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Un vent de reprise souffle sur l’économie tunisienne

Après plusieurs années de croissance atone, la Tunisie semble amorcer une phase de stabilisation et de redressement économique. Selon la Banque mondiale, le pays devrait enregistrer une croissance de 1,9 % en 2025, contre 1,4 % en 2024, portée par le tourisme, l’agriculture et les industries exportatrices. Le Fonds monétaire arabe anticipe même une hausse jusqu’à 3,2 %, à condition de poursuivre les réformes structurelles et d’améliorer le climat des affaires. (Ph. Port de Radès : la connectivité portuaire et logistique demeurent le talon d’Achille de l’économie tunisienne).

Sabrine Bouzeriata *

La Tunisie a lancé sa stratégie nationale d’industrialisation et d’innovation 2035, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Les objectifs : créer 840 000 emplois industriels et porter la valeur des exportations à 36 milliards de dinars d’ici 2035. Et les axes clés : innovation, durabilité, internationalisation et intégration régionale.

Un potentiel industriel solide

Selon la BAD, «la Tunisie dispose d’un potentiel industriel solide, à condition de soutenir les PME et de renforcer les chaînes de valeur locales».

En plus de l’Union européenne (UE), son partenaire historique stratégique qui représente encore entre 70 à 80% de ses échanges, la Tunisie développe des alliances économiques régionales et internationales avec l’Afrique par l’intégration au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) et à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour accéder à de nouveaux marchés.

Au Moyen-Orient, elle relance ses anciens partenariats avec les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite pour l’investissement et l’innovation technologique, notamment dans l’intelligence artificielle.

Ces initiatives renforcent la diversification économique et positionnent le pays comme un hub régional pour les PME et les jeunes talents.

PME et innovation, moteurs du renouveau

Les PME, représentant plus de 90 % du tissu économique tunisien, bénéficient désormais d’une attention particulière.

La stratégie nationale vise à simplifier les procédures administratives ; faciliter l’accès au financement ; et encourager l’innovation et l’internationalisation.

Ces mesures sont essentielles pour stimuler l’emploi et renforcer la résilience économique face aux défis internationaux.

Malgré des défis persistants (surendettement, infrastructures vétustes, instabilité politique…), plusieurs indicateurs sont encourageants : une inflation en baisse à 5,6 % en avril 2025, son plus bas niveau depuis 2021 ; un déficit du compte courant réduit à 1,7 % du PIB ; une possibilité d’augmenter le PIB de 4 à 5 % grâce à l’amélioration de la connectivité portuaire et logistique, qui demeure le talon d’Achille de l’économie tunisienne et tarde à être améliorée comme le préconise les experts et les partenaires internationaux.

Une économie qui se relève

Ces chiffres traduisent sinon une reprise économique après une des années de croissance atone, du moins de redressement progressif et de consolidation d’un modèle économique plus résilient et qui demeure attractif pour les investisseurs dans certains secteurs, comme les énergies renouvelables et l’innovation technologique.

Les initiatives récentes montrent que la Tunisie se redresse avec détermination, avec un modèle économique qui allie industrialisation, innovation et ouverture internationale. Les alliances africaines et arabes, la promotion des PME et l’accent mis sur les startups innovantes constituent autant de leviers pour transformer cette reprise fragile en croissance durable et inclusive.

La Tunisie avance avec prudence mais détermination. Un nouveau souffle économique traverse le pays, porté par la jeunesse, les entrepreneurs et la volonté de créer un avenir stable et prospère.

* Journaliste et écrivaine.

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Dopage : l’ANAD tient son 4e congrès sur le thème de l’apport de la data science

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a inauguré, vendredi 3 octobre, à Tunis, le 4e congrès international de l’Agence nationale antidopage (ANAD), axé sur « la data science au service de la lutte antidopage ».

Réunissant des experts d’Afrique, d’Europe et d’Asie, ainsi que des représentants d’organismes internationaux comme Interpol, l’ITA et le Conseil de l’Europe, le congrès met en lumière le rôle des technologies avancées – big data, IA, biométrie – dans la détection et la prévention du dopage.

Le ministre a souligné l’engagement de la Tunisie pour un sport propre, saluant le rôle de l’ANAD et l’importance de la coopération scientifique et technique. Mondher Gabbouj, directeur de l’ANAD, a rappelé l’objectif de renforcer les capacités des agences antidopage via l’échange d’expertise et l’innovation.

Des ateliers pratiques viendront clôturer l’événement samedi, portant sur la cybersécurité, la protection des lanceurs d’alerte et les applications concrètes de l’IA dans la lutte antidopage.

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La BAD forme des chefs de projet à la gouvernance transparente en Tunisie

La Banque africaine de développement (BAD) a organisé une session de formation à Tunis à l’intention des unités de mise en œuvre des projets financés par la Banque en Tunisie, afin de renforcer leurs compétences en matière d’intégrité et de lutte contre la corruption.

Initiée par le Département de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (Piac) du Groupe de la BAD, cette formation s’est déroulée le 16 septembre 2025, parallèlement à une mission de revue proactive de l’intégrité.

Soutenue par le ministère tunisien de l’Économie et de la Planification, cette session a permis aux chefs de projet d’anticiper et de mieux gérer les risques liés à l’intégrité, d’approfondir leurs connaissances du Cadre d’intégrité de la Banque et de promouvoir une culture de transparence et de responsabilité au sein des projets financés par la Banque.

