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Pour voyager au Maroc : les Tunisiens soumis à des formalités

À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations de football que le Maroc accueillera du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026, les autorités marocaines mettent en place de nouvelles formalités pour les voyageurs tunisiens.

Désormais, tout ressortissant tunisien se rendant au Maroc pour des raisons touristiques, professionnelles ou familiales devra obtenir une AEVM (Autorisation électronique de voyage au Maroc). La demande doit être effectuée en ligne au moins 96 heures avant le départ sur la plateforme officielle www.acces-maroc.ma.

Par ailleurs, les supporters de la CAN devront quant à eux solliciter un visa électronique via l’application Yalla.

Certaines catégories de voyageurs sont toutefois exemptées de ces obligations :

  • les titulaires de passeport diplomatique,

  • les passagers en transit,

  • les personnes âgées de 55 ans et plus,

  • ainsi que les résidents permanents au Maroc ou conjoints de Marocains.

Cette mesure, de nature temporaire, vise à renforcer l’organisation et la sécurité des flux de voyageurs pendant la compétition continentale.

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Schengen: Was sich für Tunesier durch das neue europäische System EES ändern wird

Ab 12. Oktober 2025 wird das Einreise-/Ausreisesystem (Entry/Exit-System, EES) den traditionellen Stempel in Reisepässen ersetzen. Biometrie, automatische Berechnung der Aufenthaltsdauer und Betrugserkennung: Was sich für Mehr

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Des médias français se déchaînent sur la Tunisie : « algérianisation » et restrictions de visas

Le 2 septembre 2025, un ressortissant tunisien a été abattu par la police à Marseille après avoir blessé cinq personnes à l’arme blanche. Si la légitimité de l’intervention est reconnue par le procureur de Marseille, ce sont désormais les réactions médiatiques françaises qui dominent le traitement de l’affaire.

La réaction officielle tunisienne

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a qualifié l’acte de « meurtre injustifié », convoquant le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis et demandant une enquête rapide et rigoureuse. Cette démarche a surpris de nombreux observateurs français.

Lire aussi: Affaire de Marseille : Tunis hausse le ton diplomatique face à Paris

Aucune déclaration officielle française n’a été publiée, laissant un vide diplomatique et renforçant l’attention médiatique sur l’affaire.

Europe 1 : un parallèle avec l’Algérie

Dans l’émission Christine Kelly et vous, la journaliste Gabrielle Cluzel a commenté la réaction tunisienne comme ressemblant à celle de l’Algérie, soulignant un modèle de contestation publique de la France : (Voir la vidéo)

« On a l’impression qu’il y a une forme de contagion, habitude éprise d’humilier la France […] le parcours de cet individu […] nous amène à penser que la Tunisie, dans le même état d’esprit que l’Algérie, est proprement stupéfiant et surtout très inquiétant. »

Europe 1 insiste sur la dimension diplomatique et symbolique, dépassant largement Marseille.

CNews : algérianisation et débats sur les visas

Sur CNews, le traitement médiatique a été plus politisé :

  • Éric Tegnér, journaliste et militant politique d’extrême droite, a évoqué la possibilité de restreindre les visas pour les Tunisiens et Algériens.
  • Éric Revelle a commenté ces propos, nuançant sa position, et précisant que la critique vise uniquement l’intervention tunisienne, pas l’ensemble des Tunisiens en France :

« La déclaration est scandaleuse, j’espère. Moi, je vais jusqu’à remettre en cause les relations diplomatiques avec les Tunisiens. […] Je pense aussi aux Tunisiens qui, dans les années 60-70, ont travaillé chez Renault et ailleurs, ont consacré toute leur vie, ne les mettez pas dans le même panier. »

  • Georges Fenech, magistrat et homme politique français né à Sousse (Tunisie), a ajouté : (Voir la vidéo)

« Il y a une « algérianisation » de la Tunisie, ce n’est plus un modèle de démocratie ».

Ces interventions montrent comment les médias français transforment un incident local en débat diplomatique et politique, en insistant sur la dimension symbolique et sur les implications sur les visas.

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Ils n’ont plus que le visa comme arme : Washington verrouille l’ONU aux Palestiniens

À l’approche de l’Assemblée générale des Nations unies, les États-Unis ont choisi une arme inattendue : le refus de visas. Mahmoud Abbas et plus de 80 responsables de l’Autorité palestinienne se voient interdire l’accès à New York, au nom de la « sécurité nationale ». Une décision symbolique, mais lourde de sens, qui réduit la diplomatie américaine à un outil administratif transformé en levier politique.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé la révocation ou le refus de visas pour Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, et pour plus de 80 cadres de l’AP et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Seule exception : les diplomates officiellement accrédités auprès de la mission palestinienne à l’ONU, conformément à l’accord de siège qui engage les États-Unis à garantir l’accès des délégations aux Nations unies.

