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Tunisie : six ans de prison pour l’ancien ministre Mohamed Trabelsi dans une affaire de corruption

Tunisie : six ans de prison pour l’ancien ministre Mohamed Trabelsi dans une affaire de corruption

L’ancien ministre tunisien des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a été condamné à six ans de prison ferme par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de Tunis. Le verdict, rendu le lundi 6 octobre, concerne une affaire de malversations dans la nomination d’attachés sociaux à l’étranger. Les investigations, entamées depuis […]

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Mohamed Trabelsi condamné à six ans de prison pour corruption

L’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, aurait été condamné à six ans de prison par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près du tribunal de première instance de Tunis, rapportent des médias de la place.

Mohamed Trabelsi est reconnu coupable dans une affaire de corruption financière et administrative liée à la nomination d’attachés sociaux dans plusieurs ambassades tunisiennes entre 2017 et 2019. Il se trouve actuellement à l’étranger, ajoute-t-on.

Dans le même dossier, Abdelkader Mhedhbi, ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE), a été condamné à trois ans de prison.

Ainsi, tous deux ont été poursuivis pour abus de fonctions, obtention d’avantages indus, préjudice causé à l’administration et violation des procédures en vigueur. Et ce, conformément aux articles 96 et 98 du Code pénal.

A cet égard, les investigations ont révélé des irrégularités majeures, ainsi que des soupçons de corruption et de favoritisme dans les nominations.

En décembre 2023, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait ordonné leur renvoi devant la chambre criminelle, tout en les laissant en liberté.

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Tunisie : Six ans de prison pour l’ancien ministre Mohamed Trabelsi

L’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a été condamné à six ans de prison ferme par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de Tunis. Une peine prononcée lundi 6 octobre dans une affaire portant sur des irrégularités dans la désignation d’attachés sociaux à l’étranger.

Des nominations sous influence

L’enquête, ouverte depuis plusieurs années, a mis au jour des soupçons de corruption et de favoritisme dans les procédures de nomination d’agents sociaux au sein de diverses ambassades tunisiennes, notamment entre 2017 et 2019.

Les juges ont également condamné Abdelkader Mhedhbi, ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger, à trois ans de prison pour son rôle dans ces manquements.

Selon des sources judiciaires, les investigations ont révélé des abus de fonction et des violations des règles administratives au profit d’intérêts personnels ou de tiers.

En décembre 2023, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi des deux hommes devant la justice pénale, tout en les maintenant en liberté en attendant leur procès.

Un verdict rendu en l’absence du principal accusé

Mohamed Trabelsi, qui résiderait actuellement à l’étranger, n’était pas présent lors du prononcé du jugement. Le tribunal a retenu contre lui les chefs d’abus de pouvoir et de préjudice à l’administration publique, sur la base des articles 96 et 98 du Code pénal.

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Tunisie – Corruption : 5 ans de prison pour un ancien douanier, 7 ans pour un homme d’affaires

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du Tribunal de première instance de Tunis a rendu tard dans la nuit d’hier un jugement lourd dans un dossier d’exportation frauduleuse.

Un ancien cadre des douanes a été condamné à cinq ans de prison, tandis qu’un homme d’affaires, propriétaire d’un groupe de sociétés actives dans l’exportation de thon et de sardine, a écopé de sept ans de prison. L’information a été confirmée à Diwan FM par une source judiciaire.

Les deux accusés ont été reconnus coupables de malversations financières et d’irrégularités administratives dans le cadre de l’exportation de thon et de sardine vers l’étranger. Le tribunal a retenu des faits caractérisés par l’usage abusif de fonctions et la falsification de documents douaniers au profit d’intérêts privés, au détriment de l’administration publique.

Une fraude orchestrée au poste frontalier de Dhehiba

Selon le dossier, le cadre des douanes principal prévenu a exploité sa position au bureau frontalier de Dhehiba pour apposer le cachet officiel de la recette des douanes sur deux déclarations, indiquant la sortie de lots de thon et de sardine. Or, ces marchandises n’avaient jamais franchi le poste frontalier. Cette manœuvre visait à donner une apparence de régularité à des opérations en réalité frauduleuses.

