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7 octobre, deux ans après : La mémoire et les ruines

Deux ans après le 7 octobre 2023, la plaie reste béante. Ce jour-là, le monde s’est réveillé sous le choc d’une explosion de violence – celle d’un peuple enfermé depuis près de deux décennies dans une bande de terre assiégée, affamée, bombardée. Pour beaucoup de Palestiniens, ce jour n’a pas marqué le début d’une guerre, mais la continuité d’une occupation qui dure depuis 1948.

Les images du 7 octobre ont fait le tour du monde. Mais rarement a-t-on replacé cet événement dans son contexte : le blocus de Gaza depuis 2007, les bombardements récurrents, le désespoir d’une population privée d’eau, d’électricité, de liberté. Ce qui a été décrit comme une « attaque surprise » fut, pour Gaza, l’explosion d’une colère longtemps étouffée.

Depuis, la riposte israélienne a pris la forme d’une guerre d’anéantissement : plus de 60 000 morts à Gaza selon les organisations humanitaires, des quartiers rasés, des hôpitaux détruits, des enfants amputés ou orphelins. Deux ans plus tard, Gaza n’est plus qu’un champ de ruines – mais aussi un symbole de résistance.

Dans les discours officiels, on parle souvent des otages israéliens encore retenus. Mais les vrais otages, ce sont les 2,3 millions de Palestiniens enfermés depuis des années derrière les murs du blocus, collectivement punis. Des milliers de civils ont été arrêtés, détenus sans procès en Cisjordanie, torturés ou déplacés. Des enfants ont grandi sans connaître un seul jour de paix. Le mot « humanité » s’est dilué dans le vacarme des bombes.

Deux ans plus tard, la communauté internationale reste divisée, impuissante ou complice. Les appels à la trêve, à la protection des civils, aux enquêtes indépendantes n’ont pas empêché la poursuite des opérations israéliennes. Les États-Unis continuent de fournir des armes, tandis que l’Europe se débat entre sa culpabilité historique et son incapacité à défendre le droit international.

En deux ans, la bataille médiatique s’est intensifiée : entre les chaînes occidentales qui reprennent la narration israélienne et les plateformes indépendantes qui documentent les massacres à Gaza, la vérité se déchire entre les versions. Mais une chose demeure incontestable : le peuple palestinien paie le prix le plus lourd, et ce depuis bien avant octobre 2023.

Deux ans après, Gaza n’a pas plié. Malgré la faim, les blessures, les ruines, des enfants vont à l’école sous des tentes, des médecins opèrent sans électricité, des familles reconstruisent pierre après pierre. Cette ténacité, ce refus de disparaître, est le cœur battant de la cause palestinienne.

Et face à l’indifférence du monde, ce peuple nous rappelle une vérité simple : on peut tuer les corps, pas la dignité.

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Hammam Chott : 40 ans après, Israël frappait la Tunisie et l’impunité persiste

Le 1er octobre 1985, l’aviation israélienne lançait un raid aérien contre le quartier général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Hammam Chott, en banlieue sud de Tunis. L’opération, menée en pleine visite du chef de l’OLP, Yasser Arafat, visait à frapper un symbole de la résistance palestinienne loin du territoire israélien.

Le bombardement fit 68 victimes, dont 50 Palestiniens et 18 Tunisiens, et détruisit le siège de l’OLP ainsi que plusieurs infrastructures civiles. L’attaque choqua la Tunisie et la communauté internationale : jamais un État souverain n’avait été frappé de la sorte sur son sol sans déclaration de guerre préalable.

La Tunisie porta plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, qui adopta une résolution condamnant le raid, sans toutefois nommer Israël ni imposer de sanctions concrètes. L’affaire resta sans justice véritable et est restée dans les mémoires comme un symbole de l’impunité internationale face aux agressions ciblées.

Quarante ans plus tard, cet épisode résonne avec les menaces contemporaines sur la flottille pour Gaza, prise pour cible par des drones israéliens dans le port de Sidi Bou Saïd. Les parallèles sont troublants : à chaque fois, des initiatives humanitaires ou des symboles palestiniens sont frappés, et l’absence de réelles sanctions internationales persiste.

Rappeler Hammam Chott aujourd’hui, c’est rappeler la vulnérabilité des civils face aux frappes ciblées et l’impunité dont jouissent certains États ou entités face au droit international.

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Tunisie : La prière sur le terrain de basket rallume la bataille autour de l’école

La récente affaire du lycée Mohamed Boudhina, à Hammamet – des élèves priant sur le terrain de basket – a réactivé un débat déjà ancien en Tunisie : faut-il autoriser les prières dans les établissements scolaires ? Entre la neutralité de l’école, la liberté de culte, les usages politiques et le rôle de l’éducation, les lignes de fracture réapparaissent avec acuité.

