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Flottille pour Gaza : Le Portugal impose le coût du retour aux activistes

Le choix du gouvernement portugais de faire payer aux quatre citoyens ayant participé à la flottille pour Gaza leurs billets de retour depuis Israël a provoqué une vague d’indignation, tant au sein de la société civile qu’auprès des observateurs internationaux. Selon ABC.es, le ministère des Affaires étrangères avait initialement avancé le coût des vols pour des « raisons logistiques et pratiques », mais a ensuite demandé le remboursement aux intéressés, sans préciser le montant exact.

Cette décision contraste fortement avec la politique adoptée par d’autres pays européens. L’Espagne, par exemple, a affrété un avion militaire pour rapatrier ses 49 citoyens impliqués dans la flottille, tandis que la France a organisé le retour de 28 ressortissants interceptés par Israël. Même l’Allemagne et la Suède ont pris en charge le rapatriement de leurs citoyens, assurant une protection consulaire active.

Au Portugal, les activistes concernés, dont Mariana Mortágua, coordinatrice du Bloc de gauche, ont dénoncé un traitement indigne, affirmant que le gouvernement fait payer « le prix de l’aide humanitaire » à ceux qui tentent de répondre à une crise humanitaire internationale. « La destination était Gaza, pas Israël, où nous avons été emmenés illégalement », déplore Mortágua sur les réseaux sociaux.

Cette posture contraste avec celle de Madrid ou de Paris, où les gouvernements ont assumé leurs responsabilités face à des citoyens en détention à l’étranger. Le Portugal, en renvoyant la facture à ses propres citoyens, envoie un signal ambigu : le soutien logistique et humanitaire semble conditionné à la capacité individuelle des activistes à payer, plutôt qu’à la protection de ses ressortissants.

Dans un contexte où le rapatriement humanitaire devient un enjeu diplomatique, la décision portugaise interroge sur les priorités de l’État. Entre pragmatisme administratif et solidarité internationale, le Portugal semble ici choisir la première option, au risque de décrédibiliser sa politique extérieure et d’affaiblir la confiance des citoyens dans sa capacité à les protéger à l’étranger.

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Arrivée à Tunis du deuxième contingent tunisien de la Flottille Al Soumoud

Mercredi 8 octobre 2025, le deuxième groupe de Tunisiens ayant participé à la Flottille Al Soumoud est arrivé à l’aéroport international de Tunis-Carthage, après un long trajet via la Jordanie et la Turquie.

Ce contingent, composé de quinze personnes, a été accueilli par des centaines de citoyens et militants de tous âges. La foule brandissait des drapeaux tunisiens et palestiniens, ainsi que des portraits de prisonniers, scandant des slogans tels que : « La destination, c’est toujours Gaza ! » et « De la Tunisie à la Palestine, un seul peuple, une seule lutte ! »

La délégation tunisienne comprenait : Syrine Ghrairi, Fida Othmani, Mouheb Snoussi, Mazen Abdelaoui, Louay Cherni, Ghassen Klaï, Khalil Lahbibi, Achraf Khouja, Jihed Ferjani, Nabil Chennoufi, Mohamed Amine Hamzaoui, Yassine Gaïdi, Wael Naouar, Ghassen Henchiri et le député Mohamed Ali.

Rappelons que ces militants avaient été arrêtés début octobre par les forces israéliennes au large de Gaza, lors de la saisie de la Flottille Al Soumoud, qui visait à briser le blocus de la bande de Gaza. Tous avaient été transférés vers la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, avant d’être expulsés par vagues vers la Jordanie et la Turquie.

Le premier contingent tunisien, composé de dix militants, était déjà rentré à Tunis le 5 octobre, après un parcours similaire via la Turquie. Accueillis par une foule émue et de nombreux médias, ils avaient exprimé leur fierté d’avoir pris part à cette action humanitaire et de solidarité avec le peuple palestinien.

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Tunisie : Saber Ben Chouchane relaxé après sa condamnation à mort

L’affaire Saber Ben Chouchane, qui avait suscité une vague d’indignation, connaît un dénouement inattendu et rapide. Le quinquagénaire, âgé de 51 ans, a été relaxé par la justice tunisienne, quelques jours seulement après avoir été condamné à la peine capitale pour des publications sur Facebook jugées offensantes envers le président de la République, Kaïs Saïed. L’annonce a été faite ce matin par son avocat, Me Oussama Bouthalja, sur sa page Facebook, provoquant un immense soulagement parmi les défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

Le 1er octobre 2025, la Tunisie avait été secouée par l’annonce de la condamnation à mort de Saber Ben Chouchane par le tribunal militaire de première instance de Tunis. Chouchane, âgé de 51 ans, père de famille et sans emploi stable, avait publié sur Facebook des statuts et contenus contenant des critiques jugées offensantes à l’encontre du président Kaïs Saïed. La peine capitale avait été prononcée en vertu du Code de la Justice Militaire, une application qui avait suscité de vives interrogations sur la légitimité de recourir à la justice militaire pour juger un civil sur la base de ses opinions sur les réseaux sociaux. Ben Chouchane était en détention depuis le 24 janvier 2024 et avait déjà été poursuivi pour des motifs similaires.

