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Al-Soumoud rappelle que le Tunisien Ali Kniss est toujours détenu par Israël

Le comité de la flottille Soumoud a rappelé que le Tunisien Ali Kniss est toujours détenu par Israël avec 46 autres militants internationaux qui ont refusé de signer une « demande de départ immédiat ».

La même source rappelle que 98 participants ont déjà été rapatriés ces derniers jours dont les militants tunisiens et ce notamment via Istanbul mais que 47 autres participants à la flottille Soumoud demeurent incarcérées dans les prisons de l’Occupation.

Parmi eux, on compte le militant tunisien Ali Kniss, membre de la Coordination de l’action commune pour la Palestine en Tunisie, qui était à bord du navire « Dhamir » (Conscience).

« Son maintien en détention, comme celui de ses 46 compagnons, souligne la détermination des autorités à user de tous les moyens pour sanctionner les tentatives visant à briser le siège de Gaza », déplore le comité en affirmant que les efforts diplomatiques et militants se poursuivent pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle des derniers détenus, alors que le compte à rebours avant l’expiration du délai légal de détention (dimanche) touche à sa fin.

Y. N.

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Gaza ou l’éternel retour des Palestiniens

La défense civile de Gaza a affirmé vendredi 10 octobre 2025 que près de 200 000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Fabuleux peuple palestinien, magnifique Gaza, qui plie mais ne rompt pas. Détruite, rasée, assassinée mais restée debout, digne et fière pour avoir tenu en échec l’ignoble machine de guerre du raciste et corrompu Benjamin Netanyahu, maître d’œuvre du génocide des Palestiniens.

Abdelaziz Dahmani

Heureux jour, le vendredi 10 octobre 2025, cessez-le-feu ou paix «provisoire» (car rien n’est durable ou définitif avec l’Etat d’Israël), le peuple palestinien, et notamment celui de Gaza, respire de bonheur, après 730 jours au cours desquels il a connu toutes les horribles facettes de l’enfer sur terre…

Admirables Palestiniens, exceptionnels, réduits à toutes les misères, exposés à tout instant à la faim, à la soif et à la mort, ils sont restés debout, réduits à la mendicité, sans toit, ni travail, ni de quoi manger, ni médecin pour se soigner, ni école pour les enfants…, mais debout et fiers. Même si les seuls chemins permis aux survivants sont ceux des cimetières collectifs, avec juste des numéros plantés dans le sable, pour désigner leurs morts.

Israël, devenu, encore plus raciste, plus sanguinaire, voulait réduire Gaza à rien, à la disparition même de l’Histoire, de son passé, de sa culture et de son identité. Cette ville millénaire, Israël voulait la réduire en poussière. Ce dessein, qui a germé dans la tête pourrie de Itamar Ben G’vir et autres monstres sionistes, n’a pu être réalisé… Car le peuple palestinien reste grand et admirable de courage, de dignité, d’honneur.

Ce peuple de Palestine et, surtout, de Gaza, réduit à presque à rien, n’a pas mis en échec seulement Israël. Il a mis en échec aussi les soutiens occidentaux de cet Etat factice et belliqueux qui sème la haine et la mort au Moyen-Orient depuis 1948. Ces soi-disant puissances occidentales qui croient avoir droit de vie et de mort sur le reste de l’humanité. Et à leur tête un Donald Trump plus déconcertant que jamais, qui, après avoir armé Israël et attisé la violence dans la bande de Gaza, se veut, aujourd’hui, maître de cérémonie d’une improbable paix. 

La déportation des Palestiniens est une «ligne rouge»

En réalité, c’est Trump que le peuple de Gaza a mis en échec. Rappelez-vous, les débiles déclarations du président américain, lors de son intronisation à la tête des États Unis, en janvier de cette année, lorsqu’il a formé le vœu de déporter les deux millions de Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie, de vider Gaza de sa population et d’y construire une Riviera sur la côte orientale de la Méditerranée, une sorte de club de riches, son jardin privé, son parcours de golf… Mais les Gazaouis lui ont résisté et n’ont pas abandonné leur terre, et là, il faudrait aussi rendre hommage à l’Egypte, qui a fait de la déportation des Palestiniens une «ligne rouge»

On ne le dira jamais assez, mais dans cette affaire de Gaza, c’est le fasciste Netanyahu qui a subi son plus grand échec politique en n’atteignant aucun de ses objectifs, malgré l’ampleur inégalée des massacres et des destructions infligés aux Palestiniens et à son propre peuple.

Souvenez-vous, après le drame du 7 octobre 2023, Netanyahu s’est donné pour mission de briser le Hamas en peu de temps et libérer aussi rapidement les otages israéliens. Que s’est passé ? Deux ans après, le Hamas est certes fortement secoué, affaibli, muselé, mais il n’a pas été battu et n’a pas rendu les armes. Et la résistance palestinienne, avec ou sans le Hamas, restera toujours debout.  

La leçon d’abnégation et de résilience du peuple palestinien

Avec les inhumaines destructions qu’il a provoquées, Israël s’est vengé d’une façon ignoble sur les Palestiniens, simples citoyens, assassinant plus de 20 000 bébés et enfants. Et par un retour de manivelle, il a rendu la cause de la libération de la Palestine visible dans le monde entier. Et a fait d’Israël un pays hors-la-loi, banni, haï et stigmatisé lors des innombrables et immenses manifestations propalestiniennes dans le monde entier et, surtout, dans les pays occidentaux, principaux alliés de l’Etat hébreu, où le drapeau palestinien n’a jamais été aussi visible dans les rues.

Certes, Gaza est détruite par la force brutale et la haine destructrice d’un Etat voyou, aujourd’hui mis au ban de l’humanité. Mais Gaza est toujours debout et son peuple, admirable de courage, donne une leçon d’abnégation et de résilience au reste du monde, y compris à nos régimes arabes, riches et moins riches, soumis à leurs maîtres occidentaux, repliés sur leurs médiocres problèmes internes et empêchant leurs peuples de respirer…

Un dernier mot : avant le 7 octobre 2023, la cause palestinienne était presque morte et enterrée… La voilà aujourd’hui plus vivante que jamais, malgré les malheurs et les destructions… Et c’est l’ignoble Netanyahu, aveuglément soutenu par les extrémistes juifs, qui met aujourd’hui l’existence d’Israël en danger, en tout cas dans la conscience des hommes justes !