À Hammamet, des lycéens ont prié collectivement sur le terrain de basket, défiant la direction et brandissant le slogan : « On ne peut pas obéir à une créature et désobéir au Créateur ». Les images, devenues virales, ont aussitôt transformé un incident local en nouvelle querelle nationale sur la place du religieux dans l’école.

Mais il serait dangereux de réduire l’éducation tunisienne à ce théâtre d’affrontements identitaires. L’école est d’abord un espace de savoir, de liberté et d’émancipation. Elle ne doit pas devenir un champ de bataille idéologique, où les adolescents se retrouvent instrumentalisés par des logiques qui les dépassent.

La Constitution garantit la liberté de culte, mais aussi la neutralité des lieux publics. Ce double principe impose une règle simple : chacun doit pouvoir croire, prier ou ne pas prier — mais l’école doit rester neutre, protégée de toute forme de pression, qu’elle soit religieuse, politique ou idéologique. Laisser se développer des pratiques collectives visibles, sous l’œil des caméras et au détriment du cadre éducatif, revient à miner l’autorité de l’institution scolaire et à fragiliser l’égalité entre élèves.

Il y a une hypocrisie à invoquer la liberté religieuse tout en niant celle des autres : qu’en est-il de ceux qui ne veulent pas participer à ces démonstrations, mais qui subissent la pression du groupe ? L’école n’est pas une mosquée, pas plus qu’elle n’est une salle de meeting. Elle doit être un sanctuaire pour l’esprit critique, pas un terrain de surenchère.

À l’heure où la Tunisie peine à redresser ses résultats scolaires et à préparer ses jeunes aux défis de demain — science, technologie, climat, citoyenneté — se focaliser sur des tapis de prière au milieu d’un lycée est un luxe qu’elle ne peut plus s’offrir.

Le débat est révélateur : certains veulent faire de l’école un miroir des clivages religieux, d’autres un espace d’unité et de savoir. Il est temps que l’État tranche, clairement, pour rappeler que la mission de l’école n’est ni d’encadrer des rites, ni de nourrir des polémiques, mais de former des citoyens libres et éclairés.

Défendre la neutralité de l’école, ce n’est pas être contre la foi. C’est protéger le droit de chaque élève, croyant ou non, d’apprendre dans un espace serein, à l’abri des pressions.

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Édito : Gaza, le réveil trop tardif de l’Europe

Soixante mille morts. Vingt mille enfants. Deux cent quarante-huit journalistes assassinés. Combien fallait-il encore de victimes pour que Bruxelles sorte enfin de son mutisme ?

Il aura fallu plus de 700 jours de massacres pour que le Parlement européen adopte sa première résolution sur Gaza.

Le contraste avec l’Ukraine est saisissant. En quelques mois, l’Union européenne avait adopté plus d’une trentaine de résolutions et dix-huit trains de sanctions contre la Russie de Poutine. Face au gouvernement de Netanyahou, accusé de crimes de guerre et de violations massives du droit international, c’était le silence. Deux poids, deux mesures devenus insupportables. Comme l’a rappelé Manon Aubry, députée européenne de la Gauche, il a fallu deux ans de génocide pour que l’UE accepte d’ouvrir les yeux.

La résolution adoptée constitue une première brèche. Elle appelle à sanctionner des colons et des ministres du gouvernement israélien, à appliquer les mandats de la Cour pénale internationale, à enquêter sur l’assassinat de 248 journalistes et à suspendre les financements militaires européens. Cette avancée n’est pas le fruit d’un sursaut moral des institutions, mais celui de l’immense mobilisation populaire à travers l’Europe, relayée par quelques forces politiques au Parlement.

Mais ce premier pas reste très loin du compte. L’Union européenne refuse toujours de reconnaître le génocide, n’impose aucun embargo sur les armes et se limite à une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël. La droite et l’extrême droite, épaulées par la Commission d’Ursula von der Leyen, continuent de protéger coûte que coûte Netanyahou, même au prix de la complicité avec ses crimes.

L’histoire jugera sévèrement l’aveuglement et l’inertie européenne. Quand il s’agit de Gaza, chaque jour de retard coûte des vies. Face à un génocide, il n’y a pas de demi-mesures.

C’est pourquoi la mobilisation doit continuer, dans la rue comme dans les institutions. La résolution votée n’est pas une fin en soi, mais la preuve que la pression populaire peut fissurer le mur du silence. Le combat doit se poursuivre, jusqu’à l’embargo, jusqu’à la fin de la complicité européenne, jusqu’à ce que la Palestine soit libre.

