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Affaire abattoir de Sousse : Quatre personnes condamnées à trois ans de prison

Le tribunal correctionnel de Sousse 1 a rendu, vendredi 10 octobre 2025, son verdict dans l’affaire de l’abattoir municipal de Sousse, prononçant une peine de trois ans de prison contre quatre personnes, dont un vétérinaire en poste à l’abattoir et chef du service des marchés à la municipalité.

L’affaire remonte à une opération de contrôle qui avait mis en évidence des irrégularités et infractions graves, notamment des abattages anarchiques et l’absence de contrôle sanitaire. Plusieurs moutons malades, proches de la mort, avaient été découverts – certains déjà abattus – et semblaient destinés à la distribution sur les marchés locaux.

Chacun des accusés a également été condamné à une amende de 70.000 dinars, en complément de la peine de prison.

En septembre 2025, le parquet avait ordonné la mise en détention préventive des quatre suspects. L’implication d’un vétérinaire municipal, chargé du contrôle des marchés, avait soulevé de vives interrogations sur la surveillance et la sécurité sanitaire à l’abattoir.

Les autorités locales avaient promis, à l’époque, de renforcer les mesures de contrôle pour éviter de nouveaux incidents de ce type.

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Tunisie : Cinq ans de prison pour un ex-président d’un club sportif de la capitale

La sixième chambre correctionnelle bis, spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis, a condamné par contumace un ancien président d’une association sportive de la capitale à cinq ans de prison, assortis d’amendes financières.

Selon les éléments du dossier, le ministère public près du pôle judiciaire économique et financier avait décidé de poursuivre le responsable sportif pour des accusations liées à la constitution d’avoirs à l’étranger sans autorisation de la Banque Centrale de Tunisie, ainsi que pour infractions au code des changes.

Le dossier a ensuite été transmis à la chambre correctionnelle spécialisée, qui a rendu son jugement ce vendredi.

Cette condamnation s’inscrit dans la série de dossiers traités par la justice tunisienne concernant des infractions économiques et financières impliquant des personnalités issues du milieu sportif.

L’identité du prévenu n’a pas été officiellement révélée, l’affaire étant encore susceptible d’appel.

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Effondrement d’un pont à Ben Arous : cinq responsables placés en détention

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Ben Arous a émis des mandats de dépôt à l’encontre d’un entrepreneur en travaux publics, du représentant d’une société de routes, ainsi que de trois autres prévenus, dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement partiel d’un pont relevant du projet de l’autoroute Tunis–Jelma. L’accident, survenu …

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Deux neveux de Ben Ali renvoyés devant la justice pour corruption financière

La justice tunisienne poursuit son travail de redevabilité concernant les dossiers de l’ère Ben Ali. La Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer Douraid et Akram Bououina, neveux de l’ancien président défunt Zine El-Abidine Ben Ali, devant la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis, rapporte Mosaique FM.

Les deux hommes sont poursuivis pour des infractions à caractère financier, liées à des soupçons d’enrichissement illicite et de malversations. Akram Bououina, actuellement en fuite, fait l’objet d’un mandat de dépôt émis par la Chambre d’accusation, qui a ordonné son incarcération à son retour sur le territoire ou lors de son arrestation.

Un dossier qui s’inscrit dans la continuité des affaires du régime Ben Ali

Depuis la révolution de 2011, plusieurs membres de la famille élargie de l’ancien président, ainsi que ses proches collaborateurs, ont été visés par des enquêtes judiciaires portant sur des détournements de fonds publics, des abus de pouvoir et des opérations financières suspectes. La famille Trabelsi, notamment, a fait l’objet de nombreux procès et condamnations.

L’affaire Bououina rappelle que la Tunisie n’a toujours pas tourné complètement la page des crimes économiques de l’ancien régime. Malgré la lenteur de certaines procédures, la justice tente de solder les comptes de l’ancien système et de répondre aux attentes de transparence et de reddition des comptes.

