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Le ‘‘Retour à Marseille’’ de Guillaume Chérel

Guillaume Chérel poursuit avec ‘‘Retour à Marseille ou Whisky Charlie’’, à sortir le 16 octobre 2025 chez Gaussen Éditions, l’aventure entamée dans ‘‘Last Exit to Marseille’’, confirmant son talent pour transformer le polar en fresque urbaine. Dans ses romans, la ville devient un personnage à part entière, dense, brutale et poétique, où chaque ruelle, chaque plage et chaque habitant contribuent à l’intrigue.

Djamal Guettala 

Dans le premier tome, Jérôme Beauregard, ancien journaliste devenu détective public, découvre le monde impitoyable du trafic d’héroïne marseillais à travers la mort de son vieil ami Luc. Naviguant entre quartiers populaires, figures de la criminalité locale et conseils littéraires de Jean-Claude Izzo, Beauregard apparaît comme un héros malin, attachant et parfois décalé. Le polar classique y est transcendé par une observation fine de la ville, qui devient presque palpable sous la plume de Chérel.

Action, suspense et humour noir

‘‘Retour à Marseille’’ pousse l’univers plus loin, mêlant action, suspense et humour noir. L’intrigue démarre avec l’assassinat de la fille d’une ex et un contrat lancé sur la tête de Beauregard. Pour survivre, il se réfugie en Auvergne, tente de se fondre dans la foule des Jeux Olympiques de Paris 2024, avant de revenir dans la cité phocéenne. Entre Tango, un chien-robot improbable, et sept mercenaires spécialistes de la «Manchette japonaise», le roman devient un cocktail explosif d’inventivité et d’absurde, tout en conservant l’énergie et la densité sociale qui caractérisent le premier tome.

Chérel excelle à mêler polar, comédie et fresque sociale. Marseille n’est jamais un décor passif : elle pulse, elle respire, elle vit avec ses contradictions. Le lecteur est embarqué dans un univers où violence, humour et poésie urbaine cohabitent, et où Jérôme Beauregard, entre lucidité et folie, incarne un héros moderne capable de surprendre et d’attendrir à la fois.

Au-delà de l’intrigue policière, le diptyque est une véritable immersion dans la société marseillaise, entre mémoire, mutations urbaines et fractures sociales. C’est un hommage vibrant à une ville complexe, à ses légendes urbaines et à son énergie unique.

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Affaire Abdelkader Dhibi : L’Ordre des avocats saisit la justice française

Le bâtonnier Hatem Meziou, a annoncé ce lundi 8 septembre que l’Ordre national des avocats a officiellement décidé, après avoir reçu un mandat officiel de la famille du défunt Abdelkader Dhibi, tué par balles par la police française à Marseille, de saisir la justice et de suivre le déroulement de l’enquête menée par les autorités françaises.

Invité de la Radio Jawhara FM, Meziou a précisé que des avocats tunisiens exerçant en France, mandatés par l’Ordre national des avocats, se porteront volontaires pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette affaire et défendre les droits des héritiers. Selon lui, cette démarche relève d’un devoir national de la profession d’avocat en Tunisie.

Il a également dénoncé ce qu’il a qualifié de “campagne de désinformation menée par certains médias français”, ajoutant que cette situation porte atteinte à l’image de la Tunisie et des Tunisiens.

Concernant l’initiative individuelle de l’avocat Mounir Ben Salha, qui s’était rendu à Marseille pour intenter une action judiciaire dans cette affaire, Meziou a indiqué qu’il n’en avait aucune connaissance préalable. Il a toutefois ajouté que toute action judiciaire menée par un avocat dans une cause juste est la bienvenue, à condition de respecter la loi, l’éthique de la profession et d’obtenir un mandat officiel de la famille du défunt, même dans le cadre d’une démarche volontaire.

Lire aussi : Des médias français se déchaînent sur la Tunisie : « algérianisation » et restrictions de visas

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Des médias français se déchaînent sur la Tunisie : « algérianisation » et restrictions de visas

Le 2 septembre 2025, un ressortissant tunisien a été abattu par la police à Marseille après avoir blessé cinq personnes à l’arme blanche. Si la légitimité de l’intervention est reconnue par le procureur de Marseille, ce sont désormais les réactions médiatiques françaises qui dominent le traitement de l’affaire.

