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Bouargoub : la cochenille du cactus détruit 500 hectares de figuiers de Barbarie

Bouargoub : la cochenille du cactus détruit 500 hectares de figuiers de Barbarie

La cochenille du cactus poursuit son avancée destructrice dans la région de Bouargoub, l’un des plus grands pôles de production de figuiers de Barbarie en Tunisie. D’après Sami Houeidi, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche, près de 500 hectares sur un total de 1 500 ont déjà été anéantis par ce […]

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Sorcellerie et trafic d’animaux : une hyène sauvée, neuf suspects arrêtés à Grombalia

Sorcellerie et trafic d’animaux : une hyène sauvée, neuf suspects arrêtés à Grombalia

À Grombalia, les forces de sécurité ont procédé, mardi 7 octobre 2025, à l’arrestation de neuf individus accusés d’avoir capturé et détenu illégalement une hyène tachetée, une espèce rare et protégée, utilisée dans des rituels de magie noire et de sorcellerie. Selon les autorités locales, l’animal a été piégé dans des conditions cruelles et présentait […]

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Quand un post Facebook devient un crime de parole  

Mercredi 1ᵉʳ octobre 2025, un tribunal à Nabeul a condamné à mort un homme sur la base des articles 67 et 72 du Code pénal et du décret-loi 54, qui criminalise la diffusion de fausses informations. Ses publications Facebook, critiquant le président de la république, ont été interprétées comme une atteinte à la sécurité de l’État. Cette condamnation dépasse le cadre d’un simple verdict judiciaire. Elle marque un tournant inquiétant : un mot transformé en crime capital.  

Manel Albouchi

Malgré que la Tunisie n’ait pas exécuté de peine capitale depuis 1991, le symbole suffit : il installe la peur comme mode de gouvernance. 

Père autoritaire et société fermée 

Une société qui condamne la critique agit comme un père autoritaire : tout désaccord est vécu comme une trahison. L’enfant qui questionne n’est plus reconnu comme sujet, mais perçu comme une menace pour l’ordre familial. Ici, le citoyen devient l’enfant qu’on punit pour avoir osé parler. 

La peine capitale révèle une logique archaïque : faire taire la voix dissidente en la sacrifiant. Mais la psychanalyse rappelle que le refoulé revient toujours. La parole interdite resurgira ailleurs, sous forme de colère, de désespoir ou de révolte.  

Le procès de la société  

Dans “La société ouverte et ses ennemis”, Karl Popper disait que toute démocratie est fragile. Elle ne survit que par sa capacité à accepter la critique et à corriger ses erreurs. Quand un État criminalise la parole, il n’affaiblit pas seulement un citoyen, il détruit son propre mécanisme d’évolution. 

La société fermée gouvernée par le mythe, la peur, le culte du chef, rejette la contestation comme une blessure narcissique. La société ouverte, au contraire, sait que la vérité est toujours provisoire et que seule la critique empêche la répétition tragique de l’histoire. 

Un destin tendu 

Ce procès n’est pas seulement celui d’un homme. Il révèle un pays qui hésite entre deux destins : celui d’une société fermée, dominée par la figure d’un Père autoritaire, ou celui d’une société ouverte, qui accepte la parole critique comme son souffle vital. 

La démocratie, comme le psychisme, vit de la parole. Condamner un homme pour ses mots, c’est condamner le pays à l’étouffement. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Condamnation à mort pour des publications Facebook : Vives réactions politiques et associatives

Plusieurs partis et organisations dénoncent le jugement prononcé mercredi par le tribunal de première instance de Nabeul, qui a condamné à mort un travailleur journalier, Saber Chouchane, pour des écrits publiés sur sa page Facebook sur la base du code pénal et du décret-loi 54. Les formations politiques parlent d’un précédent grave et appellent à une enquête, tandis que la défense a fait appel de la décision.

Le Mouvement Tunisie en Avant et le Parti des Patriotes Démocrates Unifié (clan Mongi Rahoui) ont rejeté le verdict qu’ils qualifient de « dépourvu de tout fondement légal et moral ». Ils y voient un « précédent » dangereux et appellent à l’ouverture d’une enquête.