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Édito : Flottille Soumoud, entre solidarité et défi géopolitique

La Flottille Soumoud n’est pas seulement une opération maritime. C’est un symbole de solidarité régionale et internationale, un acte de défi face au blocus qui prive la bande de Gaza d’aide humanitaire vitale.

Depuis Barcelone jusqu’aux ports tunisiens, des militants venus de plus de 44 pays convergent vers ce convoi, portant avec eux l’espoir d’un peuple opprimé et le message d’une mobilisation citoyenne qui refuse de rester silencieuse.

Pourtant, derrière la ferveur populaire, se dessinent les complexités d’un monde en crise. Retards, conditions météorologiques, vérifications techniques et incidents – dont des attaques au drone contre deux navires – rappellent la fragilité d’initiatives civiles dans des zones de conflit. La Tunisie, en facilitant la préparation logistique tout en restant prudente sur le plan diplomatique, incarne la tension entre engagement humanitaire et contraintes géopolitiques.

Mais la Flottille Soumoud transcende les obstacles. Elle illustre le pouvoir de la mobilisation citoyenne et le rôle croissant de la diplomatie civile. Chaque bateau, chaque don, chaque participant devient un maillon dans la chaîne de solidarité internationale, envoyant un message clair aux gouvernements et aux instances internationales : lorsque la politique échoue à protéger les civils, la société civile prend le relais.

Au final, la mission de la Flottille Soumoud n’est pas seulement de briser un blocus maritime, elle est une démonstration de courage, de dignité et d’humanité. Et dans ce contexte, la Tunisie, en se positionnant comme plateforme régionale de solidarité, joue un rôle qui dépasse largement le simple cadre de ses ports : elle fait résonner un appel universel à la justice et à la protection des droits humains.

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Edito – Mondial 2026 : Les Aigles de Carthage, plus proches que jamais de l’Amérique

La Tunisie a fait ce qu’on attend d’un leader : gagner avec autorité, sans trembler, et confirmer sa place au sommet. Le large succès (3-0) face au Liberia en est la preuve éclatante. En sept rencontres, les Aigles de Carthage n’ont laissé que des miettes à leurs concurrents. Dix-neuf points pris sur vingt et un possibles : le chiffre parle de lui-même.

Ce n’est pas seulement une victoire de plus, c’est un jalon posé sur la route vers la Coupe du Monde 2026. Hazem Mastouri, Ferjani Sassi et Elias Saad ont incarné, chacun à leur manière, l’efficacité et la sérénité de cette équipe. Derrière, Aymen Dahmene a rappelé que la Tunisie pouvait aussi compter sur ses forces locales pour maintenir sa solidité.

Au-delà du score, un constat s’impose : la sélection de Sami Trabelsi n’a jamais semblé menacée. Elle a dominé dans l’intensité, dans les duels, dans la maîtrise technique. Cette impression de supériorité n’est pas un hasard, mais le fruit d’un collectif façonné autour d’une génération qui évolue principalement en Europe, où la rigueur et le rythme forgent des automatismes payants.

Pour autant, rien n’est encore acquis. Le rendez-vous de lundi à Malabo, contre une Guinée équatoriale toujours accrocheuse, sonne comme un nouveau test de maturité. Les deux dernières étapes, en octobre, viendront sceller un parcours qui, jusque-là, flirte avec l’exemplarité.

Les Aigles de Carthage savent qu’ils portent plus qu’un maillot : l’espoir d’un peuple qui rêve de vibrer une nouvelle fois au rythme d’un Mondial. Ce 3-0 face au Liberia est une promesse tenue. Reste maintenant à transformer cette trajectoire en qualification officielle.

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Édito : Adieu siestes et plage, retour à la double séance !

L’été s’achève, et avec lui, les après-midis tranquilles pour les fonctionnaires tunisiens. À partir de lundi 1er septembre 2025, fini le luxe de la séance unique : la double séance fait son grand retour. Oui, il va falloir travailler toute la journée, et non plus seulement le matin.

Pendant des années, les plus chanceux avaient pris l’habitude de profiter de l’après-midi pour la plage ou la sieste.

Ce retour à la double séance n’est pas qu’une affaire de nostalgie des habitudes de bureau. Il s’inscrit dans un contexte plus sérieux : booster la productivité nationale pour sortir la Tunisie de la crise économique.

Déjà en 2016, le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi, proposait d’abandonner la séance unique, même l’été, pour « redoubler l’effort » et stimuler la croissance. Aujourd’hui, cette mesure devient réalité, rappelant que l’heure de la rigueur a sonné.

