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Diplômés du supérieur au chômage, Bouderbala aurait la solution pour vous

« L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) assumera pleinement son rôle dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles afin de trouver des solutions au dossier des diplômés du supérieur au chômage depuis plusieurs années ». C’est ce qu’a promis, vendredi 3 octobre, le président de l’ARP, Brahim Bouderbala.

Recevant les représentants des diplômés chômeurs en sit-in devant le Parlement, Bouderbala a déclaré qu’il comprend parfaitement les revendications des manifestants, selon un communiqué de l’ARP.

De leur côté, les représentants des diplômés au chômage ont appelé à accélérer l’examen en plénière, de la proposition de loi relative aux dispositions exceptionnelles pour le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur au chômage durant une longue période, dans le secteur public et la fonction publique

Ils ont aussi souligné la nécessité de mobiliser les ressources financières nécessaires pour le recrutement d’un premier groupe de bénéficiaires.

De son côté, l’Union des diplômés chômeurs a indiqué, dans un communiqué publié vendredi sur sa page officielle, qu’un accord a été trouvé lors d’une réunion tenue avec le président de l’ARP et des députés et représentants du gouvernement, en vue de fixer une date pour une séance plénière qui sera consacrée à l’examen de la proposition de loi en question.

Selon la même source, cette séance portera notamment sur la mobilisation des fonds nécessaires dans le budget de l’État pour 2026, la position de la présidence de la République quant à la promulgation et l’application de la loi, ainsi que sur la détermination du nombre de recrutements prévus par tranches selon les moyens disponibles.

L’Union a précisé que Bouderbala a assuré que la séance plénière de vote sur la proposition de loi se tiendra avant l’adoption définitive du budget, prévue le 10 décembre prochain, et que des fonds exceptionnels pourraient être accordés en dehors du cadre budgétaire. »

L’Union des diplômés chômeurs a par ailleurs laissé entendre la possibilité d’organiser de nouveaux mouvements de protestation pour revendiquer la régularisation du dossier des diplômés du supérieur au chômage.

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Bouderbela s’engage à examiner la loi sur le recrutement exceptionnel des diplômés du supérieur

“L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) assumera pleinement son rôle dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles afin de trouver des solutions au dossier des diplômés du supérieur au chômage depuis plusieurs années”, a souligné, vendredi, le président de l’ARP, Brahim Bouderbela. Recevant les représentants des diplômés chômeurs en sit-in devant le Parlement, Bouderbela a […]

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Kaïs Saïed plaide pour une vision sociale globale et des mesures urgentes contre le chômage

Kaïs Saïed plaide pour une vision sociale globale et des mesures urgentes contre le chômage

Le président de la République Kaïs Saïed, a évoqué, lors de sa rencontre, jeudi, au Palais de Carthage avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, plusieurs axes relatifs à la politique sociale de l’État. Selon un communiqué publié sur la page de la présidence, le chef de l’État a souligné la nécessité d’aborder toutes […]

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La jeunesse tunisienne entre tentations religieuses et horizons rationnels

La jeunesse tunisienne traverse une période charnière. Elle évolue dans un monde saturé de crises et d’incertitudes : guerres et génocides relayés en boucle par les médias, marasme économique généralisé, rumeurs persistantes d’un conflit planétaire, déficience énergétique mondiale, mais surtout, pour eux, une plaie ouverte qui saigne chaque jour : le chômage massif. Dans ce contexte, un dilemme majeur se pose : faut-il laisser cette jeunesse s’évanouir dans les bras de marchands d’illusions – religieux ou populistes – ou bien imaginer et proposer d’autres idéaux, fondés sur une dialectique rationnelle, qui puissent l’aider à se projeter dans l’avenir ?

Zouhaïr Ben Amor *

Le récent épisode du lycée d’Hammamet, où des lycéens ont obstinément tenu à effectuer la prière collective dans l’enceinte scolaire, doit être lu comme une alerte. Plus qu’un simple incident, il signale la montée d’une tension qui, si elle n’est pas comprise et accompagnée, pourrait dégénérer en une crise générationnelle profonde.

Nous nous proposons d’analyser ce phénomène en profondeur, en le replaçant dans son contexte tunisien et mondial, et en explorant les pistes possibles pour offrir à la jeunesse des horizons d’espérance, de rationalité et d’engagement.

I. La jeunesse tunisienne dans un monde en crise

1.1. L’impact du contexte mondial

La jeunesse tunisienne est une caisse de résonance des événements planétaires. Le génocide en Palestine, les guerres en Ukraine et ailleurs, l’instabilité en Afrique, sont autant de drames qui nourrissent son imaginaire et son sentiment d’injustice. Les jeunes ne vivent plus dans un horizon limité à leur quartier ou leur ville : les réseaux sociaux leur offrent une connexion permanente à la douleur universelle.

Cette surabondance d’images et d’informations, souvent brutes et violentes, façonne une génération hypersensible aux injustices, mais aussi vulnérable aux discours radicaux qui prétendent leur donner un sens.