Cette sentence, d’une sévérité extrême pour un délit d’opinion, avait immédiatement provoqué de vives réactions politiques et associatives. De nombreux partis politiques, organisations de la société civile et associations de défense des droits de l’homme avaient dénoncé une atteinte flagrante à la liberté d’expression, alertant sur la dérive des libertés individuelles et sur l’instrumentalisation de la justice à des fins de répression politique, dans un contexte post-juillet 2021 marqué par le coup de force du président Saïed.

La relaxe de Saber Ben Chouchane constitue un retournement judiciaire inattendu, mettant en lumière les tensions persistantes entre autorité et liberté d’expression en Tunisie, et offrant un répit symbolique à ceux qui s’inquiètent de l’avenir des droits fondamentaux dans le pays.

Lire aussi: Condamnation à mort pour des publications Facebook : Vives réactions politiques et associatives

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Saïed mise sur l’exportation de l’huile d’olive tunisienne vers l’Asie et l’Amérique du Sud

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, M. Ezzeddine Ben Cheikh, le 6 octobre 2025 au palais de Carthage, selon un communiqué de la présidence.

Leur rencontre a porté sur la préparation de la récolte exceptionnelle des olives, avec une production record attendue grâce aux pluies favorables après plusieurs années de sécheresse.

Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de ne pas se limiter aux marchés traditionnels pour la commercialisation de l’huile d’olive tunisienne, notamment vers l’Asie et l’Amérique du Sud. Cette initiative, rappelons-le, intervient après l’imposition, en août 2025, de taxes douanières américaines sur certains produits tunisiens, dont l’huile d’olive.

Le président a également souligné l’importance de préparer le conditionnement de l’huile d’olive tunisienne pour l’exportation afin que le produit porte le nom de la Tunisie, renforçant ainsi sa visibilité et sa compétitivité sur les marchés internationaux.

Kaïs Saïed a rappelé que la sécurité alimentaire fait partie intégrante de la sécurité nationale, et a insisté sur l’accompagnement des petits agriculteurs à toutes les étapes : récolte, transformation et commercialisation.

Il a enfin évoqué la nécessité de renforcer les offices publics agricoles, dont certains ont décliné au fil des années, et de restaurer leur rôle stratégique dans le soutien à l’agriculture tunisienne.

Toujours fidèle à son leitmotiv anti-cartels, Kaïs Saïed a conclu :

« Le travail se poursuit pour que la Tunisie soit verte du nord au sud et de l’est à l’ouest, verte, libre de tous les cartels et de leurs alliés, et le meilleur remède reste la conscience de notre peuple et la réalisation de toutes ses attentes dans les plus brefs délais. »

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Washington suit de près la Flottille Sumud et la qualifie de provocation inutile

Le Département d’État américain a qualifié jeudi la mission de la Flottille mondiale Sumud dans la bande de Gaza de « provocation délibérée et inutile », soulignant le suivi attentif de la situation et la protection des citoyens américains présents à bord des navires interceptés par l’armée israélienne aux premières heures du matin.

« Nous suivons la situation de très près », a déclaré un porte-parole du département d’État à Europa Press, réitérant que le gouvernement américain prenait « très au sérieux » son engagement à protéger ses ressortissants impliqués. Le département, dirigé par Marco Rubio, a également rappelé la priorité de la mise en œuvre du « plan du président Trump pour mettre fin à la guerre », qu’il qualifie d’« occasion historique de parvenir à une paix durable ».

Interception et détention des militants

La flottille, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été détenus par les autorités israéliennes, dont 25 citoyens tunisiens, a précisé Sami Ben Ghazi, avocat et membre du comité juridique de soutien à la Flottille de la Liberté. Les détenus ont été transférés au port israélien d’Ashdod, où ils sont actuellement en cours de traitement avant un éventuel rapatriement vers leurs pays d’origine.

Cette interception a provoqué une vague de protestations internationales, avec des manifestations dans plusieurs pays, dont la France, l’Italie, la Belgique, l’Espagne, le Brésil, la Turquie et la Malaisie, dénonçant une violation du droit international et un acte d’intimidation envers les militants humanitaires.

Amnesty International a également dénoncé l’opération, la qualifiant de « provocation délibérée et inutile », estimant qu’elle illustre la détermination d’Israël à continuer de priver les Palestiniens de Gaza d’une aide humanitaire essentielle.

La situation reste donc tendue, avec des implications diplomatiques et humanitaires importantes, tandis que les États-Unis réaffirment leur engagement à suivre de très près l’évolution des événements et à protéger leurs citoyens impliqués.

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Maroc : La jeunesse en colère, trois morts et plus de 350 blessés

Les manifestations menées par les jeunes à travers le Maroc ont déjà fait trois morts et plus de 350 blessés, selon les médias officiels, illustrant l’intensité croissante d’un mouvement né de la frustration face aux choix gouvernementaux.

Le Premier ministre Aziz Ajanuch a confirmé ces décès jeudi. La police a précisé que deux des victimes ont été tuées lorsque les forces de l’ordre ont utilisé la force pour contenir des manifestants tentant de s’emparer d’armes dans un bâtiment policier près d’Agadir. Les circonstances entourant la mort de la troisième personne n’ont pas été détaillées par les autorités.

Des manifestations contre des priorités jugées injustes

Ces incidents surviennent dans un contexte de contestation générale contre la décision du gouvernement de prioriser la construction de stades pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030 plutôt que d’améliorer les services publics et de répondre à la crise économique persistante.

