsi ce texte comme un geste « purement destiné à provoquer ou à galvaniser l’opinion publique et les partisans, et rien de plus ».

D’après la circulaire n°11, datée du 11 août 2025 et adressée par la cheffe du gouvernement aux ministres et secrétaires d’État, toutes les autorisations de congé pour activité syndicale accordées par le passé sont annulées à compter du 11 août courant.

Le texte enjoint également les ministres et secrétaires d’État à dresser immédiatement la liste des agents, dans les ministères et toutes les institutions et structures publiques placées sous leur tutelle aux niveaux central, régional et local, qui sont mis à disposition des organisations syndicales, et à les inviter à rejoindre immédiatement leurs postes d’origine.

Il prévoit, en cas de non-respect, la prise de mesures administratives et juridiques à l’encontre des agents concernés.

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Tunisie : L’UGTT proteste et menace d’une grève générale

Le bureau national de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), réuni ce lundi 11 août 2025 sous la présidence de son secrétaire général, M. Nour Eddine Slim, a fermement condamné l’« attaque barbare » perpétrée contre le siège de l’organisation syndicale.

Cette agression, attribuée aux partisans du pouvoir, s’est accompagnée de slogans appelant à la dissolution de l’UGTT et à la poursuite en justice des syndicalistes.

Dans un communiqué, l’UGTT dénonce une offensive planifiée et organisée, impliquant mobilisation de bus et d’individus hostiles, visant délibérément le centre névralgique du syndicat. L’organisation rejette avec force toute tentative de minimiser la gravité de cet acte, soulignant que cela ne ferait qu’encourager sa répétition.

Ce nouvel incident s’inscrit selon l’UGTT dans une série de pressions exercées par les autorités contre les droits syndicaux, notamment à travers des mesures arbitraires telles que des licenciements, des mutations abusives et des procès ciblés contre des syndicalistes, notamment ceux de Sfax. Ces attaques portent atteinte au droit de grève, aux libertés publiques et individuelles, et cherchent à détourner l’attention de l’échec des politiques gouvernementales face à la dégradation sociale, la hausse des prix, le chômage galopant et la pauvreté.

L’UGTT exprime son soutien et sa gratitude aux personnalités, associations, partis politiques, syndicats frères et alliés qui ont condamné cette agression et appelé à éviter la spirale de violence et de chaos.

Le syndicat dénonce aussi la campagne systématique de diffamation orchestrée par le pouvoir, visant à salir l’image et l’honneur des syndicalistes en les accusant à tort de corruption, dans le but de miner la crédibilité de l’UGTT et de semer la discorde parmi la population.

L’UGTT tient le gouvernement pour responsable de cette mobilisation hostile et affirme son droit à poursuivre en justice les auteurs de l’attaque et leurs instigateurs. Elle met en garde contre toute récidive, soulignant que cette violence pourrait plonger le pays dans un cycle dangereux d’instabilité et d’incertitude.

Enfin l’UGTT annonce l’organisation d’une marche protestataire jeudi 21 aout et menace d’une grève générale en cas d’atteinte au droit syndical.

Lire aussi : Tunisie – UGTT : Taboubi hausse le ton, Tahri menace de grève

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Aéroports tunisiens : la grève des 12 et 13 août reportée

Le bureau exécutif de la Fédération générale des transports, affiliée à l’UGTT, a annoncé dans un communiqué publié sur sa page Facebook, ce samedi 9 août 2025, le report de la grève initialement prévue les 12 et 13 août 2025 dans tous les aéroports du pays.

Selon le communiqué, cette décision a été prise pour préserver l’intérêt national et éviter tout impact négatif sur le secteur aérien, considéré comme un service public vital, notamment dans un contexte marqué par des engagements internationaux stricts qui requièrent une gestion responsable et prudente.

La Fédération a souligné que ce report vise à offrir une nouvelle chance au dialogue et à des négociations sérieuses, afin de garantir le respect des accords antérieurs, la protection des droits des agents et la stabilité dans le secteur.