Selon la source judiciaire, ce jugement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les réseaux de contournement des procédures douanières, alors que les autorités cherchent à renforcer l’exemplarité des sanctions pour dissuader de futures infractions.

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Tunisie : mandat de dépôt contre Bouthaina Ben Yaghlane pour soupçons de corruption

Tunisie : mandat de dépôt contre Bouthaina Ben Yaghlane pour soupçons de corruption

Le premier juge d’instruction auprès du pôle judiciaire économique et financier a émis, ce jeudi, un mandat de dépôt à l’encontre de Bouthaina Ben Yaghlane, ancienne directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations, dans le cadre d’une affaire de présumée corruption financière et administrative, rapporte la radio Mosaïque FM. Cette décision intervient au […]

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Affaire Ahmed Abdelkefi : Trois mandats de dépôt

L’homme d’affaires et deux anciens directeurs généraux de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), dont Jamel Belhaj et Boutheina Ben Yaghlane, ont été incarcérés après l’émission des mandats de dépôt dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le pôle judiciaire économique et financier tunisien a significativement fait progresser son enquête sur les soupçons de corruption et de malversations au sein de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). L’émission des trois mandats de dépôt est intervenue en l’espace de quelques heures, durant la nuit de mercredi à jeudi, concentrant ainsi l’action judiciaire sur trois figures centrales de la sphère économique.

Les mandats d’incarcération visent :

  • L’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi, fondateur de Tunisie Valeurs et figure majeure du monde des affaires.
  • Jamel Belhaj, ancien directeur général de la CDC, qui a précédé sa successeure.
  • Boutheina Ben Yaghlane, ancienne directrice générale de l’institution, en poste d’avril 2016 à août 2021.

Le placement en détention de ces personnalités, qui représentent à la fois le secteur privé et la haute administration financière publique, marque une escalade dans l’instruction de ce dossier sensible.

Le Cœur des Enquêtes

L’affaire, dont la révélation publique remonte au 25 septembre avec la garde à vue d’Ahmed Abdelkefi, porte sur des indices sérieux de corruption financière et administrative. Les investigations se concentrent sur de possibles irrégularités et l’usage présumé illégal de fonds au sein de la CDC, un établissement stratégique placé sous l’égide du ministère des Finances.

Le parquet du pôle judiciaire a justifié les mesures coercitives par la nécessité de faire toute la lumière sur l’étendue des malversations et de déterminer les responsabilités exactes des dirigeants impliqués. L’enquête se focalise notamment sur les mécanismes de corruption présumés qui auraient entaché la gestion de la Caisse.

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Tunisie | L’affaire Ridha Charfeddine reportée

L’examen de l’affaire liée à de la corruption visant l’homme d’affaires et ancien député Ridha Charfeddine a été reportée, ce lundi 29 septembre 2025.

C’est la Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’affaire au 16 novembre prochain, précise Mosaïque FM, citant une source proche du dossier.

Notons qu’un proche de Ridha Charfeddine et un ancien président d’une association sportive sont aussi poursuivis dans cette même affaire de corruption liée à des soupçons de blanchiment d’argent.

Y. N.

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En Chine, la corruption peut mener des ministres à la peine capitale…

En Chine, être ministre corrompu peut littéralement coûter la vie. L’ancien ministre de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine capitale avec sursis le 28 septembre 2025 pour avoir détourné des dizaines de millions de yuans. Cette condamnation n’est pas une première : depuis 2012, la campagne anti-corruption menée par Xi Jinping a frappé de nombreux hauts responsables, certains écopant de la peine de mort avec sursis, d’autres de la prison à vie. Chaque procès médiatisé devient un avertissement clair : personne n’est au-dessus de la loi… ou du Parti. Ici, la morale publique n’est pas une option, c’est un instrument de pouvoir.

En Tunisie, le contraste est saisissant. La campagne anti-corruption touche des spéculateurs, des grossistes et quelques anciens ministres, mais les peines se limitent à la prison, aux amendes et à la confiscation d’avoirs. Pas de peine de mort, pas de procès spectaculaires sur grand écran. Ici, la justice frappe, mais sans spectacle ni excès. Et franchement, on peut s’en estimer heureux : nos ministres dorment encore tranquilles.