Les slogans des manifestants reflètent clairement leur mécontentement : « Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité » et « Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? » sont scandés dans les rues, traduisant la colère d’une génération consciente des inégalités et de la fragilité des infrastructures de santé.

Les manifestants scandent :
« Nous ne voulons pas de la Coupe du monde, la santé est la priorité »
« Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? »

Organisées via des plateformes numériques comme Discord, TikTok et Instagram, ces mobilisations ont rassemblé des jeunes dans plusieurs villes, dont Casablanca, Rabat, Salé et Agadir, où des affrontements avec les forces de l’ordre ont été rapportés.

Le collectif de jeunes à l’origine de ces manifestations, Génération, appelle à une réorientation des priorités nationales et à des réformes structurelles dans les secteurs de la santé et de l’éducation. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation, alors que le gouvernement marocain tente de contenir la colère populaire tout en maintenant ses projets sportifs.

La série de décès et de blessures marque un tournant dans cette mobilisation, qui semble désormais prête à intensifier ses actions pour obtenir des réponses concrètes à ses revendications.

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Manchester : Attaque meurtrière devant une synagogue

Manchester, 2 octobre 2025 – Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’une attaque survenue ce matin devant la synagogue Heaton Park Hebrew Congregation, dans le quartier de Crumpsall, au nord de Manchester.

L’assaillant, identifié par la police comme Jihad al-Shamie, un Britannique de 35 ans d’origine syrienne, a percuté des piétons avec sa voiture avant de poignarder plusieurs personnes.

L’incident a eu lieu vers 9h30, pendant Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier juif.

La police est intervenue immédiatement et a abattu l’assaillant à 9h38.

Quatre personnes ont été transportées à l’hôpital, dont deux sont décédées des suites de leurs blessures.

Les deux autres victimes sont dans un état grave mais stable.

Trois autres individus ont été arrêtés en lien avec l’attaque : deux hommes dans la trentaine et une femme dans la soixantaine, soupçonnés de préparation ou d’incitation à des actes terroristes.

La police britannique a qualifié l’incident de terroriste et mène une enquête pour déterminer d’éventuelles complicités.

Aucune revendication n’a été signalée à ce stade.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a condamné l’attaque comme un acte “vile” ciblant les Juifs et le Royaume-Uni.

Il a annoncé le renforcement de la sécurité autour des synagogues et lieux communautaires à travers le pays.

Le roi Charles III a exprimé sa “tristesse et consternation” face à l’attaque.

La police a rappelé que les incidents de ce type restent rares au Royaume-Uni.

Lire aussi: Fusillade près d’un musée juif à Washington : Deux diplomates israéliens tués

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La Tunisie écartée : L’Algérie rafle un projet chinois à 1,6 Md$, selon Houssem Saad

Selon un post publié sur sa page Facebook par Houssem Saad, membre de l’association Alert, le groupe chinois Asia Potash International Investment a finalement choisi l’Algérie pour développer un complexe industriel intégré d’un montant de 1,6 milliard de dollars, destiné à exploiter des phosphates et produire de l’ammoniac, de l’urée et des engrais composés.

Le projet reposera principalement sur le gaz naturel pour ses opérations industrielles et s’inscrit dans la stratégie algérienne de diversification économique au-delà des hydrocarbures, exploitant les vastes réserves locales estimées à plus de 4 milliards de tonnes.

Selon Houssem Saad, la Tunisie avait été approchée dès avril 2025, lors d’une visite exploratoire de la délégation chinoise. La communication officielle et médiatique tunisienne avait alors présenté cette visite comme un futur investissement d’environ 800 millions de dollars dans le phosphate de Sraouartan. Saad avait alors relativisé cette annonce dans une intervention radio : « Ce n’est pas le moment de célébrer, c’est un moment de travail. Exprimer un intérêt n’est pas un investissement. »

Trois mois plus tard, en juillet 2025, la délégation chinoise est revenue en Tunisie et a constaté que peu de mesures concrètes avaient été prises pour avancer le projet. Selon Houssem Saad, plusieurs facteurs expliquent pourquoi la Tunisie a été dépassée :

  • Lenteur administrative et absence d’actions concrètes pour concrétiser l’intérêt initial.
  • Communication triomphaliste et médiatisation prématurée, qui ont présenté un succès symbolique sans résultats tangibles.
  • Compétition internationale et rapidité dans le secteur de l’investissement direct étranger, où le pragmatisme prime sur les annonces.
  • Importance du concret et du travail sur le terrain, car les slogans et déclarations symboliques ne suffisent pas à sécuriser un projet industriel majeur.

Ces constats ont conduit la délégation chinoise à finaliser son choix en Algérie, où le projet avance rapidement avec une coordination technique entre le groupe et les autorités locales.

Cette affaire illustre un défi structurel pour la Tunisie : la lenteur et la communication symbolique peuvent faire perdre des projets stratégiques à haute valeur ajoutée, au profit de pays voisins mieux préparés et plus efficaces.

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Flottille pour Gaza : Des dizaines de Tunisiens et Algériens contraints d’abandonner

Le journaliste tunisien Morad Dalansi, correspondant de la chaîne Al-Mayadeen et membre de la flottille internationale pour briser le blocus de Gaza, a confirmé son retour à Tunis après l’échec des tentatives de navigation depuis la Sicile.