Création d’un comité de défense bénévole

L’Association Tunisienne des Jeunes Avocats a dénoncé un « jugement inique » révélant « un recours disproportionné aux textes répressifs ». Elle a annoncé la création d’un comité de défense bénévole en soutien à l’accusé, rapporte l’agene TAP.

Selon Abdelkader Bensouissi, président de la section régionale de l’Ordre des Avocats, l’accusé a été condamné pour « diffusion de fausses informations visant un agent public, propos attentatoires au président de la République et atteinte à la forme de l’État ». Le jugement a été frappé d’appel.

Du côté des droits humains, le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi, a fustigé une décision « totalement disproportionnée », rappelant que la page Facebook du prévenu ne comptait que très peu d’abonnés. Il a ajouté que le magistrat ayant prononcé la peine a été déchargé de ses fonctions après le jugement.

Les faits reprochés à l’accusé

Mercredi 1er octobre 2025, la chambre criminelle du tribunal de Nabeul a condamné Saber Chouchane, travailleur journalier et père de trois enfants, à la peine capitale. Selon l’avocat Samir Dilou, la condamnation repose sur trois chefs d’accusation :

  • « Diffusion de fausses nouvelles visant un fonctionnaire public » ;
  • « Outrage au président de la République » ;
  • « Atteinte volontaire à la forme de l’État ».

Le dossier avait d’abord été transmis au pôle judiciaire antiterroriste, qui s’en est dessaisi en l’absence de caractère terroriste. La défense a fait appel, ce qui suspend l’exécution de la peine et rend le jugement non définitif.

Cette affaire relance le débat sur l’usage du décret-loi 54 et des dispositions du code pénal, régulièrement critiqués. Elle met aussi en lumière la sévérité d’un verdict jugé sans précédent en Tunisie dans une affaire liée à des publications en ligne.

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Peine capitale pour un statut Facebook | Les dessous d’un verdict surréaliste

L’affaire de la condamnation à mort d’un citoyen pour avoir publié un statut sur Facebook jugé offensant pour le président de la république continue de susciter des indignations et de faire des gorges chaudes dans les médias du monde entier. Car on a du mal à saisir les motivations des juges de la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul qui ont rendu ce verdict pour le moins surréaliste et qui ne saurait être justifié de quelque manière que ce soit.

Le verdict dans cette affaire criminelle n° 5415/2025 a bien été rendu mercredi 1er octobre 2025 et Saber Chouchane, travailleur journalier père de trois enfants, a été poursuivi pour avoir écrit un statut sur le réseau social Facebook critiquant le président Kais Saïed. Il a été arrêté et traduit devant le pôle anti-terroriste du tribunal de première instance de Tunis qui a la compétence exclusive en matière de terrorisme.

Le caractère terroriste n’étant pas avéré, l’affaire a été renvoyée de nouveau au ministère public du tribunal de première instance de Nabeul, qui a décidé de traduire l’intéressé devant la chambre criminelle de Nabeul pour offense contre le chef d’Etat (article 67 code pénal), diffusion de fausses informations (article 24 décret -loi 54-2022) et, encore plus grave, l’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement (article 72 du code pénal).

Ladite chambre criminelle, formée par 5 magistrats, a décidé de condamner l’accusé à la peine capitale. C’est presque incroyable. Mais c’est ce qui s’est passé et qui suscite des interrogations sur le fonctionnement de la justice en Tunisie, et pas seulement dans cette affaire.

Le principal juge ayant rendu ce verdict a certes été sanctionné administrativement par la tutelle, mais l’affaire ne serait pas close pour autant, car il s’agit d’enquêter, de comprendre et d’expliquer comment la justice a-t-elle pu en arriver à de tels excès, et œuvrer à corriger les dysfonctionnements constatés. Car il y va de la crédibilité, non pas seulement de la justice en tant que telle dans notre pays, mais de l’Etat tunisien dans son ensemble.

En attendant, le citoyen condamné à mort pour un simple statut Facebook doit être libéré, car il a déjà assez lourdement payé pour ce qui est considéré comme un délit de communication.