Lire aussi : Affaire Halima Ben Ali : Son avocate brise le silence

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Plainte contre une femme pour le meurtre d’un chien (Association Rahma)

L’Association Rahma pour la protection des animaux a annoncé avoir porté plainte contre une femme accusée d’avoir torturé et tué un chien.

Dans un communiqué publié ce mardi 7 octobre 2025, l’association a réitéré son « engagement inébranlable dans la lutte contre la maltraitance animale et en faveur des sans-voix »

La même source a salué les avocats bénévoles qui la soutiennent dans sa défense des droits des animaux, ainsi que le ministère public pour la prise en charge des plaintes déposées, soulignant l’importance de la collaboration entre la société civile et le système judiciaire.

Dans son communiqué, l’association a encouragé les citoyens à continuer de signaler tout acte de cruauté et a par ailleurs réitéré son appel à un renforcement des mesures de protection et à une application rigoureuse des lois existantes pour garantir le bien-être de toutes les créatures vivantes.

Y. N.

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Nabeul | Condamné à mort, Saber Chouchane finalement libéré

Saber Chouchane, condamné à mort en première instance pour des statuts Facebook a finalement été libéré, ce mardi 7 octobre 2025.

C’est ce qu’indique son comité de défense, en se réjouissant de cette décision de justice, qui selon Me Leila Haddad aurait été prise après intervention du chef de l’État Kaïs Saïed, à en croire ses dires.

Rappelons que cette affaire de condamnation à mort sur décision de la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul pour des posts jugés offensant pour le président de la république, a suscité l’indignation générale en Tunisie et ailleurs.

Saber Chouchane, travailleur journalier et père de trois enfants, avait été arrêté et traduit devant le pôle anti-terroriste du tribunal de première instance de Tunis, mais le caractère terroriste n’ayant finalement pas été retenu, l’affaire a été renvoyée de nouveau au ministère public du tribunal de première instance de Nabeul.

Après sa condamnation à la peine capitale sur la base de l’article 72 du code pénal tunisien, il a bénéficié du soutien de nombreuses parties, notamment des associations de défense des droits humains et le principal juge ayant rendu ce verdict a été administrativement sanctionné.

Y. N.

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Tunisie : grâce présidentielle pour Saber Chouchane, condamné à mort pour ses posts Facebook

Tunisie : grâce présidentielle pour Saber Chouchane, condamné à mort pour ses posts Facebook

Un tribunal tunisien a ordonné, ce mardi, la libération de Saber Chouchane, un citoyen condamné à mort la semaine dernière pour avoir publié sur Facebook des messages critiques envers le président Kaïs Saïed. Cette décision, confirmée par son avocat Oussama Bouthelja, met fin à une affaire qui avait suscité une vague d’indignation en Tunisie et […]

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Tunisie : L’AMT dénonce une mainmise du ministère de la Justice sur le pouvoir judiciaire

L’Association des magistrats tunisiens (AMT) a tiré la sonnette d’alarme, mardi, dans un communiqué au ton particulièrement sévère. Elle accuse le ministère de la Justice d’avoir placé l’ensemble du pouvoir judiciaire sous sa tutelle, privant la magistrature de toute indépendance institutionnelle pour la troisième année consécutive.

Une ingérence « sans précédent » de l’exécutif

Selon l’AMT, l’année judiciaire 2025-2026 s’est ouverte dans un climat d’ingérence et de désordre permanents, marqué par un flot continu de notes de service ministérielles touchant les nominations, mutations et destitutions de magistrats, y compris au sein du parquet et de l’instruction.

Ces décisions, qualifiées d’« arbitraires », auraient transformé le fonctionnement de la justice en mouvement judiciaire permanent, rompant avec les principes de stabilité et de transparence.