1.2. Le chômage, plaie ouverte

Le chômage reste le problème le plus tangible et le plus immédiat. Avec des taux dépassant 30 % chez les diplômés, beaucoup de jeunes vivent un quotidien de frustrations. Le diplôme ne garantit plus l’emploi, et l’effort scolaire n’ouvre pas les portes espérées. Dans cette situation, l’horizon se bouche, et l’imaginaire de la migration, légale ou clandestine, devient l’ultime échappatoire.

L’absence de perspectives nourrit une colère sourde, qui peut se transformer en résignation religieuse ou en radicalisation.

1.3. Le déficit d’énergie et la menace climatique

Au chômage s’ajoute une autre angoisse : celle de la crise énergétique et écologique. Coupures d’électricité, rareté de l’eau, pollution des plages et insécurité alimentaire renforcent le sentiment d’un monde qui se délite. La jeunesse vit au présent dans un environnement qu’elle perçoit comme menacé, sans confiance en la capacité des dirigeants à redresser la barre.

II. L’attrait des «marchands religieux» : une explication nécessaire

2.1. Religion et refuge psychologique

Dans des sociétés en crise, la religion joue souvent le rôle de refuge. Elle offre un cadre simple et totalisant, qui donne un sens immédiat à l’existence. Pour des jeunes désorientés, prier ensemble dans un lycée n’est pas seulement un acte de foi : c’est un geste identitaire, une affirmation d’appartenance, un exutoire collectif face à l’incertitude.

L’incident d’Hammamet illustre cette quête : les élèves ne revendiquent pas seulement le droit à la prière, ils expriment le besoin d’un repère stable dans un monde instable.

2.2. La faiblesse du discours laïque et rationnel

Face à cela, le discours rationnel et laïque peine à séduire. Trop abstrait, trop éloigné des réalités quotidiennes, il n’offre pas l’émotion immédiate que procure le religieux. Dans un pays où l’État peine à incarner la justice sociale, où l’école ne garantit plus la mobilité, et où la politique inspire méfiance, les voix rationalistes sont perçues comme froides ou impuissantes.

C’est dans cette brèche que s’engouffrent les marchands religieux, proposant des certitudes là où la République hésite.

2.3. Le risque d’une crise générationnelle

Si cette tendance s’amplifie, la société tunisienne pourrait basculer vers une fracture durable : une génération convaincue que la religion doit occuper l’espace public, et une autre – plus âgée, héritière du modernisme bourguibien – attachée à la séparation entre le religieux et l’institutionnel. Ce clivage pourrait cristalliser un conflit culturel et politique explosif.

III. Imaginer de nouveaux idéaux pour la jeunesse

3.1. La quête d’un projet collectif

Ce dont la jeunesse a besoin, ce n’est pas seulement d’emplois, mais aussi d’un récit collectif qui donne sens à son existence. Dans les années 1960 et 1970, l’idéologie du développement national, l’ascenseur scolaire et l’État-nation fournissaient un horizon. Aujourd’hui, cet horizon s’est effondré.

Recréer un projet collectif – écologique, technologique, culturel – devient vital pour empêcher que la jeunesse ne se réfugie uniquement dans le religieux.

3.2. La science et la rationalité comme nouvelles croyances

Il ne s’agit pas d’opposer frontalement la religion à la science, mais d’offrir aux jeunes une dialectique rationnelle capable de répondre à leurs angoisses. Par exemple, les idéaux liés à la transition écologique, aux nouvelles technologies, à l’intelligence artificielle, ou encore à la justice sociale, peuvent fournir des horizons d’engagement.

La jeunesse tunisienne pourrait trouver dans la recherche scientifique, l’innovation entrepreneuriale ou la protection de l’environnement des idéaux aussi puissants que les discours religieux, à condition que ces projets soient portés avec conviction et soutenus par l’État.

3.3. La culture comme arme contre le désespoir

La culture, l’art, le sport peuvent également jouer un rôle essentiel. Chaque fois qu’un jeune peint, écrit, compose ou joue au basket, il crée du sens, il affirme son existence. Mais ces espaces sont encore trop marginalisés dans les politiques publiques. Investir massivement dans les maisons de jeunes, les bibliothèques, les clubs culturels, c’est donner à la jeunesse un autre lieu d’appartenance que la mosquée ou la rue.

IV. L’école au cœur de la bataille

4.1. L’école comme miroir de la société

Ce qui s’est passé au lycée d’Hammamet n’est pas un simple accident. L’école est le lieu où se concentrent toutes les tensions sociales : chômage des diplômés, perte de confiance dans le système, crise de l’autorité, montée des identités religieuses.

Si l’école cède, c’est toute la République qui cède.

4.2. Réhabiliter l’autorité pédagogique

L’école doit réaffirmer son rôle : transmettre un savoir critique, former des citoyens, ouvrir à l’universel. Cela ne signifie pas nier la dimension spirituelle des jeunes, mais refuser que l’espace scolaire devienne un lieu de pratiques religieuses collectives. La laïcité doit y être ferme mais juste : laisser chacun libre de croire, mais protéger l’école comme espace commun.