Washington justifie ce geste par des « considérations de sécurité nationale » et reproche à l’AP de mener des démarches judiciaires contre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ), tout en cherchant à obtenir une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.

Un visa transformé en arme diplomatique

Ce qui aurait pu paraître un simple acte consulaire prend ici la dimension d’un outil stratégique. Le visa devient une arme, l’ultime levier d’une diplomatie américaine à court d’options.

Plutôt qu’un plan de paix, une médiation régionale ou même des sanctions économiques, Washington choisit de fermer ses guichets. Un choix qui illustre une diplomatie de l’exclusion et de l’humiliation, où l’accès à un territoire se mue en instrument de chantage politique.

Réactions et contestations

Ramallah dénonce une décision « contraire au droit international » et une violation de l’accord de siège de l’ONU.

Du côté des Nations unies, la préoccupation est réelle : entraver la participation d’une délégation revient à fausser la représentativité de l’Assemblée générale.

Des voix critiques rappellent que cette manœuvre ne règle rien sur le fond et ne fait qu’accentuer le sentiment d’isolement palestinien au moment où la crise humanitaire à Gaza atteint un niveau inédit.

Le symbole contre la réalité

Derrière l’effet d’annonce, la portée pratique reste limitée : la question palestinienne sera bien présente à New York, portée par les alliés et soutiens régionaux.

Mais le geste révèle une tendance plus inquiétante : l’affaiblissement de l’arsenal diplomatique américain. À défaut de pouvoir proposer une solution politique crédible, Washington se replie sur des mesures symboliques, transformant l’arme du visa en bouclier dérisoire face à une cause portée par la scène internationale.

Une diplomatie réduite à un tampon administratif

Le refus de visas n’empêchera pas le débat palestinien d’occuper l’Assemblée générale. Mais il envoie un message clair : dans un monde en panne de diplomatie, les grandes puissances en viennent à brandir les outils les plus prosaïques comme instruments de coercition.

En fermant les portes plutôt qu’en ouvrant la discussion, Washington choisit l’arme du guichet, au risque de fragiliser encore davantage son image de médiateur au Proche-Orient.

Lire aussi: Brad Pitt, Joaquin Phoenix, Alfonso Cuarón et Jonathan Glazer s’engagent aux côtés de Kaouther Ben Hania pour « The Voice of Hind Rajab »

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Visa étudiant USA : Les Tunisiens fichés ou filtrés par leurs likes ?

« هل تنوي التقديم على تأشيرة دراسية أو تبادل ثقافي ؟ تأكد أن حساباتك على وسائل التواصل الاجتماعي مضبوطة على أنها « عامة » ».

Ce message publié par l’ambassade des États-Unis à Tunis début juillet a soulevé une vague de malaise chez de nombreux jeunes Tunisiens. Derrière la formulation anodine — « cela facilitera le traitement de votre dossier » — se cache en réalité un basculement : pour postuler à un visa étudiant ou de programme d’échange (F, M ou J), il faut désormais rendre publics ses comptes sociaux personnels. Une pratique présentée comme facultative, mais fortement incitative, voire contraignante.

Depuis 2019, les candidats aux visas étudiants doivent déjà fournir les identifiants de leurs comptes sur les réseaux sociaux. Mais depuis juin 2025, cette exigence a été renforcée : l’ambassade américaine invite désormais à rendre ces comptes publics, ce qui marque un tournant majeur dans la surveillance numérique des candidats.

Ce durcissement ne cible pas uniquement les Tunisiens. Depuis juin 2025, le Département d’État américain a demandé à toutes ses ambassades d’intensifier le « screening numérique » des candidats aux visas académiques. Cette nouvelle orientation fait suite à des tensions croissantes sur les campus américains, notamment les mobilisations étudiantes pro-palestiniennes ayant mis l’administration Trump sous pression.

D’après The Washington Post (9 juillet 2025), de nombreux candidats à un visa étudiant « ont commencé à purger leur présence en ligne : ils se désabonnent de personnalités politiques, suppriment des publications, et désactivent les comptes de peur qu’un like soit mal interprété ».

Un étudiant explique être allé jusqu’à « unfollow AOC, Kamala, Biden, Obama… » pour éviter tout soupçon.