* Journaliste.

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Après l’accord sur Gaza, les prix du pétrole augmentent légèrement

Les prix du pétrole ont peu évolué ce vendredi 10 octobre en début de séance asiatique après avoir chuté de plus de 1% lors de la séance précédente, les primes de risque de guerre ayant diminué sur le marché après qu’Israël et le Hamas ont accepté la première phase d’un plan visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de 9 cents, soit 0,1%, à 65,31 dollars le baril à 00h44 GMT. Le pétrole brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 12 cents, soit 0,2%, à 61,63 dollars le baril.

Les prix ont atteint leurs plus hauts niveaux en une semaine après avoir gagné environ 1% mercredi en raison de l’impasse dans laquelle se trouve l’accord de paix en Ukraine, ce qui signifie que les sanctions contre la Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole, pourraient rester en vigueur.

Sur une base hebdomadaire, les prix du pétrole brut restent en hausse d’environ 1,2% après leur forte baisse de la semaine dernière.

L’accord de cessez-le-feu à Gaza représente une étape majeure vers la fin d’une guerre qui dure depuis deux ans et qui a augmenté la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole, a déclaré l’analyste d’ANZ Daniel Hynes dans une note publiée vendredi.

« Cet accord a recentré l’attention sur l’excédent pétrolier imminent, alors que l’OPEP progresse dans la réduction de la production », a-t-il ajouté.

Les investisseurs craignent également qu’une fermeture prolongée du gouvernement américain puisse affaiblir l’économie américaine et nuire à la demande de pétrole.

Israël et le Hamas ont signé jeudi un accord de cessez-le-feu, dans le cadre de la première phase d’une initiative proposée par le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza.

En vertu de l’accord, approuvé jeudi soir par le gouvernement israélien, les combats cesseront, Israël se retirera partiellement de Gaza et le Hamas libérera tous les otages restants qu’il détenait lors de l’attaque qui a déclenché la guerre en échange de centaines de prisonniers détenus par Israël.

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A propos de l’accord de coopération militaire entre l’Algérie et la Tunisie

L’Algérie et la Tunisie ont signé, le 7 octobre 2025, un accord conjoint dans le secteur de la défense, à l’issue d’une visite de travail du ministre de la Défense Khaled Sehili à Alger, qui était accompagné de hauts gradés de la marine et des forces terrestres tunisiennes. Cet accord, on n’en connaît pas encore les détails mais qui suscite des réactions prudentes et mitigées, notamment du côté tunisien où certains se méfient de ce qu’ils considèrent comme une «volonté de domination algérienne.»   

Latif Belhedi

Cet accord, annoncé par le ministère algérien de la Défense, constitue une étape importante dans les relations bilatérales et un pas important vers le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays, lit-on dans le communiqué officiel algérien.

Au cours de cette visite, précise encore le communiqué, le responsable tunisien a été reçu par le général Saïd Chengriha, ministre délégué auprès du ministère de la Défense nationale et chef d’état-major de l’armée algérienne.

Les deux parties ont examiné les possibilités de coopération et discuté des moyens de renforcer la coordination sur les questions d’intérêt commun, notamment les défis sécuritaires auxquels la région est confrontée, ajoute le communiqué.

Par la suite, le président Abdelmadjid Tebboune a reçu le ministre Sehili, réaffirmant la solidité des relations historiques et stratégiques entre les deux pays.

«Les entretiens préparatoires à cette signature ont porté, selon le ministère algérien de la Défense, sur un renforcement de la coopération militaire et sécuritaire, ainsi que sur l’élargissement du contrôle transfrontalier», rapporte Jeune Afrique.

Précarité de la sécurité régionale

Le journal parisien rappelle le contexte international et régional dans lequel la signature de ce traité est intervenue et évoque les deux attaques de drones ayant visé, début septembre, des bateaux de la flottille pour Gaza ancrés en rade du port tunisien de Sidi Bou Saïd. Attaques qui, selon une enquête de la chaîne américaine CBS News, auraient été approuvées en personne par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Selon Jeune Afrique, «ces frappes sur le petit port ont montré toute la précarité de la sécurité tunisienne, d’autant que tout s’est déroulé à quelques centaines de mètres du palais de Carthage et sous les fenêtres de la résidence de l’ambassadeur des États-Unis, qui surplombe le rivage.»

Pour l’Algérie qui, selon les termes de Jeune Afrique, «considère [La Tunisie] souvent comme un poste avancé de son propre territoire», l’accord avec la Tunisie s’inscrit dans une volonté de mieux protéger ses propres frontières.

On ne connaît pas encore les détails de l’accord en question, mais on peut estimer qu’il n’a pu être signé sans l’aval ou sous la dictée du président de la république Kaïs Saïed, chef suprême des forces armées et de l’Etat tunisien, comme l’a fait remarquer le général à la retraite Kamel Akrout dans un poste Facebook, hier soir, jeudi 9 septembre. Lequel a souvent souligné dans ses déclarations ce qu’il appelle «l’unité de destin» entre les deux pays voisins.

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Gaza : un accord de trêve sous forte influence américaine

GAZA TrumpUn cessez-le-feu est entré en vigueur dans la bande de Gaza, selon la radio de l’armée israélienne, citée dans une vidéo publiée par Alaraby TV News. Cette annonce, à caractère officiel, marque une évolution notable dans un contexte de tensions prolongées entre Israël et le mouvement Hamas.

Une trêve confirmée par les médias militaires

L’information émane directement des médias militaires israéliens, lui conférant un poids institutionnel. Aucun détail n’a toutefois été fourni sur la durée du cessez-le-feu, ni sur les conditions de sa mise en œuvre. La vidéo ne mentionne pas les circonstances exactes de cette décision, mais elle intervient après plusieurs semaines d’escalade et de pressions diplomatiques régionales.

Pressions internationales et rôle américain

Une autre analyse diffusée par Al Jazeera Arabic, intitulée « ما الذي يمنع نتنياهو من العودة إلى الحرب في قطاع غزة؟ », s’intéresse aux facteurs limitant la reprise des hostilités. Les intervenants y soulignent l’influence déterminante des États-Unis sur les décisions israéliennes depuis le 7 octobre.

Washington exercerait une tutelle politique et militaire accrue, via un conseil de guerre placé sous supervision américaine et la présence renforcée du Pentagone à Tel-Aviv.