Il faut aussi amender d’urgence le fameux décret-loi 54 de 2022 et son fameux article 24 en vertu duquel de nombreux citoyens continuent d’être condamnés à de lourdes peines de prison pour des délits d’opinion. Car c’est là où le problème (ou le mal) réside et non dans la décision intempestive d’un juge dans un moment d’égarement ou de manque de discernement.

I. B.

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Indignation après une condamnation à mort pour des posts Facebook en Tunisie !

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul a prononcé une condamnation à la peine capitale contre un homme accusé de «diffusion de fausses informations visant un fonctionnaire public, d’acte outrageant envers le président de la République et d’atteinte ayant pour but de changer la forme de l’État ».

C’est ce qu’a annoncé, ce vendredi 3 octobre 2025, Me Bassem Trifi président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) qui a dénoncé une peine extrêmement lourde, allant jusqu’à la peine de mort, qui plus est pour des statuts sur les réseaux sociaux, soulignant au passage, que le condamné est père de trois enfants.

De son côté, le président de la section régionale de Nabeul, Abdelkader Ben Souissi, a indiqué à l’agence Tap que l’affaire avait initialement été renvoyée au Pôle judiciaire antiterroriste, qui s’en est dessaisi en raison de l’absence de caractère terroriste.

Cette décision de justice a suscité l’indignation générale et de nombreux citoyens et citoyennes, associations et organisations ont appelé la justice à revenir sur ce verdict jugé aussi injuste qu’absurde.

Ils ont par ailleurs appelé à la libération de ce père de famille qui est actuellement en détention.

Notons que le comité de défense a entamé la procédure d’appel du jugement.

Y. N.

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Nabeul : condamnation à mort d’un citoyen pour publications Facebook

Nabeul : condamnation à mort d’un citoyen pour publications Facebook

La section régionale des avocats de Nabeul a révélé, ce vendredi, qu’un citoyen a été condamné à la peine capitale par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul. Selon son président, Me Abdelkader Ben Souissi, ce verdict, prononcé mercredi soir, repose sur des accusations liées à la publication de fausses nouvelles visant […]

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Nabeul : Une personne condamnée à mort en première instance

Nabeul : Une personne condamnée à mort en première instance

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul a prononcé, mercredi soir, une condamnation à mort à l’encontre d’une personne accusée d’avoir « diffusé de fausses informations visant un fonctionnaire public, commis un acte odieux contre le président de la République et une agression en vue de modifier la structure de l’État», a […]

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Bientôt à Nabeul et Hammamet | La route du bigaradier

Le bigaradier, oranger amer ou oranger de Séville a désormais son circuit écotouristique intitulé «Route du bigaradier» et qui célèbre les traditions régionales de distillation de la fleur d’oranger, utilisée dans la parfumerie, la cosmétique et l’art culinaire.

Ce projet est actuellement à un stade avancé et devrait être officiellement lancé en décembre 2025, a déclaré à l’agence Tap le commissaire régional au tourisme de Nabeul-Hammamet Wahid Ben Fraj lors d’une visite exploratoire du sentier.

Développé en collaboration avec l’Union régionale des agences de voyages, le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat), l’Association pour la préservation de Nabeul et la Direction régionale de l’artisanat, le sentier propose aux visiteurs une randonnée à travers des vergers de bigaradiers, des visites aux ateliers de distillation traditionnels et industriels, mettant en avant la production d’huile essentielle de néroli et d’autres produits dérivés.

L’objectif de la Route du Bigaradier est de promouvoir un tourisme durable tout en valorisant le patrimoine culturel et les produits locaux de Nabeul, notamment la harissa, l’eau de fleur d’oranger et l’huile essentielle de néroli, utilisées dans la fabrication de parfums haut de gamme. Un guide sera distribué aux agences de voyages, aux hébergements et aux restaurants afin d’encourager la participation et de promouvoir ce circuit écotouristique à grande échelle.

Khemis Nasfi, expert de l’Onudi et responsable du programme Pampat, a souligné à l’agence Tap que le projet est financé par la Suisse et s’inscrit dans une stratégie nationale de promotion des produits alimentaires de terroir de Nabeul et Kairouan. Les touristes pourront suivre le cycle complet de vie de l’orange amère, du verger à la distillation, en passant par le marché, et découvrir les pratiques artisanales et industrielles de la région.