Une mesure mondiale, mais un choc particulier en Tunisie

Si cette mesure a provoqué des critiques dans plusieurs pays, la réaction en Tunisie prend une tournure particulière, empreinte d’amertume. Voici un échantillon des plus de 300 commentaires laissés sous la publication de l’ambassade : un internaute tunisien, Ahmed Che, résume le malaise ambiant avec une ironie cinglante :

« عيني عينك الشي هههه… هات ندخلو نشوفو أفكارك و توجهاتك و جوك و دنيتك الي تشارك فيها مع أصحابك و عايلتك… نحبو نشوفو كل شي. بكشي يطلع عندك رأي مخالف لتوجهاتنا السياسية هكاكة تمضمض. »
(« Carrément à la vue de tous ! Allez, qu’on entre voir tes idées, tes opinions, ton monde privé partagé avec tes amis et ta famille… On veut tout voir. Peut-être que tu as un avis contraire à notre politique ? Et hop, tu dégages. »)

L’ombre des manifs pro-Gaza sur les visas

Si cette politique s’est imposée au nom de la sécurité, elle s’inscrit aussi dans un contexte très politique. Après les occupations de campus au printemps 2024 contre la guerre à Gaza, des dizaines d’étudiants internationaux ont vu leurs visas révoqués ou refusés. L’affaire de Harvard — où des sponsors ont exigé des sanctions contre des étudiants signataires de pétitions — a eu un effet domino. Désormais, tout soutien en ligne jugé « extrémiste » ou « anti-américain » peut faire l’objet d’un signalement.

Des plateformes comme X (ex-Twitter), TikTok ou Reddit sont régulièrement scrutées. Les services consulaires utilisent désormais des outils d’intelligence artificielle pour repérer, classifier et attribuer un score de risque numérique aux candidats. Le danger : un post mal interprété, un like ambigu, ou un pseudonyme engagé peuvent coûter un avenir académique.

Lire aussi: Donald Trump envisage d’annuler les visas étudiants des manifestants pro-palestiniens

ONG de défense des libertés numériques : préoccupations concernant la surveillance

Plusieurs organisations de défense des libertés numériques expriment des préoccupations concernant les nouvelles règles de filtrage des médias sociaux pour les candidats aux visas étudiants :

  • Common Dreams rapporte que des ONG de défense des libertés numériques dénoncent la logique de surveillance préventive instaurée par ces nouvelles règles, estimant qu’elles portent atteinte à la liberté d’expression et à la vie privée des étudiants internationaux.
  • Reuters indique que des défenseurs des droits humains s’inquiètent de la manière dont les nouvelles règles de filtrage des médias sociaux pourraient être utilisées pour cibler les étudiants en fonction de leurs opinions politiques, notamment en ce qui concerne les mouvements pro-palestiniens.

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Tunisie – Visa étudiant : Plus de 80% des demandes acceptées, selon le consul de France à Tunis

Le consul général de France à Tunis, Dominique Mas, a affirmé ce lundi qu’un nombre croissant de jeunes Tunisiens choisissent de poursuivre leurs études ou leurs parcours professionnels en France, dans le cadre de solides partenariats académiques et professionnels entre les deux pays.

S’exprimant en marge du forum international « Migration : entre réalités et défis », tenu à la Cité de la Culture à Tunis, Dominique Mas a précisé à l’agence TAP que les étudiants et chercheurs tunisiens comptent parmi les communautés universitaires les plus importantes en France. Environ 14 000 jeunes Tunisiens y suivent actuellement un enseignement supérieur dans des disciplines variées telles que la médecine, l’ingénierie, les sciences de la vie, l’économie ou encore les mathématiques. Ce chiffre, selon lui, témoigne du haut niveau de la formation universitaire en Tunisie et de la vitalité de sa jeunesse.

Il a également souligné que la Tunisie occupe la troisième place en matière d’obtention de titres de séjour en France, après l’Algérie et le Maroc. Un tiers de ces titres sont délivrés au titre du « passeport talent », destiné aux étrangers hautement qualifiés ; un autre tiers concerne le regroupement familial ; tandis que le dernier tiers est accordé aux étudiants et chercheurs.

Le diplomate a aussi mentionné que la France accueille de nombreux titulaires de BTS (Brevet de technicien supérieur) et de diplômes professionnels, qui poursuivent leur formation ou s’insèrent dans le marché du travail à travers des dispositifs structurés répondant aux besoins des deux pays.

Contrairement à l’idée d’un exode préjudiciable, Dominique Mas considère que la mobilité des compétences tunisiennes vers la France représente une opportunité de renforcer les échanges scientifiques et les coopérations professionnelles, surtout à la lumière des investissements conjoints dans l’éducation et la formation.

Enfin, concernant les procédures de visa et de séjour, le consul a indiqué que plus de 80 % des demandes formulées par des étudiants ou des candidats à l’emploi sont acceptées, précisant que la présentation complète des documents requis demeure l’élément déterminant dans le bon déroulement de ces démarches.

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