Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Sessions de formation sur la gouvernance des financements publics des associations

Le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées a organisé au centre de camping et loisirs pour enfants à Zarzis des sessions de formation sur la gouvernance des financements publics des associations, au profit de 30 cadres relevant des commissariats régionaux de la femme et de la famille dans les gouvernorats de Médenine, Kébili, Tataouine et des associations partenaires, selon un communiqué du ministère.

Une session similaire est prévue les 16 et 17 octobre courant au centre national de l’informatique pour enfants, destinée aux cadres relevant des commissariats régionaux de la femme et de l’enfant dans les gouvernorats de l’Ariana, Ben Arous et Tunis, dans le cadre d’une série de formation sur la gouvernance des financements publics des associations qui seront organisées, au fur et à mesure, à travers tous les gouvernorats.

Ces sessions comportent un volet théorique et des ateliers de travail sur plusieurs thématiques dont notamment, le système de gouvernance et les mécanismes de financement et de suivi.

L’article Sessions de formation sur la gouvernance des financements publics des associations est apparu en premier sur WMC.

La BAD forme des chefs de projet à la gouvernance transparente en Tunisie

La Banque africaine de développement (BAD) a organisé une session de formation à Tunis à l’intention des unités de mise en œuvre des projets financés par la Banque en Tunisie, afin de renforcer leurs compétences en matière d’intégrité et de lutte contre la corruption.

Initiée par le Département de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (Piac) du Groupe de la BAD, cette formation s’est déroulée le 16 septembre 2025, parallèlement à une mission de revue proactive de l’intégrité.

Soutenue par le ministère tunisien de l’Économie et de la Planification, cette session a permis aux chefs de projet d’anticiper et de mieux gérer les risques liés à l’intégrité, d’approfondir leurs connaissances du Cadre d’intégrité de la Banque et de promouvoir une culture de transparence et de responsabilité au sein des projets financés par la Banque.

La formation a été dispensée par Nadia Saadi-Matoussi, chargée principale du développement des capacités et de la formation; Bouraoui Jaouadi, chargé principal de l’analyse et de la réception des données informatiques; et Yahya Ceesay, chargé principal de la revue proactive de l’intégrité.

Dans son allocution d’ouverture, Tarek Bouhlel, directeur général de la coopération africaine au ministère de l’Economie et du Plan, a salué cette initiative, notant qu’une telle formation contribue à l’amélioration de la gouvernance des projets financés par la BAD en Tunisie.
La session a abordé des sujets essentiels, notamment l’évaluation des risques d’intégrité dans les projets, la diligence raisonnable des contreparties, les procédures d’alerte et de traitement des plaintes, ainsi que les mécanismes d’enquête. Les participants ont également été informés des pratiques passibles de sanctions – telles que la fraude, la corruption, la collusion, la coercition et l’obstruction – et de leurs conséquences juridiques, opérationnelles et réputationnelles.

Bernice Savy, économiste principale de la Banque en Tunisie, représentant le directeur général adjoint de la BAD pour l’Afrique du Nord, a félicité les participants pour leur engagement en faveur de la bonne gouvernance et de l’intégrité dans la gestion des projets. Elle a exprimé l’espoir que, grâce à cette session de renforcement des capacités, les participants deviennent les premiers garants de l’intégrité et de l’efficacité des opérations de la BAD sur le terrain.

Nadia Saadi-Matoussi, animatrice de la formation, a rappelé aux participants que la BAD veille à ce que chaque ressource mobilisée contribue efficacement au développement économique et social de ses pays membres régionaux.

L’article La BAD forme des chefs de projet à la gouvernance transparente en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : Le Conseil de Presse réaffirme le droit à l’information

Dans une déclaration publiée mardi, le Conseil de Presse a dénoncé l’absence quasi totale de couverture des récentes manifestations organisées par l’opposition, l’UGTT et des associations civiles. Il a rappelé que l’accès à l’information est un droit constitutionnel et a appelé les médias publics et privés à respecter les normes éthiques et professionnelles.

Une inquiétude face au manque de couverture

Le Conseil de Presse dit :

« suivre avec « inquiétude » l’absence de couverture médiatique d’événements d’envergure nationale, notamment les manifestations récentes de l’opposition, de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), d’organisations de la société civile et d’associations citoyennes dans plusieurs régions ».