4.3. Repenser les contenus et les méthodes

Il est urgent de repenser les contenus pédagogiques pour les rendre plus connectés aux préoccupations actuelles : écologie, citoyenneté numérique, philosophie de la science. Les jeunes ne doivent pas se contenter de réciter des leçons : ils doivent apprendre à questionner, à débattre, à douter. C’est ainsi qu’ils construiront une dialectique rationnelle solide.

V. De la crise au projet : quelles pistes pour l’avenir ?

5.1. Politiques publiques et gouvernance

Les décideurs doivent comprendre que la jeunesse ne peut être abandonnée à elle-même. Le chômage, l’exclusion et la marginalisation sociale créent un vide que les idéologies extrémistes remplissent immédiatement. Des politiques actives d’emploi, de formation et de soutien à l’innovation sont nécessaires.

Mais au-delà de l’économie, c’est un nouveau pacte social qu’il faut inventer.

5.2. Vers un idéal écologique et social

La lutte contre le changement climatique, la valorisation des énergies renouvelables, la protection du littoral et de l’eau peuvent constituer des idéaux mobilisateurs. De même, un engagement pour plus de justice sociale, de solidarité avec les plus fragiles, peut donner à la jeunesse tunisienne un rôle historique.

5.3. Construire un récit national renouvelé

La Tunisie a besoin de renouer avec un récit mobilisateur. Ce récit doit s’appuyer sur l’héritage bourguibien, mais l’actualiser aux enjeux d’aujourd’hui. La jeunesse a besoin de croire que son pays peut redevenir un laboratoire démocratique, culturel et social pour tout le monde arabe.

Pour conclure

La jeunesse tunisienne est à la croisée des chemins. Confrontée à un monde en crise et à un pays qui peine à lui offrir des perspectives, elle oscille entre le refuge religieux et la recherche d’idéaux rationnels. L’incident du lycée d’Hammamet doit être lu comme un signal d’alarme : si rien n’est fait, la fracture risque de s’approfondir jusqu’à devenir une crise générationnelle.

Mais l’histoire reste ouverte. À condition de repenser l’école, de soutenir la culture, de créer des emplois et surtout de proposer un récit collectif mobilisateur, la Tunisie peut transformer cette angoisse en force. La jeunesse n’attend pas des sermons ni des interdits : elle attend un projet. C’est là le défi majeur de notre époque.

* Universitaire

Bibliographie :

  • Abderrahman, M. (2020). Jeunesse et religion en Tunisie contemporaine. Tunis : Cérès Éditions.
  • Bourdieu, P. (1978). La reproduction. Paris : Éditions de Minuit.
  • Camau, M. & Geisser, V. (2003). Le syndrome autoritaire en Tunisie. Paris : Presses de Sciences Po.
  • Chouikha, L. & Gobe, E. (2015). Jeunesse tunisienne et engagement postrévolutionnaire. Tunis : IRMC.
  • Hobsbawm, E. (1996). L’âge des extrêmes. Paris : Complexe.
  • Lamchichi, A. (2011). Islam et politique au Maghreb. Paris : L’Harmattan.
  • Mahfoudh, S. (2021). École, laïcité et religion en Tunisie : défis contemporains. Tunis : Sud Éditions.
  • Norris, P. & Inglehart, R. (2011). Sacred and Secular: Religion and Politics Worldwide. Cambridge University Press.
  • Said, E. (1979). Orientalism. New York : Vintage.
  • Tozy, M. (1999). Monarchie et islam politique au Maroc. Paris : Presses de Sciences Po.

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Kaïs Saïed aux docteurs sans emploi : « Le concours, unique issue »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier après-midi, 1er septembre, un groupe de titulaires de doctorat, dans le cadre d’une rencontre consacrée à la problématique de l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur.

Dès l’ouverture de la réunion, le chef de l’État a rappelé que le concours reste le mécanisme fondamental du recrutement dans la fonction publique, insistant sur la nécessité de garantir toutes les conditions de transparence afin d’assurer l’égalité des chances entre les candidats.

Kaïs Saïed a ensuite évoqué la situation des diplômés, qu’ils soient titulaires de doctorat ou d’autres diplômes, dont le chômage s’est prolongé. Selon lui, ces compétences disposent d’un potentiel et d’un sens de responsabilité qui doivent être mis à profit dans les structures publiques, en remplacement de ceux qui ont failli à leurs missions ou qui se sont retrouvés liés à des intérêts de lobbys.

« L’expérience se construit avec le temps. Ce dont la Tunisie n’a pas besoin, ce sont de ceux qui attisent les tensions, manquent de patriotisme et maltraitent leurs collègues. Ceux-là sont en réalité des ennemis du pays », a martelé le président.

Pour conclure, Kaïs Saïed a réaffirmé que la Tunisie se trouve à un tournant décisif de construction et de reconstruction. Il a appelé à mobiliser les compétences nationales, hommes et femmes, animées par l’ardeur et la volonté de contribuer au progrès du pays, afin de franchir définitivement ce cap.

Lire aussi : Tunisie : Les docteurs chercheurs manifestent pour leur intégration à l’université

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