I. B.

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Ne reproduisons pas l’exemple de Coco Beach à Takelsa !

A Takelsa, une petite ville du Cap Bon (nord-est de la Tunisie), les effets du changement climatique, dont l’érosion marine, se font déjà sentir sur des plages peu fréquentées et jalousement gardées secrètes par les randonneurs professionnels. L’empreinte humaine se manifeste par l’accumulation de déchets de tous genres et surtout le plastique.

Sur la plage d’El Mangaa et un peu plus loin sur la côte, des lagons ont gardé leur aspect naturel sauvage, où les vagues, le vent, le sable et le temps ont sculpté des rochers fantastiques offrant un paysage spectaculaire. Hélas, les déchets rejetés par la mer incluant des plastiques finissent sur le sable et entre les rochers. Près de 80% de ces déchets proviennent de la terre, en témoignage d’un cercle vicieux provoqué par l’homme.

Sur cette partie du littoral tunisien, des criques enclavées qui n’étaient accessibles que par des sentiers de randonnée ou par bateau, reçoivent désormais, environ 1000 visiteurs par jour, selon Mohamed Temimi, fondateur de la start-up d’aventures éco-responsables Tunisian Campers. Faire découvrir la nature sauvage, généreuse et encore méconnue de la Tunisie, est l’un des objectifs de la jeune pousse. Le plus difficile, toujours d’après lui, c’est d’inculquer aux férus de la nature les pratiques de sa préservation.

L’intervention humaine : malheur ou aubaine ? 

Sur la piste qui mène à la plage El Mangaa, il n’y a aucun panneau de signalisation, ni pancarte pour sensibiliser les visiteurs à respecter l’environnement et la propreté des lieux. En l’absence de la municipalité, les seules actions de nettoyage des plages sont menées, quatre fois par mois, par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) du 18 mai au 15 septembre. Aussi, pour toute la zone, une seule personne est chargée de collecter les déchets recyclables. Kaïs Habchi sillonne les lieux à pied et ramasse ce qu’il trouve sur son chemin avec des moyens artisanaux. «Les quantités de déchets en plastique augmentent d’année en année», déplore-t-il, espérant obtenir les autorisations nécessaires pour créer son point de collecte à Takelsa et employer au moins deux autres personnes.

Pour Yassine-Ramzi Sghaier, expert en biodiversité marine et cofondateur de l’ONG de conservation marine TunSea, les plages ne sont pas seulement des espaces où on peut profiter du sable et du soleil; ce sont aussi des écosystèmes complexes. «Ce que nous devons tous comprendre, c’est que les plages sont les récepteurs de tous ce que nous produisons comme déchets pendant toute l’année. Si tu jettes une bouteille en plastique à Oued Medjerda, tu la trouveras six mois après sur les plages de à Bizerte».

Un désenclavement risqué!

Une première piste vicinale vers la plage d’El Mangaa est en train d’être créée, pas loin de quelques villas de luxe surplombant les eaux turquoises. Elles appartiennent à des hommes d’affaires connus, selon les locaux rencontrés lors d’une visite organisée, dimanche 28 septembre 2025, au profit de journalistes spécialistes de l’environnement.
Cette visite est organisée par la GIZ, à travers son Projet d’appui à la gouvernance environnementale et climatique pour une transition écologique en Tunisie (Pagecte) en collaboration avec le Projet d’appui aux médias tunisiens (Pamt2), projets financés par l’Union européenne (UE), en collaboration avec l’Apal, sous l’égide du ministère de l’Environnement,  la start-up d’aventures éco-responsables Tunisian Campers et l’ONG de conservation marine TunSea.

L’accès difficile à certaines plages de Takelsa a empêché la dégradation de leurs écosystèmes et a allégé les effets de l’érosion marine, de l’aménagement urbain et de la pollution. «Nous voulons anticiper et préserver ces rivages, en leur épargnant la pression subie par le reste des plages de Nabeul et du Cap Bon, région à forte vocation touristique, principalement axée sur le tourisme balnéaire», a déclaré le représentant régional de l’Apal à Nabeul, Karim Boulifa.

