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FOPROLOS : un nouveau QR-Code pour faciliter l’accès aux logements destinés aux salariés

Un QR-Code vient d’être mis en place, pour permettre aux citoyens de consulter la liste de logements et de lots de terrain à vendre par le biais du Fonds de Promotion du Logement pour les salaries (FOPROLOS), a annoncé le ministère de l’Équipement et d’ l’Habitat, vendredi.

Le département de l’Équipement a précisé, dans un communiqué, que ce QR-Code, accessible via le téléphone portable, présente, aussi, des informations relatives aux prix, aux promoteurs immobiliers et à l’emplacement exacte de ces biens immobiliers.

Pour rappel, le FOPROLOS œuvre à aider les salariés à acquérir un logement, à travers quatre mécanismes différents.

Il s’agit de FOPROLOS 1, destiné aux salariés, dont le revenu mensuel brut est compris entre 1 et 2,5 fois le salaire minimum interprofessionnel garanti- SMIG (entre 564 et 1411 dinars).

Le 2ème mécanisme est le FOPROLS 2, mis à la disposition des Tunisiens touchant un revenu mensuel brut compris entre 2,5 et 3,5 fois le SMIG (entre 1411 et 1975 dinars).

S’agissant du FOPROLOS 3, il est accessible aux citoyens, dont le revenu mensuel brut est compris entre 3,5 et 4,5 fois le SMIG (entre 1975 et 2539 dinars), alors que le FOPROLOS 4 est destiné aux salariés disposant d’un revenu mensuel brut compris entre 4,5 et 6 fois le SMIG (entre 2539 et 3386 dinars).

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Tunisie : Le prix du mètre carré atteint jusqu’à 12 000 dinars dans ces zones

Mohsen Chaâbani, Président du Groupement Professionnel des Agences Immobilières (GPAI) au sein de la CONECT, a souligné l’importance d’une régulation renforcée du secteur immobilier en Tunisie. Selon lui, le ministère du Commerce et les différentes administrations sont activement engagés dans la surveillance des agences immobilières non autorisées afin de structurer et sécuriser le marché. Lors …

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Journée mondiale de l’habitat : la Tunisie met le logement et les villes durables à l’honneur

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat organisera une journée d’étude consacrée au secteur du logement à la fin du mois d’octobre, à l’occasion de la célébration par la Tunisie de trois rendez-vous mondiaux et arabes.

Cette journée d’étude, qui présentera les dernières avancées réalisées dans le domaine en Tunisie, s’inscrit dans le cadre des célébrations tout au long du mois d’octobre 2025 de la Journée mondiale de l’habitat, de la Journée arabe de l’habitat et de la Journée mondiale des villes.

La Tunisie célèbre la Journée mondiale de l’habitat, correspondant au premier lundi d’octobre, et la Journée arabe de l’habitat, toutes deux placées respectivement sous les thèmes “Réponse à la crise urbaine” et “Reconstruire les communautés sinistrées : bâtir un avenir meilleur”.

Par ailleurs, la Journée mondiale des villes sera célébrée le 31 octobre sous le thème « Villes intelligentes centrées sur les personnes ». Ces trois événements sont liés au logement, aux villes et à la promotion d’un avenir urbain meilleur.

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Tunisie : Dans ces zones, un mètre carré bâti pourrait désormais atteindre 12 000 dinars !

L’envolée des prix de l’immobilier en Tunisie ne cesse d’inquiéter les professionnels du secteur. Invité sur les ondes d’Express FM, le président du Groupement Professionnel des Agences Immobilières (GPAI), Mohsen Chaabani, a tiré la sonnette d’alarme, affirmant que dans certaines zones de très haut standing, le prix du mètre carré bâti pourrait désormais atteindre 12 000 dinars.

Selon Chaabani, cette estimation concerne les biens d’exception situés dans des quartiers comme La Marsa ou Gammarth, où la rareté du foncier et les finitions luxueuses font exploser les tarifs. « Il ne s’agit pas du prix moyen, mais de valeurs constatées dans des segments ultra-premium », a-t-il précisé, soulignant qu’une régulation du marché devient urgente pour éviter une spéculation démesurée.