En 2019, le ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Slim Feriani, avait qualifié la séance unique « d’anomalie », qu’il faut traiter à longs termes. « Ce n’est pas facile d’éliminer la séance unique d’un seul coup. Il faut d’abord sensibiliser et faire accepter ce changement », avait-il estimé.

Alors, oui, le rythme estival de farniente appartient désormais au passé. Mais si l’on en croit les arguments économiques, ces heures supplémentaires pourraient bien rapporter plus qu’un après-midi à la plage. Reste à espérer que cette reprise se fasse sans trop de grognements… et avec un café serré bien placé.

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La viande rouge, thermomètre social de la Tunisie

La Tunisie vit au rythme de ses prix alimentaires. Après le pain, le sucre et l’huile, c’est désormais la viande rouge qui cristallise les tensions entre pouvoir d’achat, régulation étatique et aléas climatiques. L’annonce de l’importation de cargaisons massives de viande bovine et ovine, proposées à des prix plafonnés – 37,900 dinars/kg pour le bœuf et 38,900 dinars/kg pour l’agneau – traduit la volonté du gouvernement de juguler la flambée des prix. Mais cette mesure, si elle soulage temporairement les consommateurs, soulève aussi des interrogations de fond.

Le miroir d’un marché déséquilibré

Depuis des mois, le prix de l’agneau a dépassé la barre symbolique des 60 dinars le kilo dans certaines régions. Une inflation insoutenable pour les ménages moyens, dont la consommation de viande rouge se réduit comme peau de chagrin. Cette envolée s’explique par une équation implacable : sécheresse persistante, effondrement de la production locale et spéculation. L’État tente d’y répondre par la régulation et l’importation, mais il s’agit d’un palliatif, pas d’une solution structurelle.

Un État pompier face à la spéculation

La création de points de vente pilotes, la mobilisation de la Société Ellouhoum et la distribution directe visent à court-circuiter les intermédiaires. Pourtant, comme l’a rappelé Ramzi Trabelsi, directeur de l’Observatoire des prix, les pratiques illégales dans la restauration et les grillades continuent d’alimenter la hausse. Autrement dit, l’État joue au pompier : il éteint l’incendie d’un côté, pendant que la spéculation rallume les braises de l’autre.

Le vrai défi : l’autosuffisance

Derrière ces cargaisons importées se cache une question cruciale : la Tunisie peut-elle encore garantir sa souveraineté alimentaire en matière de viande rouge ? Les initiatives conjointes des ministères du Commerce et de l’Agriculture pour renforcer le cheptel bovin et ovin vont dans le bon sens, mais elles relèvent du long terme. D’ici là, chaque hausse de prix viendra rappeler la fragilité de notre modèle agricole et la dépendance aux marchés extérieurs.

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Gaza : Les enfants meurent, et le monde largue sa conscience en parachute

Ils n’ont pas cinq ans. Ils ne comprennent pas les mots « blocus », « parachutage », « négociation ». Ils savent juste qu’ils ont faim. Faim à s’évanouir. Faim à en mourir. À Gaza, les enfants tombent un à un, tués par la guerre, par la faim, par l’indifférence.

L’UNICEF parle désormais d’un rythme de décès « sans précédent ». Plus de 18.000 enfants ont été tués depuis le 7 octobre 2023, annonce Ted Chaiban, Directeur général adjoint de l’agence onusienne, à son retour de Gaza. Un enfant sur trois à Gaza passe des jours sans manger, tandis que 320.000 autres sont menacés de malnutrition aiguë. Le taux de malnutrition dépasse désormais 16,5%, franchissant le seuil critique de famine. Les visages sont creusés, les bras trop maigres pour pleurer, les ventres gonflés d’un vide qui tue.

Chaiban prévient : « Nous sommes à la croisée des chemins. Les choix faits maintenant détermineront si des dizaines de milliers d’enfants vivront ou mourront. » Il n’y a plus d’ambiguïté. Il s’agit de vie ou de mort. Et pourtant, que choisit le monde ? Des communiqués. Des parachutes. Des tonnes d’aide humanitaire larguées dans le vide.

Vendredi, la Jordanie, l’Égypte, l’Allemagne, les Émirats, la France et l’Espagne ont participé à une opération de largage d’urgence. 126 cargaisons, soit 148 tonnes de vivres. Un effort notable, mais désespérément insuffisant face à l’ampleur de la catastrophe. Le ministre français Jean-Noël Barrot reconnaît lui-même que « dans la première quinzaine de juillet, 5000 enfants de moins de 5 ans ont été admis pour malnutrition aiguë ».

Pendant que les avions larguent des biscuits, les balles continuent de pleuvoir. Samedi matin, 22 Palestiniens ont été tués, dont 12 alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. Hamed Ibrahim Al-Qarnawi, sa femme, ses trois enfants ont été tués chez eux, dans un bombardement au centre de Gaza. Une tente abritant des femmes a été ciblée à Khan Younès. Même attendre l’aide devient une condamnation à mort.