Contraintes internes pour le gouvernement israélien

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou ferait face à des contraintes politiques internes et à une perte d’autonomie décisionnelle. Certaines de ses prérogatives auraient été réduites au profit d’un fonctionnement collectif du cabinet de guerre. Des pressions internes s’ajoutent à celles de partenaires régionaux, notamment le Qatar, l’Égypte et la Turquie, engagés dans la médiation.

Un cessez-le-feu fragile et ambigu

Selon les observations relayées, l’accord en vigueur demeure flou sur ses modalités. Aucun calendrier précis n’a été communiqué pour la réunion du gouvernement israélien chargée de l’entériner. Ce manque de clarté entretient le risque d’une non-application, plutôt qu’une reprise immédiate des combats.

Les échanges prévus incluent la restitution de prisonniers et de dépouilles par le Hamas, en contrepartie de libérations de détenus israéliens. Des difficultés pourraient survenir si certaines identités ou corps restent introuvables.

Une désescalade sous surveillance

L’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu constitue un signal de désescalade, mais sa durabilité dépendra des développements politiques et sécuritaires des prochaines heures. Les violations ponctuelles restent possibles, dans un contexte où chaque partie surveille la réaction de l’autre.

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La guerre de Gaza est-elle vraiment finie ?

Dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre 2025, le président américain Donald Trump a annoncé l’accord sur la fin de la guerre de Gaza. Après deux ans d’un effroyable et interminable génocide, c’est un soulagement mais la prudence est de mise. D’autant que les forces d’occupation israéliennes ont bombardé, à l’aube de ce vendredi 10 octobre, les villes de Khan Younis et de Gaza, malgré l’annonce de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.

Imed Bahri

Avec un Benjamin Netanyahu fourbe, malhonnête, mythomane et sans foi ni loi qui ne se soucie que de ses calculs personnels, rien n’est sûr surtout que de réelles inquiétudes existent qu’il reprenne la guerre aussitôt les détenus israéliens récupérés. Les observateurs n’oublient pas comment il a battu en brèche en mars dernier la précédente trêve qui avait débuté au mois de janvier. De plus, le diable est dans le détail et beaucoup de questions cruciales restent en suspens. 

Pour Andrew Roth, correspondant du journal britannique The Guardian à Washington, un accord de paix voire un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas, constituerait la plus grande réussite diplomatique de la présidence de Donald Trump.  

Cependant, les détails et le calendrier d’un accord visant à mettre fin à la guerre israélienne à Gaza restent flous, bien que l’objectif affiché d’Israël et du Hamas soit significatif. Conclure un accord avec le soutien politique des États arabes et d’autres puissances régionales représenterait la meilleure chance de mettre fin à la guerre depuis l’échec du cessez-le-feu en mars, ramenant Gaza à un conflit dévastateur qui a fait près de 68 000 morts, principalement des civils.

La première phase du plan de paix, telle que Trump l’a décrite dans texte publié sur Truth Social, est simple : la libération des détenus israéliens en échange d’un retrait militaire israélien limité. Sauf que libérer tous les détenus et gérer le retrait israélien pourrait s’avérer complexe.

Conformément au ton auquel on a été habitué durant la présidence Trump, les espoirs sont exagérés. Le président a déclaré : «Tous les otages seront libérés très prochainement et Israël retirera ses forces sur une ligne convenue, première étape vers une paix solide et durable. Toutes les parties seront traitées équitablement»

Trop de questions restent à résoudre

Il reste encore beaucoup à discuter. Le plan de paix en 20 points de l’administration tente de concilier la création des conditions d’un cessez-le-feu avec la négociation d’une fin définitive de la guerre, l’avenir du Hamas et le désarmement éventuel du groupe palestinien ainsi que la vision d’Israël pour l’avenir de Gaza. Toutes des questions qui restent à résoudre.

Roth rappelle à juste titre : «Nous avons déjà vécu cette situation. L’administration Trump était pressée de négocier la fin de la guerre de Gaza avant même son investiture et un cessez-le-feu planifié à la hâte a échoué en janvier en raison du calendrier de libération des otages dont certains sont toujours détenus à Gaza»

Il s’agit pourtant d’un moment crucial. Alors que le président américain s’exprimait lors d’une table ronde antifa mercredi après-midi, il a reçu une note du secrétaire d’État Marco Rubio indiquant : «Très bientôt. Nous avons besoin que vous approuviez une publication sur Truth Social prochainement afin que nous puissions annoncer l’accord en premier»

Personne ne prétend que la guerre israélienne à Gaza doive prendre fin par des accords de paix de type Oslo ou des délibérations politiques. Toutefois, la situation est différente. C’est un président américain ouvertement partial et instable qui a néanmoins utilisé son instabilité pour déstabiliser ses alliés et ses ennemis. Trump serait également animé par le désir de devenir le premier président américain à recevoir le prix Nobel de la paix depuis Barack Obama.

La remise du prix est prévue ce vendredi et le désir de le décerner au président américain a alimenté les débats politiques à Washington et dans tout le Moyen-Orient.

Les tensions persistent. Le Hamas a appelé Trump et d’autres parties à «garantir le plein respect des termes de l’accord par le gouvernement d’occupation israélien». Il existe une crainte qu’Israël ne reprenne son offensive une fois les détenus libérés.

«Nous n’abandonnerons jamais les droits nationaux de notre peuple jusqu’à ce que nous obtenions la liberté, l’indépendance et l’autodétermination», a déclaré le mouvement, dans une référence indirecte au désir d’établir un État palestinien que Netanyahu a rejeté et que la Maison Blanche a largement abandonné.

Netanyahu doit également composer avec des considérations politiques. Il a annoncé qu’il convoquerait un conseil des ministres jeudi pour approuver l’accord et rapatrier les détenus. Et c’est déjà fait. Il doit aussi gérer la réaction des membres de droite de son cabinet, notamment le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui ont menacé de renverser le gouvernement en cas de cessez-le-feu.

Le président américain sur un piédestal

Trump a tenté de contourner ces considérations par la force, menaçant de déclencher une «guerre totale» à Gaza contre le Hamas si son souhait de paix n’était pas satisfait.

Lorsque Netanyahu a exprimé son scepticisme quant à l’accord, Axios rapporte qu’il a répondu au dirigeant israélien : «Je ne comprends pas pourquoi vous êtes toujours aussi pessimiste… C’est une victoire. Saisissez-la !».