L’association déplore que, depuis la création puis la mise à l’arrêt du Conseil supérieur provisoire de la magistrature, le ministère de la Justice ait concentré entre ses mains toutes les prérogatives de gestion du corps judiciaire, exerçant un contrôle direct sur les carrières et les affectations.

L’AMT souligne que plusieurs postes stratégiques – dont ceux de premier président et de procureur général près la Cour de cassation, ainsi que celui de président du Tribunal immobilier – restent vacants depuis plus de deux ans, ce qui ouvre la voie à une tutelle administrative du pouvoir exécutif.

Elle affirme avoir recensé plus de mille notes de service en deux ans, à l’origine d’un déséquilibre massif entre les juridictions, de nominations non justifiées et d’un climat d’insécurité professionnelle.

L’organisation rappelle que ces pratiques violent l’article 121 de la Constitution de 2022, qui interdit toute mutation sans l’accord du magistrat concerné. Pour l’AMT, cette méthode illégale a instauré une politique de mutations punitives et de sanctions disciplinaires visant à soumettre les juges aux directives du pouvoir.

Atteinte à l’État de droit et à la justice indépendante

Dans son communiqué, l’association accuse la ministre de la Justice de saper les fondements de l’État de droit, en instaurant « un climat de peur et d’obéissance » au sein des juridictions. Elle dénonce aussi l’instrumentalisation politique de certaines affaires sensibles, citant notamment la condamnation à mort prononcée à Nabeul pour des publications sur Facebook ou encore la sanction d’un détenu ayant refusé de regarder un reportage sur le président.

L’AMT appelle les magistrats à refuser toute forme de soumission et à contester les décisions illégales devant le tribunal administratif. Elle exhorte aussi la société civile à se mobiliser pour défendre l’indépendance de la justice, qu’elle juge menacée comme jamais auparavant.

« La Tunisie traverse aujourd’hui une crise sans précédent dans son histoire judiciaire, marquée par la confiscation totale du pouvoir judiciaire par le ministère de la Justice », conclut le communiqué.

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Mohamed Trabelsi condamné à six ans de prison pour corruption

L’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, aurait été condamné à six ans de prison par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près du tribunal de première instance de Tunis, rapportent des médias de la place.

Mohamed Trabelsi est reconnu coupable dans une affaire de corruption financière et administrative liée à la nomination d’attachés sociaux dans plusieurs ambassades tunisiennes entre 2017 et 2019. Il se trouve actuellement à l’étranger, ajoute-t-on.

Dans le même dossier, Abdelkader Mhedhbi, ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE), a été condamné à trois ans de prison.

Ainsi, tous deux ont été poursuivis pour abus de fonctions, obtention d’avantages indus, préjudice causé à l’administration et violation des procédures en vigueur. Et ce, conformément aux articles 96 et 98 du Code pénal.

A cet égard, les investigations ont révélé des irrégularités majeures, ainsi que des soupçons de corruption et de favoritisme dans les nominations.

En décembre 2023, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait ordonné leur renvoi devant la chambre criminelle, tout en les laissant en liberté.

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Tunisie : Six ans de prison pour l’ancien ministre Mohamed Trabelsi

L’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a été condamné à six ans de prison ferme par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de Tunis. Une peine prononcée lundi 6 octobre dans une affaire portant sur des irrégularités dans la désignation d’attachés sociaux à l’étranger.

Des nominations sous influence

L’enquête, ouverte depuis plusieurs années, a mis au jour des soupçons de corruption et de favoritisme dans les procédures de nomination d’agents sociaux au sein de diverses ambassades tunisiennes, notamment entre 2017 et 2019.

Les juges ont également condamné Abdelkader Mhedhbi, ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger, à trois ans de prison pour son rôle dans ces manquements.

Selon des sources judiciaires, les investigations ont révélé des abus de fonction et des violations des règles administratives au profit d’intérêts personnels ou de tiers.