L’Apal, qui avait intégré la plage d’El Mangaa au marché-cadre entre les ministères de l’Environnement et du Tourisme, puisqu’elle répond désormais au critère de densité, y a organisé une action de nettoyage à l’occasion de cette visite. Au total, 47 plages dans la région de Nabeul et du Cap-bon sont concernées par ses interventions.

Préserver les plages de Takelsa

«Nous ne voulons pas reproduire l’exemple de Coco Beach à Takelsa», a lancé l’expert en conservation de la nature, Faouzi Maamouri, en allusion à l’Île de Coco ou Chatt Coco, une destination touristique très prisée jusqu’à la surexploitation, à Ghar El Melh. Une ruée, non écoresponsable, vers de belles zones enclavées du littoral pourraient mener à la dégradation des écosystèmes et de la biodiversité et à la destruction des habitats.

L’idéal, d’après lui, serait de profiter de la beauté des plages, mais d’une manière durable. «Si le citoyen adopte un comportement civique, on n’aura pas besoin de poubelles sur les plages», a ajouté Maamouri, qui appelle à la création d’une réserve naturelle à Takelsa intégrant le micro-climat et l’écosystème autour de la plage El Mangaa, où se trouve une source d’eau douce à 20 mètres et un couvert végétal très intéressant.

Les plages de Takelsa ne font pas partie, par ailleurs, du projet de protection du littoral contre l’érosion marine couvrant la zone de Béni-Khiar à Yasmine Hammamet. Ce projet, l’un des plus ambitieux sur le littoral tunisien, prévoit la protection d’un linéaire de 32 kilomètres.

D’un coût global estimé à environ 300 millions de dinars, le projet, dont le démarrage est prévu début 2026, «va changer la donne environnementale, touristique et économique dans la région de Nabeul et dans tout le pays», espère Karim Boulifa.

D’après Tap.

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Korba : Un mort et plusieurs blessés dans le renversement d’un bus d’ouvriers

Un grave accident de la route s’est produit lundi matin sur l’axe reliant Korba à Tunis, au niveau de Djebel Haddad (gouvernorat de Nabeul). Un bus transportant des ouvriers d’une usine de la zone industrielle de Henchir Ayed s’est renversé, faisant un mort et plusieurs blessés.

Selon des témoins sur place, le bus, qui transportait des ouvriers vers leur lieu de travail, s’est renversé dans des circonstances encore indéterminées, rapporte l’agence TAP. Les blessés ont été pris en charge et transportés vers les hôpitaux de Korba, Béni Khaled et Mohamed Tahar Maâmouri à Nabeul.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident.

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Tunisie : Attention, ce poisson dangereux fait son apparition à Nabeul

La plage d’El Merayqeb à Menzel Temime, dans la région de Nabeul, a récemment été le théâtre de la présence d’un grand nombre de poissons-lapins toxiques, qui représentent un danger pour la vie humaine en cas de consommation.

Le 9 août, l’association environnementale de Menzel Temime a reçu un signalement de la part d’un détenteur de licence de pêche de loisir, confirmant la présence abondante de ce type de poisson sur la plage, a indiqué le président de l’association, Aymen Hammam.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, Hammam a précisé ce mardi que des travaux sont en cours pour identifier les zones où ce poisson apparaît dans la région du Cap Bon. Par ailleurs, un partenariat a été établi avec l’association « Tun Sea » afin de sensibiliser la population aux risques liés à la consommation de ce poisson, notamment après de nombreux appels de citoyens ignorant la dangerosité de cette espèce qui nuit à l’écosystème car elle est toxique et se reproduit rapidement.

De son côté, Mohamed Hammam, détenteur d’une licence de pêche récréative, a déclaré avoir été surpris ces derniers jours par la découverte d’une grande quantité de poissons-lapins, exprimant son inquiétude face à leur prolifération sur la plage d’El Merayqeb à Menzel Temime, ce qui menace les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

L’expert en biologie marine et président de l’association « Tun Sea », Yassine Ramzi Seghir, a expliqué, pour sa part, que la présence massive du poisson-lapin sur les côtes tunisiennes à cette période est prévisible, puisqu’il a déjà été observé en Libye et à Malte. L’augmentation des températures de la mer favorise son arrivée dans le bassin occidental de la Méditerranée. Il a mis en garde les pêcheurs, en particulier ceux pratiquant la pêche de loisir, contre la consommation de ce poisson toxique et les a invités à signaler immédiatement toute observation.