Le président américain aurait l’intention de se rendre dans la région ce week-end pour signer l’accord. C’est son heure et il pourrait user de toute son influence et de son charisme pour empêcher un nouvel échec des négociations et une reprise des combats, ce qui constituerait une défaite diplomatique pour son administration. Croisons les doigts, sans trop y croire tout de même. Car tout cela ressemble à une mise en scène savamment orchestrée dont l’unique objectif, au final, est de mettre le président américain sur un piédestal.  

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Marokko – Dänisches Frachtschiff mit Waffen für Israel soll Tankstopp in Casablanca gemacht haben.

FrachtschiffPro-palästinensische Proteste führen zur Kursänderung eines Waffentransports – Marokko wird zum Ausweichhafen vor der Durchfahrt durch die Straße von Gibraltar. Casablanca – Ein unter dänischer Flagge fahrendes Frachtschiff mit mutmaßlich Waffen für Israel hat nach internationalen Protesten seinen Kurs geändert und Casablanca in Marokko als Tankstopp gewählt. Laut einem Bericht der andalusischen Zeitung Europa Sur […]

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Marokko – Rabat begrüßt US-Ankündigung eines Waffenstillstands in Gaza

AußenministeriumMarokko lobt diplomatische Bemühungen Washingtons und bekräftigt Unterstützung für eine Zweistaatenlösung im Nahen Osten. Das Königreich Marokko hat die Ankündigung eines Waffenstillstands zwischen Israel und den palästinensischen Gruppen, vor allen der Hamas, im Gazastreifen begrüßt, die auf eine Initiative des US-Präsidenten Donald Trump, in Abstimmung mit zahlreichen arabischen Staaten und unter direkter Vermittlung der USA, […]

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Israël écarte Marwan Barghouthi de l’accord sur Gaza

Alors que l’accord entre le Hamas et Israël prévoit l’échange de près de 2000 prisonniers palestiniens contre des otages israéliens, le nom de Marwan Barghouthi, figure emblématique de la cause palestinienne, a été explicitement exclu des négociations par le gouvernement israélien.

Barghouthi, absent d’un échange majeur

Interrogée lors d’un point de presse, la porte-parole du gouvernement israélien Shosh Bedrosian a affirmé que Marwan Barghouthi ne serait pas concerné par l’accord d’échange. « À ce stade, il ne fera pas partie de cet échange », a-t-elle déclaré, mettant fin aux rumeurs qui circulaient depuis l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Selon les termes de l’accord, près de 2000 détenus palestiniens doivent être libérés, dont 250 condamnés à perpétuité et 1700 arrêtés depuis le début du conflit. En contrepartie, le Hamas remettra 20 otages israéliens encore vivants et les corps de plusieurs autres prisonniers retenus à Gaza.

Un prisonnier devenu symbole

Arrêté en 2002 par l’armée israélienne, Marwan Barghouthi, aujourd’hui âgé de 65 ans, purge cinq peines de prison à perpétuité pour son rôle présumé dans la seconde Intifada. Membre influent du Fatah, il est considéré par de nombreux Palestiniens comme un symbole de résistance et un héritier politique potentiel de Yasser Arafat.

Pour ses partisans, Barghouthi incarne la lutte pour la liberté et la dignité du peuple palestinien. Dans les camps et les territoires occupés, son portrait figure aux côtés des martyrs et des prisonniers les plus célèbres. À leurs yeux, son éventuelle libération aurait marqué un tournant historique dans la réconciliation nationale palestinienne.

Les Israéliens divisés

En Israël, Marwan Barghouthi demeure une figure hautement controversée. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme responsable d’opérations meurtrières durant l’Intifada, tandis que d’autres voient en lui un interlocuteur crédible pour un futur accord de paix.

Plusieurs anciens responsables israéliens, dont des officiers de renseignement, ont déjà plaidé pour sa libération, estimant qu’il pourrait être un interlocuteur pragmatique et légitime pour un processus politique durable.

Mais le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, dominé par la droite nationaliste et les partis religieux, rejette catégoriquement cette hypothèse. Pour lui, libérer Barghouthi reviendrait à renforcer le nationalisme palestinien, au moment où Israël cherche à consolider son avantage militaire et politique à Gaza.

Un absent qui pèse dans les négociations

Si l’accord sur Gaza représente un espoir de répit humanitaire, l’absence de Barghouthi rappelle les limites de la démarche actuelle : un compromis tactique, mais sans véritable avancée politique.

Dans les rues de Ramallah, son nom est déjà scandé dans les manifestations appelant à sa libération. Beaucoup de Palestiniens voient dans son maintien en détention la preuve qu’Israël ne cherche pas un véritable règlement politique, mais un apaisement temporaire.

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Une trêve pour Gaza, une victoire de l’humanité

Après deux années d’un conflit d’une brutalité sans précédent, un accord de cessez-le-feu vient d’être signé entre Israël et le Hamas, ouvrant la voie à un espoir fragile mais réel : celui d’un retour à la vie. Quoique, pour les habitants de Gaza, au vu des pertes humaines et des destructions matérielles, ce sera très dur …  (Ph. Des Palestiniens célèbrent l’annonce de l’accord entre Israël et le Hamas devant l’hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza).

Khémaïs Gharbi *

Donald Trump s’est dit, ce jeudi 9 octobre 2025, «fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase» de son plan de paix.

Pour Gaza, épuisée, meurtrie, mais debout, cette trêve n’est pas seulement une pause dans les combats — c’est une victoire de l’humanité sur la barbarie.

Il y a toujours une lumière au bout du tunnel. Même lorsque la nuit semble interminable. Même lorsque les bombes éclipsent le soleil. Même lorsque les larmes deviennent le seul langage commun aux mères de Gaza — comme ailleurs.

Aujourd’hui, cette lumière commence enfin à percer. Après deux années de guerre dévastatrice, Israël et le Hamas se sont accordés, aujourd’hui, sur un cessez-le-feu à Gaza. Cet accord marque la première phase du plan de paix annoncé par le président américain, soutenu par l’Égypte et plusieurs pays, et vise à instaurer une paix «durable» dans la région.