Face à cela, le gouvernement israélien nie toute politique de famine. L’armée d’occupation parle de « coopération humanitaire » et dénonce les « fausses allégations ». Le mot « crime de guerre » devient un sujet de désaccord diplomatique, pendant que des corps d’enfants s’empilent dans les morgues et sous les décombres.

Où est le seuil de tolérance ? La communauté internationale semble s’être résignée à administrer l’horreur à petites doses : quelques sacs de riz, quelques couloirs humanitaires, quelques photos qu’on regardera sans les voir. Mais on ne parachute pas la dignité. On ne largue pas la justice par avion.

Ce qui se passe à Gaza n’est pas un drame naturel, c’est un effondrement organisé. Et chaque jour de retard, chaque silence, chaque hésitation, fait de nous des complices. Les enfants de Gaza n’ont pas besoin de nos larmes. Ils ont besoin qu’on les sauve. Maintenant.

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Mondiaux de Natation : Ahmed Jaouadi en finale du 1500 m NL

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi s’est qualifié samedi pour la finale du 1500 mètres nage libre aux Championnats du monde de sports aquatiques à Singapour. Il a signé le deuxième meilleur temps des séries et disputera la finale ce dimanche à 12h30 (heure tunisienne).

Lors des séries qualificatives du 1500 m nage libre, disputées samedi matin à Singapour, Ahmed Jaouadi a dominé sa série en 14’44″95, devançant l’Allemand Sven Schwarz (14’45″31) et l’Américain Bobby Finke (14’45″70).

Dimanche, la finale

Ce chrono permet au Tunisien de décrocher la deuxième meilleure performance des qualifications, juste derrière l’Allemand Florian Wellbrock, qui a terminé en 14’44″81.

Objectif : un nouveau titre mondial

La finale aura lieu dimanche à 12h30 (heure tunisienne), avec de fortes chances de médaille et un nouveau titre mondial pour le jeune prodige tunisien.

Ahmed Jaouadi (20 ans) a déjà brillé cette semaine à Singapour en remportant la médaille d’or du 800 m nage libre avec un temps de 7’36″88, mercredi dernier.

L’année précédente, il avait été sacré champion du monde du 1500 m et médaillé de bronze du 800 m en petit bassin à Budapest (2024). Aux JO de Paris 2024, il avait terminé 4e du 800 m et 6e du 1500 m, frôlant le podium olympique.

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Mondiaux de Natation : Ahmed Jaouadi sacré champion du monde du 800 m NL

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi a remporté la médaille d’or du 800 mètres nage libre aux Championnats du monde 2025, réalisant un temps impressionnant de 7 minutes, 36 secondes et 88 centièmes. Une victoire historique pour la Tunisie.

Lors des Championnats du monde de natation 2025, le Tunisien Ahmed Jaouadi a décroché la médaille d’or du 800 mètres nage libre, en bouclant la distance en 7:36.88, un chrono exceptionnel qui lui vaut le titre de champion du monde.

Ahmed Jaouadi a réalisé la 3e meilleure performance de l’histoire, en devançant les Allemands Sven Schwarz (7:39.96) et Lukas Maertens (7:40.19).

Sa performance marque un tournant dans l’histoire de la natation tunisienne et le hisse au sommet du podium international.

Ahmed Jaouadi s’était déjà illustré aux Championnats du monde en petit bassin à Budapest en 2024, décrochant l’or sur 1500 m et le bronze sur 800 m. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il avait terminé 4e du 800 m et 6e du 1500 m, confirmant son statut de grand espoir de la natation tunisienne. Il est également engagé sur le 1500 m nage libre, prévu le 2 août.

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Mondiaux de natation : Ahmed Jaouadi domine les séries du 800 m NL et file en finale

Le nageur tunisien s’est qualifié ce mardi 29 juillet pour la finale du 800 mètres nage libre, en signant le meilleur temps des séries aux Championnats du monde à Singapour. Il nagera pour une médaille ce mercredi à 12h02 (HT).

Une performance éclatante en séries

Ahmed Jaouadi, 20 ans, a réalisé une prestation impressionnante lors des séries du 800 mètres nage libre, disputées mardi matin à Singapour. Avec un chrono de 7’41’’58, il signe un nouveau record personnel et prend la première place du classement général.

Il devance l’Australien Samuel Short (7’42’’22) et l’Allemand Sven Schwarz (7’43’’60). Grâce à ce temps de référence, Jaouadi s’impose comme l’un des favoris pour la finale prévue mercredi à 12h02 (heure tunisienne).