La réaction officielle tunisienne

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a qualifié l’acte de « meurtre injustifié », convoquant le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis et demandant une enquête rapide et rigoureuse. Cette démarche a surpris de nombreux observateurs français.

Lire aussi: Affaire de Marseille : Tunis hausse le ton diplomatique face à Paris

Aucune déclaration officielle française n’a été publiée, laissant un vide diplomatique et renforçant l’attention médiatique sur l’affaire.

Europe 1 : un parallèle avec l’Algérie

Dans l’émission Christine Kelly et vous, la journaliste Gabrielle Cluzel a commenté la réaction tunisienne comme ressemblant à celle de l’Algérie, soulignant un modèle de contestation publique de la France : (Voir la vidéo)

« On a l’impression qu’il y a une forme de contagion, habitude éprise d’humilier la France […] le parcours de cet individu […] nous amène à penser que la Tunisie, dans le même état d’esprit que l’Algérie, est proprement stupéfiant et surtout très inquiétant. »

Europe 1 insiste sur la dimension diplomatique et symbolique, dépassant largement Marseille.

CNews : algérianisation et débats sur les visas

Sur CNews, le traitement médiatique a été plus politisé :

  • Éric Tegnér, journaliste et militant politique d’extrême droite, a évoqué la possibilité de restreindre les visas pour les Tunisiens et Algériens.
  • Éric Revelle a commenté ces propos, nuançant sa position, et précisant que la critique vise uniquement l’intervention tunisienne, pas l’ensemble des Tunisiens en France :

« La déclaration est scandaleuse, j’espère. Moi, je vais jusqu’à remettre en cause les relations diplomatiques avec les Tunisiens. […] Je pense aussi aux Tunisiens qui, dans les années 60-70, ont travaillé chez Renault et ailleurs, ont consacré toute leur vie, ne les mettez pas dans le même panier. »

  • Georges Fenech, magistrat et homme politique français né à Sousse (Tunisie), a ajouté : (Voir la vidéo)

« Il y a une « algérianisation » de la Tunisie, ce n’est plus un modèle de démocratie ».

Ces interventions montrent comment les médias français transforment un incident local en débat diplomatique et politique, en insistant sur la dimension symbolique et sur les implications sur les visas.

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Quatre avocats tunisiens portent plainte après la mort d’un citoyen à Marseille

Quatre avocats tunisiens, menés par Me Mounir Ben Salha, ont déposé vendredi une plainte à Marseille concernant la mort violente d’un ressortissant tunisien. Ils dénoncent un « homicide non justifié » et annoncent leur intention de saisir ultérieurement la justice internationale.

Lors d’une intervention téléphonique sur les ondes de Jawhara FM, Me Mounir Ben Salha a indiqué que l’équipe d’avocats se trouve actuellement à Marseille afin de formaliser la plainte. Selon lui, la victime, un citoyen tunisien, se trouvait dans un état de grande agitation après avoir subi une agression sévère. « La police française avait le devoir de le protéger au lieu de le laisser exposé à un danger mortel », a-t-il affirmé.

Me Ben Salha a qualifié l’acte de meurtre de « non justifié et prémédité », tout en évoquant un climat de haine visant la communauté tunisienne en France. Il a soutenu que « la diaspora tunisienne fait face aujourd’hui à une campagne de stigmatisation et de racisme enracinée dans des mentalités anciennes ». L’avocat a également accusé certaines parties, en Tunisie comme en France, d’avoir tenté de bloquer la procédure judiciaire.

Une affaire qui prend une dimension diplomatique

Cette initiative des avocats intervient alors que le ministère tunisien des Affaires étrangères avait convoqué l’intérimaire de l’ambassade de France à Tunis pour exprimer une protestation officielle après la mort du citoyen tunisien. Le communiqué du ministère, jugé « troublant » par Ben Salha, a suscité un large débat dans les médias français, où certains journaux ont interprété la réaction tunisienne comme une accusation directe envers les forces de l’ordre françaises.