Et pourtant, la comparaison ne se limite pas aux tribunaux. La Chine investit en Tunisie à grande échelle : entreprises, projets d’infrastructure, technologies. Leur présence économique influence les décisions politiques, inspire des partenariats publics-privés et même des méthodes de gouvernance. Une pression subtile, mais bien réelle, qui transforme le paysage économique et politique du pays, sans que la population n’ait toujours conscience de l’ampleur de l’influence chinoise. C’est un peu comme importer un modèle économique et diplomatique, mais pas ses tribunaux… heureusement pour nos ministres.

Le contraste entre Pékin et Tunis est donc double : l’un frappe à coups de peine capitale avec sursis et de tribunaux spectaculaires, l’autre avance à pas mesurés, jonglant entre justice, droits humains et pragmatisme économique. La Tunisie pourrait-elle apprendre quelque chose de la Chine ? Certainement. Mais il ne s’agit pas d’adopter la peine de mort ni de transformer les ministres en exemples publics. Il s’agit de renforcer la crédibilité judiciaire, assurer la transparence, et construire un système où la corruption ne peut prospérer… même sous l’œil discret du géant chinois.

Ici, la corruption n’est pas une affaire de vie ou de mort, mais une affaire de justice. Et dans ce choix réfléchi, mesuré, mais déterminé, la Tunisie trace sa route. Avec ses forces, ses limites, et un soupçon de chance que nos ministres continuent à dormir tranquilles.

Lire aussi: Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

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Loi de finances 2026 : Kais Saïed insiste sur la dimension sociale et la rationalisation des dépenses

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu mercredi au palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et la ministre des Finances, Mischkat Slama Khaldi, pour discuter du projet de loi de finances 2026. Il a réaffirmé que ce texte doit avant tout refléter le rôle social de l’État et promouvoir la justice sociale.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’adopter « une pensée novatrice » et de concevoir le projet de loi de finances autour de nouveaux concepts afin de répondre aux attentes sociales.

Deux objectifs majeurs ont été fixés : offrir de nouvelles perspectives aux jeunes marginalisés et rationaliser les dépenses publiques en réduisant les financements destinés aux institutions jugées peu rentables.

Lutte contre la corruption et l’évasion fiscale

Au cours de la réunion, Kais Saïed a critiqué la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), estimant qu’elle n’a pas assumé pleinement son rôle. Il a également évoqué les défis liés à l’évasion fiscale et aux réseaux de corruption, réitérant l’engagement de la Tunisie à avancer dans la voie des réformes.

Le président a souligné que la politique du « compter sur soi » reste pertinente, malgré les critiques. Face à l’héritage de mauvaise gestion accumulé au fil des décennies, il a affirmé sa détermination à ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes, instaurer une véritable justice et relancer une croissance durable. « Le peuple tunisien n’acceptera plus jamais les solutions à demi-teinte », a-t-il martelé.

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Kaïs Saïed : La lutte continue contre le monopole, la spéculation et le trafic de drogues

Le président Kaïs Saïed a reçu le 22 septembre au palais de Carthage les responsables sécuritaires : Khaled Nouri, ministre de l’Intérieur, Mourad Saïdan, directeur général de la Sûreté nationale, et Hussein Gharbi, directeur général commandant de la Garde nationale. Selon un communiqué de la présidence, cette réunion traduit la volonté de l’exécutif de coordonner mesures économiques et sécurité publique pour des résultats tangibles.

Selon la même source, contrairement aux campagnes médiatiques ponctuelles d’antan, le président a annoncé que la lutte contre le monopole, la spéculation et la hausse injustifiée des prix serait désormais une politique d’État permanente. L’objectif : que chaque citoyen et chaque agriculteur constate des résultats concrets au quotidien, et que les réseaux criminels perdent leur emprise sur les circuits de distribution.