Un poisson dangereux dont la toxine ne disparaît pas à la cuisson

L’expert a souligné que le danger principal du poisson-lapin concerne sa consommation, car ses toxines ne peuvent être éliminées par la cuisson, ce qui peut entraîner la mort. Selon certains rapports, cette espèce aurait causé environ 20 décès dans les pays méditerranéens, en raison des toxines qu’elle sécrète, provoquant paralysie puis décès.

Il a ajouté que depuis plusieurs décennies, la Méditerranée connaît l’apparition d’espèces invasives telles que certains poissons, algues et plantes marines. Par exemple, le crabe bleu, qui est apparu en Tunisie, a été valorisé par les autorités à travers la création d’usines de transformation spécialisées, permettant son exportation hors du pays.

Le poisson-lapin (en anglais, rabbitfish) est un poisson marin appartenant à la famille des Siganidae. Voici quelques caractéristiques clés pour mieux comprendre ce poisson :

  • Apparence : Il a un corps ovale et comprimé latéralement, souvent avec des couleurs variées et parfois des motifs rayés ou tachetés. Son nom vient de sa tête un peu arrondie qui rappelle celle d’un lapin.
  • Habitat : On le trouve généralement dans les eaux chaudes tropicales et subtropicales, notamment dans la mer Méditerranée, l’océan Indien, et l’océan Pacifique. Avec le réchauffement des eaux, il colonise de plus en plus la Méditerranée.
  • Comportement : Le poisson-lapin est un herbivore qui se nourrit principalement d’algues.
  • Dangerosité : Ce poisson est toxique car il possède des épines venimeuses sur ses nageoires dorsales et anales. Ces épines peuvent injecter un poison dangereux pour l’homme, provoquant douleur intense, paralysie, et dans certains cas graves, la mort si le poison est ingéré. La cuisson ne détruit pas cette toxine, ce qui rend sa consommation très risquée.
  • Impact environnemental : Il est considéré comme une espèce invasive dans certaines régions, car il se reproduit rapidement et peut perturber les écosystèmes locaux.

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Tunisie : Nabeul envahie par la cochenille

La cochenille s’est invitée au cœur des quartiers et des foyers à Nabeul, provoquant une véritable gêne pour les habitants. Selon Slim Zouari, directeur de l’Union régionale de l’agriculture à Nabeul, cette invasion d’insectes ne date pas d’hier.

Il affirme que l’union avait tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, appelant les autorités à prendre les devants pour empêcher l’arrivée de cet insecte ravageur dans la région. Mais en vain.

« Nos appels n’ont pas été entendus, et aujourd’hui, la situation est hors de contrôle. Même les traitements ne seront plus aussi efficaces, car il est déjà trop tard », a-t-il regretté.

La cochenille, en particulier la variété qui s’attaque au figuier de Barbarie, s’est répandue depuis environ six mois. Ce parasite se nourrit de la sève des raquettes du cactus, provoquant l’apparition de taches jaunâtres qui s’étendent progressivement, jusqu’à entraîner la chute de la raquette infestée, puis la mort du tronc tout entier. Plusieurs régions du pays ont déjà été touchées par ce fléau, mettant en péril une culture essentielle à de nombreuses communautés rurales.

L’apparition de l’insecte dans les zones urbaines de Nabeul marque une nouvelle étape préoccupante dans cette invasion silencieuse.

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Les produits du terroir de Nabeul et Kairouan: des saveurs authentiques au menu

Faire découvrir la diversité gastronomique des régions de Nabeul et de Kairouan lors d’un Iftar de Ramadan. C’est l’objectif de l’événement organisé récemment dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui a été lancé en 2022 par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs autres ministères et a compté l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et l’agence DOWIT.