Les premières mesures concrètes

    Dans le cadre de ce plan, le retrait progressif de l’armée israélienne jusqu’à une ligne convenue doit débuter, tandis que la libération de tous les otages est annoncée pour les jours à venir. Un échange de prisonniers et l’entrée urgente de l’aide humanitaire figurent aussi parmi les premières mesures concrètes.

    À l’annonce de cet accord, une vague d’émotion a déferlé dans le monde entier. Ce n’est peut-être pas encore la fin. Mais c’est un tournant. Un moment historique.

    Alors que les armes se taisent, que les bombardiers retournent à leur base et que les convois d’aide se préparent à franchir les ruines, une respiration collective traverse la région. Un souffle. Peut-être fragile, peut-être provisoire. Mais un souffle tout de même — celui de la vie, celui de l’espoir.

    Entre le début et la fin de chaque guerre, il y a les innocents. Les veuves qui pleurent. Les enfants que l’on ne reverra plus. Les quartiers effacés de la carte, les rêves étouffés sous les gravats. Il y a les larmes, la peur, les sacrifices. Et il y a aussi la mémoire. Car aucune guerre ne s’efface jamais vraiment. Elle laisse des cicatrices dans le béton comme dans les cœurs, des traces indélébiles sur les pierres comme sur les âmes.

    Le courage, la dignité et la résistance

    Mais il y a aussi, dans l’ombre de ces douleurs, des lumières qui ne s’éteignent pas : celles du courage, de la dignité, de la résistance. Celles de ceux qui n’ont jamais accepté de baisser la tête.

    Celles de ceux qui ont préféré sacrifier leur vie plutôt que de renier leur terre, leur pays. Ceux qui ont écrit, par leur abnégation, leur patience et leur fidélité à leur peuple, une page de l’Histoire.

    Aujourd’hui, cette page se tourne peut-être. Lentement. Solennellement. Et espérons-le aussi, durablement, sans nous faire trop d’illusion sur les véritables intentions du gouvernement extrémiste en place en Israël.

    Dans le silence qui succède aux explosions, on entend à nouveau les voix humaines. Celles qui réclament justice, dignité, souveraineté. Celles qui disent : «Nous sommes encore là.»

    Ceux qui ont résisté, contre les déluges de fer et de sang, méritent plus que des hommages : ils méritent le respect — et la reconnaissance — d’avoir défendu leurs droits et l’honneur de toute une nation. Et ceux qui, pendant ce temps, depuis leurs bureaux climatisés ou leurs tribunes confortables, ont tenté de semer le doute, de miner la cohésion, de trahir l’effort collectif — qu’ils soient jugés par l’Histoire.

    On n’écrit pas l’honneur avec des mots. On l’écrit avec du sang, avec du silence, avec des actes. Et aujourd’hui, c’est sur les épaules des hommes et des femmes libres que brillent les premiers rayons d’un soleil nouveau.

    Le cessez-le-feu n’est pas une fin en soi. C’est une promesse. Promesse d’un chemin vers la reconstruction, vers la libération, vers la paix — pas celle qu’on impose avec des traités, mais celle qu’on construit avec des principes. Et à ceux qui ont tenu bon, à ceux qui n’ont pas levé le drapeau blanc, à ceux qui ont continué à marcher debout quand tout semblait perdu, l’Histoire vous regarde. Elle vous admire. Et elle se souviendra.

    * Ecrivain et traducteur.

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    Accord Israël–Hamas : les indices asiatiques en hausse

    La plupart des indices boursiers asiatiques ont augmenté ce jeudi 9 octobre. Et ce, alors que les actions américaines ont atteint de nouveaux records, après une légère chute lors de la séance précédente.

    Les marchés de Chine continentale ont gagné plus de 1 % avec la reprise des échanges asiatiques, après une semaine de vacances. Tandis que les contrats à terme sur les actions américaines ont baissé.

    Par ailleurs, les prix du pétrole ont chuté après qu’Israël et le Hamas sont parvenus mercredi 8 octobre à un accord pour cesser les combats à Gaza. Ouvrant ainsi la voie à la libération des otages restants, en échange de prisonniers palestiniens dans les prochains jours, indique l’Associated Press.

    L’indice japonais Nikkei 225 a progressé de 1,3 % à 48 369,90 points, soutenu par une hausse de plus de 11 % des actions du groupe Soft Bank qui poursuit son expansion dans l’intelligence artificielle.

    L’indice Hang Seng de Hong Kong a également augmenté de moins de 0,1 % à 26 840,95 points. Tandis que l’indice composite de Shanghai a augmenté de 1,2 % à 3 931,07 points, lors de sa première séance de négociation depuis le 1er octobre.

    L’indice australien S&P/ASX 200 a augmenté de 0,2 % à 8 965,90 points. Alors que l’indice taïwanais TAIEX a augmenté de 1,3 %.

    À Wall Street, les actions américaines ont clôturé en ordre dispersé mercredi, l’indice Standard & Poor’s 500 progressant de 0,6 % à 6.735,72 points. Etablissant ainsi un nouveau record, un jour après avoir mis fin à une séquence de sept jours de hausse.

    Le Dow Jones Industrial Average a chuté de moins de 0,1 % à 46 601,78 points. Quant à l’indice composite Nasdaq, il a augmenté de 1,1 % à 23 043,38 points, enregistrant un record historique.

    Sur les marchés de l’énergie, le prix du brut américain West Texas Intermediate a chuté de 44 cents à 62,11 dollars le baril. Tandis que le prix du brut Brent, référence mondiale des prix du pétrole, a perdu 38 cents à 65,87 dollars le baril.

    L’or a réduit une partie de ses gains importants, mais est resté à 4 048,20 $ l’once jeudi matin.

    Sur les marchés des changes, le dollar américain a chuté face au yen japonais à 152,57 yens contre 152,70 yens. Enfin, l’euro est passé de 1,1629 $ à 1,1646 $.

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    Israël avertit : L’accord sur Gaza n’entrera en vigueur qu’après approbation de son gouvernement

    Le gouvernement israélien doit se prononcer sur l’accord visant à libérer les otages détenus à Gaza. L’entrée en vigueur de la trêve dépend de cette validation officielle, tandis que certains ministres expriment déjà leurs réticences.