Une montée en puissance attendue

La performance de Jaouadi confirme sa progression constante depuis deux ans. La presse spécialisée salue son sens de la course et sa gestion stratégique des séries.

Ahmed Jaouadi s’était déjà illustré aux Championnats du monde en petit bassin à Budapest en 2024, décrochant l’or sur 1500 m et le bronze sur 800 m. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il avait terminé 4e du 800 m et 6e du 1500 m, confirmant son statut de grand espoir de la natation tunisienne. Il est également engagé sur le 1500 m nage libre, prévu le 2 août.

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Supercoupe de Tunisie : Une compétition sans règle ni logique

À force de bricoler, on finit par tout casser. La Supercoupe de Tunisie, censée être un trophée de prestige opposant le champion au vainqueur de la Coupe, a cette année perdu tout cadre, tout sens… et tout crédit.

Encore une fois, la Fédération Tunisienne de Football invente un règlement au fil des événements. À trois jours de la finale officielle de la Supercoupe 2024-2025, personne ne sait encore qui affrontera l’Espérance de Tunis. Et pour cause : l’adversaire du champion sera désigné ce dimanche, à l’issue d’un improbable « barrage » entre le Stade Tunisien et l’Union Sportive Monastirienne.

Une Supercoupe à trois équipes ? L’absurde est devenu système. À l’origine, la logique voulait que le Stade Tunisien, finaliste de la Coupe, dispute la Supercoupe. Mais l’USMo, vice-championne de Tunisie, a contesté sa non-qualification. Et au lieu de trancher par le droit ou par les règlements, la Fédération a improvisé une rencontre… pour déterminer qui a le droit de disputer la Supercoupe.

Un match de qualification pour une finale censée récompenser deux vainqueurs : on touche là à l’incohérence la plus totale. Oui, vous avez bien lu : une Supercoupe, censée opposer le champion au vainqueur de coupe, transformée en mini-tournoi de rattrapage, sans règlement clair ni légitimité sportive.

Pire encore : la finale est déjà programmée au 30 juillet, soit trois jours seulement après cette “demi-finale de Supercoupe”. Comment parler d’équité sportive ? Comment préparer une finale dans ces conditions ? Et que dire du respect des clubs, des joueurs, des supporters ? Le sentiment dominant est celui d’un football géré à vue, sans cadre fixe, où chaque décision crée davantage de confusion.

Ce fiasco dépasse la simple anecdote : il illustre la fragilité de nos structures sportives. Une Supercoupe n’est pas censée être une expérimentation. C’est un trophée, un rendez-vous prestigieux, une vitrine du football national. En l’état, c’est devenu une mauvaise pièce, jouée sur une scène trop grande pour les acteurs en coulisses.

Encore une fois, la Supercoupe de Tunisie a tourné à la farce. Le football tunisien, censé fédérer, se retrouve une fois de plus discrédité par l’amateurisme de ses instances. Pourquoi tant de chaos ? Pourquoi une compétition aussi simple dans son principe devient-elle chaque année un casse-tête ?

  • Dimanche 27 juillet 2025 à 17h00

Supercoupe de Tunisie (Demi-finale)
Stade Taieb Mhiri : US Monastirienne – Stade Tunisien (Watania 2)

Palmarès de la Supercoupe de Tunisie

  • 1960 ES Tunis – Stade tunisien 2-1
  • 1966 Stade tunisien – ES Sahel 2-0
  • 1968 Club africain – Sfax Railway Sport 3-1
  • 1970 Club africain – ES Tunis 1-0
  • 1973 ES Sahel – Club africain 5-2
  • 1979 Club africain – ES Tunis 1-0
  • 1984 CA Bizertin – AS Marsa 1-0
  • 1985 CS Hammam Lif – ES Tunis 1-0
  • 1986 ES Sahel – ES Tunis 1-1 (5-4)
  • 1987 ES Sahel – CA Bizertin 0-0 (7-6)
  • 1994 ES Tunis – AS Marsa 2-0
  • 1995 O. Béja – CS Sfaxien 1-1 (5-4)
  • 2001 ES Tunis – CS Hammam Lif 3-1
  • 2018 ES Tunis – CA Bizertin 2-1
  • 2019 ES Tunis – CS Sfaxien 0-0 (5-4)
  • 2020 US Monastir – ES Tunis 1-1 (5-3)
  • 2021 ES Tunis – CS Sfaxien 1-0
  • 2022 ES Tunis – CS Sfaxien (non disputée)
  • 2023 O. Béja – ES Sahel 2-0
  • 2024 ES Tunis – Stade Tunisien 2-0

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Famine et feu à Gaza : La honte d’un monde silencieux

Encore une fois, les morts s’ajoutent aux morts. Vingt-six Palestiniens sont tombés en martyrs ce samedi, selon la Défense civile, fauchés près de centres d’aide humanitaire dans une bande de Gaza réduite à l’état de cimetière à ciel ouvert. Parmi eux, des civils, des affamés, des survivants d’un siège qui ne dit plus son nom mais agit comme une sentence lente et délibérée.