C’est un événement qui, à travers ses différentes composantes, a permis d’une part de découvrir les plats typiques des deux régions de Nabeul et de Kairouan et, d’autre part, de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

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Tout commence par l’accueil

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels. Par ailleurs, une productrice de Nabeul, a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

La distillation de l’eau de fleur d’oranger à la manière traditionnelle génère des revenus à environ 3000 familles dans la région selon les estimations.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a par ailleurs permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan. Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le Kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati. Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

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Le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme «l’Akid» kairouanais et l’incontournable « Makroudh » parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

«Terroirs de nos régions»

Depuis le lancement de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir sous le logo « Terroirs de nos Régions » les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) dans les deux régions s’est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l’artisanat.

Hafedh Barghouthi, de direction générale de la Production agricole  au ministère de l’Agriculture a souligné à l’occasion : «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes ses formes.

Des produits et leurs déclinaisons

Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. Les hôtels et maisons d’hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L’évènement a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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Les produits du terroir au cœur de la nouvelle offre touristique de la région de Nabeul

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Les produits du terroir au cœur de la nouvelle offre touristique de la région de Nabeul

L’importance des produits du terroir dans la promotion du tourisme durable a été mise en avant pendant la Journée Arabe du Tourisme, qui s’est tenue le 24 février 2025 à Nabeul. Aujourd’hui, l’eau de fleur d’oranger, l’harissa de Nabeul et la figue de barbarie de Bou Argoub jouent un rôle clé dans le développement d’une nouvelle offre touristique immersive qui répond aux attentes d’une nouvelle cible de touristes.

Depuis plus de deux années les institutions locales de Nabeul ont commencé à organiser toute une série d´activités pour promouvoir le tourisme gastronomique et pour promouvoir les expériences immersives autour des produits de terroir phares, notamment l´eau de fleur d´oranger, la harissa et la figue de barbarie de Bou Argoub.

L’importance du tourisme durable autour des produits de terroir a également été au cœur de la Journée Arabe du Tourisme qui a été organisée le 24 février 2025 par le Commissariat Régional du Tourisme (CRT) en collaboration avec le Projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT) mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par la Suisse.

Les enjeux des produits du terroir

Cette journée a été marquée par une conférence qui a rassemblé les acteurs du secteur touristique pour discuter des enjeux et pour mettre en lumière l’importance des produits de terroir dans le développement d´une nouvelle offre touristique immersive qui répond aux attente d’une nouvelle cible de touristes.

Wahid Ben Fraj, Commissaire régional au Tourisme à Nabeul, a mis l’accent sur l’importance de l’implication de toutes les parties prenantes locales pour assurer la diversification de l´offre touristique. « Il est inconcevable aujourd’hui de ne pas intégrer les produits du terroir dans le développement d’une nouvelle approche pour la promotion de la destination Nabeul », a-t-il affirmé.

Il a également rappelé que l´Office Nationale du Tourisme Tunisien et le CRT de Nabeul organisent régulièrement des programmes de visites pour les délégations étrangères de représentants d’agences de voyages, de journalistes ou bloggeurs autour du thème des produits de terroir avec l’appui du projet PAMPAT. Ainsi, plusieurs délégations chinoises, anglaises et allemandes du secteur touristique ont eu l´opportunité de découvrir la richesse du patrimoine agroalimentaire du Cap Bon. Les visiteurs ont pu vivre des expériences immersives mémorables comme la fabrication artisanale de la harissa ou la distillation de l´eau de fleur d´oranger et ont pu découvrir la diversité des produits cosmétiques typiques comme l´huile de pepins de figue de barbarie.

Expériences immersives

La participation active des représentants d’agences de voyage et d’autres structures opérant dans le secteur touristique a permis d’enrichir les discussions de la Journée Arabe du Tourisme. Foued Ben Ammar, Gérant de l’agence Bonheur Voyage basée à Hammamet et vice-président du bureau régional de la Fi2T Nabeul a expliqué : « Désormais, il est impératif que les propositions incluent des expériences immersives et des ateliers participatifs afin d’attirer une clientèle plus large, qui ne se contente plus exclusivement du tourisme balnéaire. de plus en plus d’agences de voyages et de structures touristiques à Nabeul offrent aujourd´hui des circuits qui mettent  en avant les produits de terroir. »