En décembre 2023, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi des deux hommes devant la justice pénale, tout en les maintenant en liberté en attendant leur procès.

Un verdict rendu en l’absence du principal accusé

Mohamed Trabelsi, qui résiderait actuellement à l’étranger, n’était pas présent lors du prononcé du jugement. Le tribunal a retenu contre lui les chefs d’abus de pouvoir et de préjudice à l’administration publique, sur la base des articles 96 et 98 du Code pénal.

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Condamnation à mort pour des publications Facebook : Vives réactions politiques et associatives

Plusieurs partis et organisations dénoncent le jugement prononcé mercredi par le tribunal de première instance de Nabeul, qui a condamné à mort un travailleur journalier, Saber Chouchane, pour des écrits publiés sur sa page Facebook sur la base du code pénal et du décret-loi 54. Les formations politiques parlent d’un précédent grave et appellent à une enquête, tandis que la défense a fait appel de la décision.

Le Mouvement Tunisie en Avant et le Parti des Patriotes Démocrates Unifié (clan Mongi Rahoui) ont rejeté le verdict qu’ils qualifient de « dépourvu de tout fondement légal et moral ». Ils y voient un « précédent » dangereux et appellent à l’ouverture d’une enquête.

Création d’un comité de défense bénévole

L’Association Tunisienne des Jeunes Avocats a dénoncé un « jugement inique » révélant « un recours disproportionné aux textes répressifs ». Elle a annoncé la création d’un comité de défense bénévole en soutien à l’accusé, rapporte l’agene TAP.

Selon Abdelkader Bensouissi, président de la section régionale de l’Ordre des Avocats, l’accusé a été condamné pour « diffusion de fausses informations visant un agent public, propos attentatoires au président de la République et atteinte à la forme de l’État ». Le jugement a été frappé d’appel.

Du côté des droits humains, le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi, a fustigé une décision « totalement disproportionnée », rappelant que la page Facebook du prévenu ne comptait que très peu d’abonnés. Il a ajouté que le magistrat ayant prononcé la peine a été déchargé de ses fonctions après le jugement.

Les faits reprochés à l’accusé

Mercredi 1er octobre 2025, la chambre criminelle du tribunal de Nabeul a condamné Saber Chouchane, travailleur journalier et père de trois enfants, à la peine capitale. Selon l’avocat Samir Dilou, la condamnation repose sur trois chefs d’accusation :

  • « Diffusion de fausses nouvelles visant un fonctionnaire public » ;
  • « Outrage au président de la République » ;
  • « Atteinte volontaire à la forme de l’État ».

Le dossier avait d’abord été transmis au pôle judiciaire antiterroriste, qui s’en est dessaisi en l’absence de caractère terroriste. La défense a fait appel, ce qui suspend l’exécution de la peine et rend le jugement non définitif.

Cette affaire relance le débat sur l’usage du décret-loi 54 et des dispositions du code pénal, régulièrement critiqués. Elle met aussi en lumière la sévérité d’un verdict jugé sans précédent en Tunisie dans une affaire liée à des publications en ligne.

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Nabeul : Une personne condamnée à mort en première instance

Nabeul : Une personne condamnée à mort en première instance

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul a prononcé, mercredi soir, une condamnation à mort à l’encontre d’une personne accusée d’avoir « diffusé de fausses informations visant un fonctionnaire public, commis un acte odieux contre le président de la République et une agression en vue de modifier la structure de l’État», a […]

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Tunisie – Corruption : 5 ans de prison pour un ancien douanier, 7 ans pour un homme d’affaires

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du Tribunal de première instance de Tunis a rendu tard dans la nuit d’hier un jugement lourd dans un dossier d’exportation frauduleuse.

Un ancien cadre des douanes a été condamné à cinq ans de prison, tandis qu’un homme d’affaires, propriétaire d’un groupe de sociétés actives dans l’exportation de thon et de sardine, a écopé de sept ans de prison. L’information a été confirmée à Diwan FM par une source judiciaire.