Dans une déclaration sur sa page Facebook, il a expliqué :
« Des amis et collègues m’ont contacté pour s’informer de notre situation. Je tiens à préciser que je suis rentré en Tunisie depuis deux jours. Toutes nos tentatives de départ vers Gaza depuis la Sicile ont échoué pour des raisons officiellement présentées comme techniques et mécaniques. À deux reprises, nous avons quitté l’Italie et navigué pendant plusieurs heures, avant de devoir revenir au port. Au final, rejoindre la flottille est devenu impossible. »

Des navires immobilisés en Sicile

Au moins sept navires, majoritairement tunisiens, sont restés à quai en Sicile après avoir échoué à prendre la mer. Plusieurs dizaines de volontaires tunisiens et algériens ont ainsi dû renoncer à poursuivre le voyage et regagner leurs pays respectifs.

Morad Dalansi a évoqué « des faits troublants » survenus autour de ces préparatifs, sans vouloir pour l’instant entrer dans les détails.

Le journaliste a tenu à exprimer sa solidarité avec les embarcations qui poursuivent leur mission en Méditerranée orientale :
« Nos cœurs sont avec la flottille qui approche des côtes palestiniennes. Nous prions pour la sécurité de nos amis et de tous les participants. »

La flottille, composée de plusieurs bateaux venus de différents pays, tente d’atteindre Gaza afin de dénoncer le blocus imposé à l’enclave palestinienne.

Lire aussi: Flottille Global Sumud : l’Espagne conseille prudence et sécurité face aux manœuvres israéliennes

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Flottille Global Sumud : l’Espagne conseille prudence et sécurité face aux manœuvres israéliennes

La Flottille Global Sumud (GSF) poursuit sa mission humanitaire vers Gaza malgré les tentatives d’intimidation de la marine israélienne. Composée de plus de 40 navires transportant de l’aide humanitaire pour les Palestiniens, la flottille se trouve sous surveillance étroite, avec des drones et des navires militaires observant le convoi.

Le gouvernement espagnol, par l’intermédiaire du ministre de la Transformation numérique, Óscar López, a rappelé que la sécurité des militants reste prioritaire. Lors d’une intervention sur La 1, il a souligné :

« Nous avons demandé à la flotte de ne pas entrer dans ces eaux. Nous n’allons pas mettre le navire dans ces eaux. »

L’Espagne a déployé un navire pour accompagner le convoi à distance, tout en déconseillant fortement aux militants de pénétrer dans les zones restreintes établies par l’armée israélienne, afin de préserver la vie des plus de 500 membres de l’équipage.

Ada Colau, ex-maire de Barcelone et présente à bord, a dénoncé les manœuvres d’intimidation israéliennes et insisté sur la nécessité de rester constamment vigilants.

Malgré ces avertissements et pressions, la flottille réaffirme sa mission : briser le blocus de Gaza et établir un corridor humanitaire. Les tentatives israéliennes pour intercepter les navires leaders, Alma et Sirius, n’ont pas réussi à disperser le convoi.

Wael Naouar, membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, a déclaré depuis la flottille :

« Même si vous arrêtez 47 navires, le 48ᵉ continuera vers Gaza »,
soulignant la discipline et la détermination collective des équipages.

La flottille poursuit sa navigation sous haute surveillance, déterminée à atteindre Gaza sans compromettre la sécurité de ses membres. Les recommandations et la prudence de l’Espagne visent à prévenir tout incident dramatique en mer.

Lire aussi: Flottille Global Sumud : Israël tente d’intercepter, le convoi reste déterminé

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Flottille Global Sumud : Israël tente d’intercepter, le convoi reste déterminé

La Flottille Global Sumud (GSF) continue sa progression vers Gaza malgré les tentatives d’interception israéliennes. Composée de plus de 40 navires, la flottille se trouve à moins de 150 milles nautiques des côtes israéliennes, dans une zone de haute surveillance maritime.

Confrontations répétées

Le membre de la Coordination du travail conjoint pour la Palestine, Wael Naouar, a publié ce matin, sur sa page Facebook, depuis la flottille que les navires israéliens avaient tenté d’intercepter le navire Alma, mais que la flottille est restée unie et a poursuivi sa route vers Gaza.

Lorsque les forces israéliennes ont redirigé leur attention sur le navire Sirius, la même dynamique s’est reproduite : les autres navires du convoi ont continué leur progression, empêchant la marine israélienne de disperser le convoi.

« Même si vous arrêtez 47 navires, le 48ᵉ continuera vers Gaza », rapporte Wael Naouar, illustrant la résilience et la discipline collective des équipages.

Navires humanitaires et militaires à proximité

La flottille est accompagnée à distance par des navires d’aide humanitaire et des navires militaires internationaux, surveillant la situation pour éviter les incidents majeurs. Les drones israéliens continuent de survoler le convoi à moyenne altitude, créant une zone à haut risque.

L’Italie a annoncé qu’elle cessera son escorte navale une fois la flottille entrée dans la zone israélienne, par crainte d’un affrontement direct. D’autres pays, comme l’Australie, ont exprimé leur inquiétude pour la sécurité de leurs ressortissants, appelant au respect du droit international et à des mesures visant à éviter les confrontations.