Selon lui, une absence quasi totale de couverture a été constatée dans plusieurs médias publics et privés, une situation qui affaiblit la crédibilité du paysage médiatique.

Risques de rumeurs et de désinformation

Pour l’instance, le traitement sélectif ou l’occultation d’événements majeurs ouvre la voie à la propagation de rumeurs et de fausses informations sur les réseaux sociaux, accentuant le chaos informationnel déjà présent dans le pays.

Appel au respect de la déontologie

Le Conseil a rappelé la responsabilité de l’État, des propriétaires de médias, de la société civile et des journalistes dans la production d’une information objective et pluraliste. Il a appelé les journalistes à préserver leur indépendance, à activer les mécanismes d’autorégulation et à respecter le code de déontologie professionnelle face aux pressions et tentatives de manipulation.

Réaction à la fermeture de l’INAI et au gel de la HAICA

Réagissant à la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information (INAI) et au gel des activités de la HAICA, le Conseil a insisté sur le droit public à l’information, la transparence et la redevabilité. Il a également souligné la nécessité d’une régulation efficace du secteur audiovisuel afin de lutter contre le chaos médiatique.

Mise en garde contre les dérives professionnelles

Le Conseil a enfin mis en garde contre la prolifération de « formations rapides » autoproclamées pour devenir journaliste et la présence d’« intrus » dans la profession, estimant que cela fragilise davantage la crédibilité du journalisme en Tunisie.

L’article Tunisie : Le Conseil de Presse réaffirme le droit à l’information est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : La fermeture de l’Instance d’accès à l’information dénoncée par la société civile

La décision des autorités tunisiennes de fermer le siège de l’Instance d’accès à l’information et de transférer ses employés à la présidence du gouvernement suscite une vive réaction au sein de la société civile.

Le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) dénonce « une atteinte directe au droit constitutionnel d’accès à l’information et un pas supplémentaire vers l’opacité ».

Le SNJT accuse

Le SNJT a annoncé, dans un communiqué publié ce mercredi 20 août, avoir été surpris par la fermeture du siège de l’Instance d’accès à l’information, considérant « qu’il s’agit d’une mise à l’arrêt de facto de son rôle en tant qu’autorité publique indépendante ». Les employés ont été transférés vers les locaux de la présidence du gouvernement.

Selon le syndicat, « cette mesure s’inscrit dans la continuité de précédentes décisions jugées arbitraires, comme la fermeture de l’Instance nationale de lutte contre la corruption et la mise en sommeil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) ».

Le syndicat a condamné « une politique délibérée d’opacité et de musèlement », accusant le pouvoir d’imposer un fait accompli qui fragilise les piliers démocratiques.

Il estime que cette décision prive les journalistes d’un instrument essentiel dans leur bataille quotidienne contre la bureaucratie et la rétention d’information.

La SNJT met également en cause « une violation des prérogatives de l’Assemblée des représentants du peuple, seule habilitée par la loi à nommer ou renouveler les membres de l’Instance ». Elle appelle les députés à assumer leurs responsabilités et à élire rapidement les membres vacants afin de rétablir le fonctionnement de l’institution.

I WATCH dénonce

Dans un communiqué publié hier, l’organisation I WATCH a exprimé sa vive indignation face aux mesures visant l’Instance d’accès à l’information, qu’elle qualifie de « dernier bastion de la transparence en Tunisie ».

Selon I WATCH, « cette institution a été progressivement et méthodiquement paralysée », annonçant ainsi son refus catégorique de la fermeture et de la mise à l’arrêt de l’INAI, estimant qu’il s’agit d’une atteinte grave à un droit garanti par la loi et d’une violation de l’indépendance d’un organe juridictionnel. L’ONG a exigé la réouverture immédiate de l’Instance.

Selon la loi organique n°22 de 2016 qui consacre l’accès aux données officielles, l’Instance d’accès à l’information avait permis d’imposer un minimum de transparence aux administrations, souvent accusées de pratiques de rétention et de dissimulation. Sa mise à l’arrêt est perçue comme un retour en arrière.

L’article Tunisie : La fermeture de l’Instance d’accès à l’information dénoncée par la société civile est apparu en premier sur webdo.

❌