Gaza meurt, jour après jour, sous les yeux d’un monde habitué à l’horreur. Vingt et un mois de guerre, de bombardements, de pénuries, de blocus, et maintenant, l’interdiction même d’espérer une bouffée d’aide, un sac de farine, une bouteille d’eau.

Les attaques de ce week-end ne sont pas des bavures. Elles sont le reflet d’une politique d’asphyxie, menée au mépris du droit international, des conventions humanitaires, et de toute décence. Tirer sur des centres de distribution d’aide — quand bien même ceux-ci sont soutenus par des États complices —, c’est punir les affamés pour avoir voulu survivre.

Et l’ONU compte. 875 morts, dont 674 à proximité de ces points d’aide. Des chiffres comme des pierres tombales. Et le silence, toujours.

Les alertes des ONG, comme Médecins sans frontières, sonnent dans le vide : malnutrition aiguë, famine imminente, désespoir total. Mais rien n’arrête la machine. Ni l’indignation des peuples, ni les résolutions enterrées, ni les mots de honte qui n’arrivent même plus à percer les écrans.

Dans cette guerre, l’inhumanité est devenue stratégie. La faim est une arme. Le chaos est une méthode. La mort est un outil.

Il ne s’agit plus de politique. Il s’agit d’un crime quotidien contre un peuple sans refuge, sans secours, sans horizon. Il s’agit d’un examen de conscience pour l’humanité entière.

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A 45 ans, Venus Williams rallume la flamme : Un retour aussi inattendu qu’émouvant

Elle n’a jamais vraiment dit adieu. Elle est restée là, en silence, à la lisière du monde du tennis, portée par un amour indéfectible pour le jeu. À 45 ans, Venus Williams, icône du tennis mondial, s’apprête à fouler de nouveau les courts. Seize mois après son dernier match officiel, elle fera son retour à la compétition lors du tournoi WTA 500 de Washington, prévu du 19 au 27 juillet.

L’annonce a été accueillie avec un mélange de surprise, d’admiration et de nostalgie. « Venus vient à DC ! », ont lancé les organisateurs, avec la joie communicative de ceux qui savent qu’ils accueilleront une légende. La joueuse a elle-même confirmé l’information, sobrement mais avec émotion, en partageant l’affiche du tournoi sur ses réseaux sociaux : « À bientôt, DC », a-t-elle écrit, comme un doux rendez-vous avec son public.

Classée 1151e mondiale lors de sa dernière apparition au classement WTA, Venus n’a jamais officiellement tiré sa révérence. Malgré les blessures, les absences prolongées et le poids des années, elle n’a jamais éteint la petite étincelle qui l’anime depuis trois décennies.

Son dernier match remonte à mars 2024, à Miami, où elle s’était inclinée face à la jeune Russe Diana Shnaider. Un revers en deux sets (6-3, 6-3), loin du faste de ses grandes années. Mais chez Venus Williams, la performance n’est plus l’essentiel : c’est la persévérance, l’élégance du geste, la fidélité au sport qu’elle incarne.

Depuis son tout premier match professionnel à Oakland en 1994, Venus a tout connu : la gloire, la douleur, la résilience. Elle a remporté 49 titres, dont sept en Grand Chelem — cinq à Wimbledon, deux à l’US Open — et inspiré des générations entières de joueuses. Elle est aussi, et avant tout, l’aînée d’une dynastie qui a redéfini les contours du tennis féminin.

Washington marquera donc un nouveau chapitre de cette épopée unique. Une parenthèse ou un ultime défi ? Peu importe. Ce qui compte, c’est ce frisson intact à l’idée de la revoir, raquette en main, sourire aux lèvres, prête à défier le temps une fois encore.

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Para-athlétisme : Quand les Tunisiennes donnent une leçon de volonté et d’excellence

Il y a des victoires qui vont bien au-delà des médailles. Celle remportée par la sélection tunisienne féminine de para-athlétisme, lors du 1er Grand Prix féminin à Olomouc, en République tchèque, en est une. Avec dix médailles dont sept en or, nos athlètes n’ont pas simplement dominé la compétition : elles ont imposé une vision, un modèle, une force de caractère inébranlable.