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Gabès : Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

En septembre 2025, la ville de Gabès a de nouveau été le théâtre d’une crise environnementale d’ampleur. Plus de 150 personnes ont été intoxiquées en un mois par des émanations toxiques liées au complexe chimique, dont une cinquantaine d’élèves à Chatt Essalem transférés à l’hôpital de la Rabta à Tunis. Ces incidents, parmi les plus graves de ces dernières années, ont suscité colère et indignation locales.

C’est dans ce contexte que le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni mardi 30 septembre au Palais de Carthage trois membres du gouvernement : Mustapha Ferjani (Santé), Habib Abid (Environnement) et Fatma Thabet (Industrie, Énergie et Mines).

Un “crime” contre la vie

Le chef de l’État a qualifié l’implantation du complexe chimique à Gabès de “véritable crime” ayant conduit à “l’assassinat de l’environnement et de la santé”.

“Ce qui a été accepté à Gabès, alors que certains pays africains l’avaient refusé, a détruit les oasis, la mer et le désert. L’environnement a été assassiné, la santé a été assassinée”, a-t-il lancé.

Pour Saïed, la répétition des intoxications illustre des “manquements graves de maintenance” et l’absence d’une stratégie de protection durable.

Des solutions déjà sur la table

Le président a rappelé que de nombreux jeunes de Gabès avaient, dès 2013, proposé des solutions pour restaurer l’équilibre écologique et développer des alternatives énergétiques, notamment l’hydrogène vert. Mais leurs propositions ont été ignorées. “Notre jeunesse est une véritable richesse nationale, il est temps de l’écouter”, a-t-il insisté.

Kaïs Saïed a annoncé une approche en deux étapes :

  • Réponse immédiate : installation d’équipements pour réduire les émissions toxiques et sécuriser la population.
  • Plan de sauvetage global : réhabiliter Gabès sur le long terme et protéger l’ensemble du pays des “crimes environnementaux accumulés depuis des décennies”.

L’affaire Gabès dépasse le cadre local. Elle symbolise les contradictions du développement tunisien : industrialisation polluante, inertie de l’État, mépris des alternatives durables.

Lire aussi: Gabès – Pollution : Trente habitants intoxiqués, colère et appels à une enquête

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Tunisie : Quand les berceaux se vident et les seniors s’accumulent

La Tunisie est entrée dans une phase démographique sans précédent. Selon les conclusions du recensement général de la population et de l’habitat 2024, publiées par l’INS en 2025, le pays connaît un vieillissement accéléré et une baisse historique de sa natalité. Près de 17 % de la population a désormais plus de 60 ans, un record, tandis que les mariages et les naissances sont en chute libre. Cette mutation profonde de la société tunisienne pose une question cruciale : comment le pays peut-il absorber un tel choc sans fragiliser son équilibre socio-économique ?

Une pyramide des âges modifiée

Les données de l’Institut National de la Statistique (INS) dessinent une Tunisie qui change de visage à un rythme inédit. L’augmentation de la part des seniors est spectaculaire, passant de 14 % il y a dix ans à 17 % aujourd’hui.

Dans le même temps, les fondements du renouvellement démographique s’effondrent :

  • Le nombre de nouveaux-nés a chuté de 8 % par rapport à la décennie précédente.
  • Le nombre de mariages annuels a diminué de près de 12 %, l’âge moyen au mariage progressant.

Cette réorganisation n’est pas uniforme. Elle est exacerbée par l’exode intérieur qui concentre les jeunes dans les grandes villes et laisse les régions de l’intérieur face à un vieillissement encore plus marqué. Ces chiffres traduisent un changement structurel bien au-delà des variations conjoncturelles.

Une réponse politique face à l’urgence

Face à la décrue des naissances, le gouvernement tunisien cherche activement à inverser la tendance. En juin 2025, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a insisté sur l’urgence d’établir une « stratégie nationale » claire. L’objectif est double : relancer la natalité et améliorer les indicateurs de croissance démographique, considérés comme vitaux pour l’équilibre socio-économique du pays.

Cette baisse démographique a déjà des répercussions concrètes et immédiates, notamment sur le système de santé. M. Ferjani a mis en garde sur la viabilité des services de maternité : pour être efficace et respecter les normes scientifiques, un service de gynécologie-obstétrique doit enregistrer au moins 300 naissances par an. Avec le recul actuel, ce seuil minimal risque de ne plus être atteint dans plusieurs structures hospitalières, menaçant la qualité et la continuité des soins.

Lire aussi: Tunisie : Le gouvernement veut que les Tunisiens fassent des bébés

La société en mutation : Quand les jeunes retardent le foyer

Les raisons de ce recul démographique sont intrinsèquement liées à la modernisation de la société tunisienne et à ses difficultés économiques.

  • Obstacles économiques : Le chômage, la précarité et l’explosion du coût du logement freinent la capacité des jeunes couples à envisager l’enfant.
  • Facteurs socioculturels : L’émancipation des jeunes femmes est un facteur clé. Mieux éduquées et plus insérées sur le marché du travail, elles choisissent de retarder le mariage et la maternité, priorisant leur carrière et leur indépendance.
  • Urbanisation : L’exode rural modifie les modes de vie et la structure familiale, les grandes villes offrant moins d’incitations aux familles nombreuses.