Les deux accusés ont été reconnus coupables de malversations financières et d’irrégularités administratives dans le cadre de l’exportation de thon et de sardine vers l’étranger. Le tribunal a retenu des faits caractérisés par l’usage abusif de fonctions et la falsification de documents douaniers au profit d’intérêts privés, au détriment de l’administration publique.

Une fraude orchestrée au poste frontalier de Dhehiba

Selon le dossier, le cadre des douanes principal prévenu a exploité sa position au bureau frontalier de Dhehiba pour apposer le cachet officiel de la recette des douanes sur deux déclarations, indiquant la sortie de lots de thon et de sardine. Or, ces marchandises n’avaient jamais franchi le poste frontalier. Cette manœuvre visait à donner une apparence de régularité à des opérations en réalité frauduleuses.

Selon la source judiciaire, ce jugement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les réseaux de contournement des procédures douanières, alors que les autorités cherchent à renforcer l’exemplarité des sanctions pour dissuader de futures infractions.

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Affaire Halima Ben Ali : Son avocate brise le silence

Halima Ben Ali, fille cadette de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, a été arrêtée, hier mardi 30 septembre, en France à la demande des autorités tunisiennes. Elle a été présentée aujourdhui mercredi 1er octobre au parquet général pour la « notification de la demande d’arrestation provisoire » émise par la Tunisie, avant de comparaître devant le conseiller délégué pour statuer sur son éventuel placement sous écrou extraditionnel ou sous contrôle judiciaire, a ajouté la même source. La chambre de l’instruction de la cour d’appel, compétente en matière d’extradition, tiendra ultérieurement une audience sur le dossier.

Dans un communiqué à l’AFP, son avocate Samia Maktouf a dénoncé une « chasse à la femme déclenchée par la Tunisie, un acharnement sans précédent ». Selon elle, Halima Ben Ali fait l’objet d’une notice rouge d’Interpol émise par la Tunisie pour des accusations de détournements de fonds. « Ma cliente n’a jamais commis de crime ou de délit et a quitté la Tunisie alors qu’elle était encore mineure, à 17 ans. On cherche à se venger de l’ancien chef d’État, son père, à travers elle. Nous faisons entièrement confiance à la justice française pour faire triompher le droit », a-t-elle ajouté.

L’avocate a également rappelé que sa cliente avait déjà été arrêtée à la demande de la Tunisie en 2018 en Italie, mais qu’elle avait été libérée. Halima Ben Ali, qui vit et travaille à Dubaï, se trouvait à Paris pour un court séjour lorsqu’elle a été interpellée à l’aéroport en direction de son retour aux Émirats arabes unis. Me Maktouf a exprimé sa crainte d’un « lynchage » si son extradition vers la Tunisie était décidée. Elle a indiqué qu’un signalement serait adressé au ministre de l’Intérieur français concernant les conditions de l’interpellation, lors de laquelle une policière franco-tunisienne l’aurait publiquement qualifiée de « voleuse ».

L’arrestation survient plus de 14 ans après la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali de Tunisie, le 14 janvier 2011, à la suite d’une révolte populaire déclenchée par l’immolation par le feu d’un vendeur ambulant à Sidi-Bouzid. L’ancien président avait quitté le pays accompagné de sa seconde épouse Leila Trabelsi et de leurs enfants, Halima et Mohamed Zine el-Abidine, pour un exil en Arabie Saoudite où il a passé les huit dernières années de sa vie.

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Tunisie : Afif Frigui condamné à trois ans de prison pour corruption

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a prononcé, mardi, une peine de trois ans de prison ferme contre Afif Frigui, ancien président de l’Association tunisienne de la prévention routière. Il était poursuivi pour des affaires de corruption financière et administrative liées à la gestion de l’organisation, rapporte Mosaique fm.