La formation a été dispensée par Nadia Saadi-Matoussi, chargée principale du développement des capacités et de la formation; Bouraoui Jaouadi, chargé principal de l’analyse et de la réception des données informatiques; et Yahya Ceesay, chargé principal de la revue proactive de l’intégrité.

Dans son allocution d’ouverture, Tarek Bouhlel, directeur général de la coopération africaine au ministère de l’Economie et du Plan, a salué cette initiative, notant qu’une telle formation contribue à l’amélioration de la gouvernance des projets financés par la BAD en Tunisie.
La session a abordé des sujets essentiels, notamment l’évaluation des risques d’intégrité dans les projets, la diligence raisonnable des contreparties, les procédures d’alerte et de traitement des plaintes, ainsi que les mécanismes d’enquête. Les participants ont également été informés des pratiques passibles de sanctions – telles que la fraude, la corruption, la collusion, la coercition et l’obstruction – et de leurs conséquences juridiques, opérationnelles et réputationnelles.

Bernice Savy, économiste principale de la Banque en Tunisie, représentant le directeur général adjoint de la BAD pour l’Afrique du Nord, a félicité les participants pour leur engagement en faveur de la bonne gouvernance et de l’intégrité dans la gestion des projets. Elle a exprimé l’espoir que, grâce à cette session de renforcement des capacités, les participants deviennent les premiers garants de l’intégrité et de l’efficacité des opérations de la BAD sur le terrain.

Nadia Saadi-Matoussi, animatrice de la formation, a rappelé aux participants que la BAD veille à ce que chaque ressource mobilisée contribue efficacement au développement économique et social de ses pays membres régionaux.

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Tunisie – croissance 2025 : Le Fonds Monétaire Arabe nettement plus optimiste que le FMI et la BM

Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) a récemment annoncé une prévision de croissance d’environ 3,2 % pour la Tunisie en 2025, information qui vient d’être relayée aujourd’hui par l’agence TAP. Cette projection contraste avec les estimations plus prudentes d’autres institutions internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale.

Des perspectives contrastées selon les institutions

Le FMA mise sur une croissance plus dynamique, conditionnée par la poursuite des réformes économiques, notamment en matière de financement, de maîtrise du déficit budgétaire et d’amélioration du climat des investissements.

En revanche, le FMI prévoit une croissance plus faible, autour de 1,4 % pour 2025 et 2026, avec une inflation encore élevée. La Banque mondiale estime quant à elle une croissance intermédiaire à 1,9 %, portée par une amélioration sectorielle limitée.

De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance similaire à celle de la Banque mondiale, tandis que des analystes privés tablent sur une croissance plus modeste, autour de 1,5 %.

InstitutionPrévision de croissance en 2025
Fonds Monétaire Arabe (FMA)~3,2 %
Banque mondiale1,9 %
Banque africaine de développement1,9 %
Allianz Trade (privé)1,5 %
FMI1,4 %

L’importance cruciale des réformes pour la trajectoire économique

Ces différences illustrent l’impact des hypothèses et approches diverses des institutions. Le FMA fait preuve d’optimisme conditionnel aux réformes, tandis que le FMI et les autres restent prudents face aux défis économiques et sociaux.

La réussite des réformes et la stabilité macroéconomique détermineront la trajectoire future de la Tunisie.

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Tunisie : La BAD table sur une croissance de 1,9% en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit une croissance économique de 1,9% pour la Tunisie en 2025, et de 2,3% en 2026, portée principalement par une reprise attendue dans l’agriculture et l’industrie manufacturière.

Ces prévisions ont été publiées jeudi dans un rapport intitulé « Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement ».

L’inflation devrait, quant à elle, poursuivre sa décrue, atteignant 6,4% en 2025, puis 6,1% en 2026, sous l’effet d’une politique monétaire restrictive et de la diminution des pressions inflationnistes mondiales.

Réduction du déficit budgétaire, mais alerte sur le compte courant

La BAD anticipe également une réduction progressive du déficit budgétaire, qui passerait de 5,3% du PIB en 2025 à 4,9% en 2026, grâce à une meilleure mobilisation des ressources domestiques et aux efforts de consolidation budgétaire.

En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser, atteignant 2,2% du PIB en 2025 puis 3,3% en 2026, principalement en raison d’une hausse prévue des importations.

Une trajectoire fragile et semée de risques

Malgré ces signaux positifs, la BAD estime que les perspectives économiques tunisiennes restent fragiles, en raison d’un contexte international incertain. Les tensions commerciales, les conflits géopolitiques régionaux et la volatilité des chaînes d’approvisionnement pourraient affecter la demande extérieure, renchérir les coûts d’importation et affaiblir la compétitivité de l’économie tunisienne.

À cela s’ajoutent d’autres risques majeurs : la volatilité des prix des matières premières, susceptible de raviver les tensions inflationnistes, l’accès limité aux financements extérieurs, des tensions budgétaires internes, une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle mondiale, qui alourdirait le service de la dette et accentuerait la pression sur le dinar.

Enfin, la BAD met en garde contre le profil actuel de la dette publique, jugé risqué en termes de refinancement, ainsi que contre la vulnérabilité du compte courant aux fluctuations des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

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