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Tunisie | Kaïs Saïed se félicite de la réussite des choix nationaux

Kaïs Saïed estime que les résultats obtenus grâce aux choix politiques nationaux de la Tunisie (et son rejet des diktats des instances financières internationales, serions-nous tentés d’ajouter), démontrent clairement que notre pays a réussi à relever de nombreux défis.

Ces défis et résultats, que le président de la république a évoqués lors de sa rencontre hier, lundi 6 octobre 2025, avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, sont la maîtrise l’inflation (5 % en septembre 2025, son plus bas niveau depuis mai 2021), la stabilisation du taux de change du dinar (estimé aujourd’hui 3,4 dinars pour un euro) ou la préservation des réserves de change (qui ont représenté, au 2 octobre, l’équivalent de 105 jours d’importation).

Si ces chiffres sont significatifs et méritent d’être soulignés, leur impact doit se faire sentir au quotidien des citoyens, dans tous les secteurs, a souligné Saïed, en ne perdant pas de vue la poursuite de la hausse des prix de certains produits de première nécessité dont continuent de se plaindre les Tunisiens.

Dans ce même contexte de ce qu’il appelle les «choix nationaux», le chef de l’Etat a réaffirmé le rôle de la BCT dans le soutien de l’économie nationale, soulignant qu’elle est une institution publique tunisienne autonome mais pas indépendante de l’Etat.

I.B.

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La Tunisie ne ferait-elle pas assez contre les flux financiers illicites ?

Le président Kaïs Saïed n’est clairement pas satisfait du travail la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) et il ne cesse de le faire savoir à chacune de ses rencontres avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri. Au cours de leur dernière rencontre, qui a eu lieu lundi 6 octobre 2025 au Palais de Carthage, le chef de l’Etat a posé, une nouvelle fois, le problème de la lutte contre le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites de et vers la Tunisie. En appelant à ce que ces pratiques cessent définitivement, laissant ainsi entendre qu’elles se poursuivent impunément.

Imed Bahri

«D’importantes sommes d’argent sont transférées de l’étranger en toute discrétion, tandis que d’autres fonds sont transférés et blanchis, au profit de personnes physiques ou morales, bancaires ou non bancaires, sans contrôle ni surveillance», a déclaré le chef de l’Etat dans ce qui ressemble à un reproche direct adressé au premier responsable de l’Institut d’émission, dont les services ne semblent pas faire assez dans ce domaine. C’est là du moins la perception qu’en a le locataire du Palais de Carthage, qui a souligné que ces pratiques doivent cesser, car elles violent aussi bien la législation nationale que les traités et conventions internationaux.

Laxisme ou laisser-aller

Il ne s’agit pas seulement de lacunes dans la législation, mais aussi dans son application, a souligné Saïed, en appelant les responsables de la BCT à assumer pleinement leurs responsabilités en appliquant la loi, laissant ainsi entendre que ces derniers font parfois preuve de laxisme ou de laisser-aller. Et comme M. Nouri, tout comme son prédécesseur Marouane Abassi, n’ont jamais cru devoir commenter ces critiques du président de la république et éclairer l’opinion publique sur la persistance de ces «flux financiers illicites» dans le système bancaire tunisien, on en reste vraiment sur notre faim. Tout en espérant que notre pays, qui a été retiré de la liste noire du Groupe d’action financière (Gafi), le 18 octobre 2019, suite à ses engagements en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, n’y soit de nouveau inscrit. Et ce serait vraiment dommage…

L’inexplicable silence de M. Nouri

Les critiques qu’adresse souvent le président de la république aux responsables de la BCT au sujet de ces «flux financiers illicites» n’ont-ils pas valeur d’aveu aux yeux des responsables du système financier international en charge de la lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le terrorisme ? Cette crainte n’est pas exagérée et ce n’est pas l’inexplicable silence du gouverneur de la BCT face aux reproches présidentiels qui va arranger les choses.

Une conférence de presse de M. Nouri est donc on peut plus urgente pour présenter le dispositif tunisien de lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le terrorisme, ses performances et ses carences, que ne cesse du reste de critiquer le chef de l’Etat.

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Tunisie : Apprendre à gérer son argent dès l’enfance, la BCT insiste

La culture financière devient un impératif stratégique pour la stabilité économique et sociale du monde arabe. C’est le message fort du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, lors de l’ouverture du 4e Congrès arabe de l’épargne et de la culture financière, les 2 et 3 juillet 2025 à Tunis.

Selon lui, le faible niveau de planification budgétaire, le recours aux circuits informels et l’absence de sensibilisation aux risques financiers fragilisent l’équilibre social. « La richesse ne se construit pas uniquement par les ressources, mais par la conscience de leur gestion », a-t-il déclaré, appelant à intégrer la culture financière dans les programmes scolaires, à adapter les produits aux réalités locales et à simplifier l’accès aux services financiers.

Dans un contexte régional marqué par l’inflation, l’endettement et les crises bancaires, la culture financière devient, selon ses mots, « un pilier de la sécurité sociale ». Il appelle à une vision arabe commune face aux défis économiques.

Ebrahim K. Ebrahim, président exécutif de MenaMoney, a souligné pour sa part l’urgence d’éduquer les citoyens à tous les niveaux — famille, institutions, gouvernements — pour consolider les bases de la stabilité. Il plaide pour l’introduction officielle de la culture et des compétences financières dans les systèmes éducatifs nationaux.

De son côté, Raja Dhamen, directrice à la Banque centrale, a insisté sur l’importance de former des citoyens capables de prendre des décisions financières éclairées, contribuant à la fois à l’épargne et à l’autonomie familiale.

Le congrès, organisé par le Centre d’observation de l’inclusion financière, réunit régulateurs, banques, fintechs et experts pour établir une feuille de route arabe inclusive, adaptée aux mutations numériques et aux besoins sociaux.

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