La Tunisie se retrouve ainsi à payer le prix d’un déséquilibre intergénérationnel complexe.

Lire aussi: Tunisie : mariages et naissances en chute libre, la démographie bascule

Conséquences et perspectives : Le risque d’un vieillissement précoce

Si la Tunisie n’est pas la seule au Maghreb à vieillir (le Maroc et l’Algérie sont également concernés), elle le fait à un rythme plus soutenu et, surtout, sans disposer des filets sociaux robustes de certaines nations européennes qui présentent une pyramide des âges similaire.

Les conséquences sont lourdes :

  • Pression fiscale : Le vieillissement met les systèmes de retraite et de santé sous une pression budgétaire sans précédent.
  • Marché du travail : Le pays fait face au spectre d’une pénurie de jeunes actifs et d’une hausse de la dépendance des retraités.

Toutefois, ce défi peut se transformer en avantage stratégique. Une population plus réduite, si elle est mieux qualifiée grâce à des réformes éducatives et économiques, pourrait transformer ce risque en opportunité.

Lire aussi: Le mariage en net recul au Maghreb

La Tunisie est à la croisée des chemins. Pour surmonter ce défi inédit, elle doit trouver des réponses structurelles et durables qui permettront de préparer une société où la solidarité intergénérationnelle peut être maintenue face aux impératifs de l’économie et de la modernité.

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Étudier en Chine : L’ambassade alerte sur les dérives des intermédiaires

La Chine s’impose progressivement comme une destination académique pour la jeunesse tunisienne. En 2017, environ 346 étudiants tunisiens y poursuivaient déjà un cursus universitaire. Selon des données de mars 2024, la communauté tunisienne en Chine — étudiants et jeunes professionnels confondus — dépasse désormais les 650 personnes. Chaque année, entre 60 et 70 nouveaux inscrits rejoignent les universités chinoises, reflétant un intérêt croissant pour un système d’enseignement perçu comme ouvert et compétitif.

Le revers d’une tendance positive

Cet engouement, salué par l’Ambassade de Chine à Tunis, suscite aussi des dérives. La représentation diplomatique a jugé nécessaire d’émettre un avertissement public contre les pratiques de certains intermédiaires qui exploitent la demande croissante. Ces structures proposent, moyennant paiement, des « services de conseil » pour l’inscription ou la demande de bourses, alors que ces procédures sont officiellement gratuites.

La position claire de l’Ambassade

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, l’Ambassade précise :

« L’Ambassade de Chine à Tunis ne facture aucun frais pour les services consultatifs liés aux études ou aux demandes de bourses, et n’autorise aucune entité externe à offrir de tels services payants. »

Ce rappel met en lumière un phénomène bien connu dans d’autres destinations académiques : la prolifération de faux intermédiaires profitant de la méconnaissance des procédures par les étudiants et leurs familles.

Les canaux officiels à privilégier

Deux sources font foi :

  • Le portail Campus China (campuschina.org), administré par le Conseil des bourses de Chine (CSC).
  • Le site du Ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (mes.tn), qui relaie les programmes d’échanges tuniso-chinois.

L’essor du flux académique vers la Chine illustre la densification des relations bilatérales. Mais il révèle aussi un vide d’accompagnement, que certains exploitent. Derrière les chiffres positifs d’intégration se cache donc une question : comment protéger les étudiants tunisiens contre les pratiques frauduleuses, tout en valorisant la coopération éducative ?

Lire aussi: Tunisie–Chine : Un partenariat stratégique au service des étudiants et de l’économie nationale

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460 millions d’euros : La Tunisie, ce pont d’énergie que l’Europe attendait pour sécuriser son avenir

Le géant italien Prysmian a remporté le contrat majeur pour l’interconnexion électrique sous-marine Elmed. Ce projet, dont le contrat principal s’élève à 460 millions d’euros, est bien plus qu’une infrastructure ; il est le pivot d’une nouvelle stratégie énergétique européenne. Salué par Ursula von der Leyen, Elmed fait de la Tunisie le premier partenaire africain directement relié au continent par une liaison électrique en courant continu.

L’Enjeu Stratégique : L’Afrique, Nouvel Allié de l’Europe Verte

Le projet Elmed reliera la Sicile (Italie) au Cap Bon (Tunisie) via un câble sous-marin de 600 MW, créant ainsi une voie directe et sécurisée pour l’énergie. Il s’agit de la première liaison en courant continu à haute tension (HVDC) entre l’Europe et l’Afrique.

Dans un contexte de forte incertitude géopolitique, l’objectif principal est de diversifier et sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Le câble permet d’intégrer massivement les énergies renouvelables (solaire et éolien) de l’Afrique du Nord sur le marché européen. En offrant un débouché pour l’électricité verte tunisienne, il aide l’UE à atteindre ses objectifs climatiques tout en renforçant son autonomie face aux énergies fossiles.

Ce projet est une concrétisation du « Global Gateway » de l’UE et du Plan Mattei de l’Italie, qui visent à ériger la Tunisie en partenaire stratégique et en hub d’exportation d’énergie propre pour l’ensemble de l’Europe.

Le Contrat Prysmian et l’Engagement Financier Historique de l’UE

La valeur stratégique du projet est soutenue par un engagement financier conséquent.