Elle a rappelé que la grève ne constitue pas une fin en soi, mais une mesure légitime pour faire valoir des revendications professionnelles et financières justes. Elle a toutefois laissé entendre que toutes les options de mobilisation restent ouvertes si aucun accord satisfaisant n’est trouvé.

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L’UGTT annonce une réunion du bureau exécutif national ce lundi

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, ce samedi 9 août 2025 sur sa page Facebook, la tenue d’une réunion de son bureau exécutif national prévue pour ce lundi 11 août au siège de l’organisation.

Cette convocation intervient dans un contexte social tendu marqué par l’annulation des séances de conciliation sociale qui devaient se tenir les 5 et 6 août derniers, une décision qualifiée de « précédent grave » par Salah Eddine Salmi, secrétaire général adjoint de l’UGTT. Cette annulation a profondément affecté les relations sociales en Tunisie, remettant en question le dialogue entre les différentes parties prenantes.

Par ailleurs, la réunion fait suite aux protestations survenues jeudi dernier à la place Mohamed Ali, où des groupes de manifestants ont exprimé leur mécontentement à l’encontre de la direction syndicale, allant jusqu’à réclamer la dissolution de la centrale syndicale. Cette contestation traduit une fracture interne importante et soulève de sérieuses interrogations sur la légitimité et la gouvernance de l’UGTT.

Face à ces tensions, la réunion du bureau exécutif national sera un moment décisif pour la centrale syndicale. Elle devra non seulement clarifier sa position face à l’annulation des négociations sociales mais aussi définir une stratégie pour répondre aux critiques internes et apaiser la crise.

Dans ce contexte, le président de la République Kaïs Saïed a réaffirmé, lors d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement Sarah Zaafrani Zenzri, le rôle des forces de l’ordre dans la protection du siège de l’UGTT pendant les manifestations, tout en réfutant les rumeurs évoquant une volonté d’assaut de la part des protestataires.

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Tunisie : Entre Kaïs Saïed et la direction de l’UGTT, le divorce est désormais consommé

La rupture, longtemps sous-jacente, semble désormais totale. Depuis plusieurs mois, la tension entre le président Kaïs Saïed et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne cessait de monter, alimentée par des divergences profondes sur la conduite des affaires du pays et l’avenir du dialogue social.

Symbole de ce fossé grandissant, le chef de l’État n’a depuis longtemps reçu le secrétaire général de la centrale syndicale, malgré les signaux d’alerte et les appels au dialogue.

La grève nationale des transports, menée sur trois jours, a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Perçue comme une démonstration de force par l’UGTT, elle a été interprétée par le pouvoir comme un acte de blocage inacceptable dans un contexte économique déjà fragilisé.

Hier, le ton est monté d’un cran. Kaïs Saïed s’est attaqué frontalement à la centrale syndicale, rejetant sa version des faits concernant ce qu’elle qualifie « d’attaque » contre ses locaux. Un désaveu public qui, au-delà du simple différend sur un incident précis, marque une ligne de fracture désormais assumée. Mais, on peut le comprendre, le président ne visait pas l’UGTT en tant qu’institution historique — symbole des luttes nationales et sociales —, mais bien la direction actuelle de la centrale, qui est désormais sous le feu des critiques.

Dans un message politique limpide, le président a laissé entendre que des dossiers pourraient être ouverts et que des comptes devraient être rendus. Une déclaration qui sonne comme un avertissement et qui augure d’une confrontation plus directe encore dans les semaines à venir.

Si la Tunisie a besoin de stabilité et de dialogue pour affronter ses défis économiques et sociaux, l’escalade verbale actuelle risque de refermer les dernières portes de la concertation. Entre la présidence et l’UGTT, le temps n’est plus aux signes de défiance, mais à la confrontation ouverte.

Lire aussi : À Carthage, Saïed mêle mémoire syndicale et avertissement politique

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