Recoupement des faits

  • Selon la presse française, les premiers éléments de l’enquête indiquent que la victime, un homme d’origine tunisienne âgé d’une quarantaine d’années, est décédée après une intervention policière consécutive à des violences dans un quartier de Marseille. Les autorités françaises évoquent un « individu en crise violente », dont le comportement représentait un danger pour autrui et pour lui-même.
  • Du côté tunisien, les avocats contestent cette version, estimant que la victime aurait dû être maîtrisée et protégée, non pas exposée à une issue fatale. Ils considèrent que la police a failli à son obligation de protection et pointent une possible motivation raciste.
  • Diplomatiquement, cette affaire pourrait tendre davantage les relations bilatérales, dans un contexte où la question migratoire et la sécurité des diasporas sont déjà sensibles.

Vers une judiciarisation internationale ?

Les avocats tunisiens affirment qu’après le dépôt de plainte en France, une action devant les juridictions internationales sera envisagée si l’affaire n’aboutit pas. Ils insistent sur la nécessité de « défendre la dignité des citoyens tunisiens partout dans le monde ».

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Affaire de Marseille : Tunis hausse le ton diplomatique face à Paris

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué, mercredi 3 septembre 2025, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis afin de lui exprimer une vive protestation à la suite de la mort du citoyen tunisien Abdelkader Dhibi, abattu la veille à Marseille.

Dans un communiqué, le ministère précise que, sur instructions du président de la République, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères a reçu le diplomate français en l’absence de l’ambassadrice actuellement hors du pays. Il lui a signifié la ferme réprobation de Tunis face à ce décès survenu « aux mains de la police française ».

La partie tunisienne considère cet acte comme un « homicide injustifié » et exige des autorités françaises toute la diligence et la rigueur nécessaires pour mener l’enquête, établir les responsabilités et rendre justice. Tunis a également affirmé son intention de prendre toutes les mesures utiles pour garantir les droits de la victime et de sa famille.

Le communiqué ajoute que le président Kaïs Saïed a instruit l’ambassadeur de Tunisie à Paris de transmettre la même position aux autorités françaises et de coordonner avec le consulat général à Marseille pour accélérer le rapatriement de la dépouille.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a pris attache avec la famille du défunt pour présenter ses condoléances et l’informer des démarches entreprises afin de défendre ses droits.

L’agression au couteau survenue mardi 2 septembre 2025 à Marseille, dans le quartier de Belsunce, continue de susciter des interrogations et de nourrir des récits divergents.

Les autorités françaises maintiennent qu’un homme tunisien de 35 ans a blessé cinq personnes à l’arme blanche avant d’être abattu par la police, mais une autre version commence à émerger dans certains médias tunisiens, portée par des membres de sa famille.

Dans plusieurs médias tunisiens, la famille du défunt présente une lecture bien différente. Ses proches affirment qu’il n’avait aucun lien avec le terrorisme et n’était pas radicalisé. Selon eux, il se serait retrouvé au cœur d’un conflit local avec un « clan algérien » après son expulsion d’un logement. L’homme, insistent-ils, aurait tenté de se défendre avant que la situation ne dégénère.

Lire aussi : Un Tunisien abattu à Marseille : Une autre version surgit

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Un Tunisien abattu à Marseille : Une autre version surgit

L’attaque au couteau survenue mardi 2 septembre 2025 à Marseille, dans le quartier de Belsunce, continue de susciter des interrogations et de nourrir des récits divergents.

Les autorités françaises maintiennent qu’un homme tunisien de 35 ans a blessé cinq personnes à l’arme blanche avant d’être abattu par la police, mais une autre version commence à émerger dans certains médias tunisiens, portée par des membres de sa famille.

Selon le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, l’enquête n’a pas encore permis d’établir clairement le mobile de l’agresseur. L’homme, qui vivait dans un hôtel du centre-ville, venait d’être expulsé pour loyers impayés. Armé de deux couteaux, il s’en est pris d’abord à une personne dans son ancien logement, puis au gérant de l’hôtel, à son fils, à des clients d’un snack-bar et enfin à des passants.