Les données disponibles confirment la tendance haussière : à Jardins de Carthage, le mètre carré dépasse déjà 3 000 dinars, tandis qu’au Lac 2, certaines résidences neuves s’affichent autour de 5 700 dinars. Cependant, le seuil évoqué par Chaabani reste exceptionnel, réservé à une clientèle fortunée, tunisienne ou étrangère, en quête de biens d’exception.

Pour les professionnels, cette flambée est alimentée par plusieurs facteurs : le coût croissant des matériaux de construction, la rareté du foncier dans les zones côtières et la demande soutenue pour les logements haut de gamme. À cela s’ajoute une forme de spéculation, certains promoteurs préférant retarder les ventes dans l’attente de prix encore plus élevés.

Mohsen Chaabani plaide par ailleurs pour une réorganisation du secteur immobilier et une meilleure transparence des transactions, rappelant que le GPAI travaille avec les autorités pour encadrer davantage la profession et lutter contre les agences non agréées et les intermédiaires illégaux.

Si les prix du luxe atteignent des sommets, le marché immobilier tunisien reste marqué par une crise d’accessibilité pour la classe moyenne. Un contraste saisissant, alors que le rêve de devenir propriétaire s’éloigne pour une majorité de Tunisiens.

Lire aussi : Vacances en Tunisie : Le soleil, la famille… et un bien immobilier ?

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Tunisie : réformes en vue pour assainir le marché immobilier

Le marché immobilier tunisien traverse une phase de déséquilibre structurel qui fragilise la profession et menace sa crédibilité économique. Face à ce constat, le Groupement Professionnel des Agences Immobilières (GPAI), relevant de la CONECT, plaide pour une refonte en profondeur du cadre légal et institutionnel de la profession.

Le président du GPAI, Mohsen Chaabani, estime que le métier d’agent immobilier est aujourd’hui confronté à une double pression. D’abord celle d’une concurrence déloyale exercée par des intermédiaires non agréés, communément appelés samsars. Et ensuite celle d’un cadre réglementaire obsolète, inchangé depuis les années 1980. Cette situation expose le marché à des risques importants de fraude, de blanchiment d’argent et d’activités illégales menées en marge du contrôle institutionnel. Alors que les agences agréées sont soumises à la supervision du ministère du Commerce et à la traçabilité des flux financiers via la Banque centrale, les intermédiaires clandestins opèrent sans autorisation ni transparence.

Rattaché depuis plusieurs années à l’UTICA, le GPAI a rejoint la CONECT afin de bénéficier d’un environnement institutionnel plus adapté à ses objectifs de structuration du marché. Ce changement a permis au groupement de gagner en visibilité et d’intensifier son plaidoyer auprès des autorités. Parti de sept membres fondateurs, le GPAI regroupe aujourd’hui une centaine d’agences et vise un effectif de 500 à 700 adhérents à moyen terme. Son maillage territorial s’élargit progressivement, avec la création annoncée de branches régionales à Kairouan et Monastir.

Le groupement concentre actuellement ses efforts sur deux axes majeurs. A savoir : la modernisation du cahier des charges régissant la profession, en collaboration avec le ministère du Commerce; et la mise en place d’un Ordre national des agents immobiliers chargé de garantir la déontologie du métier et de sanctionner les manquements. Le nouveau texte devrait introduire des exigences renforcées en matière de formation, de compétence et d’intégrité. À terme, un serment professionnel pourrait être instauré afin de renforcer la dimension éthique et la crédibilité du secteur. Ces réformes devraient aboutir d’ici un à deux ans.

Vers un programme de formation

Dans le cadre de sa stratégie de professionnalisation, le GPAI développe un programme de formation continue pour ses membres. Une innovation notable est l’introduction de la Programmation neurolinguistique (PNL) appliquée à l’immobilier, une première en Tunisie et sur le continent africain, destinée à améliorer la communication et le comportement des agents. Le groupement prône également une intégration progressive des acteurs informels, en leur offrant un accompagnement vers la régularisation et la formation. Cette démarche vise à élargir la base formelle du secteur et à réduire le poids de l’économie parallèle.