Le chef de l’État a souligné que tout acteur négligeant ses responsabilités sera juridiquement tenu pour responsable, et que cette approche vise à protéger à la fois consommateurs et producteurs.

Parallèlement, la présidence a réaffirmé l’importance de sécuriser les écoles et les instituts, avec un accent particulier sur la lutte contre le trafic de drogues et les actions dirigées contre l’État et la société. Cette mesure fait suite à une saisie record de stupéfiants au port de Radès, effectuée le 21 septembre, qui a conduit à l’arrestation de deux personnes impliquées, dont un cadre de la douane et une employée du secteur maritime.

Lire aussi: Plus de dix millions de comprimés de stupéfiants saisis au port de Radès

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Tunisie : Nouveau mandat de dépôt contre l’homme d’affaires Maher Chaâbane

Le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a émis, mardi 2 septembre 2025, un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires Maher Chaâbane, actif dans le secteur de l’immobilier et de la construction.

Blanchiment d’argent et corruption

Déjà poursuivi dans d’autres affaires, il est désormais inculpé dans une nouvelle enquête pour blanchiment d’argent et corruption.

Maher Chaâbane, actuellement détenu dans le cadre d’autres procédures judiciaires, a été déféré devant le premier juge d’instruction du pôle judiciaire financier. Celui-ci a décidé de l’inculper et de délivrer un mandat de dépôt en raison de nouvelles charges retenues contre lui, rapporte Mosaique fm.

Les accusations

Les chefs d’inculpation portent notamment sur le blanchiment d’argent en association de malfaiteurs ; l’exploitation abusive des facilités offertes par son activité professionnelle et son statut social ; l’octroi et la réception de cadeaux et avantages indus ; corruption active et passive.

Maher Chaâbane, homme d’affaires influent dans le secteur immobilier et des travaux publics, est déjà poursuivi dans d’autres affaires financières. Il voit son cas judiciaire s’alourdir avec cette nouvelle inculpation qui pourrait ouvrir la voie à un procès élargi pour corruption et malversations.

Crédits bancaires

En juillet dernier, le juge d’instruction du bureau 32 du tribunal de première instance de Tunis avait émis, un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires dans le cadre d’une enquête ouverte pour des faits présumés de corruption impliquant un fonctionnaire public s’inscrivant dans un dossier qui touche au secteur bancaire public.

L’enquête porte sur l’octroi présumé par Maher Chaâbane de crédits bancaires d’un montant avoisinant les 240 millions de dinars, dans des conditions jugées irrégulières.

Rappelons que Maher Chaâbane, en détention depuis près de deux ans, a déjà été condamné à deux ans de prison, en décembre 2023 par la 6e Chambre criminelle chargée des affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis pour non-rapatriement de recettes d’exportation de l’étranger.

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Tunisie : La justice frappe même les corrompus paresseux

Il y a des sanctions qui donnent envie de rire jaune. Un fonctionnaire tunisien a été arrêté après avoir accepté de l’argent pour intervenir en faveur d’une femme qui cherchait des autorisations pour son projet commercial… mais n’a jamais fait le travail promis. En somme, il est puni pour ne pas avoir accompli un acte de corruption.

Mosaïque FM rapporte qu’une partie de l’argent a été saisie et qu’un mandat de dépôt a été émis à son encontre. La source ne précise pas le ministère concerné, seulement la nature du « deal » : des facilités administratives contre de l’argent. Recevoir un avantage indu suffit à déclencher la responsabilité pénale, même si l’on n’a jamais levé le petit doigt.

L’ironie est totale : il ne s’agit pas d’un fonctionnaire efficace dans ses corruptions, mais d’un corrompu paresseux. La justice tunisienne montre que, dans le pays, la corruption non réalisée peut être tout aussi dangereuse que celle pleinement exécutée. Une leçon pour tous ceux qui pensent pouvoir jouer avec l’argent public : mieux vaut accomplir son « contrat »… ou finir en prison.