Cinq blessés ont été recensés, dont un grièvement touché. L’assaillant, décrit comme instable psychologiquement et connu pour des propos antisémites, a été neutralisé par la police après avoir refusé de déposer ses armes. Le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est pas saisi du dossier, c’est, en tout cas, la version largement relayée par les médias français. écartant pour l’instant la thèse d’un attentat.

Le récit de la famille : « une exécution volontaire »

Dans plusieurs médias tunisiens, la famille du défunt présente une lecture bien différente. Ses proches affirment qu’il n’avait aucun lien avec le terrorisme et n’était pas radicalisé. Selon eux, il se serait retrouvé au cœur d’un conflit local avec un « clan algérien » après son expulsion d’un logement. L’homme, insistent-ils, aurait tenté de se défendre avant que la situation ne dégénère.

Ses proches accusent les forces de l’ordre françaises de l’avoir « abattu volontairement », estimant que la police aurait pu le maîtriser autrement. Cette version, relayée en Tunisie, remet en cause le récit dominant en France et risque d’alimenter la polémique.

Pour l’heure, l’écart est net entre la lecture officielle française et la perception de la famille tunisienne. D’un côté, les autorités parlent d’un individu instable, violent et dangereux, sans lien avec le terrorisme mais ayant multiplié les attaques. De l’autre, les proches du défunt dénoncent une bavure policière sur fond de tensions communautaires.

Le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau est attendu à Marseille pour suivre l’avancée de l’enquête. Les résultats des investigations — notamment sur le profil psychologique du suspect et les circonstances précises de l’intervention policière — devraient éclairer les zones d’ombre.

Lire aussi : Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

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Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

Mardi 2 septembre en plein centre-ville de Marseille, un homme armé de couteaux et d’une matraque a blessé au moins cinq personnes, dont une grièvement, avant d’être abattu par la police. Le suspect, un ressortissant tunisien, venait d’être expulsé de son hôtel.

Expulsé de son hôtel rue des Petites-Maries, l’homme est revenu peu après armé de deux couteaux et d’une matraque. Il a d’abord poignardé un colocataire au flanc – cette victime est la plus gravement touchée et a été hospitalisée en urgence absolue.

Il s’en est ensuite pris au gérant de l’hôtel, puis au fils de ce dernier qu’il a atteint dans le dos. Tous deux sont en urgence relative, leurs jours ne seraient pas en danger.

L’assaillant a poursuivi sa course dans un snack voisin, où il a tenté de s’en prendre au gérant et à des clients. Mis en fuite, il a poursuivi sa course, frappant des passants à la matraque. La police est intervenue rapidement et, face à son refus de se rendre, a ouvert le feu. L’assaillant est décédé malgré les tentatives de réanimation.

Enquête en cours

Le procureur de la République, Nicolas Bessone, a indiqué que le suspect avait « proféré un certain nombre de paroles », en cours de vérification. La police judiciaire de Marseille est saisie pour tentative d’homicide volontaire et homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité.

Le préfet de région, le maire de Marseille, la maire de secteur et l’adjoint à la sécurité se sont rendus sur place. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu dans la soirée.

Selon une source proche du dossier, le Parquet national antiterroriste (PNAT) observe la procédure mais ne s’est pas encore saisi de l’affaire. L’hypothèse terroriste reste « à l’étude ».

Un témoin présent au moment des faits a raconté que la police était intervenue « très vite » et avait tenté d’arrêter l’homme devant un fast-food avant qu’il ne tente d’attaquer un policier au couteau.

Profil de l’assaillant

Selon Le Figaro, l’homme se prénommait Abdelkader D., âgé de 35 ans. Il devait comparaître prochainement devant la justice pour provocation à la haine.

Bien que non fiché S, il était connu pour son instabilité psychologique : il avait été expulsé d’une mosquée pour des « propos agressifs » et faisait l’objet d’un suivi psychiatrique recommandé par le renseignement territorial.

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