    Une approbation gouvernementale indispensable

    Le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a précisé que le cessez-le-feu et l’échange d’otages à Gaza ne débuteront qu’après l’aval du cabinet israélien, attendu dans la soirée. Le communiqué souligne : « Contrairement aux informations diffusées par des médias arabes, le décompte des soixante-douze heures ne commencera qu’après l’approbation de l’accord par le gouvernement. »

    Le cabinet doit se réunir à 18 heures, heure locale (16 heures à Tunis) pour valider officiellement le texte. Cette étape est cruciale pour permettre la libération des otages et le début effectif de la trêve humanitaire.

    Des divergences au sein du gouvernement

    Le ministre des finances israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a annoncé sur le réseau social X que son parti, le Parti sioniste religieux, ne votera pas en faveur de l’accord.

    Smotrich a exprimé sa « immense joie » pour le retour des otages, mais a insisté sur les risques liés à la libération de prisonniers palestiniens, qu’il qualifie de futurs dirigeants terroristes. Il a déclaré :

    « Immédiatement après le retour des personnes enlevées chez elles, l’État d’Israël doit continuer à s’efforcer d’éradiquer complètement le Hamas et de démilitariser totalement Gaza, afin qu’il ne représente plus une menace pour Israël. »

    Cette position souligne les tensions internes autour de la trêve et les difficultés politiques que devra affronter Netanyahu pour faire adopter l’accord.

    Des informations contradictoires dans les médias

    Plusieurs médias hébreux avaient initialement rapporté que la trêve prenait effet dès la signature de l’accord en Égypte à midi, citant des sources égyptiennes et l’agence Reuters. Cette clarification israélienne vise à rectifier le calendrier officiel et à éviter toute confusion sur la mise en œuvre du plan.

    Lire aussi :

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    Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

    Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

    Un moment théâtral à la Maison-Blanche

    Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

    L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

    Pression directe sur Benyamin Netanyahu

    Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

    Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

    Une coalition arabe reconstituée

    Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

    Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

    Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

    Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

    En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

    Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

    Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

    Un calcul politique assumé

    L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

    Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

    Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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    Accord entre le Hamas et Israël pour la première phase du plan Trump pour Gaza

    Un accord inédit et qualifié d’historique entre le Hamas et Israël marque une étape décisive dans la crise de Gaza. Cette première phase, fruit d’une médiation internationale intense, ouvre la voie à un cessez-le-feu temporaire et à des mesures humanitaires d’urgence, mais les défis politiques et sécuritaires restent considérables.

    Une trêve progressive sous supervision internationale

    L’accord conclu entre le Hamas et Israël prévoit une cessation progressive des hostilités à Gaza. Dans un premier temps, les deux camps doivent observer une trêve de six semaines, sous supervision du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Cette accalmie vise à permettre la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave dévastée.

    Les livraisons de nourriture, d’eau et de carburant seront coordonnées par les Nations unies afin de répondre à la crise humanitaire sans précédent. Des corridors sécurisés doivent être mis en place pour acheminer les secours, alors que la population de Gaza, épuisée par des mois de bombardements, vit dans une situation d’urgence absolue.

    Au moins 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera au cours des jours suivants, selon une source du Hamas. L’accord prévoit également « le retour immédiat des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord »,

    Cet accord, salué prudemment par la communauté internationale, ne constitue que la première étape d’un plan de paix en trois phases. Les négociations futures devront aborder la reconstruction de Gaza, la mise en place d’une autorité palestinienne de transition et la perspective d’un règlement politique durable.

    Réserves israéliennes et soutien égyptien

    Du côté israélien, le gouvernement Netanyahou reste divisé : certains ministres craignent que cette trêve profite militairement au Hamas. Le premier ministre israélien a annoncé qu’il réunirait jeudi son gouvernement afin d’approuver l’accord. Celui-ci pourrait être signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a invité Donald Trump à « assister à sa signature ».

    L’accord prévoit que l’échange ait lieu dans les soixante-douze heures qui suivront la signature. M. Trump a dit qu’il pensait que tous les otages, vivants et morts, seraient « de retour lundi ».

    À Gaza, les factions armées expriment à la fois méfiance et soulagement, estimant que la trêve ne saurait être qu’un premier pas vers la levée du blocus. Le Hamas libérera en une fois les 20 otages vivants (sur les 47 encore à Gaza), a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste. Ils seront échangés contre près de 2000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1700 autres sont détenus depuis le début de la guerre.

    Malgré l’espoir suscité, de nombreux observateurs appellent à la prudence. Le cessez-le-feu reste conditionné au respect strict des engagements par les deux parties et à la poursuite du dialogue diplomatique. Les médiateurs internationaux redoutent qu’un incident sur le terrain n’enflamme à nouveau le conflit.

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    Israël et le Hamas concluent la première phase du plan Trump pour Gaza

    Israël et le Hamas ont conclu, mercredi 8 octobre, la première phase du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump pour Gaza. Cet accord de cessez-le-feu, incluant un échange d’otages, pourrait marquer une étape décisive vers la fin d’une guerre dévastatrice qui ravage la région depuis deux ans.

    Dans la soirée du mercredi 8 octobre 2025, Israël et le Hamas ont convenu de suspendre les combats à Gaza afin que les otages restants puissent être libérés dans les prochains jours en échange de prisonniers palestiniens. Les deux parties acceptent ainsi des éléments du plan proposé par l’administration Trump qui représenterait la plus grande avancée depuis des mois dans cette guerre dévastatrice.

    « Cela signifie que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes sur une ligne convenue; première étape vers une paix solide, durable et pérenne », a écrit le président Donald Trump sur son réseau social en annonçant l’accord. « Toutes les parties seront traitées équitablement ! »

     

    Lire aussi : Plan de paix américain : le « oui, mais » du Hamas

     

    Israël et le Hamas ont confirmé séparément les contours de leur accord, qui a suscité des rassemblements de célébrations parmi les familles des otages à Tel-Aviv et un optimisme prudent chez certains Gazaouis. Le Hamas a l’intention de libérer les 20 otages encore en vie d’ici quelques jours. Tandis que l’armée israélienne entamera un retrait de la majeure partie de Gaza et libérera 2 000 prisonniers palestiniens, selon Associated Press qui cite des personnes au courant du dossier.

    L’incertitude persiste sur certains aspects les plus épineux de la proposition de Trump – comme la question de savoir si et comment le Hamas désarmera, et qui gouvernera Gaza – mais les parties semblent plus proches que jamais de mettre fin à cette guerre.