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Tunisie : Hatem Chaâbouni et deux anciens cadres de banque renvoyés devant la justice pour corruption

La Cour d’appel de Tunis a confirmé le renvoi de l’homme d’affaires Hatem Chaâbouni devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière. Il sera jugé aux côtés de deux anciens cadres d’une banque publique, dont un ex-directeur général, pour falsification, blanchiment d’argent et opérations financières suspectes.

La décision de la Cour d’appel

La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis a rejeté la demande de libération de Hatem Chaâbouni. Elle a décidé son renvoi, ainsi que celui de deux anciens responsables bancaires, devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière.

Le pôle judiciaire économique et financier reproche aux accusés des faits de falsification, détention et usage de documents falsifiés, ainsi que de blanchiment d’argent.

Arrestations et mandats de dépôt

Hatem Chaâbouni, actif dans les secteurs du fourrage et de la volaille, a été arrêté le 4 juin dernier, avant d’être placé en garde à vue. Le 5 juin, trois cadres d’une banque publique, dont un ancien directeur général à la retraite, ont également été arrêtés dans la même affaire.

Un mandat de dépôt a été émis contre l’homme d’affaires et deux cadres bancaires. Chaâbouni a même fait l’objet d’un deuxième mandat de dépôt, l’affaire ayant été parallèlement renvoyée devant le tribunal correctionnel pour des infractions administratives.

Soupçons de blanchiment d’argent et de corruption

L’enquête, menée par la première brigade centrale d’enquête sur les crimes financiers de la Garde nationale à l’Aouina, a révélé de graves soupçons de corruption financière et administrative.

Le ministère public évoque notamment des opérations de blanchiment d’argent visant à légitimer des fonds d’origine douteuse ; l’exploitation de fonctionnaires publics pour obtenir des avantages personnels ; des irrégularités dans la gestion et la violation de procédures administratives.

Un mécanisme financier suspect

L’un des volets les plus sensibles de l’affaire concerne l’augmentation de capital d’une banque publique. Hatem Chaâbouni aurait procédé à une injection de 25 millions de dinars, financés à partir d’un compte débiteur d’une de ses entreprises.

Le même jour, la banque en question lui aurait accordé un prêt de 11 millions de dinars, avec la complicité de certains de ses dirigeants, afin de légitimer artificiellement l’opération d’augmentation de capital.

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Soupçons de corruption, patrimoine menacé et projets bloqués : La ministre de la Culture sur la sellette à l’ARP

Amina Srarfi a été auditionnée mardi 29 juillet par les députés lors d’une plénière tendue à l’ARP, marquée par des interrogations sur la gestion opaque des aides publiques, le sort du patrimoine archéologique et l’inaction face à des projets culturels à l’arrêt.

Une audition sous tension

Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple, la ministre des Affaires Culturelles Amina Srarfi a répondu à dix questions soulevées par les députés, principalement autour des disparités régionales en matière d’infrastructure culturelle, de la gestion des festivals, de la conservation du patrimoine, et surtout des soupçons de corruption dans l’attribution des aides publiques.

Plusieurs députés ont dénoncé le manque de transparence dans la distribution des subventions aux festivals, avec en exemple le festival de la Vigne à Grombalia, au budget jugé dérisoire malgré ses 66 éditions. Des appels à enquête et reddition des comptes ont été lancés.

Sur le plan du patrimoine, la situation est jugée alarmante : des centaines de sites archéologiques menacés, des représentations régionales de l’Institut national du patrimoine (INP) instables, et des objets découverts à Zama Regia (Siliana) toujours exposés à Rome, nourrissent la colère des élus.

Réponses prudentes de la ministre

Face aux critiques, la ministre a tenté de rassurer en déclarant que 98 dossiers sont en cours d’examen concernant des projets culturels inachevés, que 27 autres font l’objet de procédures internes pour restitution des subventions, que la gestion des festivals serait encadrée par des audits financiers et des commissions techniques, et que tous les dossiers de corruption sont traités par l’Inspection générale, et pourraient aboutir à des sanctions proportionnelles.

Concernant le projet de Musée national des civilisations préhistoriques à Gafsa, la ministre a rappelé son lancement en 2016 et a évoqué des divergences locales sur le site d’implantation, ce qui bloque encore sa concrétisation.