La mise en œuvre des réformes attendues aurait des retombées directes sur la transparence du marché, la confiance des investisseurs étrangers et la sécurisation des transactions immobilières. Le GPAI appelle par ailleurs les autorités à poursuivre leurs opérations de contrôle. Le ministère du Commerce a récemment fermé plus d’une cinquantaine de fausses agences, une action saluée par la profession. Pour M. Chaabani, la consolidation du secteur passe avant tout par l’adhésion collective : « Plus nous serons nombreux, plus nous serons forts », affirme-t-il, invitant les agences non encore affiliées à rejoindre le groupement.

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Tunisie : Quand l’euro devient la langue du marché immobilier !

Les prix des biens immobiliers affichés en euros, même sur les groupes Facebook tunisiens ? Ce n’est pas une coïncidence. De plus en plus, le secteur immobilier tunisien cible ouvertement la diaspora, devenue un levier crucial pour dynamiser un marché en perte de vitesse et assoiffé de devises.

Sur Facebook et sur des plateformes comme Tayara ou Mubawab, les annonces immobilières affichent de plus en plus les prix en euros. Cette pratique, autrefois marginale, est devenue monnaie courante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’adresse directement à une clientèle bien identifiée : les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), disposant de revenus en devise et à la recherche d’investissements sûrs dans leur pays d’origine.

Selon la Banque Centrale de Tunisie, les transferts d’argent des TRE ont atteint près de 7 milliards de dinars en 2023, soit une part essentielle des ressources en devises du pays. Une manne qui attire naturellement les promoteurs immobiliers, d’autant plus que les acquisitions immobilières par des non-résidents permettent une entrée directe de devises dans le circuit économique formel.

Un marché façonné par l’expatriation

En plus d’injecter des fonds, la diaspora investit massivement dans l’immobilier. Selon les estimations officielles, plus de la moitié des TRE auraient déjà investi dans un bien immobilier en Tunisie. Et les zones les plus prisées sont sans surprise les régions balnéaires : La Marsa, Hammamet, Sousse, mais aussi des zones en périphérie de Tunis comme Ariana et El Menzah.

Le profil type ? Un binational vivant en France, en Allemagne ou au Canada, qui cherche soit une résidence secondaire pour ses vacances, soit un investissement locatif avec rentabilité en dinar… mais payé en euros. L’État tunisien a clairement misé sur cette diaspora pour relancer l’économie. Pour un TRE, acheter un bien en Tunisie, c’est bénéficier d’un taux d’enregistrement symbolique de 1 % (contre jusqu’à 6 ou 7 % pour un résident), à condition de payer en devise et d’avoir résidé à l’étranger depuis plus de deux ans.

Résultat : le marché immobilier tunisien se structure de plus en plus autour de cette clientèle externe. Des banques proposent même des produits ciblés : prêts en devises, comptes en dinars convertibles, offres immobilières packagées. De quoi renforcer encore l’attractivité du secteur pour les Tunisiens de l’étranger.

Si certains vendeurs de biens immobiliers exigent même un paiement en devises, l’option reste hors de portée pour la majorité des Tunisiens, tant qu’ils ne sont pas en possession de comptes en devises, comme nous a expliqué un agent immobilier. « Le vendeur du bien recevra son argent en dinar tunisien après conversion par le système bancaire », a–t-il insisté.

Une double réalité sociale

Mais cette ruée vers la diaspora a aussi un revers. Pour les Tunisiens vivant en Tunisie et payés en dinars, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile. Le décalage des prix — boostés artificiellement par la référence à l’euro — contribue à exclure une partie importante de la classe moyenne tunisienne du marché immobilier.

Certains y voient une forme de gentrification « en devise étrangère » de l’immobilier tunisien. D’autres estiment que cette ouverture est salutaire pour une économie en difficulté, à condition que les recettes soient réinjectées dans le développement local.

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