Le contrat principal pour la fourniture et l’installation de l’artère sous-marine, remporté par le groupe Prysmian, est évalué à environ 460 millions d’euros.

Bien que le coût total du projet Elmed approche le milliard d’euros, le montage financier est remarquable par l’intervention massive de l’Union européenne :

Un Tremplin Économique et Social : Stabilité et 70 000 Emplois en Vue

Pour la Tunisie, le projet Elmed est un vecteur de transformation crucial, destiné à renforcer sa souveraineté énergétique et à stimuler son économie.

  1. Stabilité du Réseau : L’interconnexion agit comme un filet de sécurité pour la STEG, permettant l’importation rapide d’électricité européenne en cas de besoin, stabilisant le réseau national et garantissant une meilleure qualité de service aux consommateurs.
  2. Moteur de Croissance et d’Emploi : Le câble débloque le potentiel d’exportation de la Tunisie, encourageant les investissements massifs dans la filière nationale des énergies renouvelables. Les partenaires financiers du projet estiment que l’ensemble de cet écosystème en croissance pourrait générer pas moins de 70 000 emplois en Tunisie.

Le chantier, dont la mise en service est attendue en 2028, est donc une étape concrète pour lier de manière durable le destin économique et énergétique des deux rives de la Méditerranée.

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Spéculation et monopole : Saïed réaffirme la politique d’État en Tunisie

Le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni vendredi 26 septembre au palais de Carthage les principaux responsables de la sécurité intérieure : Khaled Ennouri, ministre de l’Intérieur ; Sofiene Bessadok, secrétaire d’État chargé de la sécurité nationale auprès du ministère de l’Intérieur ; Mourad Saidan, directeur général de la sûreté nationale ; et Hichem Gharbi, directeur général et commandant de la Garde nationale.

Lors de cette rencontre, selon un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a insisté sur la permanence de la lutte contre les réseaux de spéculation et de monopole. « Il ne s’agit pas d’une campagne limitée dans le temps », a-t-il déclaré, mais d’« une politique de l’État tunisien destinée à se poursuivre pour préserver la sécurité nationale et sociale et garantir les conditions de dignité des citoyens ».

Le chef de l’État a repris sa métaphore de libération, évoquant « le peuple tunisien qui, par sa conscience inédite, mène une guerre de libération sur tous les fronts, avec la détermination d’un combattant qui ne déposera jamais les armes ».

Des propos déjà tenus le 23 septembre

Ces déclarations font écho à celles prononcées quelques jours plus tôt, le 23 septembre, lors d’une réunion similaire avec les responsables sécuritaires. Le président avait alors souligné que la lutte contre la spéculation n’était pas ponctuelle mais constituait une orientation structurelle et durable de l’État.

Lire aussi: Kaïs Saïed : La lutte continue contre le monopole, la spéculation et le trafic de drogues

Arrestations et condamnations récentes

La réitération de ce discours s’accompagne d’actions concrètes :

  • Le 19 septembre, une vaste opération menée par la sous-direction des recherches économiques et financières de la police judiciaire, en collaboration avec les services du Commerce, a conduit à l’arrestation de plus de vingt grossistes et intermédiaires dans les marchés de gros de Bizerte, Sfax, Sousse, Bir El Kassaâ et Moknine.
  • Le 25 septembre, la chambre criminelle du tribunal de première instance de Ben Arous a condamné onze spéculateurs à des peines de deux à sept ans de prison ferme, assorties d’amendes de 50 000 à 100 000 dinars.

Lire aussi: Tunisie : De 2 à 7 ans de prison contre 11 spéculateurs et intermédiaires sur les marchés

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Tunisie : 500 jours de détention pour Mourad Zeghidi et Borhène Bsaïes, le SNJT appelle à leur libération immédiate

Ce mardi marque un cap douloureux pour le journalisme tunisien : 500 jours se sont écoulés depuis l’arrestation du journaliste Mourad Zeghidi et de l’animateur Borhène Bsaïes, arrêtés le 11 mai 2024. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce ce qu’il qualifie d’« arrestations arbitraires » et réclame leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que celle de tous les journalistes détenus pour leurs opinions.

Selon le SNJT, Zeghidi et Bsaïes ont été condamnés à huit mois de prison en janvier 2025, dans le cadre d’un dossier relatif au décret 54 sur les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, en raison de déclarations critiques sur les politiques publiques. Mais leur calvaire ne s’arrête pas là : ils font face à une seconde procédure judiciaire entachée de multiples irrégularités, notamment le non-respect des droits de la défense et l’émission d’un mandat d’arrêt sans audition préalable ni accès au dossier par leurs avocats.

Le SNJT considère que cette situation ne relève pas d’un cas isolé. D’autres journalistes, comme Shouda Haj Mabrouk et Sounia Dahmani, ont également été visés pour leurs écrits ou opinions, illustrant selon le syndicat une politique systématique d’intimidation des voix critiques.

« La détention continue de Zeghidi et Bsaïes est un affront au principe de liberté et au droit fondamental de ne pas être arbitrairement privé de sa liberté, inscrit dans l’article 9 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme », souligne le communiqué. Le SNJT appelle les autorités judiciaires à cesser toute instrumentalisation politique du système judiciaire, en particulier dans un contexte de vacance du Conseil supérieur de la magistrature.