Elle a aussi indiqué que l’affaire de licenciements au sein du ministère est entre les mains de la justice.

Méfiance et appels à l’action

Des députés ont souligné le décalage entre les déclarations officielles et la réalité du terrain. Le sentiment général est que le ministère peine à restaurer la confiance, malgré une volonté affichée de réforme.

Une culture fragilisée par la centralisation et les blocages

La Tunisie souffre depuis des années d’une concentration des initiatives culturelles dans les grandes villes et d’un manque de ressources dans les régions intérieures. À cela s’ajoutent des projets figés, une gouvernance déficiente et des allégations récurrentes de malversations, qui nuisent au rayonnement culturel du pays.

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Tunisie : Mandat de dépôt contre l’homme d’affaires Maher Chaâbane

Le juge d’instruction du bureau 32 du tribunal de première instance de Tunis a émis, hier, un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires Maher Chaâbane. La décision a été prise dans le cadre d’une enquête ouverte pour des faits présumés de corruption impliquant un fonctionnaire public.

Selon des sources relayées par Diwan FM, cette détention s’inscrit dans un dossier plus large qui touche au secteur bancaire public. Deux cadres supérieurs d’une banque publique ont vu par ailleurs leur garde à vue prolongée, avec l’accord du parquet du pôle judiciaire économique et financier.

L’enquête porte sur l’octroi présumé par Maher Chaâbane de crédits bancaires d’un montant avoisinant les 240 millions de dinars, dans des conditions jugées irrégulières.

Les investigations ne s’arrêtent pas là. Deux autres personnes sont également dans le viseur de la justice : un ancien ministre, qui a occupé dans le passé le poste de directeur général adjoint au sein de la banque concernée, ainsi qu’un autre cadre. Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire et renvoyés devant le parquet.

Les charges retenues dans ce dossier sont particulièrement lourdes : blanchiment d’argent, abus de pouvoir et de fonction, collusion, exploitation indue de fonctionnaires pour obtenir des avantages illicites, préjudice causé à l’administration publique.

Rappelons que Maher Chaâbane a déjà été condamné à deux ans de prison, en décembre 2023 par la 6e Chambre criminelle chargée des affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis pour non-rapatriement de recettes d’exportation de l’étranger.

L’enquête menée dans le cadre de l’affaire Maher Chaâbane, actuellement détenu pour corruption, blanchiment d’argent et corruption de fonctionnaires publics, avait conduit, en juin 2024 à l’arrestation de l’ancienne maire de la Goulette et de deux anciens directeurs d’une banque publique.

Ils sont soupçonnés de blanchiment d’argent et d’atteinte à l’administration pour avoir octroyé des crédits dépassant la somme globale de 240 millions de dinars, sans garanties, en faveur de l’homme d’affaires.

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Tunisie : Kais Saied insiste sur la justice sociale et la lutte contre la corruption

Le président de la République, Kais Saied, a reçu ce lundi 7 juillet au palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. La réunion a porté sur plusieurs projets de lois et de décrets actuellement à l’étude.

À cette occasion, le chef de l’État a rappelé que les priorités de l’action gouvernementale doivent être centrées sur la justice sociale, le renforcement de l’investissement et l’éradication de la corruption. Il a souligné que de nombreux services publics ne peuvent remplir efficacement leur mission que si les responsables administratifs répondent de manière proactive aux besoins des citoyens.

« Il ne peut y avoir de véritable réforme législative sans une réforme administrative profonde, elle-même fondée sur un changement culturel dans les mentalités », a déclaré Kais Saied, insistant sur la nécessité de rétablir une relation de confiance forte entre l’administration et les usagers.

Le président a également mis en garde contre les tentatives de déstabilisation menées par des « poches de la contre-révolution ». Selon lui, malgré leurs manœuvres répétées et leurs « masques changeants », ces acteurs sont désormais clairement identifiés par le peuple tunisien.

« Les défis auxquels nous faisons face doivent être relevés avec détermination. Le peuple tunisien poursuivra sa route et fera échec à toutes les conspirations », a-t-il affirmé.

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