     

    Lire également : Antonio Tajani : la fin de la guerre à Gaza dépend du « oui » du Hamas au plan

     

    Les discussions, menées à Charm el-Cheikh, ont réuni des représentants de haut niveau des États-Unis, du Qatar et de la Turquie. En effet, Jared Kushner, gendre de Trump, et Steve Witkoff, son envoyé spécial, y participaient aux côtés du ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, proche conseiller de Netanyahou.

    A noter par ailleurs que Trump a déclaré qu’il pourrait se rendre en Égypte ce week-end.

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    Coupe du monde 2026 : sécurité maximale avant le match Italie–Israël

    Coupe du monde 2026 : sécurité maximale avant le match Italie–Israël

    Les autorités italiennes ont décrété un état d’alerte sécuritaire maximale en prévision du match opposant l’équipe nationale italienne à celle de l’entité israélienne, prévu le 14 octobre dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde. Le dispositif de sécurité, décrit comme exceptionnel, vise à prévenir tout incident en raison du contexte international tendu […]

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    Soumoud | Le 2e groupe de Tunisiens de retour à Tunis

    Le deuxième groupe des Tunisiens arrêté par Israël pour avoir participé à la Flottille Al Soumoud est arrivé, ce mercredi 8 octobre 2025, à l’aéroport de Tunis-Carthage.

    Après leur libération par Israël, les militants tunisiens ont été rapatriés via la Jordanie et la Turquie et leur vol est arrivé cet après-midi, à Tunis, où ils ont été accueillis en héros.

    Devant l’aéroport leurs concitoyens brandissant des drapeaux de la Tunisie et de la Palestine ont scandé des slogans pro-Palestine et exprimé leur soutien inconditionnel avec le peuple palestinien, tout en appelant à l’approbation, en Tunisie, d’une loi qui criminalise tout acte de normalisation avec Israël.

    Y. N.

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    Guerre à Gaza : une nouvelle flottille d’aide interceptée, la tension diplomatique monte en Égypte

    Flottille GazaLes espoirs d’un couloir humanitaire vers Gaza se heurtent une fois de plus à la force. Ce mercredi matin, plusieurs bateaux de la nouvelle flottille internationale “Global Sumud” ont été interceptés par la marine israélienne au large du territoire palestinien, selon des sources concordantes de la coalition et du ministère israélien des Affaires étrangères.
    Les embarcations transportaient environ 110 000 dollars d’aide médicale et nutritionnelle destinée aux hôpitaux de Gaza, où les stocks s’amenuisent dangereusement.

    Des humanitaires arrêtés en mer

    Les bateaux, parmi lesquels figuraient ceux des organisations “Freedom Flotilla Coalition” et “Thousand Madleens to Gaza”, ont été arraisonnés alors qu’ils se trouvaient dans les eaux internationales, selon les organisateurs.

    Parmi les passagers se trouvaient des médecins, des humanitaires et des journalistes venus du monde entier.

    Leur détention par l’armée israélienne, dans des conditions encore inconnues, a suscité de vives condamnations de la part d’associations et de collectifs de défense des droits humains, qui dénoncent une “violation du droit international maritime”.

    Pressions diplomatiques au Caire

    Pendant ce temps, les négociations diplomatiques se poursuivent au Caire, où des représentants qataris, turcs et américains tentent de relancer un cessez-le-feu et d’obtenir la libération des otages israéliens.

    Parmi eux figurent Steve Witkoff, émissaire du président Donald Trump, et Jared Kushner, gendre du président américain, attendus pour renforcer les discussions.

    La coalition humanitaire appelle les ambassades et gouvernements à intervenir pour exiger la libération des participants arrêtés et dénoncer le blocus imposé à Gaza, qui continue de provoquer une crise humanitaire majeure.

    Lire aussi : Global Sumud Flotilla 

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    Exclusif | Lotfi Hajji raconte la mésaventure de la flottille Soumoud

    Partie en signe de soutien à la cause palestinienne, la Flottille maghrébine Soumoud pour la levée du blocus de Gaza a ravivé en Tunisie un débat passionné. Pour de nombreux citoyens, cette initiative incarne la fidélité du peuple tunisien à ses valeurs de justice et de résistance face à l’oppression. D’autres, en revanche, dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une opération purement symbolique, coûteuse et sans effet concret sur le terrain. Entre fierté nationale et scepticisme, la flottille met en lumière une question essentielle : jusqu’où la solidarité peut-elle aller dans un contexte de crises multiples et de désillusions politiques? Notre confrère Lotfi Hajji, membre de la flottille et directeur du bureau d’Al Jazeera à Tunis, dont nous avons recueilli le témoignage, nous a raconté, avec émotion et précision, les différentes péripéties de cette aventure humaine et politique hors du commun.

    Lotfi Sahli

    Une fois les embarcations rassemblées à Tunis, elles ont été rejointes par les unités venues d’Espagne. Après un léger retard de quelques jours dû à des contraintes logistiques, l’ensemble de la flottille a mis le cap sur l’Italie, où d’autres navires de soutien les attendaient pour poursuivre la traversée.

    Bien que les membres de la flottille aient été mentalement préparés et briefés sur les différents scénarios possibles, le voyage entre l’Italie et la Grèce a pris une tournure plus tendue. Des drones de l’armée israélienne, dépêchés sur les lieux, ont encerclé les embarcations, effectuant des manœuvres d’intimidation et multipliant les survols à basse altitude dans le but manifeste de saper le moral des participants.

    Escalade de tension et assaut israélien

    Face à cette escalade de tension, l’Espagne, l’Italie et la Turquie ont dépêché des frégates militaires afin d’assurer la protection et l’assistance des membres de la flottille. Cette présence navale a contribué à apaiser quelque peu la situation, rétablissant un climat de vigilance mais aussi de détermination parmi les participants.

    La veille de l’assaut attendu des unités de la marine israélienne, les membres de la flottille avaient anticipé la situation en avançant leur dîner, conscients de l’éventualité d’une intervention militaire. Ils estimaient arriver sur les plages de Gaza aux premières lueurs du jour, vers 5h du matin. C’est alors qu’ils se sont retrouvés encerclés par un nombre important de frégates, accompagnées de zodiacs semi-rigides à grande vitesse, marquant le début d’un face-à-face tendu et décisif en mer.