Selon les premiers éléments, l’affaire concerne des irrégularités financières et des abus de gestion au sein de l’association. La décision de justice confirme la gravité des accusations retenues contre Frigui, qui a longtemps dirigé la structure avant d’être écarté.

Afif Frigui a été arrêté le 1er juillet 2024 par les agents de la sous-direction des affaires criminelles d’El Gorjani en exécution du mandat de dépôt émis à son encontre par la Chambre d’accusation 32 du Pôle  judiciaire économique et financier, pour corruption financière et administrative dans la gestion d’une association publique, escroquerie, détention et usage d’un document frauduleux, création d’un certificat de faux et un certain nombre de charges financières.

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Tunisie : Report du procès de Rached Ghannouchi et de dirigeants d’Ennahdha

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire intentée contre le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et plusieurs dirigeants du parti, à novembre prochain.

Rached Ghannouchi devait comparaître aux côtés de plusieurs figures d’Ennahdha, notamment Ahmed Mechergui (directeur de cabinet de Ghannouchi), Youssef Ennouri (membre du Conseil de la Choura), les anciens députés Belgacem Hassan et Mohamed Goumani (poursuivis en liberté)

L’origine de l’affaire remonte à une conférence organisée le 15 avril 2023 par le « Front de salut national », au cours de laquelle Ghannouchi avait critiqué le risque d’exclusion et alerté sur la paix civile. Deux jours plus tard, son domicile avait été perquisitionné et plusieurs responsables d’Ennahdha arrêtés.

Les chefs d’accusation

Ils sont poursuivis notamment pour « complot contre la sûreté de l’État », en vertu de l’article 72 du Code pénal. Par ailleurs, Ghannouchi a déjà été condamné dans divers dossiers, dont celui connu sous le nom de « taghout », l’affaire Instalingo, ou encore le dossier dit « complot 2 ». Il a refusé de comparaître à plusieurs reprises, dénonçant des « procès politiques et iniques ».

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Tunisie : La défense d’Ahmed Souab veut un procès public

Le collectif d’avocats d’Ahmed Souab, détenu depuis avril dans le cadre d’accusations liées au terrorisme et au droit commun, a appelé mardi à la tenue d’une audience publique et en présentiel.

Lors d’une conférence de presse, Me Fedi Snene, membre du comité de défense, a précisé que la chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis avait confirmé, le 17 juillet dernier, les charges retenues contre Souab sur la base du décret-loi 54, de la loi antiterroriste, du Code des télécommunications et du Code pénal.

Le collectif a indiqué avoir choisi de ne pas saisir la Cour de cassation, préférant attendre une audience devant la chambre pénale, tout en réitérant sa demande pour une audience publique et en présentiel.

Soutien des organisations de défense des droits

Le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi, et le membre du Conseil de l’Ordre des avocats, Adel Messaoudi, ont affirmé leur solidarité avec Ahmed Souab et les autres détenus d’opinion, parmi lesquels des journalistes, des avocats et des acteurs politiques. Tous deux ont insisté sur l’importance de garantir les conditions d’un procès équitable et ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la lutte pour la libération des personnes concernées.

Ahmed Souab, avocat et activiste politique, a été arrêté le 21 avril 2025 à l’issue d’une conférence de presse organisée devant la Maison de l’avocat à Tunis, après une audience dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».

Le juge d’instruction près du Pôle judiciaire antiterroriste avait alors ordonné son placement en garde à vue pour « plusieurs accusations à caractère terroriste », en lien avec une déclaration publique faite le 19 avril. Le parquet avait ensuite ouvert une information judiciaire pour une série de charges à la fois terroristes et de droit commun.

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Procès de Sonia Dahmani : Audience prévue aujourd’hui

L’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, incarcérée à la prison de la Manouba depuis le 11 mai 2024, doit comparaître ce mardi devant le tribunal dans le cadre d’une affaire l’opposant à l’administration pénitentiaire. Poursuivie dans plusieurs dossiers, elle risque au total plusieurs années de prison ferme si l’ensemble des condamnations est confirmé.