Pendant la journée, la richesse de la région de Nabeul en produits de terroir tels que l’harissa, l’eau de fleur d’oranger et les figues de barbarie a été mise en avant à travers des ateliers pratiques animés par des artisanes locales. Ces ateliers ont permis aux participants de découvrir les techniques traditionnelles de préparation et de valorisation des produits locaux, telles que la préparation de l’emblématique Ojjet Mayou ou la confiture de Bigaradier, témoignant ainsi du savoir-faire unique de la région. Les visiteurs ont pu déguster des spécialités locales tout en apprenant davantage sur leur histoire et leur importance culturelle. Ils ont également découvert de nouvelles créations artisanales inspirées des trois produits du terroir agroalimentaire phares de la région de Nabeul, notamment des articles en poterie décorés de dessins de piments ou des bijoux en pâte fimo autour du thème de la fleur d’oranger.

Partager des moments mémorables

Rania Mansour, promotrice de la marque Ezzemnia, une productrice appuyée par le projet PAMPAT, a souligné de son côté, l’importance de présenter des concepts innovants autour des produits du terroir pour une clientèle qui souhaite explorer de nouvelles expériences : « Il ne s’agit plus aujourd’hui de vendre uniquement des produits du terroir, mais également de partager des moments uniques et mémorables avec les visiteurs de la région de Nabeul. Nous travaillons activement à valoriser les produits du terroir en collaborant avec des maisons d’hôtes, des agences de voyages et l’Association de Sauvegarde de la Ville de Nabeul (ASVN). Nous organisons des ateliers de préparation de harissa ou de confiture de bigarade, ce qui permet aux visiteurs de vivre une expérience immersive et de découvrir notre riche patrimoine culinaire. »

Aujourd’hui les produits de terroir de Nabeul sont devenus de véritables arguments de vente pour différencier la destination du Cap Bon et pour attirer un plus grand nombre de visiteurs. Cette nouvelle approche qui vise à lier les produits du terroir au secteur du tourisme s´insère dans le cadre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits de Terroir qui a été lancée en 2022 par le Ministère de l´Agriculture en collaboration avec le ministère du Tourisme et cinq autres ministères et avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO).

La sratégie a été lancée sous le logo « Terroirs de nos Régions » et vise à promouvoir une toute nouvelle approche de développement régional multisectoriel autour des produits de terroir phares. À Nabeul, les partenaires principaux pour la mise en œuvre de la Stratégie sont le Commissariat Régional du Tourisme, le Commissariat Régional des Affaires Culturelles, le Commissariat Régional de Développement Agricole, l´Agence de Promotion des Investissements Agricole et l´Association de Sauvegarde la Ville de Nabeul etc.

Transformer Nabeul en un véritable « terroir »

Pendant la Journée, Lemia Thabet, coordinatrice nationale du PAMPAT a présenté les grands axes de la mise en œuvre de la stratégie, qui visent à transformer Nabeul en un véritable « terroir » où la création de la valeur ajoutée est axée sur le patrimoine matériel et immatériel lié aux produits locaux.

Aujourd´hui à Nabeul, le PAMPAT soutient une centaine de bénéficiaires de différents secteurs.  Grâce à la nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l´artisanat appuyée par le projet PAMPAT, aujourd´hui les touristes ont l´opportunité de découvrir la harissa de Nabeul, la fleur d’oranger et la figue de barbarie sous plusieurs formes. Les hôtels et maisons d´hôtes appuyés par le projet proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les fleurs d´oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l´organisation de festivals autour des trois produits phares. Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à la recherche d’expériences inédites.

Mme Thabet a également annoncé durant la conférence, le lancement d’un projet de route du Bigaradier, en phase de préparation, qui permettra de mettre davantage en avant le produit de terroir par excellence de la région de Nabeul. Cette nouvelle route touristique, à l’instar de la Route de la Grenade de Testour ou Romena Tour à Testour, lancée également dans le cadre du projet PAMPAT, ouvrira de nouvelles perspectives vers un tourisme durable et inclusif.

En célébrant cette journée du tourisme arabe, les acteurs locaux réaffirment leur engagement commun pour promouvoir un tourisme responsable et durable qui valorise les richesses locales et contribue au développement économique des régions.

 

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