    Les frégates israéliennes ont alors commencé à projeter avec force d’imposants jets d’eau sur les embarcations et même sur les vitres des cabines, dans une tentative évidente de déstabiliser l’équipage et de détourner son attention, afin de faciliter l’assaut imminent sur la flottille.

    Une fois l’assaut lancé, des soldats armés jusqu’aux dents, vêtus de tenues de combat, casques à visière et gilets pare-balles, équipés de fusils d’assaut, de grenades et de dispositifs de communication sophistiqués, ont investi les embarcations. Dans un silence absolu, ils ont réclamé à plusieurs reprises : «Qui est le capitaine ?». Puis, méthodiquement, ils ont entamé une fouille minutieuse, scrutant chaque recoin du navire.

    Ne parvenant pas à obtenir le nom du capitaine de l’embarcation appelée Anas Al-Sharif, du nom du journaliste d’Al Jazeera tué le 10 août 2025 à Gaza par l’armée israélienne, un soldat israélien a pris le contrôle du pilotage. Les autres membres de la flottille ont alors été contraints de rester à la proue, exposés et vulnérables, tandis que le navire était dirigé sous surveillance étroite.

    Les membres de l’embarcation Anas Al-Sharif ont été transférés dans un zodiac, puis ensuite vers une frégate israélienne, leur propre navire ayant subi une infiltration d’eau, qu’ils tentaient de colmater depuis plusieurs heures. À chaque transfert, les intimidations et les fouilles se répétaient, maintenant un climat de tension constante et de pression psychologique sur l’équipage.

    Entre-temps, les membres de la flottille ont jeté leurs téléphones portables à la mer, afin d’échapper à une confiscation systématique.

    Ben Gvir surgit de nulle part

    Tous les activistes ont été emmenés de force au port d’Ashdod, en Israël. À leur arrivée, ils ont été ligotés avec des cordelettes en plastique et contraints de rester accroupis, la tête basse, dans une posture qui soulignait l’humiliation et la tension de la situation.

    C’est alors que surgit de nulle part le ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, qui les interpellait en anglais en les qualifiant des qualificatifs «terroristes» et «tueurs d’enfants juifs» (sic !). Les activistes répondaient à pleine voix : «Free, Free Palestine !». Le ministre poursuivit ensuite en hébreu, tandis qu’un traducteur relayait ses propos. Malgré la tentative d’intimidation, les participants continuaient, avec détermination et ferveur, à scander : «Free, Free Palestine !»

    Les activistes sont restés les mains ligotées pendant environ cinq heures, subissant ensuite une succession de questionnaires, fouilles et insultes, tandis que certains de leurs effets personnels — écouteurs, ceinture, et autres objets — étaient confisqués ou volés. À cela s’ajoutait le froid matinal qui régnait sur le port, accentuant l’inconfort et la tension déjà palpables.

    Munis de simples trousses de toilette et vêtus uniquement de t-shirts à manches courtes, les activistes ont subi un interrogatoire rigoureux d’environ trois heures, au cours duquel ils ont dû répondre d’accusations telles qu’«entrée illégale sur le territoire israélien», alors qu’ils avaient été illégalement arrêtés dans les eaux internationales au large de Gaza.
    Des avocats, majoritairement issus de la communauté arabe de 1948, mandatés par l’association Adalah — partenaire des organisateurs de la flottille Soumoud — sont intervenus pour souligner que ce «kidnapping» avait eu lieu en haute mer, mettant ainsi en question la légalité de l’arrestation et le cadre juridique de l’intervention israélienne.

    A la prison du Néguev

    Après l’interrogatoire, les détenus ont été transférés à la prison du Néguev, les mains toujours ligotées et les yeux bandés. Le transport s’est effectué dans des bus inconfortables, rappelant davantage ceux utilisés pour le transport d’animaux, accentuant le sentiment d’humiliation et de privation auquel les activistes étaient confrontés.

    À leur arrivée en prison, ils ont été à nouveau fouillés et presque dépouillés de leurs vêtements personnels. On leur a ensuite attribué des t-shirts, des joggings et des mules en plastique, uniformisant leur tenue de manière sommaire et accentuant le caractère impersonnel et humiliant de leur détention. Malgré ces conditions, ils ont gardé la tête haute, témoignant de leur détermination et de leur engagement, refusant de laisser l’intimidation briser leur esprit.

    S’en sont suivies les prises de photos, de poids et une série de questions de routine, marquant les formalités administratives initiales de leur détention. Les détenus ont ensuite été assignés à leur cellule, où treize personnes partageaient des lits superposés, illustrant la promiscuité et la rudesse des conditions carcérales.

    Trois jours sans sommeil ni nourriture

    Après un marathon de trois jours sans sommeil ni nourriture, les détenus ont pu se reposer quelque peu durant la journée. Mais le soir, leur repos a été interrompu à trois reprises : une première fois pour un changement de cellule, une seconde pour les prises de photos et de mesures, et une dernière fois pour répondre aux questionnaires administratifs. En milieu de journée, un repas composé de riz et de légumes leur a été présenté, mais il a été refusé, les détenus étant en grève de la faim, exprimant ainsi leur protestation et leur détermination.

    Lotfi Hajji à son retour à l’aéroport de Tunis-Carthage dimanche dernier.

    Ce calvaire s’est conclu par le transfert des détenus dans les mêmes bus jusqu’à l’aéroport d’Eilat, dans l’ignorance de leur destination, totalement coupés du monde extérieur. Toujours vêtus de leurs tenues de prison, ils ont gravi les escaliers de l’avion affrété par une compagnie aérienne turque, marquant la fin de cette épreuve éprouvante mais laissant intacte leur détermination et c’est dans l’avion, alors que le vol venait de commencer, que l’équipage leur a restitué leurs passeports, marquant le premier geste de normalisation après ces jours d’humiliation et de privation

    À la question du mot de la fin, Lotfi Hajji a répondu avec lucidité et émotion : sur le plan professionnel, il estime avoir assumé pleinement son devoir de journaliste, tout en reconnaissant avoir frôlé le pire, rappelant que son sort n’était pas plus enviable que celui de ses collègues tombés sur le terrain.

    Sur le plan humain, il retient une expérience unique, partagée avec des personnes courageuses venues des quatre coins du monde, toutes profondément sensibles à la cause palestinienne. Et s’il devait revivre cette aventure, il plaisante sur les six kilos perdus, mais affirme qu’il serait prêt à repartir sans hésitation.

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