Cinq poursuites judiciaires

Figure connue du barreau et des plateaux télévisés, Sonia Dahmani fait face à cinq affaires distinctes. Trois d’entre elles ont déjà conduit à des condamnations, tandis que deux autres sont encore en cours d’instruction.

Première affaire (mai 2023) : des propos ironiques sur la situation du pays – « Hayla lebled » [le pays est formidable] – lui ont valu une condamnation à un an de prison, réduite à huit mois en appel. Peine purgée, mais un pourvoi en cassation reste en suspens.

Affaire IFM : des déclarations controversées sur l’existence de cimetières séparés selon la couleur de peau lui ont valu deux ans de prison en première instance, ramenés à 18 mois en appel en janvier 2025. Elle purge actuellement cette peine.

Affaire Carthage+ : poursuivie pour des propos similaires sur la ségrégation dans les bus, elle a été jugée le 16 juin 2025. Le verdict est en délibéré.

Le procès face à l’administration pénitentiaire

Le dossier examiné ce mardi concerne une plainte de la direction générale des prisons. En cause, des critiques formulées par Sonia Dahmani à l’antenne, dénonçant les conditions de détention en Tunisie. Une première audience s’est tenue le 24 juin 2025, et l’affaire revient aujourd’hui devant la justice.

Un cinquième dossier oppose également Sonia Dahmani à la ministre de la Justice, Leïla Jaffel.

Les soutiens de la société civile

Le cas de Sonia Dahmani a suscité une large mobilisation. Plusieurs organisations de défense des droits humains – dont la FIDH, Amnesty International, Adala for All et Intersection Association for Rights and Freedoms – dénoncent des atteintes à la liberté d’expression et demandent sa libération.

En Tunisie, des associations comme Aswat Nissa ainsi que de nombreux avocats ont exprimé leur solidarité, rappelant que ses poursuites judiciaires constituent un précédent inquiétant pour l’indépendance de la profession.

L’UGTT a, de son côté, soutenu le Barreau et condamné l’arrestation de l’avocate, considérée comme une attaque contre les libertés.

Enfin, une mobilisation numérique s’est développée sur les réseaux sociaux, avec des campagnes de soutien et des appels à la réforme du décret-loi 54.

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Rached Ghannouchi et des dirigeants d’Ennahdha, demain devant la justice

Le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi, détenu depuis avril 2023, comparaîtra demain mardi devant le Tribunal de première instance de Tunis, aux côtés de plusieurs cadres du mouvement.

Selon le Front de salut national, plusieurs figures d’Ennahdha seront présentes à l’audience du 30 septembre 2025 : le directeur de cabinet de Ghannouchi, Ahmed Mechergui, le membre du Conseil de la Choura Youssef Ennouri, ainsi que les anciens députés Belgacem Hassan et Mohamed Goumani, poursuivis en état de liberté. Figurent aussi dans le dossier Mohamed Cheniba, Abdallah Esseghiri et Mouwaffak Bellah Kâabi.

L’affaire trouve son origine dans une conférence du Front de salut, organisée le 15 avril 2023, lors de laquelle Rached Ghannouchi avait mis en garde contre « le danger de l’exclusion » sur la paix civile. Deux jours plus tard, son domicile était perquisitionné et plusieurs responsables d’Ennahdha arrêtés. Tous sont poursuivis pour « complot contre la sûreté de l’État » en vertu de l’article 72 du Code pénal.

Depuis son arrestation, Rached Ghannouchi a été condamné à de lourdes peines dans divers dossiers, dont l’affaire dite du « taghout », l’affaire Instalingo et le dossier dit « complot 2 ». L’ancien président du Parlement a refusé de comparaître à plusieurs reprises, dénonçant des « procès politiques et iniques ».

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