Le syndicat exhorte enfin tous les partenaires et défenseurs de la liberté d’expression à intensifier la pression pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation critique pour la presse tunisienne, rappelant que 500 jours de détention arbitraire ne sont pas seulement un chiffre : ils témoignent d’une atteinte persistante aux droits des journalistes et constituent un avertissement pour l’avenir des libertés en Tunisie.

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Sous-traitance : La députée Syrine Mrabet dresse une liste des entreprises concernées

Le 23 septembre 2025, la députée Sirine Marrabet a publié sur sa page Facebook un questionnement écrit au ministre des Affaires sociales concernant le non-respect, par plusieurs institutions publiques et entreprises privées, du cadre légal interdisant la sous-traitance et régissant la régularisation des travailleurs.

Selon Marrabet, cette démarche fait suite à de nombreuses plaintes reçues de salariés dénonçant le défaut de titularisation et d’intégration dans ces structures, malgré la législation en vigueur.

Les institutions et entreprises concernées

La députée a nommé explicitement une liste d’entités où la pratique de la sous-traitance abusive persiste :

  • Secteur public : ETAP, Poste tunisienne, Tunisair, Office des céréales, Office des terres domaniales, Office national de l’assainissement.
  • Secteur privé pétrolier : TPS (Tyna Petroleum Services, Sfax), APO (Amilcar Petroleum Activities).
  • Industries chimiques : Groupe Chimique Tunisien à Skhira, Société Chimique de Gabès.
  • Entreprises de travaux publics : SOMATRA-GET.
  • Autres secteurs : agences de formation touristique, entreprises de sous-traitance des municipalités.
  • Autres structures citées : Carrefour, le complexe de santé de Jebel el Oust, l’Institut national pour les grandes exploitations agricoles de Bousalem à Jendouba, dossiers des retraités seniors.

Une action ciblée et pressante

Dans sa question écrite, Marrabet a demandé si le traitement de ces dossiers pouvait être accéléré et si les efforts pouvaient être coordonnés avec les ministères concernés afin de garantir le respect effectif de la loi.

En nommant publiquement les entreprises et institutions concernées, la députée cherche à exercer une pression maximale pour que la situation des travailleurs soit rapidement régularisée, soulignant sa détermination à faire appliquer la législation contre la sous-traitance abusive.

Lire aussi: Tunisie : Publication au JORT du décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public

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Formation professionnelle en Tunisie : progrès des centres, mais l’emploi des jeunes reste un défi

La nouvelle session de formation professionnelle 2025-2026 démarre ce mercredi 17 septembre dans l’ensemble des centres tunisiens. Selon Ilyes Cherif, directeur général de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP), cette année marque un tournant avec l’introduction de nouvelles spécialités et une augmentation des places disponibles d’environ 10 % par rapport à la session précédente. Plus de 400 spécialités seront offertes à 45 000 stagiaires, répartis sur 136 centres à travers le pays.

Malgré ces avancées, la question de l’insertion des jeunes diplômés reste centrale pour juger de l’efficacité réelle du système.

Évolution de l’offre et modernisation des centres

Selon Ilyes Cherif, l’ATFP a concentré ses efforts avant le lancement de la session d’automne sur :

  • La modernisation des infrastructures : dortoirs, cuisines et centres de formation ont été améliorés pour offrir de meilleures conditions aux stagiaires.
  • La digitalisation des inscriptions et paiements, désormais accessibles entièrement en ligne pour faciliter l’accès des jeunes.

Comparaison sur les quatre dernières années :

AnnéePlacesSpécialitésCentresTaux d’insertion
202241 000~38013265 %
202342 000~39013466 %
202441 000~39513568 %
2025-202645 000>40013670 %

Cette progression reflète un renforcement qualitatif et quantitatif du système de formation, avec une meilleure adaptation aux besoins des stagiaires et du marché du travail.

Insertion professionnelle : des chiffres encourageants mais nuancés

Toujours selon Ilyes Cherif, la formation professionnelle tunisienne affiche un taux d’insertion de 70 % pour ses diplômés. La majorité trouve un emploi, souvent dans les secteurs où la demande est forte.

Pourtant, certaines réalités persistent :

  • Chômage des jeunes diplômés : Selon l’Institut National de la Statistique (INS), le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur était de 23,5 % au premier trimestre 2025, avec des taux spécifiques de 13,6 % chez les hommes et 30,7 % chez les femmes. (Institut National de la Statistique, INS).
  • Emploi informel : Une étude de l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) a estimé que le taux d’emploi dans l’économie informelle en Tunisie était de 44,8 % (ITES).

Ces chiffres montrent que si la formation professionnelle progresse, elle n’est pas encore totalement alignée sur les besoins réels du marché du travail.

Opportunités internationales

Ilyes Cherif souligne également que l’ATFP a signé plusieurs accords internationaux avec la France, l’Italie, l’Allemagne et le Canada. Ces partenariats offrent :

  • Des opportunités d’emploi à l’étranger pour certains diplômés.
  • Une mise en valeur des compétences tunisiennes sur les marchés internationaux.

Cependant, le nombre de diplômés bénéficiant de ces opportunités reste limité, ce qui souligne la nécessité de renforcer les liens avec le secteur privé local et les filières en croissance.

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