Raoua Tlili, Maroua Brahmi, Sonia Mansour, Raja Jebali… Ce sont plus que des noms, ce sont des symboles. Des athlètes que le monde nous envie et qui, loin des projecteurs du sport spectacle, construisent discrètement un palmarès impressionnant. Elles incarnent la résilience, l’excellence et l’engagement, dans un pays où le para-sport peine encore à obtenir la reconnaissance qu’il mérite.

Ce que ces femmes accomplissent mérite d’être vu, soutenu, célébré. À l’heure où les discours sur l’inclusion, l’égalité des chances et la valorisation du sport féminin se multiplient, la Tunisie possède déjà ses héroïnes. Et pourtant, trop souvent, leurs performances passent sous silence ou se voient reléguées à la dernière ligne des journaux sportifs.

Le para-athlétisme, en Tunisie, est l’un des rares domaines où l’on peut encore parler de politique d’excellence, avec des résultats réguliers dans les compétitions internationales. Mais pour combien de temps ? Sans un engagement accru des pouvoirs publics, sans un soutien médiatique à la hauteur, sans un véritable plan de développement durable, ces performances resteront des exploits isolés là où elles devraient être la norme.

Ce Grand Prix en Tchéquie est un nouveau rappel : le potentiel est là. Les talents sont là. La volonté est là. Il ne manque plus qu’un élan national pour donner à ces championnes la place qu’elles méritent : celle de figures majeures du sport tunisien, toutes disciplines confondues.

Car leur médaille, ce n’est pas seulement du métal brillant au bout d’un ruban : c’est une victoire contre les préjugés, contre l’oubli, contre l’indifférence. Et cela, aucun podium ne peut le mesurer.

Récapitulatif des médailles tunisiennes :

  • Raoua Tlili : Or au lancer de disque (F41) / Or au lancer du poids (F41)
  • Maroua Brahmi : Or au lancer de massue (F32) / Or au lancer de poids (F32)
  • Raja Jebali : Or au lancer de poids (F40)
  • Sonia Mansour : Or au 100 mètres (T37/T38) / Or au 400 mètres (T37/T38)
  • Fathia Amaimia : Argent au lancer de disque (F41)
  • Yousra Ben Jemaa : Argent au lancer de javelot (F33/F34)
  • Jihène Azaiez : Argent au lancer du poids (F45/F46)

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Ons Jabeur à Wimbledon : Retour à la lumière ?

Alors qu’elle débute ce lundi son parcours à Wimbledon face à Viktoriya Tomova, Ons Jabeur suscite l’attente d’une Tunisie entière. En quête de rebond après une saison difficile, la finaliste des éditions 2022 et 2023 espère retrouver sur le gazon londonien l’élan qui avait fait d’elle une icône du tennis mondial.

Aujourd’hui, la Tunisie retient son souffle. Tous les regards se tournent vers le gazon sacré de Wimbledon, où Ons Jabeur, notre championne nationale, entame un nouveau chapitre de sa carrière face à la Bulgare Viktoriya Tomova. Un premier tour qui va bien au-delà d’un simple match de tennis.

À 29 ans, Ons Jabeur n’est plus la joueuse classée dans le Top 10 qui enflammait les courts et les cœurs. Actuellement 59e mondiale, elle traverse une saison compliquée, émaillée de blessures et d’éliminations précoces, comme à Eastbourne il y a quelques jours. Pourtant, son nom reste synonyme d’élégance, de créativité et de résilience.

Wimbledon, c’est un tournoi à part. C’est ici qu’en 2022, puis en 2023, Ons Jabeur a offert à la Tunisie – et à l’Afrique – ses plus belles émotions tennistiques, atteignant deux finales consécutives, performance historique et inédite. Ce gazon londonien semble fait pour son jeu, imprévisible et inspiré, capable de déstabiliser les meilleures.

Mais aujourd’hui, l’enjeu est tout autre. Il ne s’agit plus de défendre un rang ou d’aller chercher un titre, mais de retrouver une dynamique, une confiance, une identité de jeu. De prouver que l’histoire n’est pas finie. Que malgré le classement, malgré les doutes, l’étincelle est toujours là.

Le défi ne sera pas simple. Si elle passe Tomova, se dressera peut-être devant elle Jelena Ostapenko, 20e mondiale, joueuse redoutable et imprévisible. Mais Ons Jabeur n’a jamais fui la difficulté. Et c’est précisément dans l’adversité qu’elle a souvent trouvé son plus beau tennis.

Ce lundi 30 juin, ce n’est pas seulement une joueuse qui entre en lice. C’est une nation entière qui vibre à l’unisson. Wimbledon 2025 est peut-être l’occasion de rallumer la flamme, de rappeler à tous – et à elle-même – que le rêve peut encore recommencer.

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